Jean-Marc Ferré | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)
A general view of participants at the 16th session of the Human Rights Council in Geneva, Switzerland.

Special Focus

AWID is an international, feminist, membership organisation committed to achieving gender equality, sustainable development and women’s human rights

Human Rights Council (HRC)

The Human Rights Council (HRC) is the key intergovernmental body within the United Nations system responsible for the promotion and protection of all human rights around the globe. It holds three regular sessions a year: in March, June and September. The Office of the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR) is the secretariat for the HRC.

The HRC works by:

  • Debating and passing resolutions on global human rights issues and human rights situations in particular countries

  • Examining complaints from victims of human rights violations or activist organizations on behalf of victims of human rights violations

  • Appointing independent experts (known as “Special Procedures”) to review human rights violations in specific countries and examine and further global human rights issues

  • Engaging in discussions with experts and governments on human rights issues

  • Assessing the human rights records of all UN Member States every four and a half years through the Universal Periodic Review

Learn more about the HRC


AWID works with feminist, progressive and human rights partners to share key knowledge, convene civil society dialogues and events, and influence negotiations and outcomes of the session.

With our partners, our work will:

◾️ Monitor, track and analyze anti-rights actors, discourses and strategies and their impact on resolutions

◾️ Raise awareness of the findings of the 2017 and 2021 OURs Trends Reports.

◾️Support the work of feminist UN experts in the face of backlash and pressure

◾️Advocate for state accountability
 
◾️ Work with feminist movements and civil society organizations to advance rights related to gender and sexuality.
 

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Tenir les cieux à bout de bras

Une série de films sur les Réalités féministes en Afrique et dans la diaspora africaine

par Gabrielle Tesfaye

Quand j’ai créé mon court-métrage d’animation The Water Will Carry Us Home, mon esprit était branché sur un monde magique de résilience téméraire et de sirènes ancestrales transformant leurs cicatrices/plaies les plus profondes en une nouvelle vie. Le film se déroulant à l’époque du commerce transatlantique de l’esclavage, j’ai eu envie de montrer l’histoire de l’esclavage américain, telle qu’elle n’a jamais été racontée précédemment. Je voulais offrir à mes ancêtres la commémoration qu’iels n’ont jamais reçue, et j’avais comme motivation de m’approprier l’histoire qui continue à nous dépeindre comme des victimes désemparées. Je voulais simplement raconter la vérité. En me réappropriant et en réimaginant notre histoire et notre point de vue, je guérissais en même temps les traumatismes générationnels dont nous souffrons aujourd’hui. C’est cet important travail que font de très nombreuses femmes du continent africain et de la diaspora africaine, donnant vie à nos Réalités féministes collectives.
 
J’ai mené des recherches très systématiques pour la réalisation de ce film, et en consultant ce qui avait été écrit, j’ai vu ce qui ne l’avait pas été. À plusieurs reprises, j’ai eu l’impression d’être confrontée à un mur en essayant de trouver quelque chose qui n’y était pas, et c’est dans ces lacunes que j’ai pris conscience que les conteuses d’aujourd’hui comblent les vides. Les histoires les plus utiles se cachent dans l’art contemporain, dans les films et dans le folklore de la diaspora africaine.
 
The Water Will Carry Us Home s’est ainsi déplacé dans le monde entier, dans les cœurs de la diaspora. Le film m’a également menée ici, en tant que commissaire des projections de films africains et de la diaspora pour l’initiative de cocréation de Réalités féministes de l’AWID. En sélectionnant ces films, j’étais à la recherche d’histoires totalement uniques, crues et représentatives du pouvoir féministe en action. Avec les trois courts-métrages et le long, ces films révèlent des histoires parmi des communautés d’Afrique et de la diaspora, notamment en Éthiopie, en Ouganda, en République démocratique du Congo, en Afrique du Sud et au Kenya. Ces films présentent les femmes africaines comme elles sont réellement : autogouvernées et autonomisées par l’objectif sans filtre de leur travail.

