Philippe Leroyer | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Special Focus

AWID is an international, feminist, membership organisation committed to achieving gender equality, sustainable development and women’s human rights

Women Human Rights Defenders

WHRDs are self-identified women and lesbian, bisexual, transgender, queer and intersex (LBTQI) people and others who defend rights and are subject to gender-specific risks and threats due to their human rights work and/or as a direct consequence of their gender identity or sexual orientation.

WHRDs are subject to systematic violence and discrimination due to their identities and unyielding struggles for rights, equality and justice.

The WHRD Program collaborates with international and regional partners as well as the AWID membership to raise awareness about these risks and threats, advocate for feminist and holistic measures of protection and safety, and actively promote a culture of self-care and collective well being in our movements.


Risks and threats targeting WHRDs  

WHRDs are exposed to the same types of risks that all other defenders who defend human rights, communities, and the environment face. However, they are also exposed to gender-based violence and gender-specific risks because they challenge existing gender norms within their communities and societies.

By defending rights, WHRDs are at risk of:

  • Physical assault and death
  • Intimidation and harassment, including in online spaces
  • Judicial harassment and criminalization
  • Burnout

A collaborative, holistic approach to safety

We work collaboratively with international and regional networks and our membership

  • to raise awareness about human rights abuses and violations against WHRDs and the systemic violence and discrimination they experience
  • to strengthen protection mechanisms and ensure more effective and timely responses to WHRDs at risk

We work to promote a holistic approach to protection which includes:

  • emphasizing the importance of self-care and collective well being, and recognizing that what care and wellbeing mean may differ across cultures
  • documenting the violations targeting WHRDs using a feminist intersectional perspective;
  • promoting the social recognition and celebration of the work and resilience of WHRDs ; and
  • building civic spaces that are conducive to dismantling structural inequalities without restrictions or obstacles

Our Actions

We aim to contribute to a safer world for WHRDs, their families and communities. We believe that action for rights and justice should not put WHRDs at risk; it should be appreciated and celebrated.

  • Promoting collaboration and coordination among human rights and women’s rights organizations at the international level to  strengthen  responses concerning safety and wellbeing of WHRDs.

  • Supporting regional networks of WHRDs and their organizations, such as the Mesoamerican Initiative for WHRDs and the WHRD Middle East and North Africa  Coalition, in promoting and strengthening collective action for protection - emphasizing the establishment of solidarity and protection networks, the promotion of self-care, and advocacy and mobilization for the safety of WHRDs;

  • Increasing the visibility and recognition of  WHRDs and their struggles, as well as the risks that they encounter by documenting the attacks that they face, and researching, producing, and disseminating information on their struggles, strategies, and challenges:

  • Mobilizing urgent responses of international solidarity for WHRDs at risk through our international and regional networks, and our active membership.

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Escucha la historia aquí:

Snippet - WITM about research - RU

Об исследовании «Где же деньги для феминистских объединений?»

Глобальный опрос «Где деньги для феминистских объединений?» является ключевым элементом третьего этапа нашего исследования, ориентированного на конкретные действия: «Где деньги для феминистских объединений» (короткое название – «Где деньги?»). Результаты опроса будут доработаны и обстоятельно изучены в ходе бесед с активистами и донорами, а также сопоставлены с другими имеющимися аналитическими материалами и исследованиями о состоянии ресурсов феминистских движений и инициатив по достижению гендерного равенства во всем мире.

Полный отчет организации «Где деньги для феминистских объединений?» будет опубликован в 2026 году.

Чтобы узнать больше о том, как AWID освещает вопросы финансирования феминистских движений, ознакомьтесь с историей инициативы «Где деньги?» и нашими предыдущими отчетами здесь.

Les principales stratégies et tactiques

En dépit de la rigidité de leur doctrine et de leur vision du monde, les acteurs anti-droits ont fait preuve d’ouverture dans la construction de nouveaux types d’alliances stratégiques ainsi que dans l’utilisation de nouvelles techniques d’organisation et modes d’argumentation. En conséquence, ils sont de plus en plus influents dans les espaces internationaux.


