
Efigenia Vásquez Astudillo

El Consejo de Derechos Humanos (CDH) es el cuerpo intergubernamental del sistema de las Naciones Unidas responsable de la promoción y protección de todos los derechos humanos en todo el mundo. El HRC se reúne en sesión ordinaria tres veces al año, en marzo, junio y septiembre. La La Oficina del Alto Comisionado para los Derechos Humanos (ACNUDH) es la secretaría del Consejo de Derechos Humanos.
Debate y aprueba resoluciones sobre cuestiones mundiales de derechos humanos y el estado de los derechos humanos en determinados países
Examina las denuncias de víctimas de violaciones a los derechos humanos o las de organizaciones activistas, quienes interponen estas denuncias representando a lxs víctimas.
Nombra a expertos independientes que ejecutarán los «Procedimientos Especiales» revisando y presentado informes sobre las violaciones a los derechos humanos desde una perspectiva temática o en relación a un país específico
Participa en discusiones con expertos y gobiernos respecto a cuestiones de derechos humanos.
A través del Examen Periódico Universal, cada cuatro años y medio, se evalúan los expedientes de derechos humanos de todos los Estados Miembro de las Naciones Unidas
Se está llevarando a cabo en Ginebra, Suiza del 30 de junio al 17 de julio de 2020.
AWID trabaja con socios feministas, progresistas y de derechos humanos para compartir conocimientos clave, convocar diálogos y eventos de la sociedad civil, e influir en las negociaciones y los resultados de la sesión.
Le traumatisme, ce n’est pas l’événement, c’est la manière dont nos corps répondent aux événements qui nous semblent dangereux. Et le trauma reste souvent coincé dans notre corps, jusqu’à ce que nous l’abordions. Il n’est pas possible de faire autrement – c’est ainsi que notre corps l’entend.
Roxana Reyes Rivas, était une philosophe, féministe, lesbienne, poétesse, politicienne et activiste pour les droits des personnes LGBT et des femmes du Costa Rica. Auteure à la plume acérée et à l’humour incisif, elle était irrésistiblement drôle. Née en 1960 et élevée à San Ramón dans la province d’Alajuela, qui était encore une localité rurale à l’époque, elle a toute sa vie refusé d’adhérer aux attentes envers « les femmes ».
Avec le groupe de lesbiennes costariciennes El Reguero, Roxana a organisé pendant plus de dix ans des festivals lesbiens, de joyeux espaces de formation où se rassembler à une époque où le gouvernement du Costa Rica et la société persécutaient et pénalisaient l’existence des lesbiennes. Ces festivals lesbiens étaient, pour des centaines de femmes, le seul endroit où elles pouvaient être elles-mêmes et se regrouper avec leurs semblables.
Roxana aimait répéter que la formation de partis politiques comptait parmi ses passe-temps. « Il est important que les gens comprennent qu’il y a d’autres manières de faire de la politique, et que de nombreuses questions doivent être résolues collectivement. » Elle fut également l’une des fondatrices des partis Nueva Liga Feminista et VAMOS, centrés sur les droits humains.
« La philosophie est faite pour bousculer, pour aider les gens à se poser des questions. Une philosophe qui n’irrite personne ne fait pas son travail. » Pendant 30 ans, Roxana a enseigné la philosophie dans plusieurs universités publiques du Costa Rica. Des générations d’étudiant·e·ss ont suivi ses directives et réfléchi aux dilemmes éthiques que posent la science et les technologies.
L’outil de prédilection de Roxana était l’humour. Elle a créé le prix de l’ignorance La Citrouille étincelante, qu’elle décernait à des personnalités publiques sur ses réseaux sociaux, tournant en dérision leurs expressions et déclarations anti-droits.
Roxana a été emportée par un cancer agressif fin 2019, avant qu’elle ne puisse publier son recueil de poèmes, qu’elle aurait voulu être le cadeau de départ de l’esprit créatif d’une féministe qui a toujours élevé sa voix contre l’injustice.
«Si podemos heredar un trauma, ¿podemos heredar una huella relacionada con el amor?»
Nilcéa Freire was a Brazilian feminist activist, politician and academic. A persevering advocate for women’s rights and those of underrepresented minorities in the country, her life and work carried a long history of struggles and victories.
"While resisting we have to keep pushing for progress, and what we can achieve at this time, in my view, will be through the stupendous organization of young white women, and especially black women, in all of the state capitals and large cities of Brazil." - Nilcéa Freire
In 1999 she became the first woman to occupy the position of Dean at the State University of Rio de Janeiro. Here, she spearheaded the implementation of the first affirmative action policy for students graduating from public schools, requiring reserved places specifically for low-income black students in a public university. This system was adopted in dozens of other public universities.
Some years later, Nilcéa headed the Special Secretariat of Policies for Women in the government of former president Luiz Inácio Lula da Silva. In this capacity, she led the first National Women’s Conference. Over 12,000 women from across the country participated and the result of this collective work was embodied in the National Plan for Policies for Women.
Her commitment to women, Afro-Brazilians and indigenous peoples was also strongly reflected in her work to promote their rights through initiatives of the Brazil Ford Foundation office where she was a regional director.
The feminist activist Manoela Miklos recounted Nilcéa to be "a woman without equal".
At the age of 66, Nilcéa passed away in Rio de Janeiro on 29 December 2019 of cancer.