The Water Will Carry Us Home carried itself around the world into the hearts of the Diaspora. It also led me here, as the curator of the African and Diaspora film screenings of AWID’s Co-Creating Feminist Realities initiative. Whilst curating this collection of films, I looked for stories that were completely unique, raw and representational of feminist power in action. Consisting of three shorts and one feature, they reveal stories through many communities in Africa and the diaspora, including Ethiopia, Uganda, The Democratic Republic of Congo, South Africa and Kenya. These films reposition African women as what they truly are- self governing and empowered through the unfiltered lens of their work. 

« Un récit incroyablement beau, attentif et finement observateur de la connexion entre l'Afrique et sa diaspora formée par la traite transatlantique d’esclaves. L'univers visuel qu'il crée est tout simplement magnifique... un écho de la fusion des traditions spirituelles et du temps non linéaire qui montre comment nous vivons encore les moments du passé qui ont formé de « nouveaux » mondes de négritudes pour la diaspora. »
    - Jessica Horn, stratège féministe panafricain·e, écrivain·e et cocréateur·rice de The temple of her skin (Le temple de sa peau)

  «...vraiment unique, brut et représentatif du pouvoir féministe en action. » 
    -  Collectif Hers is Ours (La sienne est nôtre), organisateur du Festival Outsider Moving Art & Film


Notre documentaire Women Hold Up the Sky, créé par la WoMin African Alliance, raconte l’histoire de femmes activistes en Ouganda et en République démocratique du Congo qui réclament activement leurs droits fonciers menacés localement par les mines et autres activités d’extraction. Le film expose certes la corruption liée à l’extractivisme, mais partage enfin ce qui fait tant défaut sur les écrans : la manière dont les femmes africaines de la base s’organisent activement, créent des stratégies et mènent des analyses au sein de leur communauté, pour créer des alternatives axées sur les femmes et menées par la communauté. Margaret Mapondera, de WoMin, l’explique de manière très poétique : ce sont les « gardiennes des terres, des forêts, des eaux, des rivières et des territoires; les façons selon lesquelles les femmes détiennent et transmettent leurs histoires/les histoires des femmes de notre passé et de nos avenirs; les manières à la fois puissantes et transformatrices d’être femme s’incarnent dans leurs relations entre elles, avec l’environnement et avec elles-mêmes ».

« Une œuvre cinématographique rafraîchissante et indispensable qui met en évidence les nombreuses façons dont les femmes africaines se rassemblent pour créer des alternatives dirigées par les femmes et axées sur la communauté… Le combat est engagé et les femmes en détiennent la clé. » 
    - Collectif Hers is Ours (La sienne est nôtre), organisateur du Festival Outsider Moving Art & Film


Pumzi, de la réalisatrice Wanuri Kahiu acclamée par la critique, établit un pont entre l’Afrique et la science-fiction en se centrant sur le climat et l’environnementalisme. Pumzi imagine un monde futuriste où l’humanité aura été contrainte de s’installer sur une autre planète. Si Pumzi semble afro-futuriste et nouveau pour l’Afrique en surface, Kahiu révèle que la science-fiction et le fantastique ont toujours existé dans les récits africains, mais qu’ils n’ont simplement jamais été reconnus. Kahiu crée un monde où les femmes cherchent les vérités et sont les héroïnes qui nous guident dans un monde nouveau, soit à l’opposé des images qui placent les femmes en tant que victimes de la guerre et de la destruction. À l’inverse, Pumzi rédige le récit de femmes africaines qui se sauvent elles-mêmes et résolvent leurs propres problèmes, qui ne s’arrêtent à aucun prix dans la poursuite des visions énigmatiques qu’elles insufflent dans leurs rêves.