Les ultraconservateurs qui agissent à ce niveau ont fait considérablement évoluer leurs stratégies. Ils ne limitent pas leurs ambitions à la modification de certains aspects marginaux des accords et à la lutte contre l’utilisation de certaines formulations. Ils œuvrent également à la transformation conceptuelle du cadre lui-même et à l’élaboration de norme et de référentiels alternatifs. Ils cherchent enfin à ouvrir les brèches qui renforceront leur influence.

Stratégie 1 : la formation de délégués à l’ONU

Les ultraconservateurs travaillent à la création et à la pérennité de leurs relations avec des délégués d’États membres de l’ONU en leur proposant régulièrement des formations – notamment pendant le Global Family Policy Forum (Forum mondial sur la politique familiale) qui se tient tous les ans – ainsi que du matériel de formation ciblé.

Ces formations régulières et ces ressources donnent systématiquement aux délégués des informations relatives à des sujets de débat et à des techniques de négociation dans le but d’approfondir leur contribution aux objectifs anti-droits au sein du système relatif à ceux-ci. Les délégués reçoivent également des compilations ciblées de « formulations consensuelles » et de références à des informations pseudo-scientifiques ou à des statistiques dans le but de renforcer leur argumentaire.

La transmission organisée de ces messages explique en partie pourquoi les délégués de certains États membres adoptent des positions ultraconservatrices dans les débats internationaux sur les droits humains en totale contradiction avec leurs propres lois et politiques nationales.

Stratégie 2 : l’organisation de rassemblements internationaux

Les abondantes réunions régionales et internationales entre acteurs anti-droits contribuent à créer des liens plus étroits entre les organisations de la société civile (OSC) ultraconservatrices, les États et blocs d’États et certains organismes intergouvernementaux puissants. Le Congrès mondial international des familles est une bonne illustration de rassemblements de ce type.

Anti Abortion Vigil

Ces rencontres renforcent les liens personnels et les alliances stratégiques, des éléments clés de la construction et de la pérennité des mouvements. Elles facilitent l’existence de relations transnationales et interreligieuses dynamiques qui se créent autour de questions et d’intérêts communs. Celles-ci permettent aux acteurs anti-droits de mettre en œuvre une approche plus entreprenante et de formuler un ensemble plus complet de revendications en matière de politique internationale.

Stratégie 3 : l’émission de réserves sur les accords relatifs aux droits humains

Des États et blocs d’États tentent depuis toujours de saper les consensus internationaux ou le principe de responsabilité des États définis en vertu des normes internationales relatives aux droits humains. À cette fin, ils émettent des réserves quant aux accords sur les droits humains, menaçant ainsi le caractère universel de leur applicabilité.

La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) est le texte qui a provoqué l’émission du plus grand nombre de réserves. La plupart d’entre elles sont fondées sur des conflits présumés avec le droit religieux. Le droit international relatif aux droits humains est très clair concernant les références à la tradition, à la culture ou à la religion : celles-ci ne peuvent en aucun cas justifier de violations des droits humains. Nombre des réserves émises à propos de la CEDAW ne sont pas valables car elles sont « incompatibles avec l’objet et le but » de la CEDAW. Néanmoins, les États se servent constamment de ces réserves pour ne pas assumer leurs responsabilités en matière de droits humains.

Ces acteurs émettent des « réserves » de plus en plus nombreuses sur les documents et accords de l’ONU qui ne sont pas des traités officiels, notamment sur les résolutions du Conseil des droits de l’homme et de l’Assemblée générale.

Stratégie 4 : la création d’un cadre parallèle relatif aux droits humains

Il est alarmant de constater que certains acteurs rétrogrades actifs au sein du système onusien ont commencé à coopter les références existantes en matière de droits et à élaborer et promouvoir un langage consensuel qui revêt un caractère profondément anti-droits. L’objectif est de créer puis de propager ce langage qui légitime des normes patriarcales, hiérarchiques, discriminatoires et culturellement relativistes dans les espaces internationaux consacrés aux droits humains.

Dans ce but, un certains nombre de déclarations ont été rédigées, parmi lesquelles la Déclaration mondiale de la famille et les Articles de San José, qui se veulent les représentantes d’une version moins contraignante du droit des droits humains. Des signatures sont recueillies auprès de multiples acteurs de la société civile, d’États et d’institutions et sont ensuite utilisées comme des outils de plaidoyer et de lobbying.

