
Dorothy Musakanya Mapulanga

El Tributo de AWID es una exhibición de arte que honra a feministas, a activistas por los derechos de las mujeres y de la justicia social de todo el mundo que ya no están con nosotrxs.
El Tributo de este año cuenta y comparte las historias y narraciones de quienes crearon conjuntamente realidades feministas, ofrecieron visiones de alternativas a los sistemas y actores que nos oprimen, y propusieron nuevas formas de organizarnos, de movilizarnos, de luchar, de trabajar, de vivir y de aprender.
Se agregan a la galería 49 retratos nuevos de feministas y defensorxs de derechos humanos. Aunque muchxs feministas y defensorxs han fallecido debido a edad avanzada o enfermedad, muchísimxs han sido asesinadxs debido a su trabajo y por ser quienes eran.
Esta violencia creciente (de parte de Estados, empresas transnacionales, crimen organizado, sicarios no identificados, etc.) no se dirige solo a activistas individuales sino a nuestro trabajo común y a las realidades feministas.
Visita nuestra exhibición en línea
Lors retratos de 2020 fueron diseñados por la ilustradora y animadora galardonada, Louisa Bertman.
En AWID nos gustaría agradecer a las familias y organizaciones que nos compartieron sus historias personales, y así haber contribuido a este memorial. Nos unimos a ellxs para continuar el extraordinario trabajo de estxs activistas y defensorxs, y en el esfuerzo para asegurarnos de que se logre justicia en los casos que permanecen en la impunidad
"Ellos trataron de enterrarnos pero no sabían que éramos semillas."‐ Proverbio Mexicano
Primero tomó forma como una exposición física de retratos y biografías de feministas y activistas que habían fallecido, en el 12º Foro Internacional de AWID, en Turquía. Ahora vive como una galería en línea, que actualizamos cada año.
Desde 2012 hemos presentado más de 467 feministas y defensorxs.
It is exactly the same process and same deadline. Please use the same form to submit your activity, whether it is in-person, online, or both (hybrid).
17 h, ce soir.
L’écriture sur l’invitation—
frêle et brusque—
je l’ai vue cinq fois en cinq ans.
Mon corps se réveille,
fébrile.
Je dois d’abord me baiser moi-même.
La marée est haute ce soir et
je
jouis.
Je veux tout ralentir,
goûter le temps et l’espace, les graver
en mémoire.
*
Je ne suis jamais allée dans cette partie de la ville auparavant.
Les endroits inconnus m’excitent,
la façon dont les membres et les veines et les os
résistent à la pourriture,
leur sort incertain.
Arrivée à la porte, je réfléchis à deux fois.
Le couloir est tout noir
et ça me fait faire une pause.
De l’autre côté,
un portail d’odeurs et de couleurs
s’ouvre comme une malédiction,
dans un après-midi ensoleillé.
La brise
fait danser mes cheveux,
pique leur curiosité,
les obligent à se déplacer.
J’entends le fauteuil roulant vrombir,
façonnant les ombres.
Puis je les vois :
un visage de lynx
et un corps comme le mien
et je me retrouve à désirer les deux
de nouveau.
La créature me fait signe d’approcher.
Ses gestes écrivent une phrase;
tandis que je m’avance,
je note ses détails :
flétrir, chair, bonheur
À sa commande, la vigne recouvre le couloir
étreignant des pierres chaudes,
serpentant le long du mur.
Cela devient un verbe,
« escalader »,
et je suis réorientée quand leurs griffes pointent
vers le lit de vigne au centre.
J’entends les roues derrière moi,
puis ce son.
Il résonne
comme aucun autre.
Ses longues ailes noires
montent vers le plafond
puis iel se précipite vers l’avant.
La vision féline scrute chaque détail,
chaque changement,
chaque désir.
Le désir peut-il liquéfier vos muscles?
Peut-il agir plus doux que le
plus puissant des tranquillisants?
Un lynx coud le monde
à travers nos différences,
tissant de la dentelle autour de mes genoux.
Le désir peut-il écraser la distance du monde, comprimant les secondes?
Iel se rapproche encore,
oeil de lynx rencontrant oeil humain,
reniflant l’air,
transformant le corps en
urgence.
Iel a battu des ailes.
Remuées,
les vignes s’emmêlent autour de ma taille/de mes pertes.
Sa langue amincit le temps,
terrains mouvants,
apaise, avec sa magie,
ce qui remue dessous.
Je vois le monde en toi,
et le monde est épuisé.
Puis iel plaide :
Laisse-moi me régaler de toi.
En síntesis, ¡sí! En este momento AWID está trabajando con un Comité de Accesibilidad, para garantizar que el Foro sea lo más accesible posible. También estamos realizando una auditoría de accesibilidad en la sede del Foro, los hoteles circundantes y el transporte. Antes de que se abra el proceso de inscripción incluiremos en esta sección información detallada sobre la accesibilidad del Foro de AWID. Mientras tanto, si tienes alguna pregunta por favor contáctanos.
El trauma no es el evento mismo; es cómo responden nuestros cuerpos a los eventos que sentimos como peligrosos. A menudo queda atravesado en el cuerpo, hasta que lo abordamos. No se puede convencer a nuestro cuerpo de que no responda, simplemente lo hace.
“If we can inherit trauma, can we inherit an imprint related to love?”
مع استمرار الرأسمالية الأبوية الغيريّة في دَفعِنا نحو الاستهلاكية والرضوخ، نجد نضالاتنا تُعزَل وتُفصَل عن بعضها الآخر من خلال الحدود المادّية والحدود الافتراضية على حدٍّ سواء.
Dans le cadre de notre engagement à nouer des liens plus profonds avec des artistes via nos pratiques de co-création de Réalités Féministes, AWID a collaboré avec un Groupe de Travail Artistique visant à faire progresser et à renforcer les programmes et réalités féministes, dans les communautés et mouvements via l’expression créative. Notre intention ici est de rassembler des féministes créatifs·ves dans un espace puissant et audacieux pour grandir et vivre librement, et briser les récits toxiques en les remplaçant par des alternatives transformatrices.
Cette exposition rassemblera le travail d’artistes et de collectifs du monde entier, de celle.ux qui créent activement la différence que nous voulons voir dans ce monde. Ces féministes créatifs·ves comprennent Upasana Agarwal, Nicole Barakat, Siphumeze Khundayi, Katia Herrera, Ali Chavez Leeds, Colectivo Morivivi, Ika Vantian, ainsi que les organisateurs·rices de l’exposition #MeToo en Chine. Leurs voix résonnent avec force dans leur refus d'accepter les limites imposées par le patriarcat, et amplifient leurs engagements envers les communautés dans lesquelles, et avec lesquelles, i.elles travaillent. Chaque œuvre représente, à sa façon, des actes de résistance quotidienne, des histoires et des identités inédites, des liens avec la terre et nos ancêtres et, plus important encore, la solidarité qui existe au sein et entre les mouvements et luttes féministes. Ces artistes inspirent et sont inspiré·e·s par des stratégies créatives de résistance et d'initiatives féministes qui nous montrent comment nous pouvons vivre ensemble dans un monde plus juste - un monde qui place au centre le soin et la guérison.