Flickr/Leonardo Veras (CC BY 2.0)

Protection of the Family

The Issue

Over the past few years, a troubling new trend at the international human rights level is being observed, where discourses on ‘protecting the family’ are being employed to defend violations committed against family members, to bolster and justify impunity, and to restrict equal rights within and to family life.

The campaign to "Protect the Family" is driven by ultra-conservative efforts to impose "traditional" and patriarchal interpretations of the family, and to move rights out of the hands of family members and into the institution of ‘the family’.

“Protection of the Family” efforts stem from:

  • rising traditionalism,
  • rising cultural, social and religious conservatism and
  • sentiment hostile to women’s human rights, sexual rights, child rights and the rights of persons with non-normative gender identities and sexual orientations.

Since 2014, a group of states have been operating as a bloc in human rights spaces under the name “Group of Friends of the Family”, and resolutions on “Protection of the Family” have been successfully passed every year since 2014.

This agenda has spread beyond the Human Rights Council. We have seen regressive language on “the family” being introduced at the Commission on the Status of Women, and attempts made to introduce it in negotiations on the Sustainable Development Goals.


Our Approach

AWID works with partners and allies to jointly resist “Protection of the Family” and other regressive agendas, and to uphold the universality of human rights.

In response to the increased influence of regressive actors in human rights spaces, AWID joined allies to form the Observatory on the Universality of Rights (OURs).  OURs is a collaborative project that monitors, analyzes, and shares information on anti-rights initiatives like  “Protection of the Family”.

Rights at Risk, the first OURs report, charts a map of the actors making up the global anti-rights lobby, identifies their key discourses and strategies, and the effect they are having on our human rights.   

The report outlines “Protection of the Family” as an agenda that has fostered collaboration across a broad range of regressive actors at the UN.  It describes it as: “a strategic framework that houses “multiple patriarchal and anti-rights positions, where the framework, in turn, aims to justify and institutionalize these positions.”

 

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Andaiye

« Andaiye » signifie « une fille revient à la maison » en swahili. Née Sandra Williams le 11 septembre 1942 à Georgetown, Guyane, Andaiye adopte ce nouveau nom en 1970 alors que le mouvement des Black Panthers balaie son pays et toute la région des Caraïbes.

Perçue comme une figure transformatrice sur les fronts de la lutte pour la libération et pour la liberté, Andaiye a été l’une des premières membres de l’Alliance du peuple travailleur (WPA), un parti socialiste en Guyane de lutte contre le régime autoritaire et participait activement à sa direction. Tout au long de sa vie, Andaiye a placé la justice pour la classe ouvrière et les droits des femmes vivant en milieu rural au centre de son action militante, et s’est battue pour l’élimination des obstacles ethniques entre les femmes indo-guyaniennes et celles afro-guyaniennes.

Andaiye fut l’une des membres fondatrices des Red Thread Women, une organisation de défense pour la juste rémunération du travail en soins réalisé par les femmes, en plus d’avoir travaillé à l’Université des Indes occidentales et avec l’organisation CARICOM. N’hésitant jamais à défier les gouvernements, elle a pointé du doigt les déséquilibres en matière de genre dans les conseils de l’État, les lois discriminatoires à l’égard des travailleur·euse·s du sexe, réclamé le droit à l’avortement en Jamaïque et s’est érigée contre les accords commerciaux, tels que le Marché unique des Caraïbes (CSME) qui permettait la libre circulation des travailleuses domestiques migrantes mais n’octroyait pas ce même droit à leurs enfants.

Elle a publié plusieurs essais universitaires, rédigé des articles d’opinion et révisé les derniers ouvrages de Walter Rodney, l’activiste politique guyanien et coleader du WPA assassiné en 1980. Survivante du cancer, Andaiye a été l’une des fondatrices de la Ligue guyanienne contre le cancer et du Groupe d’action des survivant·e·s du cancer. Elle a également siégé au conseil exécutif de l’Association caribéenne pour la recherche et l’action féministes (CAFRA), dirigé le Help and Shelter et été membre du conseil de la Commission nationale guyanienne pour les femmes. Elle a par ailleurs reçu de nombreux prix, dont le prestigieux Golden Arrow of Achievement (quatrième prix le plus important du Guyana).