« Un film de science-fiction africain pionnier, situant les femmes comme scribes du futur et ouvrant nos visions vers d'autres mondes, d'autres univers que nous pourrions occuper en tant qu'Africain·e·s - un exercice toujours important à réaliser lorsqu’on envisage les modes de sortie de crises actuelles. »
       - Jessica Horn, stratège féministe panafricain·e, écrivain·e et cocréateur·rice de The temple of her skin (Le temple de sa peau)


Le seul long métrage du programme, Finding Sally, se déroule dans l’Éthiopie des années 1970, à l’époque de la Terreur rouge. Il documente l’étonnante histoire de la tante de la réalisatrice Tamara Mariam Dawit, l’activiste Sally Dawit. Le film nous raconte l’incroyable aventure de Sally, jeune et courageuse activiste qui évolue dans les années les plus violentes de l’histoire de l’Éthiopie. L’histoire de Sally révèle non seulement la gravité de l’époque, mais ses réflexions sur sa propre évolution en tant que jeune femme. Dawit a intentionnellement fait abstraction des voix d’hommes dans son film, pour se centrer sur le point de vue et le regard des femmes. L’histoire de l’Éthiopie a si souvent, et si longtemps, été racontée par des hommes que la réalisation de cette puissante histoire protège la réalité en rendant honneur au point de vue féministe. Dawit explique que « [l]es femmes pendant la révolution et la guerre ne sont souvent mentionnées qu’en tant qu’épouse de quelqu’un, ou que cuisinière ou secrétaire. Je voulais observer et montrer l’activisme autour de la révolution, uniquement à travers les mémoires et les voix des femmes ». Finding Sally démontre la réappropriation de l’histoire que réclament les cinéastes actuelles. C’est un embrasement de pouvoir féministe et de nos réalités connectées, à travers l’histoire.  

« La responsabilité nous incombe, de nous souvenir de ces femmes qui nous ont précédé·e·s et de leur brillant travail, pour ne pas être oubliées comme les milliers de femmes qui l’ont déjà été en menant le bon combat. Sally est une sacrée femme, pourvu qu’elle ne soit jamais oubliée. » 

     - Collectif Hers is Ours (La sienne est nôtre), organisateur du Festival Outsider Moving Art & Film

Inscrivez-vous ici pour regarder ce film du 18 au 22 juin


Ces films constituent maintenant une partie importante de ma psyché. Ils me poussent à continuer à créer des alternatives puissantes vers la justice depuis l’intérieur. Ils affirment que je suis une femme dans un monde de femmes, tenant les cieux à bout de bras et construisant activement des Réalités féministes indestructibles. Ces films sont davantage que des histoires d’Africaines. Tout le monde peut s’y référer, ils sont source d’inspiration et donnent l’exemple de Réalités féministes pour nous toustes dans le monde entier.


Gabrielle Tesfaye:

Gabrielle Tesfaye est une artiste interdisciplinaire initiée à la peinture, à l'animation, au cinéma, à la marionnette et à l'installation interactive. Son travail prend source dans la diaspora africaine, l'afro-futurisme, les pratiques artistiques anciennes et la narration culturelle.

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Snippet FEA Unio Otras Photo 2 (FR)

Photo de Sabrina Sanchez agitant un drapeau et menant une manifestation. Elle marche en portant un ensemble de lingerie et des talons. Il y a des gens avec des affiches derrière elle.

Andaiye

« Andaiye » signifie « une fille revient à la maison » en swahili. Née Sandra Williams le 11 septembre 1942 à Georgetown, Guyane, Andaiye adopte ce nouveau nom en 1970 alors que le mouvement des Black Panthers balaie son pays et toute la région des Caraïbes.

Perçue comme une figure transformatrice sur les fronts de la lutte pour la libération et pour la liberté, Andaiye a été l’une des premières membres de l’Alliance du peuple travailleur (WPA), un parti socialiste en Guyane de lutte contre le régime autoritaire et participait activement à sa direction. Tout au long de sa vie, Andaiye a placé la justice pour la classe ouvrière et les droits des femmes vivant en milieu rural au centre de son action militante, et s’est battue pour l’élimination des obstacles ethniques entre les femmes indo-guyaniennes et celles afro-guyaniennes.

