
Widad Mitri

The Human Rights Council (HRC) is the key intergovernmental body within the United Nations system responsible for the promotion and protection of all human rights around the globe. It holds three regular sessions a year: in March, June and September. The Office of the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR) is the secretariat for the HRC.
Debating and passing resolutions on global human rights issues and human rights situations in particular countries
Examining complaints from victims of human rights violations or activist organizations on behalf of victims of human rights violations
Appointing independent experts (known as “Special Procedures”) to review human rights violations in specific countries and examine and further global human rights issues
Engaging in discussions with experts and governments on human rights issues
Assessing the human rights records of all UN Member States every four and a half years through the Universal Periodic Review
AWID works with feminist, progressive and human rights partners to share key knowledge, convene civil society dialogues and events, and influence negotiations and outcomes of the session.
คุณสามารถคาดหวังว่าจะมีอุปกรณ์มาตราฐานสำหรับกิจกรรมและการนำเสนอเตรียมไว้ให้ ได้แก่ กระดาษฟลิปชาร์ท ปากกามาร์กเกอร์ โพสต์อิท รวมถึง โปรเจคเตอร์ อุปกรณ์ด้านภาพและเสียง อุปกรณ์เพิ่มเติมนอกเหนือจากนี้ถือเป็นความรับผิดชอบของผู้จัดกิจกรรม ฝ่ายโลจิสติกส์ AWID จะพร้อมที่จะตอบคำถามและให้คำแนะนำต่างๆ
Want to bring people together to strengthen resistance? This methodology for workshops offers group exercises to increase collective knowledge and power, with options to adapt to your needs.
par Marianne Mesfin Asfaw
J’ai de nombreux souvenirs émotifs de mon aventure vers le féminisme, mais un en particulier me vient à l’esprit. Je suis alors en études supérieures, à une conférence dans le cadre d’un cours sur la théorie féministe. La conférence porte sur le féminisme africain et la professeure nous parle de l’histoire du panafricanisme et explique en quoi ce mouvement est patriarcal, centré sur les hommes, et comment les universitaires panafricanistes perpétuent l’effacement des femmes africaines. Elle commente la manière dont les contributions des Africaines aux luttes anticoloniales et décoloniales sur le continent ne sont que rarement, voire jamais l’objet de discussions et que l’on ne crédite que rarement les autrices. Nous lisons alors des textes sur des universitaires africaines féministes qui remettent en question cet effacement et mettent en lumière les récits de mouvements et efforts de résistance menés par des Africaines. Cela semble naïf, mais ce qui me paraissait le plus frappant était que l’on puisse juxtaposer les termes « africaine » et « féministe ». Et également que nous étions très nombreuses dans les différents coins du continent à nous débattre avec une histoire, des politiques et des normes sociétales compliquées, que nous envisagions cependant toutes selon le prisme du féminisme. Je suis sortie de cette conférence à la fois émue et complètement chamboulée. Trois de mes amies (toutes féministes africaines) et moi-même sommes sorties discuter du contenu de ce que nous venions d’entendre. Nous étions ébahies par l’excellence de la conférence et du contenu mais, plus que tout encore, nous nous sentions véritablement vues. Et c’est cette sensation qui m’est restée.
Tomber en amour avec le féminisme était époustouflant. C’était comme de finalement pouvoir parler à un coup de cœur de longue date, et de se rendre compte qu’on lui plaît aussi. Je parle de coup de cœur parce qu’au lycée je me disais féministe, tout en sentant que je n’en savais pas assez. Y avait-il une bonne manière d’être féministe? Et si je ne m’y prenais pas bien? Ma première conférence en Études féministes a répondu à toutes ces questions. C’était génial d’apprendre toutes ces histoires de résistance féministe et de démantèlement du patriarcat. Je sentais que je m’affirmais et que j’étais validée, mais je sentais également qu’il manquait quelque chose.