Andaiye est décédée le 31 mai 2019, à l’âge de 77 ans. Les nombreux hommages que lui ont rendus des activistes, ami·e·s et celles et ceux que sa vie aura inspiré·e·s ont parlé avec éloquence de son incroyable héritage et de la grandeur de son humanité.

En voici quelques-uns :

“« Andaiye m’a profondément marquée... elle représenttait tellement de choses pour moi : une éducatrice, une combattante, elle m’a appris l’autocritique, à réfléchir plus clairement, elle m’a enseigné la survie, ce qu’est le courage sans limite, la compassion, à dépasser les apparences et traiter les gens comme des gens, sans se laisser impressionner par le statut, la classe, la race... rien de tout ça. » Peggy Antrobus, activiste féministe, auteure, universitaire, La Barbade

« Le genre d’idéalisme confiant que démontrait Andaiye, cette disposition à affronter le monde et une croyance tenace qu’on pouvait vraiment le changer... Cette politique de l’espoir... Comment honorer sa vie, son héritage et sa mémoire autrement qu’en poursuivant le travail éthiquement et en continuant à s’autocritiquer? Et de faire en sorte de placer le travail de soins des femmes au centre. » - Tonya Haynes, La Barbade

« Je peux l’entendre se moquer de notre engouement collectif. Donc, je ris tout en pleurant. Chapeau bas, chère Andaiye, et merci pour tout. Que le voyage de ton esprit soit aimant et lumineux. Passe le bonjour à Walter et aux ancêtres. » - Carol Narcisse, La Jamaïque​​

Lire d’autres hommages à Andaiye (en anglais)

Dois-je répondre à toutes les questions en même temps, ou puis-je y répondre en plusieurs fois?

Au besoin, vous avez la possibilité de sauvegarder vos réponses en cours d’enquête, pour y revenir plus tard. KOBO enregistrera vos brouillons de réponses dans le coin supérieur gauche de la page de l'enquête et rechargera votre dossier lorsque vous reviendrez à l'enquête. Assurez-vous simplement de continuer à partir du même ordinateur et du même navigateur.

Snippet Intro The Feminist Realities Magazine (ES)

La revista de las Realidades Feministas

Las Realidades Feministas proclaman y personifican la esperanza y el poder.

Las encontramos en todo lo que nos muestra que existen otras formas de vivir, de pensar y de hacer,  desde las expresiones cotidianas que se evidencian en cómo nos relacionamos con otrxs hasta los sistemas alternativos de gobernanza y de justicia. Las realidades feministas son formas de resistencia a sistemas de poder como el patriarcado, el capitalismo y la supremacía blanca. 

Son propuestas poderosas que nos orientan hacia la idea de lo que es posible y nos muestran cómo los procesos de organización feminista están abriendo caminos hacia la justicia en movimientos y comunidades de todo el mundo. 

Descargar la revista completa (PDF)

Explorar la revista

7. Synthesize your research findings

Now that you have analyzed all your data – from your survey, interviews, desk research and potentially other sources – you can create your final product.

In this section:

Create your final product

Your final product will be the document that will summarize, analyze and criticize your data. That will be the piece that you will share with your community to present and explain your research to your audience.

At AWID, we often write a comprehensive written report that analyzes each set of data and synthesizes all of our findings, then later create smaller products, such as infographics and summaries (explained in the subsequent section “Finalize and format”).

1. Write clearly

  • Organize your data as you would like to tell a story. You can follow the order of your survey. Or you can regroup some questions to lead to your conclusion in a smooth and progressive way.
  • Adapt your language to your audience. Use universal language and avoid jargon or too technical terms.