Andaiye fut l’une des membres fondatrices des Red Thread Women, une organisation de défense pour la juste rémunération du travail en soins réalisé par les femmes, en plus d’avoir travaillé à l’Université des Indes occidentales et avec l’organisation CARICOM. N’hésitant jamais à défier les gouvernements, elle a pointé du doigt les déséquilibres en matière de genre dans les conseils de l’État, les lois discriminatoires à l’égard des travailleur·euse·s du sexe, réclamé le droit à l’avortement en Jamaïque et s’est érigée contre les accords commerciaux, tels que le Marché unique des Caraïbes (CSME) qui permettait la libre circulation des travailleuses domestiques migrantes mais n’octroyait pas ce même droit à leurs enfants.

Elle a publié plusieurs essais universitaires, rédigé des articles d’opinion et révisé les derniers ouvrages de Walter Rodney, l’activiste politique guyanien et coleader du WPA assassiné en 1980. Survivante du cancer, Andaiye a été l’une des fondatrices de la Ligue guyanienne contre le cancer et du Groupe d’action des survivant·e·s du cancer. Elle a également siégé au conseil exécutif de l’Association caribéenne pour la recherche et l’action féministes (CAFRA), dirigé le Help and Shelter et été membre du conseil de la Commission nationale guyanienne pour les femmes. Elle a par ailleurs reçu de nombreux prix, dont le prestigieux Golden Arrow of Achievement (quatrième prix le plus important du Guyana).

Andaiye est décédée le 31 mai 2019, à l’âge de 77 ans. Les nombreux hommages que lui ont rendus des activistes, ami·e·s et celles et ceux que sa vie aura inspiré·e·s ont parlé avec éloquence de son incroyable héritage et de la grandeur de son humanité.

En voici quelques-uns :

“« Andaiye m’a profondément marquée... elle représenttait tellement de choses pour moi : une éducatrice, une combattante, elle m’a appris l’autocritique, à réfléchir plus clairement, elle m’a enseigné la survie, ce qu’est le courage sans limite, la compassion, à dépasser les apparences et traiter les gens comme des gens, sans se laisser impressionner par le statut, la classe, la race... rien de tout ça. » Peggy Antrobus, activiste féministe, auteure, universitaire, La Barbade

« Le genre d’idéalisme confiant que démontrait Andaiye, cette disposition à affronter le monde et une croyance tenace qu’on pouvait vraiment le changer... Cette politique de l’espoir... Comment honorer sa vie, son héritage et sa mémoire autrement qu’en poursuivant le travail éthiquement et en continuant à s’autocritiquer? Et de faire en sorte de placer le travail de soins des femmes au centre. » - Tonya Haynes, La Barbade

« Je peux l’entendre se moquer de notre engouement collectif. Donc, je ris tout en pleurant. Chapeau bas, chère Andaiye, et merci pour tout. Que le voyage de ton esprit soit aimant et lumineux. Passe le bonjour à Walter et aux ancêtres. » - Carol Narcisse, La Jamaïque​​

Lire d’autres hommages à Andaiye (en anglais)

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Ali Chavez Leeds

tasseography print justice. Print on paper, 4 color screen print, 8.5x11, 2016
Print on paper, 4 color screen print, 8.5x11, 2016

 “Tasseography”

Tasseography is the study of coffee grounds and/or tea leaves for the act of divination. It is a practice that has been passed down through the women on my Armenian side of the family and was taught to me by my mother, she from her mother, and so on. As I would watch my Nana read the coffee grounds from the Armenian coffee prepared for family and friends, I would notice how often times she would see what she would want to say. These prints say some of the things I want to see in the world; I hope you do too.  

