Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Protection de la famille

Contexte

Au cours des dernières années, nous avons observé une nouvelle tendance inquiétante dans les espaces internationaux consacrés aux droits humains. Les discours axés sur « la protection de la famille » sont en effet utilisés pour défendre des violations des droits de membres de la famille, pour renforcer et justifier l’impunité des auteurs de ces violations et pour restreindre l’égalité des droits au niveau de la vie familiale. 

La campagne en faveur de la « Protection de la famille » est motivée par une volonté conservatrice d’imposer des conceptions « traditionnelles » et patriarcales de la famille et de priver les membres de la famille de leurs droits pour les transférer à « l’institution familiale ».

Les initiatives visant à la « Protection de la famille » reposent sur :

  • la montée du traditionalisme,
  • la montée du conservatisme culturel, social et religieux,
  • l’existence d’une hostilité vis-à-vis des droits humains des femmes, des droits sexuels, des droits des enfants et enfin des droits des personnes dont l’identité de genre et l’orientation sexuelle ne sont pas conformes aux normes.

Depuis 2014, un groupe d’Etats travaille de front dans les espaces dédiés aux droits humains sous le nom de « Group of Friends of the Family » (Groupe des ami-e-s de la famille) ; des résolutions sur la « Protection de la famille » ont été adoptées chaque année depuis 2014.

Ce programme s’est propagé au-delà du Conseil des droits humains. Nous avons observé l’introduction d’un discours régressif autour de la « famille » à la Commission sur la condition de la femme, ainsi que des tentatives d’introduction dans les négociations sur les Objectifs de développement durable.


Notre approche

L’AWID travaille avec des partenaires et des allié-e-s pour s’opposer ensemble à la « Protection de la famille » et à d’autres programmes régressifs et défendre l’universalité des droits humains.

En réponse à l’influence croissante d’acteurs régressifs au sein des espaces dédiés aux droits humains, l’AWID a rejoint des allié-e-s afin de créer l’Observatoire sur l'Universalité des droits (OURs) (site en anglais). L’OURs est un projet de collaboration qui surveille, analyse et diffuse les informations concernant les initiatives anti-droits telles que la « Protection de la famille ».

Le premier rapport de l’OURs, Nos droits en danger, trace une cartographie des acteurs et actrices qui constituent le lobby mondial anti-droits et identifie leur réthorique et stratégies clés ainsi que leur impact sur les droits humains.  

Le rapport précise que le programme de « Protection de la famille » a développé une collaboration entre un large éventail d’acteurs régressifs aux Nations Unies, qu’il décrit comme « un cadre stratégique abritant des positions anti-droits et patriarcales multiples, où le cadre vise entre autres à légitimer et institutionnaliser ces positions. »

Contenu lié

Snippet - WITM To build - RU

Создать ориентированную на феминистские реалии доказательную базу движения денег их получателей

Snippet Intro The Feminist Realities Magazine (ES)

La revista de las Realidades Feministas

Las Realidades Feministas proclaman y personifican la esperanza y el poder.

Las encontramos en todo lo que nos muestra que existen otras formas de vivir, de pensar y de hacer,  desde las expresiones cotidianas que se evidencian en cómo nos relacionamos con otrxs hasta los sistemas alternativos de gobernanza y de justicia. Las realidades feministas son formas de resistencia a sistemas de poder como el patriarcado, el capitalismo y la supremacía blanca. 

Son propuestas poderosas que nos orientan hacia la idea de lo que es posible y nos muestran cómo los procesos de organización feminista están abriendo caminos hacia la justicia en movimientos y comunidades de todo el mundo. 

Descargar la revista completa (PDF)

Explorar la revista

Quelle est l’origine de ce projet?

Nous croyons que l'économie, le marché, le système financier et les prémisses sur lesquelles ils reposent sont des domaines critiques pour la lutte féministe.


Ainsi, notre vision pour une économie juste dépasse la promotion des droits et de l'autonomisation des femmes sur le marché. Elle propose d'évaluer le rôle des oppressions liées au genre lors de l'élaboration de mesures économiques, afin de les modifier pour favoriser l'égalité de genre et la justice économique.

Processus

Nous ne partons pas de zéro et nous ne sommes pas seules à tenter de mettre en avant des propositions féministes pour une économie juste. Beaucoup des propositions formulées dans ce document existaient déjà en théorie et aussi dans la pratique, au sein de diverses communautés qui défient et résistent face aux systèmes économiques fondés sur la croissance et le marché.
 
Il est également très important de noter qu'il y a une prise de conscience croissante du fait que les micros solutions n’apportent pas toujours de réponses aux problèmes macros, même si elles représentent des espaces importants pour la construction de la résistance et des mouvements. Certaines alternatives spécifiques peuvent ne pas être en mesure de remédier aux injustices du système capitaliste actuel à l'échelle mondiale.

Objectifs

Cela dit, les alternatives féministes pour une économie juste sont essentielles pour ouvrir des brèches dans le système et pouvoir en tirer des leçons, en faveur d’un changement systémique transformateur. Nous n’avons pas la prétention de proposer un compte-rendu complet et exhaustif sur la manière de créer un modèle économique qui soit juste d’un point de vue féministe, ou même des modèles.