Stratégie 5 : le développement de sources « scientifiques » alternatives

Dans le cadre d’un virage stratégique vers le recours à des arguments non religieux, les acteurs anti-droits ont considérablement investi dans leurs propres groupes de réflexion axés sur les « sciences sociales ». Relayées par des médias conservateurs en plein essor, les idées de ces think tanks sont largement diffusées par des groupes conservateurs issus de la société civile. Les mêmes supports servent ensuite de matériel de base pour le travail de plaidoyer auprès du système international relatif aux droits humains.

Bien que les objectifs et la motivation des conservateurs découlent de leurs interprétations extrémistes de la religion, de la culture et de la tradition, leurs arguments rétrogrades sont souvent appuyés par des études qui s’arrogent une forme d’autorité intellectuelle. Ils élaborent ainsi un contre-discours, savant mélange de doctrine traditionaliste et de sciences sociales.

Stratégie numéro 6 : la mobilisation des jeunes

Il s’agit de l’une des stratégies les plus efficaces de la droite religieuse, et elle représente un investissement majeur pour l’avenir du processus organisationnel des acteurs anti-droits. Le recrutement des jeunes et le développement de leurs compétences en leadership – des processus qui s’opèrent en premier lieu au niveau local par le biais des églises et des campus – sont une priorité pour de nombreux conservateurs qui tentent d’influencer les politiques internationales.

Cette stratégie leur a permis de s’infiltrer dans les espaces du système onusien notamment consacrés à la jeunesse, parmi lesquels la Commission de la condition de la femme, et de créer une opposition conséquente aux réseaux et organisations progressistes de jeunes.

Stratégie 7 : compromettre le financement des mécanismes relatifs aux droits humains et les délégitimer

Que ce soit auprès des mécanismes d’experts faisant autorité – parmi lesquels les Procédures spéciales et les organes chargés de la surveillance de l’application des traités de l’ONU – ou auprès des organes opérationnels comme les agences de l’ONU, les groupes anti-droits ont conscience que leur influence potentielle est beaucoup plus faible qu’au sein des mécanismes politiques.

En conséquence, les groupes anti-droits répandent un certain nombre d’idées, parmi lesquelles le fait que les agences des Nations Unies « outrepassent leur mandat », que le Comité de la CEDAW et d’autres organes créés en vertu d'instruments relatifs aux droits humains n’ont pas le pouvoir d’interpréter les traités ou encore que les Procédures spéciales sont activées par des experts partisans qui ne respectent pas l’étendue de leur mandat. Les groupes anti-droits exercent également des pressions pour compromettre le financement d’agences comme le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).

Cette délégitimation des mécanismes de l’ONU encourage l’impunité des États. Les gouvernements soumis à un examen international sont alors en mesure de justifier leurs actes en arguant du fait que le mécanisme de révision lui-même est défaillant ou trop exigeant.

Stratégie 8 : s’organiser en ligne

Les forces conservatrices non étatiques investissent de plus en plus dans les médias sociaux et dans d’autres plateformes en ligne pour promouvoir leurs activités, leurs campagnes et diffuser le plus largement possible leurs informations sur les espaces internationaux relatifs aux droits humains. L’organisation espagnole CitizenGo, par exemple, se veut la version conservatrice de change.org et publie des pétitions et des campagnes épistolaires. Une pétition récente contre la création par l’ONU d’une journée internationale de l’avortement sans risque a rassemblé plus de 172 000 signatures.


Tendances globales :

  • S’inspirer des stratégies d’organisation des groupes féministes et d’autres acteurs progressistes.

  • Adapter à la sphère internationale les stratégies qui ont porté leurs fruits au niveau national.

  • Passer de la « protestation symbolique » contre le cadre des droits humains à une stratégie d’infiltration subversive du système.

En comprenant les stratégies déployées par les acteurs anti-droits, nous pouvons les contrer plus efficacement.

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Autres chapitres

Lire le rapport complet (en anglais)

Yamile Guerra

Yamile Guerra était une avocate bien connue, leader communautaire et activiste politique dans la région de Santander en Colombie.