Importance of the editor

An editor will proofread, ensure concise writing, conduct fact-checking, point out inconsistencies that need to be resolved, arrange the flow of the document and possibly suggest titles.

Your editor should preferably be someone who understands and knows your WITM work but who was not directly involved in the research. This will bring in a fresh perspective.

2. Make it pretty

  • Use the data collected to create graphs and tables. These type of visuals are a compelling way to highlight the main findings of your research and validate your analysis.

  • Source relevant images that can illustrate your report.

  • Highlight key-numbers and/or powerful testimonials.

Remember: The more accessible your product is, the more people will want to read (and share!) it.

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Gather review & inputs

At this point, you have collected all your data, analyzed it and transformed it into your final product, likely in a long report.

1. Polish your results

Before moving on to the next steps – you should share your final research product with your advisor organizations, activists, and donors.

This is a great moment to check the following points:

  • Are there any key points missing in your analysis of the present funding landscape and trends?
  • Are there any key points missing in your conclusions?
  • Are there any inaccuracies in the data that need to be corrected?
  • General suggestions on strengthening the report to achieve your goals as listed in your research framing.

Once you have inputted all feedback from your advisors, be sure to run it by your editor once more.

This will now be the final, completed version of your report.  If you intend to publish the final report in other languages, now is the time to send it for translation.

2. Facilitate the feedback

  • Your advisors are likely busy with their regular responsibilities. Be sure to request feedback within a reasonable deadline.
  • Keep your request for feedback brief and specific, so it is easy for them to respond. If you like, you can simply copy and paste the bullet points we have provided.
  • If you are publishing in multiple languages, ensure you have advisors who can also review the final translated versions of your product(s).

This is a significant contribution from your advisors. Consider offering them some form of recognition.

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6. Conduct desk research

Next step

8. Finalize and format


Estimated time:

• 2 - 5 months

People needed:

• 1 or more research person(s)
• 1 Editor (or web-editor if you create an online product)
• Translator(s), if done in more than one language

Resource needed:

• List of advisor organizations, activists, and donors.
• Concept note (from “Frame your research” section)
• Survey topline results
• Prepared interview questions
• Interview results
• Desk research data
• All other data used in report


Previous step

6. Conduct desk research

Next step

8. Finalize and format


Ready to Go? Worksheet

Download the toolkit in PDF

Yelena Grigoriyeva

Yelena Grigoriyeva, often called Lena by friends, was a prominent LGBT rights campaigner in Russia.

She was part of democratic, anti-war and LGBT movements. In her activism, Yelena was a fierce critic of President Vladimir Putin and his administration, expressing her opposition against Russia’s annexation of Ukraine’s Crimea peninsula and the ill-treatment of prisoners. 

Yelena came out as bisexual earlier in 2019.

"Her coming out was a surprise to me, and I didn't approve of it. I told her 'Listen, Lena, you already have a target painted on you because of your political activity. You've just pinned another to your chest."
- Olga Smirnova

Yelena did receive multiple death threats and according to some of her acquaintances, was listed on a homophobic website that called on its visitors to hunt down LGBT persons. She reported the threats to the police, however the Russian state failed to provide protection. 

But even in a society where political opposition, as well as members of the LGBT community and advocates for their rights, face continuous and increasing violence, Yelena kept campaigning for social justice and equality.

“She did not miss a single action. And they detained her so often that I already lost count,”
- Olga Smirnova (fellow opposition activist and friend).

Yelena was murdered on 21 July 2019, not far from home. A suspect was arrested but according to some sources, many friends and fellow activists believe that the suspect is a scapegoat and that this was a targeted political killing. 

For Yelena’s relatives and friends, her case remains unsolved even though the suspect confessed. 

In 2013, Russia passed legislation banning the spreading of what it described as ‘gay propaganda’. In 2014, Human Rights Watch published a report relating to this. 

