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Special Focus

AWID is an international, feminist, membership organisation committed to achieving gender equality, sustainable development and women’s human rights

Young Feminist Activism

Organizing creatively, facing an increasing threat

Young feminist activists play a critical role in women’s rights organizations and movements worldwide by bringing up new issues that feminists face today. Their strength, creativity and adaptability are vital to the sustainability of feminist organizing.

At the same time, they face specific impediments to their activism such as limited access to funding and support, lack of capacity-building opportunities, and a significant increase of attacks on young women human rights defenders. This creates a lack of visibility that makes more difficult their inclusion and effective participation within women’s rights movements.

A multigenerational approach

AWID’s young feminist activism program was created to make sure the voices of young women are heard and reflected in feminist discourse. We want to ensure that young feminists have better access to funding, capacity-building opportunities and international processes. In addition to supporting young feminists directly, we are also working with women’s rights activists of all ages on practical models and strategies for effective multigenerational organizing.

Our Actions

We want young feminist activists to play a role in decision-making affecting their rights by:

  • Fostering community and sharing information through the Young Feminist Wire. Recognizing the importance of online media for the work of young feminists, our team launched the Young Feminist Wire in May 2010 to share information, build capacity through online webinars and e-discussions, and encourage community building.

  • Researching and building knowledge on young feminist activism, to increase the visibility and impact of young feminist activism within and across women’s rights movements and other key actors such as donors.

  • Promoting more effective multigenerational organizing, exploring better ways to work together.

  • Supporting young feminists to engage in global development processes such as those within the United Nations

  • Collaboration across all of AWID’s priority areas, including the Forum, to ensure young feminists’ key contributions, perspectives, needs and activism are reflected in debates, policies and programs affecting them.

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Un cadre alternatif pour la gouvernance économique

Le contexte

La crise économique mondiale actuelle fournit la preuve évidente que les politiques économiques des trois dernières décennies n’ont pas fonctionné.

La dévastation que la crise a opéré sur les ménages les plus vulnérables dans les pays du Nord et du Sud nous rappelle que la formulation de politiques économiques et la réalisation des droits humains (économiques, sociaux, politiques, civils et culturels) ont été trop longtemps séparées l’une de l'autre. La politique économique et les droits humains ne doivent pas être des forces opposées, elles peuvent coexister en symbiose.

Les politiques macroéconomiques influencent le fonctionnement de l'économie dans son ensemble, elles façonnent la disponibilité et la distribution des ressources. Dans ce contexte, les politiques budgétaires et monétaires sont fondamentales.

Définition

  • La politique budgétaire se réfère à la fois aux recettes et aux dépenses publiques, et aux relations entre elles qui sont formulées dans le budget de l’État.

  • La politique monétaire regroupe les politiques sur les intérêts et les taux de change et la masse monétaire, ainsi que la réglementation du secteur financier.

  • Les politiques macroéconomiques sont mises en œuvre à l’aide d'instruments tels la fiscalité, les dépenses du gouvernement, et le contrôle entre la masse monétaire et le crédit.

Ces politiques affectent les taux d’intérêt et les taux de change qui ont une influence directe sur, entre autres choses, le niveau de l'emploi, l'accès à un crédit abordable et le marché du logement.

L'application d'un cadre de droits humains aux politiques macroéconomiques permet aux États de mieux se conformer à leur obligation de respecter, de protéger et de réaliser les droits économiques et sociaux. Les droits humains sont inscrits aux conventions internationales selon des normes universelles. Ces normes juridiques sont énoncées dans les traités des Nations Unies tels la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH), le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC).

 L’Article 1 de la DUDH stipule que « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».

Bien que la DUDH ait été rédigée il y a près de six décennies, sa pertinence est toujours de mise. La plupart des principes énoncés répondent aux problèmes auxquels les gens continuent d’être confrontés à l'échelle mondiale. Les questions concernant les châtiments inhumains (art. 5), la discrimination (art. 7), la propriété (art. 17), un salaire égal pour un travail égal (art. 23/2), et l'accès à l'éducation (art. 26/1) sont des questions pertinentes tant pour les pays au Sud et au Nord de l'équateur.

En particulier, les États ont l'obligation, en vertu du droit international, de respecter, de protéger et de réaliser les droits humains, y compris les droits économiques et sociaux des personnes relevant de leur compétence. Cet aspect est particulièrement pertinent aujourd'hui, compte tenu de la crise financière. Aux États-Unis, la réglementation est faussée en faveur de certains intérêts. Dans le contexte du changement social et économique actuel, l'incapacité des gouvernements à étendre leur rôle de surveillance est un échec cuisant face à l’obligation de protéger les droits humains.