Activement impliquée dans la résolution de litiges entre les communautés locales et les promoteurs immobiliers, elle s’est battue contre l’appropriation des terres illégale. Yamile a occupé plusieurs fonctions politiques, dont celle de secrétaire générale du gouvernement de Santander à Bogota, et s’était également présentée comme candidate à la mairie de Bucaramanga. Au cours des dernières années de sa vie, Yamile s’était de plus en plus impliquée dans les causes environnementales, et particulièrement celle de la défense de la biodiversité des zones humides de Santurbán, une région qui approvisionnait près de deux millions de personnes en eau potable, contre les promoteurs du développement économique.

D’après sa famille et ses ami·e·s, Yamile recevait quotidiennement des menaces de mort et avait demandé la protection des autorités.

« Elle était tout à fait consciente de la question [du litige foncier] et avait à plusieurs reprises mentionné qu’elle se sentait en danger. » - Alixon Navarro Muñoz, journaliste et amie de la famille Guerra

Le 20 juillet 2019, Yamile a été tuée par balles par deux hommes à Floridablanca, Santander. Elle venait de clore une discussion avec eux en lien avec le litige foncier. Un suspect a ensuite été arrêté pour son meurtre, lequel a admis avoir été payé pour organiser son assassinat. Selon des rapports, Yamile est la troisième membre de sa famille a avoir été assassinée, en lien avec des litiges fonciers. Son père, Hernando Guerra, avait lui aussi été assassiné plusieurs années auparavant.

L’assassinat de Yamile s’inscrit dans une vague de violences et de meurtres systématiques de centaines d’activistes sociaux et défenseur·e·s des droits humains en Colombie. L’Institut d’études sur le développement et la paix (INDEPAZ) rapporte qu’au moment du décès de Yamile, plus de 700 leaders communautaires et activistes pour les droits humains ont été tué·e·s depuis la signature en août 2016 d’un traité de paix par la Colombie. La plupart furent assassiné·e·s pour s’être opposé·e·s à des trafics de drogue et des opérations minières; y compris les peuples autochtones, les Afro-Colombiens et les défenseures des droits humains étant les plus exposé·e·s.

Moins d’une semaine après le décès de Yamile, des milliers de Colombien·ne·s ont manifesté dans les petites et grandes villes, brandissant des photos en noir et blanc d’activistes tué·e·s, et sur lesquelles était écrit : « Il ne peut y avoir de paix sans leaders » et « Fini les bains de sang ».

 Yamile Guerra n’avait que 42 ans au moment de son assassinat.

Snippet FEA how important essential workers are (FR)

La pandémie de COVID-19 a montré au monde l'importance des travailleur·euses essentiel·les. Nous parlons des personnes qui font le ménage, les travailleur·euses domestiques, les infirmier·ères, les d'ambulancier·ères, les personnes travaillant dans les transports, les supermarchés et autres. Leur travail consiste à prendre soin et à garantir le bien-être des autres et à faire fonctionner nos économies.

Mais pendant qu'iels prennent soin de nous..

Почему мне стоит принять участие в опросе?

Есть много причин, по которым ваше участие в опросе очень важно. Это возможность поделиться своим опытом привлечения финансирования для деятельности вашей организации; заявить о себе как об эксперте в вопросах движения денежных средств и их получателей; внести свой вклад в коллективную и последовательную адвокацию среди доноров, чтобы привлечь более объемное и эффективное финансирование. За последние два десятилетия исследования AWID в этой области зарекомендовали себя как ключевой ресурс для активисток(-тов) и доноров. Мы приглашаем вас присоединиться к нам в реализации третьей части инициативы «Где деньги?», чтобы осветить реальное состояние ресурсного обеспечения, оспорить ошибочные решения и указать на то, как необходимо изменить финансирование, чтобы движения процветали и реагировали на сложные вызовы нашего времени.