Approfondir ma relation avec le féminisme dans une institution universitaire où la majorité des élèves et du corps enseignant étaient blancs signifiait que pendant ces premières années, nous ne discutions que rarement de la place de la race ou du dénigrement des Noir·es dans les mouvements féministes traditionnels. Dans la plupart des cours, il y avait peut-être une semaine, ou pire une seule séance qui portait sur la race et nous lisions alors généralement un texte de bell hooks ou de Kimberly Crenshaw sur l’intersectionnalité, et peut-être un autre de Patricia Hill Collins. Et la semaine suivante, nous continuions à botter le sujet en touche. Je gérais cette situation en incluant la race et le féminisme noir dans presque tous mes travaux, en écrivant sur les cheveux des Noir·es et la politique de respectabilité, sur l’hypersexualisation du corps des femmes noires, et bien plus encore. Avec le temps, j’ai pris conscience que je tentais de combler une lacune, sans toutefois saisir laquelle.
Découvrir le féminisme africain et en apprendre davantage me permettait de boucler la boucle. Je comprenais que j’avais encore tant de choses à apprendre. Et principalement, que mon africanité et mon féminisme politique n’avaient pas à être écartés. Ils avaient en réalité tant à apprendre l’un de l’autre, et des féministes africaines faisaient déjà ce travail. C’était la pièce manquante et insaisissable lors de mon exploration du féminisme pendant mes années universitaires.
Pour moi, le féminisme est l’antithèse de l’apathie sociale et politique. Il signifie également que dès lors que l’on adopte une optique féministe, plus rien ne peut être pareil. Mes amies et moi parlions de ce que ça fait de mettre des lunettes qu’on ne peut plus jamais enlever, parce que l’on voit le monde pour ce qu’il est, avec tout son désordre. Un désordre qu’on ne peut pas simplement ignorer ou laisser tomber. J’ai donc fait la promesse aux mouvements féministes de ne jamais arrêter d’apprendre, de continuer à étirer les limites de mon empathie et de ne jamais vivre passivement. De dédier davantage de temps et d’espace dans ma vie aux mouvements féministes et de continuer à amplifier, célébrer, documenter et citer les travaux de féministes africaines. Je m’engage également à placer l’attention et le soin au centre de tout et à donner la priorité au plaisir dans cette aventure féministe, parce que nos mouvements en ont besoin pour durer.
Nos hemos hecho la misma pregunta y creemos que no hay respuestas simples. Para muchas personas, el Foro de AWID puede ser uno de los pocos viajes internacionales que realicen en su vida. La pandemia nos enseñó las posibilidades pero también las limitaciones de los espacios virtuales para la construcción de movimientos: no hay nada como la conexión en persona. Los movimientos necesitan conexiones transfronterizas para construir nuestro poder colectivo frente a las amenazas que enfrentamos, especialmente la crisis climática. Creemos que el próximo Foro de AWID puede ser un espacio estratégico para abordar estas cuestiones y explorar alternativas al viaje internacional. El formato híbrido del Foro es una parte importante de esta exploración.
نحن نراقب هذه المخاطر والمخاطر الأخرى بعناية، وسننشر معلومات شاملة عن الصحة والسلامة عند فتح التسجيل، حتى تتمكن/ين من اتخاذ القرار. بالإضافة إلى ذلك، تم تصميم التنسيق الهجين لتوفير تجربة مشاركة هادفة للمشاركين/ات الذين/ اللواتي يفضلون عدم السفر أو غير القادرين على السفر.
As heteropatriarchal capitalism continues to force us into consumerism and compliance, we are finding that our struggles are being siloed and separated by physical as well as virtual borders.
And with the additional challenges of a global pandemic to overcome, this divide-and-conquer strategy has been favorable for the proliferation of exploitation across many areas.
Yet, From September 1 to September 30, 2021, Crear | Résister | Transform: a festival for feminist movements! took us on a journey of what it means to embody our realities in virtual spaces. At the festival, feminist activists from across the world came together, not only to share experiences of hard-won freedoms, resistances, and cross-borders solidarities, but to articulate what a transnational form of togetherness could look like.
It is this togetherness that has the potential to defy borders, weaving a vision for a future that is transformative because it is abolitionist and anti-capitalist. Spread out over a month, across digital infrastructures that we occupied with our queerness, our resistance, and our imaginaires, the festival showed a way to deviate from the systems that make us complicit in the oppression of others and ourselves.