Perspective féministe

Les États devraient respecter les principes clés des droits humains pour réaliser les droits économiques et sociaux. Certains de ces principes ont des implications potentiellement importantes pour la gouvernance des institutions financières et des marchés. Ces possibilités ont été sous explorées jusqu’à présent.

Les droits économiques et sociaux ont un ancrage institutionnel et juridique concret. Les traités internationaux, les déclarations mondiales, les conventions, et, dans un certain nombre de cas, les constitutions nationales ont intégré certains aspects des cadres de droits économiques et sociaux, ce qui a permis l’élaboration d’infrastructures institutionnelles au niveau du droit national et international.

Certaines personnes avancent que l’idée d’une justice mondiale n’est peut-être pas un exercice utile en raison des complexités institutionnelles en jeu. Toutefois, les institutions mondiales ont sans aucun doute des incidences sur la justice sociale, à la fois positives et négatives.

Il est utile de déterminer ce que ces éléments des cadres alternatifs impliquent pour la gouvernance économique, en particulier ceux qui sont soutenus par les institutions existantes. Le cadre des droits économiques et sociaux est un bon exemple concret : ce cadre évolue constamment et les discussions et les délibérations en cours sont nécessaires afin d'aborder les sections sous développées et les lacunes potentielles.


Pour en savoir plus sur cette proposition :

Cette section est fondée sur le blog du CWGL intitulé Applying a Human Rights Framework to Macroeconomic Policies (L'application d'un cadre de droits humains aux politiques macroéconomiques, 2012).

Snippet FEA Workers demonstrations in Georgia 2 (ES)

La imagen muestra una protesta en la que una multitud sostiene una pancarta en georgiano que dice: "8 de marzo para las mujeres trabajadoras".

Mirna Teresa Suazo Martínez

Mirna Teresa Suazo Martínez was part of the Garifuna (Afro-descendent and Indigenous) Masca community, living on the North Caribbean coast of Honduras. She was a community leader and a fervent defender of the Indigenous territory, a land that was violated when the National Agrarian Institute of Honduras gave territorial licenses to people outside of the community. 

This deplorable deed resulted in repeated harassment, abuse and violence against the Masca, where economic interests of different groups met those of Honduran armed forces and authorities. According to the Black Fraternal Organization of Honduras (OFRANEH), the strategy of these groups is to evict and exterminate the Indigenous population.

“Masca, the Garifuna community located next to the Cuyamel Valley, is part of the area of influence of one of the supposed model cities, a situation that has triggered territorial pressures along the Garifuna coast.” - OFRANEH, 8 September 2019

Mirna Teresa, president of the Board of Trustees of the Masca Community in Omoa, was also firmly rejecting the construction of two hydroelectric plants on the river that carries the same name as her community, Masca.

“The Garífuna community attributes the worsening of the situation in their region to their opposition to tourist exploitation, the monoculture of African palm and drug trafficking, at the same time that it seeks to build an alternative life through the cultivation of coconut and other products for self-consumption.” - Voces Feministas, 10 September 2019 

Mirna Teresa was murdered on 8 September 2019 in her Restaurant “Champa los Gemelos”. 

She was one of six Garifuna women defenders murdered between September and October 2019 alone. According to OFRANEH, there was no investigation by the authorities into these crimes.

“In the case of the Garífuna communities, a large part of the homicides are related to land tenure and land management. However, squabbles between organized crime have resulted in murders, such as the recent ones in Santa Rosa de Aguán.” - OFRANEH, 8 September 2019

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Principaux éléments de rhétorique

Les ultraconservateurs ont développé un certain nombre d’arguments relatifs aux droits humains sur le plan international, lesquels instrumentalisent la religion, la culture, la tradition et la souveraineté nationale dans le but de porter atteinte aux droits liés au genre et à la sexualité. Les acteurs anti-droits s’éloignent de plus en plus d’un langage explicitement religieux.

Nous constatons de plus en plus fréquemment que des acteurs rétrogrades – qui dénigraient auparavant le concept des droits humains – tentent désormais de le récupérer et de le manipuler pour atteindre leurs objectifs.


La protection de la famille

Ce discours émergent qui prospère actuellement semble inoffensif, mais il fonctionne comme un cadre général abritant de multiples positions patriarcales et anti-droits.