When development initiatives, religious fundamentalisms and the state of women’s rights collide

Our new research paper The Devil is in the Details addresses knowledge gaps around religious fundamentalisms within the development sector, and aims to improve understanding of how they constrain development and women’s rights in particular. It provides recommendations for ways development actors can avoid inadvertently strengthening and instead challenge fundamentalisms. [CTA download link: Read the full paper]

 

Seven pointers to consider

 

Graphic1 1. Control of women’s bodies, sexuality, and choice are “warning signs” of rising fundamentalisms.
2. Neoliberal economic policies have a particularly negative impact on women, and fuel the growth of religious fundamentalisms. Graphic2
Graphic3 3. Choosing religious organizations as default for partnerships builds their legitimacy and access to resources, and supports their ideology, including gender ideology.
4.Everyone has multiple identities and should be defined by more than just their religion. Foregrounding religious identities tends to reinforce the power of religious fundamentalists. Graphic4
Graphic5 5. Religion, culture, and tradition are constantly changing, being reinterpreted and challenged. What is dominant is always a question of power.
6. Racism, exclusion, and marginalization all add to the appeal of fundamentalists’ offer of a sense of belonging and a “cause”. Graphic6
Graphic7 7. There is strong evidence that the single most important factor in promoting women’s rights and gender equality is an autonomous women’s movement.

 

There has been a growth in the power and influence of religious fundamentalist actors globally.

The Devil is in the Details details the grave human rights violations, and violations of women’s rights in particular, caused by state-sponsored fundamentalism, as well as by fundamentalist non-state actors such as militias, religious community organizations, and individuals. Fundamentalist reinforcement of regressive, patriarchal social norms are leading to the rise of violence against women, girls, and women human rights defenders (WHRDs). The paper highlights these key insights for addressing the problem:

  • [icon] Religious fundamentalisms are gaining ground within communities
  • [icon] Political systems
  • [icon] International arenas with devastating effects for ordinary people, women in particular.

 

There is an urgent need to act for development actors.

Development actors are in a position to take a strong role in this. The collective capacity of development actors to recognize and collaboratively address religious fundamentalisms is vital for advancing social, economic, and gender justice and the human rights of all people in sustainable development. It is vital to promote intersectional feminist understandings of power and privilege, and to apply these to questions of religion and culture. Women’s organizations already have knowledge and strategies to counter fundamentalisms development actors should build on this, and invest in cross-issue coalitions to help them reach new heights.

Sylvia Robinson

"Life is...about living in joy - waking up with purpose, feeling our creative energy, answering your calling." - Sylvia Robinson

Sylvia Robinson, a tireless community organizer and leader, was the founder and Executive Director of The Emergence Community Arts Collective (ECAC) in Washington DC.

This hub and performance space combine education, civic engagement, arts, social and spiritual services, and sustainable environmental practices. Sylvia envisioned it as a home where “there was a balance and synergy with the activities that people needed in order to sustain life.” 

She was also one of the founding members of the Georgia Avenue Community Development Taskforce, a neighborhood group that works on social justice and organizing in Northwest DC  to make sure the community has a voice in redevelopment and gentrification in the area. 

“We're asking for affordable housing. We're asking that the small businesses that have been here for a long time don't get wiped out by new retail. We're asking for green space and space for people to get together to socialize. We're asking for streetscape improvements—better roads and lighting in the corridor.” - Sylvia Robinson about the Taskforce

Prior to becoming an organizer and after receiving a degree in computer science, Sylvia worked in air traffic control systems for over a decade. She then moved into drug and alcohol counselling, becoming increasingly engaged in community work.

“It was my call to be involved in community.”  - Sylvia Robinson

Born in Washington D.C. on 14 August 1961, Sylvia passed away on 18 September 2017 after a battle with cancer.

“Sylvia's spirit and legacy will continue to inspire this community for many years to come.” - ECAC

Snippet FEA collaborator and allies Photo 4 (EN)

This photo represents Sopo speaking at a public event indoors. She is holding the microphone while reading her notes and sitting on a chair between three other people who are either speakers or moderators.

Nós redistribuímos recursos para os nossos parceires beneficiários e identificamo-nos como um fundo feminista e/ou de mulheres. Devemos participar no inquérito?

Não, apreciamos muito o vosso trabalho, mas atualmente não solicitamos respostas de fundos feministas e de mulheres. Encorajamos-vos a partilhar o inquérito com os vossos parceires beneficiários e as vossas redes feministas.