The resourcing realities and state of funding for feminist movements change quickly, is this survey a one-off?

No, it's not. This survey builds on AWID’s 20-year history of mobilizing more and better funding for feminist-led social change and is the third iteration of our Where is the money for feminist organizing? research. Our aim is to repeat the WITM survey every 3 years.

Snippet FEA Bauen Hotel (FR)

Un an seulement après sa fondation, les membres de Nadia Echazú ont commencé à travailler dans la haute couture et ont organisé un défilé de mode dans l'historique hôtel Bauen.

Elles ont montré cinq modèles et quelques travailleuses de la coopérative textile ont même défilé avec leurs propres créations.

C'était révolutionnaire non seulement parce qu'elles concevaient des alternatives à la mode grand public, mais aussi parce qu'elles créaient des vêtements accessibles et inclusifs pour les corps trans et travesti.

Il n'y a pas d'économies féministes sans vêtements qui nous font nous sentir incroyables et confortables!

Las 5 grandes amenazas

En el contexto actual, hemos identificado cinco grandes amenazas para la lucha por economías feministas y justas.


1. La financialización de la economía mundial

 «La financialización alude a la importancia creciente de los mercados financieros, los motivos financieros, las instituciones financieras y las elites financieras en el manejo de la economía y las instituciones que la rigen tanto a nivel nacional como internacional» - Gerald Epstein

Epstein Gerald A. 2006: Financialization and the World Economy. Edward Elgar Publishing.

Las instituciones financieras ejercen una fuerte influencia sobre la gobernabilidad económica y la dirección que toman las políticas para el desarrollo. La influencia cada vez más acentuada que tienen el sector corporativo y las instituciones financieras internacionales en la definición de políticas públicas locales y globales ha resultado en Estados cada vez más presos de los intereses del capital. El sistema financiero actual, con sus políticas controversiales de crédito y deuda, juega un rol fundamental para la reproducción y la expansión de los procesos de acumulación de capital.

Esto plantea preguntas importantes acerca de cómo regular y repensar el sistema financiero global, no solo para evitar las graves consecuencias negativas de las crisis causadas por las deudas sino también para permitir medios de vida sostenibles y la realización de los derechos económicos y sociales sin retrocesos.

(Para más detalles, ver el artículo de Balakrishnan y Heintz “Debt, Power, and Crisis: Social Stratification and the Inequitable Governance of Financial Markets”, en inglés [Deuda, poder y crisis: Estratificación social y la gobernabilidad inequitativa de los mercados financieros]

2. Acuerdos comerciales nocivos.

En estos últimos 20 años, los acuerdos comerciales (tanto bilaterales como multilaterales) han expandido su rol mostrando un interés cada vez mayor en el otorgamiento de derechos de propiedad intelectual a las corporaciones.

Estos derechos han beneficiado claramente a las corporaciones transnacionales afectando gravemente la posibilidad de que las naciones y pueblos más empobrecidos puedan realizar sus derechos humanos, en particular

  • el derecho a la alimentación,
  • el derecho a la conservación,
  • el derecho a utilizar y vender las semillas, y
  • el derecho a acceder a medicamentos esenciales.

Además, la liberalización de las importaciones agrícolas que resulta en una afluencia de bienes baratos pone en peligro a las mujeres campesinas que trabajan en forma autónoma en países empobrecidos y a la seguridad alimentaria de todxs. Las cláusulas de protección a las inversiones que forman parte de los acuerdos comerciales limitan el espacio político para que los gobiernos nacionales promulguen e implementen regulaciones en asuntos tan críticos como la protección ambiental, los derechos laborales y la duración de las patentes.

Los movimientos feministas han estado, y continúan estando, en la primera línea de resistencia a estos acuerdos, denunciando las trampas que encierran.