Our Promise
Prints on paper, Relief, 11 × 14 in, 2021

 “Our Promise”

This print celebrates the resilience, sacrifice and strength of SWANA freedom fighters throughout history and the solidarity that exists. It was originally inspired by an article I read about an exhibition held in Tatvan, a district of Bitlis that was highlighting the Armenian presence in the region. My ancestors are from Bitlis, now within the borders of modern day Turkey. 

looking at the cup
Prints on paper, Relief, 8.5 × 11 in, 2020

“Looking at the Cup”

Tasseography (the study of reading coffee grounds) is a cultural practice that Armenian women have used for hundreds of years to speak among and to each other, a coded language to open up conversations, to build inter-relatedness and weave connections.

About Ali Chavez Leeds 

]Ali Chavez Leeds portrait
Ali Cat Leeds (she/they) is an artist and print maker living on unceded Cowlitz, Multnomah and Confederated Tribes of Grand Ronde land at the confluence of two rivers, also know as Portland, Oregon. She produces her work under the name Entangled Roots Press. Their prints mingle the literal and metaphorical to illuminate and comment upon the world around us. Relief, screen, and letterpress prints span from the carnage of clear-cuts to the beauty of peoples movements. Ali’s prints pull from ancestral herstories and push towards liberatory futures; entangling lessons from gardens, symbols in coffee cups, woven threads from Armenia and Euskal Herria, to the printed page.

Snippet FEA Linda Porn Bio (EN)

Linda Porn is yet another heroine of feminist union organizing and sex worker activism nationally (in Spain) and transnationally.

Originally from Mexico, she has been living in Spain since the 2000s. She is a sex worker, an activist, a single mother and a multidisciplinary artist. Drawing from these different identities, she uses performance, video art and theater to vizibilize struggles at the intersections of transfeminism, sex work, migration, colonialism and motherhood.

She combines art and sex work while caring for her daughter as a single mother.

Linda also belongs to sex workers collectives that fight for their rights, such as the OTRAS union and CATS Murcia. She also co-founded the group 'Madrecitas' - that visibilises and denounces racist institutional violence against migrant families. Violence to which she and her daughter were subjected as a sex worker and migrant single mother.

You can follow her art work here.

Yelena Grigoriyeva

Yelena Grigoriyeva, often called Lena by friends, was a prominent LGBT rights campaigner in Russia.

She was part of democratic, anti-war and LGBT movements. In her activism, Yelena was a fierce critic of President Vladimir Putin and his administration, expressing her opposition against Russia’s annexation of Ukraine’s Crimea peninsula and the ill-treatment of prisoners. 

Yelena came out as bisexual earlier in 2019.

"Her coming out was a surprise to me, and I didn't approve of it. I told her 'Listen, Lena, you already have a target painted on you because of your political activity. You've just pinned another to your chest."
- Olga Smirnova

Yelena did receive multiple death threats and according to some of her acquaintances, was listed on a homophobic website that called on its visitors to hunt down LGBT persons. She reported the threats to the police, however the Russian state failed to provide protection. 

But even in a society where political opposition, as well as members of the LGBT community and advocates for their rights, face continuous and increasing violence, Yelena kept campaigning for social justice and equality.

“She did not miss a single action. And they detained her so often that I already lost count,”
- Olga Smirnova (fellow opposition activist and friend).

Yelena was murdered on 21 July 2019, not far from home. A suspect was arrested but according to some sources, many friends and fellow activists believe that the suspect is a scapegoat and that this was a targeted political killing. 

For Yelena’s relatives and friends, her case remains unsolved even though the suspect confessed. 

In 2013, Russia passed legislation banning the spreading of what it described as ‘gay propaganda’. In 2014, Human Rights Watch published a report relating to this. 

Forum anchors (Forum page)

Forum Anchors

The AWID Forum will be organized around 6 interconnected topics. These ‘anchors’ center feminist realities.

Explore

Membership why page - Paz Romero

"This community is a place for connections, to understand our individual fights as part of global struggles, and sometimes even dance! There aren’t places like this online where you can meet real grassroots activists from all over the world and build solidarity and sisterhood."