La industria: peligros para el medioambiente

¿Por qué las industrias como la minería son peligrosas para el medioambiente?

Estas industrias 'extraen' materias primas de la tierra: minería, gas, petróleo y madera son algunos ejemplos.

Este modelo económico explota desenfrenadamente la naturaleza e intensifica las desigualdades norte, donde sus grandes corporaciones se benefician y sur, de donde extraen los recursos.

Contaminación del agua, daño irreparable al medioambiente, deforestación de la amazonia, comunidades forzadas a desplazarse son algunas de las consecuencias inmediatas.

Lee nuestro reporte de INDUSTRIAS EXTRACTIVAS

Hay alternativas sostenibles para el medioambiente y los derechos humanos de la mujer. Empecemos por conseguir un tratado vinculante para que las corporaciones extractivas nos respeten.

 

 


Descubre además cómo nos afecta económicamente

Conoce qué son los FLUJOS FINANCIEROS ILÍCITOS

Maritza Quiroz Leiva

Maritza Quiroz Leiva fue una activista social afrocolombiana, líder comunitaria y defensora de los derechos humanos de las mujeres. Como una de las 7,7 millones de colombianxs desplazadxs internamente por 50 años de conflicto armado, Maritza dedicó su trabajo de incidencia a apoyar los derechos de otras personas, en particular dentro de la comunidad afrocolombiana, que sufrían similares desplazamientos y violaciones de derechos.

Maritza era líder adjunta del Comité de Víctimas de Santa Marta, y una voz importante para quienes buscaban justicia en su comunidad, exigiendo reparaciones por las torturas, los secuestros, los desplazamientos y la violencia sexual que experimentaban las víctimas durante el conflicto armado. También trabajó activamente en el movimiento nacional por la redistribución de la tierra y la justicia agraria.

El 5 de enero de 2019 Maritza fue asesinada por dos individuos armados que irrumpieron en su casa. Tenía 60 años.

Maritza se sumó así a lxs otrxs cinco activistas y líderes sociales colombianxs que fueron asesinadxs durante la primera semana de 2019. En Colombia, ese año fueron asesinadxs un total de 107 defensorxs de derechos humanos.
 

Snippet FEA different lines of work S4 (ES)

Líneas de trabajo:

EN CONTRA DE

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Ejes temáticos

El marco de referencia de las Realidades Feministas en el Foro se despliega a través de seis ejes temáticos. Cada uno coloca en un lugar central las realidades, experiencias y visiones feministas, dentro del continuum que va de la resistencia a las propuestas, las luchas y las alternativas.

Queremos explorar juntxs de qué están hechas nuestras realidades feministas y qué es lo que les permite florecer en las diferentes esferas de nuestras vidas. Estas realidades pueden ser formas ya muy desarrolladas de vivir, sueños e ideas que están tomando forma o experiencias y momentos valiosos. 


Los ejes temáticos no son compartimentos aislados sino más bien envases que guardan las actividades a desarrollarse en el Foro y que están abiertos, comunicados entre sí. Imaginamos que muchas actividades tendrán lugar allí donde estos ejes temáticos - así como diferentes luchas, comunidades y movimientos -  se entrecruzan. Las descripciones que compartimos a continuación son preliminares y continuarán enriqueciéndose a medida que continúe nuestro recorrido por las Realidades Feministas.

Recursos para comunidades, movimientos y justicia económica

Este eje temático coloca en primer plano las preguntas acerca de cómo nosotrxs - en tanto personas, comunidades y movimientos - satisfacemos nuestras necesidades básicas y garantizamos los recursos que necesitamos para vivir en plenitud, priorizando el cuidado de las personas y la naturaleza. Cuando hablamos de recursos nos referimos a los alimentos, el agua, el aire puro y también el dinero, el trabajo, la información, el conocimiento, el tiempo y otros.

Partiremos de las resistencias feministas al sistema económico dominante de explotación y extractivismo para subrayar propuestas, experiencias y prácticas feministas contundentes e inspiradoras para organizar nuestra vida económica y social. Algunas de las temáticas a explorar son la soberanía alimentaria y de las semillas, las miradas feministas acerca del trabajo y el empleo, o los sistemas justos y sostenibles de comercio. Con valentía abordaremos las contradicciones que resultan de nuestra necesidad de sobrevivir en sistemas económicos opresivos.