 (Ver por ejemplo, las reacciones de movimientos sociales y redes feministas de todo el mundo frente a las negociaciones del Tratado Trastlántico de Comercio e Inversiones y del Acuerdo de Asociación Transpacífico)

3. Ecosistemas y biodiversidad amenazados como nunca

La mercantilización de los recursos de la Tierra y  sus consecuencias — la degradación ambiental y el cambio climático producidos por décadas de industrialización agresiva, despojo y extractivismo de los recursos mundiales — han dañado la biodiversidad y la resiliencia ecológica. Estos daños ya están amenazando la mera existencia de la sociedad humana.

La comunidad internacional no ha logrado enfrentar los patrones de producción y consumo que conforman la raíz misma de este problema. Lo que hicieron los gobiernos — con el apoyo de las grandes empresas a quienes les interesa obtener ganancias — fue optar por el enfoque de la «economía verde» que promueve las «tecnologías energéticamente eficientes» (como la energía nuclear, los biocombustibles, los organismos genéticamente modificados y la geoingeniería) y los esquemas de comercio de emisiones de dióxido de carbono como soluciones mágicas.

4.Comercialización de la tierra y aceleración del fenómeno global de apropiación de tierras y recursos.

Si bien los procesos de apropiación de tierras y recursos no son algo nuevo  -de hecho, han sido luchas centrales en la historia colonial- lo que sí es nuevo son los medios de avanzada por los cuales la tierra y los recursos naturales se están volviendo mercancías en nuevos mercados.

Las instituciones financieras internacionales desempeñan un rol central en promover  la mercantilización de la tierra en los países en desarrollo. Estas instituciones financian reformas agrarias que les permiten a actores poderosos utilizar la tierra para ganancias especulativas a cambio de magras promesas de empleos y crecimiento. La apropiación de tierras tiene impactos negativos de gran alcance sobre el acceso de los pueblos a bienes y servicios esenciales, además de causar desplazamiento de poblaciones y degradación ambiental.

Quienes se están resistiendo a la apropiación de tierras, incluyendo a las defensoras de derechos humanos, se enfrentan todos los días a distintas formas de violencia que van desde las agresiones físicas a los abusos sexuales.

5. Una base patriarcal arraigada que le da estructura al sistema capitalista

Esta base patriarcal tiene una hegemonía particular en los modelos neoliberales actuales.

Resulta evidente que la economía política y el desarrollo se vinculan de varias formas con la sexualidad y el género: pensemos en cómo define el capitalismo lo que se puede entender como 'trabajo' y cómo el valor de los seres humanos se define a partir de su productividad en el trabajo rentado.

En la mayoría de los casos, el lugar que ocupan las mujeres en la economía mundial continúa siendo el de trabajadoras explotadas por su género ya que su trabajo está devaluado en los empleos precarios, la subsistencia doméstica, la reproducción y la producción no remunerada en el hogar. Naturalizada como trabajo no remunerado de las mujeres, la labor que permtie la reproducción de la fuerza de trabajo le provee un enorme subsidio al capitalismo a la vez que funciona como fuente de opresión y sometimiento de género.

Esta situación se ve agravada por el hecho de que cuando los mecanismos de protección social comienzan a debilitarse, se incrementa la carga laboral de las mujeres.

El fenómeno de la migración global que encarnan miles de refugiadxs económicxs que escapan de la pobreza que lxs oprime no es ajeno a las relaciones de poder entre los géneros que impone el capitalismo. Las remesas se convierten en una de las principales fuentes del financiación para el desarrollo de familias y comunidades, pero tienen un costo enorme para las mujeres migrantes que se esfuerzan por alcanzar un salario que les permita vivir en su nuevo país.

También estamos viendo cómo los sistemas patriarcales capitalistas están utilizando la violencia y la opresión para mantener su estatus quo. El alza del gasto mundial para sostener el militarismo y la violencia, perpretados ambos por actores estatales y no estatales, se vuelca cada vez más a controlar el disenso, los cuerpos y voces de las mujeres, así como a zanjar disputas económicas, políticas y sociales.