- Paz Romero, Argentina

La ternura es la resistencia más intensa

Un ciclo de cine sobre realidades feministas de Asia-Pacífico

Curado por Jess X. Snow
Con asistencia de Kamee Abrahamian y Zoraida Inglés 
Editado por Kamee Abrahamian 

A través de Asia y el Pacífico, y de toda su vasta diáspora, mujeres feroces y personas trans han estado luchando por un futuro en el que todxs puedan ser libres. A medida que la subida de los niveles del mar amenaza a las islas del Pacífico y las costas de Asia continental, la batalla por proteger la Tierra y los océanos se intensifica en todo el mundo. Nuestro planeta guarda una memoria geológica de todo lo que ha experimentado. El auge de la colonización, la industrialización y la destrucción ambiental está conectado con el crecimiento del Estado-Nación  patriarcal binario. El poder que reside en la Tierra para  reencarnar, sanar y florecer a pesar de la violencia debe, por lo tanto, conectarse con las mujeres, con la maternidad, con la indigeneidad, y con todas las fuerzas expansivas, sagradas y queer. No es una coincidencia que las realidades feministas unan la lucha por la protección de los derechos de las mujeres y de las personas trans y LGBTQ+ con la lucha por la protección de la Tierra. Desde las madres-hijas protectoras de Mauna Kea en el Reino de Hawái hasta las complejas relaciones madre-hijx de lxs refugiadxs vietnamitas, los despertares sexuales queer en la conservadora India, la recuperación del hogar en Mongolia Interior y la lucha por la liberación LGBTQ en Filipinas: esta colección de películas es una cosmología de las formas en las que las mujeres y las personas queer y trans contemporáneas de Asia-Pacífico defienden el camino hacia nuestra liberación colectiva, a través de océanos y fronteras.
 
Todas estas películas tienen un fuerte sentido de lugar: activistas indígenas protegen sus territorios sagrados, lxs jóvenes despejan las narrativas coloniales de su tierra natal para descubrir verdades ocultas, se exploran complejas relaciones de maternidad y cuidados, y lxs personajes recurren a sus propios cuerpos y a su sexualidad como santuario, cuando la familia y la ciudad que lxs rodea amenazan su seguridad.


AFTEREARTH

por Jess X. Snow

«Una película inolvidable, con asombrosas tomas que invocan la resistencia ambiental feminista, y cuán profundamente arraigada está esa resistencia en la historia cultural y en la tierra...»
    - Jessica Horn, activista feminista panafricana, escritora y co-creadora del sitio web the temple of her skin

En el documental experimental Afterearth, cuatro mujeres luchan por preservar el volcán, el océano, la tierra y el aire para las generaciones futuras. A través de música, poesía y sentidos testimonios que honran zonas próximas al Océano Pacífico: Hawái, Filipinas, China y América del Norte, Afterearth es una meditación poética sobre la relación intergeneracional y feminista de cuatro mujeres con las tierras y las plantas de las cuales provienen.


STANDING ABOVE THE CLOUDS [DE PIE SOBRE LAS NUBES]

por Jalena Keane Lee

En Standing Above the Clouds, dos activistas nativas hawaianas (madre e hija) luchan juntas para  proteger su montaña sagrada, Mauna Kea, y  evitar que sea utilizada como sitio de la construcción de uno de los telescopios más grandes del mundo. Como protectoras de Mauna Kea, esta película muestra la relación interconectada entre Aloha ʻĀina (amor a la tierra) y el amor a lxs ancianxs y a las generaciones venideras.


NƯỚC (WATER/HOMELAND) [AGUA/TIERRA NATAL]

por Quyên Nguyen-Le

En el  cortometraje narrativo experimental Nước (agua/tierra natal)  unx adolescente vietnamita-estadounidense genderqueer desafía las narrativas dominantes sobre la Guerra de Vietnam en Los Ángeles, California. A través de potentes secuencias oníricas y quiebres de la realidad, esta película sigue el camino de lx joven que intenta reconstruir y entender la experiencia de su madre como refugiada de la Guerra de Vietnam.