Este eje temático posiciona el financiamiento y los recursos para las organizaciones y los movimientos dentro de un análisis feminista más amplio de la justicia económica y la generación de la riqueza. Analizaremos cómo mover recursos para que lleguen adonde resultan necesarios a través de la justicia fiscal, propuestas como el ingreso universal, diferentes modelos de filantropía y la generación autónoma y creativa de recursos para los movimientos.

Gobernanza, rendición de cuentas y justicia

Queremos construir nuevas visiones y difundir las realidades y experiencias ya existentes de gobernanza, justicia y rendición de cuentas feministas. Frente a la crisis global y al auge de los fascismos y los fundamentalismos, este eje temático le da un lugar central a modelos, prácticas e ideas feministas, radicales y emancipatorias para organizar la sociedad y la vida política desde el nivel local al global.

En este eje temático exploraremos cómo es la gobernanza feminista, por ejemplo a través de experiencias de municipalismo, la construcción de identidades por fuera de las naciones-estados o nuestras miradas acerca del multilateralismo. Intercambiaremos experiencias de procesos de justicia y rendición de cuentas en nuestras comunidades, organizaciones y movimientos, que incluyen modelos de justicia restaurativa, comunitaria y transformadora que rechazan la violencia estatal y el complejo carcelario-industrial.

También le daremos protagonismo a las experiencias de desplazamiento, migración y búsqueda de refugio, así como a los procesos de organización feminista en procura de un mundo sin regímenes de fronteras letales: un mundo donde el movimiento sea libre y los recorridos posibles nos apasionen.

Realidades digitales

El rol de la tecnología en nuestras vidas es cada vez mayor y la línea entre las realidades virtuales y no virtuales se está borrando. Lxs feministas utilizamos ampliamente las tecnologías y los espacios virtuales para construir comunidades, aprender unxs de otrxs y movilizarnos para la acción. Con los espacios virtuales podemos expandir los límites de nuestro mundo físico. Pero esto tiene un costado problemático: las comunicaciones digitales son cada vez más propiedad de empresas cuya rendición de cuentas frente a lxs usuarixs es mínima. La minería de datos, la vigilancia y los quiebres en la seguridad de la información se han convertido en la norma, junto con la violencia y el acoso en línea.

En este eje exploraremos las oportunidades y desafíos feministas dentro de las realidades digitales. Estudiaremos las alternativas a las plataformas de propiedad privada que dominan el paisaje digital, así como estrategias para movernos en espacios digitales cuidando nuestro bienestar y cómo usar la tecnología para superar desafíos en términos de accesibilidad. También descubriremos el potencial de la tecnología en la esfera del placer, la confianza y los vínculos.

Cuerpos, placer y bienestar

Albergamos realidades feministas también dentro nuestro: son nuestras experiencias corporizadas. Controlar nuestro trabajo, nuestros desplazamientos, nuestra reproducción y nuestra sexualidad continúa siendo un elemento central para las estructuras patriarcales, cisheteronormativas y capitalistas. Para hacer frente a esa opresión, personas de distintos géneros, sexualidades y capacidades creamos espacios y subculturas de encuentro, de alegría, de cuidado, de placer y de profunda valoración de nosotrxs mismxs y de cada unx de lxs otrxs. 

En este eje temáticos exploraremos múltiples ideas, narrativas, imaginarios y expresiones culturales de consentimiento, agencia y deseo desde las miradas de las mujeres, las personas trans, no binaries, intersex y que de distintas maneras cuestionan los mandatos de género en diversas sociedades y culturas.

Intercambiaremos experiencias sobre nuestros triunfos en cuanto a derechos y justicia reproductiva, además de desarrollar cuáles son las prácticas sociales que habilitan y respetan la autonomía, la integridad y la libertad corporales. Este eje temático vincula entre sí diferentes luchas y movimientos para que cada uno pueda incorporar las percepciones y experiencias de bienestar y placer de los otros. 