Le thème de la « protection de la famille » est donc un exemple particulièrement parlant de l’évolution de la stratégie de certains acteurs rétrogrades que utilisent désormais un plaidoyer holistique et intégré.

L’argumentaire sur la « protection de la famille » est utilisé pour déplacer le sujet de droits humains de l’individu vers des institutions déjà puissantes.

Il prône également une conception unitaire, hiérarchique et patriarcale de la famille qui suppose une discrimination à l’égard des formes familiales situées en dehors de ces limites rigides. Il tente également d’atténuer l’importance actuellement accordée à la reconnaissance et à la protection des droits des membres vulnérables de la famille pour privilégier la non-discrimination, l’autonomie et l’absence de violence dans le contexte des rapports familiaux.

Le droit à la vie

Le Saint-Siège et un certain nombre de groupes chrétiens de défense des droits cherchent à s’approprier la notion de droit à la vie pour servir leur lutte contre l’avortement. En introduisant la doctrine religieuse conservatrice dans le langage des droits humains, ils soutiennent l’idée qui veut que le droit à la vie, tel qu’énoncé dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, s’applique dès le moment de la conception.

Aucun des instruments universels relatifs aux droits humains ne vient étayer ce discours. Pourtant, c’est une stratégie attrayante pour les acteurs anti-droits dans la mesure où le droit à la vie ne peut être violé en aucune circonstance et qu’il constitue une norme juridiquement contraignante.

Les droits sexuels

Les acteurs anti-droits utilisent un certain nombre d’arguments dans leur campagne pour porter atteinte aux droits sexuels. Ils soutiennent que les droits sexuels n’existent pas ou qu’il s’agit de « droits nouveaux » nuisibles aux enfants et à la société et/ou que ces droits sont en opposition avec la culture, la tradition ou le droit national.

Dans le cadre onusien, les conservateurs plaident contre le droit à une éducation sexuelle complète (ESC) en attaquant ce concept à plusieurs niveaux. Ils prétendent que l’ESC viole les « droits parentaux », qu’elle nuit aux enfants et qu’il s’agit d’un endoctrinement idéologique plutôt que d’une forme d’éducation. Ils affirment également que cette éducation sexuelle complète est imposée aux enfants, aux parents et aux Nations Unies par de puissants lobbyistes qui cherchent à tirer profit des services qu’ils fournissent aux enfants et aux jeunes.

Les tentatives visant à invalider les droits relatifs à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre prolifèrent. Les ultraconservateurs font valoir le fait que l’application des principes et du droit relatifs aux droits humains – qui existent pourtant depuis longtemps – consiste en fait à créer de « nouveaux droits ». Ils prétendent enfin que le contenu des droits devrait varier radicalement parce que ceux-ci devraient être interprétés à l’aune de la « culture » ou des « particularismes nationaux ».

Les droits reproductifs

Les organisations de la droite chrétienne se mobilisent depuis longtemps contre les droits reproductifs, aux côtés du Saint-Siège et d’autres alliés anti-droits. Elles affirment souvent que les droits reproductifs sont en fait une forme de contrôle de la population imposée par l’Occident aux pays du Sud global. Paradoxalement, ce discours émane le plus souvent d’acteurs issus des États-Unis et de l’Europe occidentale, dont beaucoup travaillent activement pour exporter leur rhétorique et leurs politiques fondamentalistes.

Ces acteurs rétrogrades reprennent également des arguments « scientifiques » élaborés par des groupes de réflexion ultraconservateurs et citent des sources usant de méthodologies de recherche peu fiables pour montrer que l’avortement a de nombreux effets secondaires psychologiques, sexuels, physiques et relationnels.

La protection des enfants et les droits parentaux

Les acteurs anti-droits visent à promouvoir le concept de « protection de la famille », mais ils tentent également de créer une nouvelle catégorie de « droits parentaux » à laquelle les normes existantes relatives aux droits humains ne donnent aucun fondement.

Paradoxalement, ce discours tente de dévoyer les systèmes de protection des droits dont les enfants jouissent par principe, tels qu’énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant, pour renforcer les droits des parents à exercer un contrôle sur leurs enfants et à limiter leurs droits.

La violence contre les femmes

Les acteurs anti-droits tentent de plus en plus fréquemment de s’approprier et de subvertir les références et les arguments défendus par les défenseuses des droits humains, et notamment la notion de violence contre les femmes (VCF).