"Without words for the news of the death of dear Nilcea Freire. It is too sad to know that she left so early. She was always part of the ranks of those who do not settle for the injustices of the world. She was the Minister of Women, an activist, always active in the feminist cause. Much missed!” - Jandira Feghali, Federal Deputy
Watch Brazilian feminist Nilcea Freire on why we need to show solidarity with Brazil
Mientras el capitalismo heteropatriarcal continúa forzándonos al consumismo y el acatamiento, observamos que nuestras luchas están siendo compartimentadas y separadas por fronteras tanto físicas como virtuales.
Leah Tumbalang fue una mujer lumad de Mindanao, en Filipinas. La historia del pueblo indígena lumad abarca generaciones de resistencia contra la minería corporativa a gran escala, de protección de los territorios ancestrales, los recursos y la cultura, y de lucha por la autodeterminación.
Leah era una líder lumad, y dirigente de Kaugalingong Sistema Igpasasindog to Lumadnong Ogpaan (Kasilo), una organización lumad y campesina que lucha contra la instalación de corporaciones mineras en Bukidnon, en la provincia de Mindanao. Fue inclaudicable en su activismo anti minería, al emprender con fervor campañas contra los efectos devastadores de la extracción de minerales en el medio ambiente y las tierras de los pueblos indígenas. Era también una organizadora política de la lista electoral Bayan Muna, que integra el partido político de izquierda Makabayan.
Durante casi una década Leah (junto con otrxs integrantes de Kasilo) recibió amenazas debido a su oposición al despliegue de grupos paramilitares, que se cree son respaldados por intereses mineros.
«Como líder lumad de su comunidad, ella está en la primera línea de lucha por sus derechos a la tierra ancestral y a la autodeterminación.» - Kalumbay Regional Lumad Organization
Estar en la vanguardia de la resistencia también significa, a menudo, ser un blanco para la violencia y la impunidad, y Leah no solamente recibió numerosas amenazas de muerte, sino que fue asesinada el 23 de agosto de 2019 en la ciudad de Valencia, en Bukidnon.
Según un informe de Global Witness, «en números absolutos, Filipinas fue el país peor afectado» en lo que respecta a activistas ambientalistas asesinadxs en 2018.
Lee el informe de Global Witness, publicado en julio de 2019
Sara Hegazy, une audacieuse activiste égyptienne des droits des LGBTQI+, vivait dans une société où les membres de sa communauté, leurs corps et leurs vies sont souvent victimes de préjugés mortels. La résistance de Sara puise ses racines dans le processus de déconstruction d'un système dominant, oppressif et patriarcal, et de ses acteurs antidroits.
« [En Égypte], toute personne qui n'est pas un homme, musulman, sunnite, hétéro et partisan du système, est rejetée, réprimée, stigmatisée, arrêtée, exilée ou tuée. Ce phénomène concerne le système patriarcal dans son ensemble, étant donné que l'État ne peut pratiquer sa répression contre les citoyens sans une oppression préexistant depuis l'enfance », écrivait Sara Hegazy le 6 mars 2020
La répression de la voix de Sara par le gouvernement égyptien atteignit son paroxysme en 2017, lorsqu’elle fut arrêtée pour avoir brandi un drapeau arc-en-ciel lors du concert de Mashrou' Leila (groupe libanais dont le chanteur principal est ouvertement gai) au Caire. Elle fut ensuite accusée d'avoir rejoint un groupe illégal et « d’incitation à la déviance sexuelle et à la débauche ».
« C’était un acte de soutien et de solidarité, non seulement envers le chanteur [de Mashrou' Leila] mais pour tou·te·s les opprimé·e·s… Nous étions fier·ère·s de porter le drapeau. Nous ne pouvions imaginer que la société et l’État égyptien réagiraient de cette façon. Ils m’ont vue comme une criminelle, quelqu’un qui cherchait à détruire la structure morale de la société ». - Sara Hegazy
Sara fut emprisonnée pendant trois mois, durant lesquels elle fut torturée et agressée sexuellement. En janvier 2018, après avoir été libérée sous caution, elle demanda l'asile au Canada où elle vécut en sécurité mais resta prisonnière des souvenirs de la violence et des sévices qu'elle avait subis dans son corps et son âme.
« Je suis sortie de cette expérience au bout de trois mois avec un cas très sévère et grave de SSPT [syndrome de stress post-traumatique]. La prison m'a tuée. Elle m'a détruite », déclara Sara Hegazy à la NPR (Radio d’État)
Sara s'est suicidée le 14 juin 2020, en laissant une note manuscrite en arabe :
« À mes frères et sœurs - j'ai essayé de trouver la rédemption et j'ai échoué, pardonnez-moi. »
« À mes amis - l'expérience [l’aventure] a été rude et je suis trop faible pour la supporter, pardonnez-moi. »
« Au monde - tu as été très cruel, mais je te pardonne. »
Son courage et son héritage seront perpétués par toutes les personnes qui l’aimaient et qui croient en ce pour quoi elle s’est battue.
« À Sara : repose-toi, repose-toi simplement, hors d’atteinte de cette violence implacable, de ce patriarcat étatique meurtrier. Dans la rage, dans le chagrin, dans l'épuisement, nous résisterons. » - Rasha Younes, chercheuse sur les droits LGBT à Human Rights Watch. Lisez le texte complet
Le chanteur de Mashrou’ Leila chante en hommage à Sara Hegazy