El planeta y los seres vivientes

Imagínense un planeta feminista. ¿Cómo se escucha el agua? ¿Cómo huele el aire? ¿Cómo se siente la tierra al tocarla? ¿Cuál es la relación entre el planeta y sus seres vivos, incluyendo a la especie humana? Las realidades feministas son realidades de justicia ambiental y climática. Las luchas feministas, indígenas, decoloniales y ecológicas a menudo surgen de visiones y relaciones entre las personas y la naturaleza que son transformadoras.
Este eje está centrado en el bienestar de nuestro planeta y reflexiona acerca de cómo la especie humana ha interactuado con el planeta y lo ha modificado. Nos proponemos explorar aspectos de los conocimientos tradicionales y de la biodiversidad como aportes para sostener un planeta feminista y aprender acerca de prácticas e iniciativas feministas sobre decrecimiento, bienes comunes, modelos de economías alternativas/paralelas, agroecología, soberanía alimentaria y energética.

Cómo nos organizamos lxs feministas

Si bien pensamos que todos los ejes temáticos están relacionados, este es verdaderamente transversal por eso lxs invitamos a incorporar la dimensión de lo organizativo a la actividad que propongan, sin importar con qué eje/s se relaciona.

¿Cómo nos estamos organizando lxs feministas en el mundo de hoy? Esta pregunta nos lleva a prestarle atención a actores, dinámicas de poder, recursos y liderazgo; a las economías en las que estamos inmersxs; a lo que consideramos justicia y rendición de cuentas; a la era digital; a nuestras experiencias de autonomía, bienestar y cuidado colectivo. En todos los ejes temáticos esperamos crear espacios para una reflexión sincera sobre la distribución de poder y recursos y las negociaciones en torno a ellos en nuestros movimientos.

 


El Foro es un proceso colaborativo

El Foro es más que una reunión de cuatro días. Es una estación en un recorrido más largo para fortalecer nuestros movimientos en torno a la noción de Realidades Feministas que ya ha comenzado y que continuará más allá de las fechas del Foro.

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Roxana Reyes Rivas

Roxana Reyes Rivas, était une philosophe, féministe, lesbienne, poétesse, politicienne et activiste pour les droits des personnes LGBT et des femmes du Costa Rica. Auteure à la plume acérée et à l’humour incisif, elle était irrésistiblement drôle. Née en 1960 et élevée à San Ramón dans la province d’Alajuela, qui était encore une localité rurale à l’époque, elle a toute sa vie refusé d’adhérer aux attentes envers « les femmes ».   

Avec le groupe de lesbiennes costariciennes El Reguero, Roxana a organisé pendant plus de dix ans des festivals lesbiens, de joyeux espaces de formation où se rassembler à une époque où le gouvernement du Costa Rica et la société persécutaient et pénalisaient l’existence des lesbiennes. Ces festivals lesbiens étaient, pour des centaines de femmes, le seul endroit où elles pouvaient être elles-mêmes et se regrouper avec leurs semblables.

Roxana aimait répéter que la formation de partis politiques comptait parmi ses passe-temps. « Il est important que les gens comprennent qu’il y a d’autres manières de faire de la politique, et que de nombreuses questions doivent être résolues collectivement. » Elle fut également l’une des fondatrices des partis Nueva Liga Feminista et VAMOS, centrés sur les droits humains.

« La philosophie est faite pour bousculer, pour aider les gens à se poser des questions. Une philosophe qui n’irrite personne ne fait pas son travail. » Pendant 30 ans, Roxana a enseigné la philosophie dans plusieurs universités publiques du Costa Rica. Des générations d’étudiant·e·ss ont suivi ses directives et réfléchi aux dilemmes éthiques que posent la science et les technologies.  

L’outil de prédilection de Roxana était l’humour. Elle a créé le prix de l’ignorance La Citrouille étincelante, qu’elle décernait à des personnalités publiques sur ses réseaux sociaux, tournant en dérision leurs expressions et déclarations anti-droits.  

Roxana a été emportée par un cancer agressif fin 2019, avant qu’elle ne puisse publier son recueil de poèmes, qu’elle aurait voulu être le cadeau de départ de l’esprit créatif d’une féministe qui a toujours élevé sa voix contre l’injustice.