Dans le cadre de la Commission sur la condition de la femme ainsi que dans d’autres espaces, ces acteurs utilisent notamment la technique rhétorique suivante : ils abordent la violence contre les femmes comme un cadre dans lequel il est possible d’intégrer des arguments hostiles aux droits reproductifs et de nature patriarcale.

Les ultraconservateurs, par exemple, défendent l’idée qui veut que les relations intimes entre partenaires qui ne sont ni hétéronormatives ni traditionnelles constituent un facteur de risque de violence. Ils soulignent que les pères sont nécessaires à la protection des familles contre la violence.

Le genre et l’« l’idéologie du genre »

Le Saint-Siège se livre à une critique incessante du genre, de l’« idéologie du genre », des « radicaux du genre » et de la théorie du genre. Les acteurs anti-droits interprètent souvent le terme « genre » comme un code caché pour parler des droits des personnes LGBT*Q. La droite religieuse utilise le concept de genre comme un outil transversal qui relie beaucoup de ses thèmes de prédilection. De plus en plus souvent, les opposant-e-s acharné-e-s à ces notions de genre se braque sur les questions relatives à l’identité de genre et aux droits des personnes trans*.

La complémentarité et la dignité humaine

À l’heure actuelle, un certain nombre d’ultraconservateur utilisent la rhétorique de la complémentarité des sexes. Leur argumentaire est structuré autour de l’hypothèse de la différence entre les sexes : les hommes et les femmes sont censés jouer des rôles différents mais complémentaires dans le mariage et la vie familiale, mais aussi dans leur engagement dans la vie communautaire, politique et économique.

La référence aux rôles « naturels » vise à rejeter fondamentalement le caractère universel des droits humains en matière d’égalité et de non-discrimination.

Cet argument est également utilisé pour justifier les violations de ces droits par les États et les acteurs non étatiques. Il contribue en outre au non-respect de l’obligation faite aux États de lutter contre les préjugés et les pratiques fondés sur des rôles stéréotypés attribués aux hommes et aux femmes.

La souveraineté nationale et l’anti-impérialisme

Ce discours suggère que les gouvernements nationaux sont injustement ciblés par les organes des Nations Unies ou par d’autres États agissant par l’intermédiaire de l’ONU. Il s’agit d’une tentative de déplacer le sujet des droits humains de l’individu ou de la communauté marginalisée qui subit une violation de ses droits vers une institution puissante et/ou rétrograde, à savoir l’État, dans le but de justifier des exceptions nationales aux droits universels, voire de soutenir l’impunité des États.

La liberté de religion

Les acteurs anti-droits ont récupéré la rhétorique de la liberté de culte pour justifier les violations des droits humains. Mais les ultraconservateurs se réfèrent à la liberté de culte d’une manière qui contredit frontalement l’objectif de ce droit humain et est en opposition fondamentale avec le principe de l’universalité des droits.

Le raisonnement avancé est que la liberté de culte est menacée et compromise par la protection des droits humains, en particulier de ceux liés au genre et à la sexualité.

Selon l’argument central des conservateurs, le droit à la liberté de culte est destiné à protéger une religion plutôt que la liberté des personnes d’avoir ou de ne pas avoir de croyances religieuses.

Pourtant, en vertu du droit international relatif aux droits humains, le droit protège les croyants plutôt que les croyances, et le droit à la liberté de religion, de pensée et de conscience comprend le droit de ne pratiquer aucune religion ou de ne pas adhérer à une croyance, mais aussi celui de changer de religion ou de conviction.

Les droits culturels et les valeurs traditionnelles

Les acteurs anti-droits utilisent communément des tactiques fondées sur les références à la culture et aux traditions pour saper les droits humains, dont le droit à l’égalité. Présentée comme monolithique, statique et immuable, la culture apparaît souvent comme une réalité en totale contradiction avec les « normes occidentales ».

Dans les débats politiques internationaux, les acteurs anti-droits font allusion à la culture pour saper l’universalité des droits : ils préconisent un relativisme culturel qui éclipse ou limite les revendications en matière de droits. Ces acteurs font également un usage rétrograde de la notion de droits culturels, qui repose sur une représentation volontairement faussée du concept de droit humain. Les États doivent veiller à ce que les pratiques traditionnelles ou culturelles ne soient pas détournées pour justifier certaines violations du droit à l’égalité.

Le droit relatif aux droits humains prévoit en effet l’égalité d’accès, de participation et de contribution à tous les aspects de la vie culturelle pour tous et toutes, y compris les femmes, les minorités raciales et religieuses ainsi que les personnes dont le genre et la sexualité sont non conformes.