En todo el mundo, la violencia, el encarcelamiento y la discriminación afectan de manera desproporcionada a:

  • mujeres
  • comunidades étnicas no hegemónicas,
  • pueblos indígenas,
  • personas con discapacidades,
  • trabajadorxs sexuales,
  • personas empobrecidas, y
  • personas LGBTQI.

Para confrontar la violencia estructural y sus vínculos con el sistema global capitalista, se necesita un análisis interseccional que relacione entre sí el género, la raza, la etnia, la edad, la capacidad, la nacionalidad, la orientación sexual y la identidad de género entre otras categorías.

La profunda crisis de gobernabilidad mundial que vivimos también se expresa en los débiles acuerdos intergubernamentales a los que se logra llegar y que a menudo carecen de los mecanismos más básicos para la rendición de cuentas. El sistema multilateral que antes le fue útil a la gobernabilidad mundial no está logrando responder a las múltiples crisis actuales. El sistema mismo continúa siendo muy poco democrático, con las corporaciones adquiriendo cada vez más presencia y más poder ya que ocupan los espacios donde antes estaban los Estados.

Repensar, renovar y reactivar

Estas amenazas nos desafían a lxs feministas a repensar nuestro marco de referencias y nuestras estrategias. Y también a renovar y reactivar nuestro compromiso con la construcción de movimientos junto con otrxs por una economía justa.

Nos desafían a pensar agendas más amplias por las transformaciones socioeconómicas desde una perspectiva feminista, atendiendo a las realidades que viven la mayoría de lxs empobrecidxs. Ahora es el momento de lograr cambios por una economía justa y de hacerle frente a los desafíos sistémicos persistentes.


Ver también

Nuestra visión

¿Cómo se originó este proyecto?

Magaly Quintana

Magaly Quintana era conocida por muchxs en Nicaragua como 'La Maga'. Fue una historiadora feminista, activista y defensora inquebrantable de los derechos de las mujeres que exigía justicia para las víctimas de femicidio.

Magaly se comprometió a documentar y elaborar estadísticas sobre las mujeres y niñas que fueron asesinadas como resultado de la violencia sexual en el país.

"Ella reconstruyó la vida de cada una, de sus familias, para mostrar así las vidas que habían sido  destrozadas". - Dora María Téllez

Magaly también criticó al gobierno por la reforma de la Ley 779 que trata la violencia contra las mujeres.  Como resultado del arduo trabajo de los movimientos de mujeres nicaragüenses, esta ley, antes de su reforma, incluía importantes disposiciones para penalizar el femicidio. Magaly argumentó que estas reformas legislativas debilitaban la ley, y limitaban la definición de los femicidios a homicidios, invisibilizando, como resultado, los delitos violentos contra las mujeres.

La organización feminista de Magaly se fundó a principios de los ‘80. Fue la directora de Mujeres Católicas por el Derecho a Decidir, que defiende el derecho al aborto terapéutico tras su prohibición en 2006. En 2018, apoyó las protestas contra el gobierno de Daniel Ortega.

Magaly nació en mayo de 1952 y falleció en mayo de 2019.

"Hasta luego, mi querida Magaly Quintana. Muchas gracias, gracias por tu legado. Te veremos de nuevo, tan fuerte y poderosa como siempre."- Erika Guevara Rosas (Directora Americana de Amnistía Internacional).
 

¿Puedo contactarme con alguien si tengo alguna pregunta o duda?

Si tienes alguna pregunta o duda, contáctanos a través del formulario disponible aquí, indicando «Encuesta ¿Dónde está el dinero?» en el título del mensaje. También puede escribirnos a witm@awid.org.

Snippet FEA Georgia this is only the beginning (EN)

Georgia

Solidarity Network

 

THIS IS ONLY THE

BEGINNING

Récupérer les biens communs

Définition

Comme le remarque l’activiste et chercheuse Soma Kishore Parthasarathy, il existe des conceptualisations diverses de la notion de biens communs.