Though Audre Lorde taught us that the master’s tools will never dismantle the master’s house, Sara Ahmed showed us that we can misuse them. Because we had to make space for assembly, in spite of all the other demands on our time, it became possible to imagine a disruption to the reality of heteropatriarchal capitalism.
Now, if we understand assembly as a form of pleasure, then it becomes possible to make the link between transgressive pleasure and transnational/transdigital resistance. Between the kinds of pleasure that challenges borders on the one hand, and queerness, campiness, land and indigenous struggle, anti-capitalism, and anti-colonial organizing on the other.
This issue attempted to capture a sense of how the festival’s exercise in assembly took on multiple shapes and imaginations. Beyond direct collaborations with some of its speakers and dreamers, we brought on a plethora of other voices from the Global South to be in conversation with many of its themes and subjects. Below is a map of some of the festival’s panels that most inspired us.
How does a movement start?
we get expelled by ghosts from a house, a family, and a nation
we arrive fatigued to a space (sometimes an actual address) but mainly to a state of being
preceded by a fallen star
perhaps our arrival isn’t accompanied by fatigue,
maybe accompanied by fear
perhaps our arrival isn’t accompanied by fear
maybe accompanied by anger
from issues that keep on repeating themselves:
a stab in the heart (read heartache)
a bullet in the back (read betrayal)
forced disappearances
bodies sentenced by marriage, disfiguration, and chronic fatigue
yet when we arrive, we gather, whisper, speak and weep.
This is how our movements begin when we arrive at each other
We become seeds,
This is how our movements start when we plant each other
Becoming flowers, sometimes just thorns, sometimes fruits,
we are each other’s oasis
to sing for the battles
to make remedies
to place the faces of our lovers, the shape of their smiles, the sound of their laughter
the secret of turning silences into language
the detailed instructions of witches
our movement is: for all of us
when we arrive as seeds with the purpose of flowering.
Sara AbuGhazal
www.badiya.blog
Participa en co-crear el 15° Foro Internacional de AWID en Bangkok, Tailandia.
con Nazik Abylgaziva, Amaranta Gómez Regalado, Cindy Weisner y Lucineia Freitas
Lorsque des milliers de féministes se réunissent, nous créons une grande force de solidarité qui a le pouvoir de changer le monde. Le Forum de l’AWID sera pour nous un moment de repos et de guérison ensemble, de connexion au-delà des frontières et de découverte de nouvelles orientations stratégiques courageuses.
La date et le lieu seront annoncés l'année prochaine, dès que possible. Nous sommes ravi.es et nous savons que vous le serez aussi. Restez à l'écoute!
Assurez-vous de nous suivre sur les médias sociaux et de vous inscrire à notre liste de diffusion pour rester informé!
✉️ By Invite Only
📅Tuesday, March 12
🕒2-3.30pm EST
Organiser: Observatory on the Universality of Rights (OURs) Consortium
🏢Blue Gallery, 222 E 46th St, New York
Abby was a pioneering feminist, human-rights activist and former McGill University epidemiologist.
Abby was renowned for championing social causes and for her insightful critiques of reproductive technologies and other medical topics. Specifically, she campaigned against what she called the "geneticization" of reproductive technologies, against hormone replacement therapy and for better, longer research before the approval of discoveries such as the vaccines against the human papillomavirus.
On the news of her passing, friends and colleagues described her fondly as an “ardent advocate” for women’s health.
Imagine opening a door which takes you into a conversation with feminist activists in other continents. This portal will transcend the barriers of UN CSW by pushing beyond language barriers, unaffordable travel, unequal protection from COVID19, and racist visa regimes.
This week, we’re putting a virtual spin on CSW by connecting and amplifying feminist activists' voices, to challenge the discriminatory barriers that limit participation and influence. By setting up connecting “portals” in New York City, Nairobi & Bangalore, we'll host a physical-virtual hybrid space for feminists to connect their struggles and build collective power.
Day 1: March 6 - Accessibility
Day 2: March 7- Challenging Anti-Rights Actors And Corporations
Day 3: March 8 - Challenging Anti-Rights Actors And Corporations
Day 4: March 9- Reclaiming Multilateralism
Download full program here (PDF)
Bangalore Schedule (PNG) Nairobi Schedule (PNG) New York City Schedule (PNG)