Subvertir l’« universel »

Les acteurs anti-droits engagés dans les espaces politiques internationaux manipulent de plus en plus fréquemment les références à l’universalité des droits humains fondamentaux pour inverser le sens de l’universalité des droits.

Plutôt que d’utiliser le terme universel pour décrire l’ensemble des droits humains indivisibles et interdépendants, les ultraconservateurs délimitent et décrivent un sous-ensemble de droits humains « véritablement fondamentaux ».

Les autres droits considérés comme des « droits nouveaux » et facultatifs, seraient donc laissés à la discrétion des États. Cette rhétorique est particulièrement efficace dans la mesure où le contenu de la catégorie des droits véritablement universels reste implicite, ouvrant ainsi la porte à des variations dans l’interprétation.

Télécharger le chapitre complet (en anglais)


Autres chapitres

Lire le rapport complet (en anglais)

Snippet FEA lines of work Against (FR)

Illustration d'un livre rose sur lequel est écrit : « Droits du travail » avec un X rouge, l

LES VIOLATIONS DES DROITS DU TRAVAIL

Rosane Santiago Silveira

Rosane Santiago Silveira era conocida afectuosamente como «Rô Conceição». Fue una activista ambiental y por los derechos humanos que luchó fervientemente para proteger el medio ambiente en las zonas más amenazadas.

Esta lucha incluyó la defensa así como también la protección ambiental en la isla de Barra Velha, cuando estuvo amenazada por la exploración petrolera, mediante campañas contra la apropiación de tierras y la expansión de las plantaciones de eucaliptus en el Estado de Bahía, donde Rosane integraba el Consejo de la Reserva Extractivista de Cassurubá.

«La Reserva Extractiva es un área protegida donde las familias residentes se ganan la vida con productos naturales extraídos del bosque. Estas actividades ayudan a mantener la integridad del bosque.» - Global Justice Ecology Project (fuente original: Rede Brasil Atual)

Rosane participó en actividades sindicales, y en movimientos culturales y por los derechos humanos. Dedicó gran parte de sí misma, no solamente a las causas que la afectaban directamente, sino a problemas de la tierra, los bosques, los ríos y las comunidades cuyos derechos y vidas están continuamente en riesgo.

Fue torturada y asesinada el 29 de enero de 2019 en Nova Viçosa, una ciudad del sur de Bahía.

«Lamentablemente, hoy existe un sentimiento de inseguridad total, por la ausencia del Estado  en la investigación de estos delitos. Estuvimos con ella en Navidad, todos se dieron cuenta de que estaba preocupada, y ahora sabemos que había recibido tres amenazas de muerte.» - Tuian, hijo de Rosane, en una entrevista con Rádio Brasil Atual (fuente original: Rede Brasil Atual)

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Impunity for violence against women defenders of territory, common goods, and nature in Latin America
March 16, 2018
Rural women's resistance to closing civic space
March 15, 2018
 
Empowering rural women in mining affected environments
March 13, 2018
Feminist Perspectives on Accountability
March 13, 2018
Gender Perspectives on Corporate Accountability
March 12, 2018

 

 

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Ayanda Denge

« Je suis un miracle… Je suis donc née d’une mère! Moi qui commence à bégayer, J’ai eu une vie à nulle autre pareille... » - Ayanda Denge  (lisez le poème entier ci-dessous) 

Ayanda Denge était une femme trans, travailleuse du sexe, activiste et poète. Elle était une Xhosa de Port Elizabeth, dans la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud. Après avoir traversé différentes villes du pays, elle s'est installée au Cap. 

En tant qu’activiste fervente et engagée de la justice sociale, elle s'est battue pour les droits des travailleures du sexe, des personnes trans et des personnes vivant avec le VIH et le sida. Elle a également été une conférencière motivatrice sur la sensibilisation au cancer ainsi que fait campagne en faveur de logements sociaux et abordables, en particulier au profit des pauvres et des travailleures. Ayanda s'est dressée comme une montagne contre les différents visages souvent violents de la discrimination. 

« Lorsque vous êtes transgenre, ce n’est pas une double dose, mais une triple dose de stigmatisation et de discrimination que vous recevez. Vous êtes discriminé·e en raison de votre identité sexuelle, en raison de votre travail et en raison de votre statut sérologique VIH. » - Ayanda Denge, 2016

Elle a été présidente par intérim de la Sex Workers Education and Advocacy Taskforce (SWEAT, groupe de travail sur l’éducation et la défense des travailleures du sexe) et coordonnatrice de liaison pour Sisonke, un mouvement national de travailleures du sexe sud-africain. 