De manière conventionnelle, ils sont définis comme des ressources naturelles se trouvant en dehors du domaine privé et dont l'usage est affecté à ceux et celles qui en dépendent. Aujourd’hui, ce concept a été élargi pour comprendre, outre les ressources naturelles, les ressources liées aux savoirs, au patrimoine, à la culture, aux espaces virtuels, et même au climat. Le concept de biens communs est antérieur au régime de la propriété privée et il représentait le fondement de l'organisation de la société. Les définitions données actuellement par les entités gouvernementales limitent ce cadre aux ressources foncières et matérielles.

Le concept de biens communs repose sur la pratique culturelle du partage d'espaces de vie et des ressources envisagés comme des cadeaux de la nature, destinés au bien commun et à la viabilité de ces biens communs.

Le contexte

Les biens communs de l’humanité sont de plus en plus menacés par les nations et les forces du marché qui les colonisent, les exploitent et les occupent.

Dans certains contextes favorables, les «biens communs» ont le potentiel d’habiliter les femmes, en particulier les femmes opprimées économiquement, à jouir d’autonomie par rapport à la manière de négocier leurs multiples besoins et aspirations.

Perspective féministe

Le patriarcat est renforcé lorsque les femmes et d'autres genres opprimés se voient refuser l'accès aux biens communs et au contrôle de ces derniers.

Par conséquent, une économie féministe cherche à rétablir les droits légitimes des communautés vis-à-vis de ces ressources communes. Cette autonomie leur permet de subvenir à leurs besoins, tout en faisant progresser des systèmes de gouvernance plus égalitaires par rapport à l'utilisation de ces ressources. Une économie féministe reconnaît le rôle des femmes et offre l’égalité des chances par rapport à la prise de décision : les femmes ont un accès égalitaire à ces ressources.


Pour en savoir plus sur cette proposition :

Janet Benshoof

Janet Benshoof était une avocate des droits humains oeuvrant aux États-Unis et défenseure de l’égalité des femmes et de leurs droits sexuels et reproductifs.

Elle a milité pour l’élargissement de l’accès à la contraception et à l’avortement dans le monde entier, et s’est battue contre des décisions anti-avortement dans le territoire américain de Guam. Arrêtée en 1990 pour son opposition à la loi anti-avortement la plus restrictive de son pays, elle a remporté une mise en demeure [MB1] au tribunal local à Guam qui a bloqué la loi, pour ensuite remporter l’affaire devant la Cour d’Appel de Ninth Circuit, décision qui devait supprimer définitivement celle-ci.

 « Les femmes à Guam sont dans une situation absolument dramatique. Je n’ai nullement l’intention d’arrêter d’en parler », Janet Benshoof pour People Magazine

Janet a créé plusieurs précédents juridiques, dont l’approbation par l’US Food and Drug Administration de la contraception d’urgence, ainsi que l’application du droit international afin de garantir leurs droits aux victimes de viol lors des poursuites pour crimes de guerre de l’époque de Saddam Hussein, devant la Cour Suprême iraqienne. 

Janet était présidente et fondatrice du Global Justice Center, ainsi que fondatrice du Center for Reproductive Rights, la première organisation internationale pour les droits humains, centrée sur le choix reproductif et l’égalité. Elle a siégé pendant 15 ans en tant que directrice du projet pour les droits reproductifs de l’American Civil Liberties Union, où elle a mené de nombreuses procédures juridiques qui ont contribué à façonner la loi constitutionnelle des États-Unis sur l’égalité de genre, la liberté d’expression et les droits reproductifs.

 « Janet était connue pour son brillant esprit juridique, son sens de l’humour vif et son courage face à l’injustice », Anthony D. Romero.

Nommée l’une des « 100 avocat·e·s les plus influent·e·s d’Amérique » par le National Law Journal, Janet a reçu de nombreux prix et distinctions. 

Née en mai 1947, Janet est décédée en décembre 2017.