KAMA’ĀINA

por Kimi Lee

En Kama’āina, una joven queer de dieciséis años debe pilotear  su vida en las calles de Oahu hasta que, finalmente, guiada por una tía, encuentra refugio en el Pu’uhonua o Wai’anae, el campamento organizado de personas sin techo más grande de Hawái.


DEVI [DIOSA]

por Karishma Dev Dube

En Devi (diosa, en hindi) Tara, una joven lesbiana no declarada, arriesga tanto su familia como su tradición al aceptar su atracción por la criada de su infancia. Ambientada en Nueva Delhi, Devi es una historia de transición a la adultez, así como un comentario sobre las distinciones  sociales y de clase que actualmente dividen a las mujeres en la India contemporánea.


HEADING SOUTH [YENDO AL SUR]

por Yuan Yuan

En Heading South, Chasuna, una niña de 8 años criada por su madre en la meseta de Mongolia Interior, visita a su padre violento en la gran ciudad. En casa de su padre se encuentra con una nueva incorporación a la familia, y debe aceptar el hecho de que su verdadero hogar es inseparable de su madre y de su tierra.


Outrun

por Johnny Symons & S. Leo Chiang

El largometraje Outrun sigue la trayectoria de la primera mujer transgénero del Congreso de Filipinas. Confrontando la opresión de una nación predominantemente católica, su viaje triunfal se convierte en un clamor por los derechos de las personas LGBTQ+ de todo el mundo.

Abarcando formas documentales, narrativas y experimentales, estas películas muestran  que los cuidados comunitarios, el amor por unx mismx y la escucha transformadora profunda entre nuestros seres amados son un portal a las realidades feministas a las que hoy estamos dando existencia. Desde toda la zona de Asia-Pacífico y su diáspora, estas historias nos enseñan que, frente a la violencia, la ternura es la fuerza de resistencia más intensa.

Mira nuestra conversación con lxs cineastxs


Jess X Snow:

Jess X. Snow es directorx de cine, artista y poeta nominadx al premio Pushcart. Es, además, autorx de libros infantiles y educadorx artísticx comunitarix . En sus relatos Jess X. Snow crea historias de inmigrantes queer asiáticxs que trascienden las fronteras, los binarismos y el tiemp

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Snippet FEA Principles of work Human Rights (ES)

Una persona hablando por un altavoz.

DERECHOS HUMANOS

Magaly Quintana

Magaly Quintana era conocida por muchxs en Nicaragua como 'La Maga'. Fue una historiadora feminista, activista y defensora inquebrantable de los derechos de las mujeres que exigía justicia para las víctimas de femicidio.

Magaly se comprometió a documentar y elaborar estadísticas sobre las mujeres y niñas que fueron asesinadas como resultado de la violencia sexual en el país.

"Ella reconstruyó la vida de cada una, de sus familias, para mostrar así las vidas que habían sido  destrozadas". - Dora María Téllez

Magaly también criticó al gobierno por la reforma de la Ley 779 que trata la violencia contra las mujeres.  Como resultado del arduo trabajo de los movimientos de mujeres nicaragüenses, esta ley, antes de su reforma, incluía importantes disposiciones para penalizar el femicidio. Magaly argumentó que estas reformas legislativas debilitaban la ley, y limitaban la definición de los femicidios a homicidios, invisibilizando, como resultado, los delitos violentos contra las mujeres.

La organización feminista de Magaly se fundó a principios de los ‘80. Fue la directora de Mujeres Católicas por el Derecho a Decidir, que defiende el derecho al aborto terapéutico tras su prohibición en 2006. En 2018, apoyó las protestas contra el gobierno de Daniel Ortega.

Magaly nació en mayo de 1952 y falleció en mayo de 2019.

"Hasta luego, mi querida Magaly Quintana. Muchas gracias, gracias por tu legado. Te veremos de nuevo, tan fuerte y poderosa como siempre."- Erika Guevara Rosas (Directora Americana de Amnistía Internacional).