« D’ici, de notre siège régional à SWEAT, où je siège au conseil d'administration, en passant par Sisonke, un mouvement de travailleures du sexe au Cap, nous ne faisons qu’un. Nous avons un même cri et c'est un cri qui est reconnu dans le monde entier par les travailleures du sexe de toute la planète. Nous voulons la décriminalisation du travail du sexe ». - Ayanda Denge, 2016 

Elle vivait dans la maison Ahmed Kathrada, qui était occupée par la campagne Reclaim the City en faveur de logements sociaux. En 2018, Ayanda avait été élue responsable de la maison. Le 24 mars 2019, elle a été poignardée à mort dans sa chambre. L'année précédente, un autre résident avait été tué. 

Reclaim the City fait le lien entre la sécurité des résident·e·s des maisons et le gouvernement de province qui les prive d'électricité et du droit humain à l'eau potable :  

« Nous ne pouvons dissocier la sécurité des femmes et des personnes LGBTQI vivant dans le squat du refus du gouvernement de la province du Cap-Occidental de rétablir l'électricité et l'eau potable dans la maison Ahmed Kathrada. 

La maison est dans le noir complet le soir. Nous avons besoin de lumière pour nous protéger les un·e·s les autres. On a l'impression que la province veut punir les pauvres et les ouvrier·ère·s, dont le seul crime était d'avoir besoin d'un toit. Certes, ils ont le droit de ne pas être d’accord avec nos raisons de squatter, mais ils devraient avoir honte de faire passer la politique avant la sécurité et la dignité des résident·e·s de cette ville. 

Repose en paix, camarade Ayanda Denge, nous reprenons le flambeau et nous nous souviendrons de toi dans cette lutte pour un logement décent et central. »

Poème d’Ayanda : 

Je suis un miracle…
Je suis donc née d’une mère!
Moi qui commence à bégayer,
j’ai eu une vie à nulle autre pareille.
Née dans la douleur 
Nourrie par la pluie
Pour gagner en hauteur
Je vivais dans les égouts.
Là je verse une larme, 
je me relève et brandis ma lance.
Les voix résonnent, n’ayez pas peur 
Des défis à relever dans l’année,
Des défis de souffrance dans mon dossier; 
La communauté applaudit, croyant que j’ai gagné la course; 
Mais en réalité mon travail avance à pas de tortue; 
À genoux je m’incline et demande grâce.
Car le Seigneur 
Est mon épée;
Pour rappeler à l’humanité
Qu’il apporte la sérénité.
Pourquoi, Seigneur, suis-je ce miracle? 
Le Seigneur me répond par la pluie et le tonnerre, 
Pour avoir interrogé mon père
Qui a dans le livre des agneaux
Un prénom nommé Ayanda.
Dans la rue ma vie n’a jamais été douce
Les personnes que j’ai dû croiser; 
Parfois, je ne les saluais jamais; 
Et même lorsque j’avais besoin de manger;
Je préférais tirer ma révérence
Plutôt que de prendre place.

Écoutez le poème de la voix d'Ayanda

« Car ma vie est pareille à celle d’une fleur de lotus, hors des eaux sombres et troubles, j'ai fleuri pour être belle et forte… »- Ayanda Denge, regardez et écoutez  


Hommages : 

« Ayanda, je voudrais te dire que dans nos coeurs, dans nos esprits, tu es toujours une survivante. Tu n’es plus là mais tu es partout, parce que tu es amour. Comme c’est merveilleux d’être aimé·e, et de donner de l’amour. Et c’est là, Ayanda, le cadeau que tu nous as fait. Merci pour tout cet amour, nous avions vraiment besoin de toi. Je te promets qu’à l’avenir, nous nous engageons tou·te·s à poursuivre la lutte à laquelle tu as consacré tant d’énergie et de temps. Et nous nous engagerons à obtenir justice pour cette fin de vie abominable que tu as connue. » - Transcription d’un message, lors d’un hommage d'adieu à Ayanda

« Ayanda était une activiste par nature. Elle connaissait ses droits et n’hésitait pas à se battre pour les droits des autres. En ce qui me concerne, je n’ai pas été surprise qu’elle s’implique auprès de nombreuses organisations, il était évident qu’elle aimait les gens. Elle ne défendait pas nécessairement les droits des LGBTI, mais les droits de toutes et de tous. » - la soeur d’Ayanda

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