À partir d’un dialogue inter-mouvements avec des syndicats, des mouvements ruraux et paysans et des mouvements environnementaux, nous pouvons néanmoins formuler une série de propositions pour cheminer vers cette vision.

Que voulons-nous changer?

Le modèle néolibéral qui domine l'économie mondiale a démontré à maintes reprises son incapacité à traiter les causes profondes de la pauvreté, des inégalités et de l'exclusion. En réalité, le néolibéralisme a même contribué à provoquer et à exacerber ces injustices.
 
Caractérisées par la mondialisation, la libéralisation, la privatisation, la financiarisation et l'aide conditionnelle, les politiques générales de développement de ces trois dernières décennies ont fait des ravages dans la vie et les moyens de subsistance de tous et toutes. Ces politiques ont également contribué sans faillir à creuser le fossé des inégalités, aux injustices de genre et à une destruction de l'environnement que le monde ne peut plus se permettre de supporter.
 
Il y a encore des personnes qui affirment qu’en donnant carte blanche aux sociétés et aux entreprises pour favoriser la croissance économique, le vent finira par atteindre les voiles de tous les navires.
 
Cependant, la notion du développement dominante au cours des dernières décennies,  qui repose en grande partie sur le principe d’une croissance économique illimitée, traverse actuellement une crise idéologique.
 
Le mythe de la croissance économique en tant que panacée capable de résoudre tous nos problèmes prend l’eau.


Voir également

Notre vision

5 menaces principales

Snippet - WITM Why now_col 1 - PT

Por que devo responder à pesquisa agora?

A monochromatic blue illustration of a woman with curly hair shrugging.

Os movimentos feministas, de direitos das mulheres, de justiça de género, de LBTQI+ e de aliados em todo do mundo encontram-se num momento crítico, e enfrentam uma forte retaliação contra direitos e liberdades conquistados anteriormente. Os últimos anos trouxeram o crescimento rápido do autoritarismo, a violenta repressão da sociedade civil e a criminalização dos defensores dos direitos humanos das mulheres e de pessoas de género diverso, o aumento da guerra e do conflito em várias partes do nosso mundo, a perpetuação contínua de injustiças económicas e crises de saúde, da ecologia e do clima interligadas.

Rapport Annuel 2011

Pour réaliser sa mission, l’AWID travaille par la voie de programmes pluriannuels et interreliés. 

Chaque programme comporte plusieurs volets, y compris le développement et la diffusion de connaissances, la recherche-action, les plaidoyers, l’établissement d’alliances et l’organisation de dialogues stratégiques.

Notre Rapport Annuel 2011 vous proposent un sommaire des principales réalisations pendant l'année, dans le cadre de chacune des programmes de l’AWID.  

Snippet FEA Bauen Hotel (FR)

Un an seulement après sa fondation, les membres de Nadia Echazú ont commencé à travailler dans la haute couture et ont organisé un défilé de mode dans l'historique hôtel Bauen.

Elles ont montré cinq modèles et quelques travailleuses de la coopérative textile ont même défilé avec leurs propres créations.

C'était révolutionnaire non seulement parce qu'elles concevaient des alternatives à la mode grand public, mais aussi parce qu'elles créaient des vêtements accessibles et inclusifs pour les corps trans et travesti.

Il n'y a pas d'économies féministes sans vêtements qui nous font nous sentir incroyables et confortables!

Reclaiming the Commons

Definition

There are varied conceptualizations about the commons notes activist and scholar Soma Kishore Parthasarathy.

Conventionally, they are understood as natural resources intended for use by those who depend on their use. However, the concept of the commons has expanded to include the resources of knowledge, heritage, culture, virtual spaces, and even climate. It pre-dates the individual property regime and provided the basis for organization of society. Definitions given by government entities limit its scope to land and material resources.

The concept of the commons rests on the cultural practice of sharing livelihood spaces and resources as nature’s gift, for the common good, and for the sustainability of the common.

Context

Under increasing threat, nations and market forces continue to colonize, exploit and occupy humanity’s commons.

In some favourable contexts, the ‘commons’ have the potential to enable women, especially economically oppressed women, to have autonomy in how they are able to negotiate their multiple needs and aspirations.

Feminist perspective

Patriarchy is reinforced when women and other oppressed genders are denied access and control of the commons.

Therefore, a feminist economy seeks to restore the legitimate rights of communities to these common resources. This autonomy is enabling them to sustain themselves; while evolving more egalitarian systems of governance and use of such resources. A feminist economy acknowledges women’s roles and provides equal opportunities for decision-making, i.e. women as equal claimants to these resources.

Photo: Ana Abelenda / AWID, 2012

Learn more about this proposition

Part of our series of


  Feminist Propositions for a Just Economy

Snippet - WITM RESOURCES - RU

Ресурсы

(Доступно на английском языке)

AWID in 2016: Co-Creating Feminist Futures

AWID is pleased to share our 2016 Annual Report.

2016 was an incredible year for AWID, we convened the 13th International AWID Forum in Bahia, Brazil, a space for strategizing and alliance building with feminists and other justice movements, which was attended by over 1800 participants from 120 countries and territories across the globe.

We know that women’s rights and feminist movements are key actors in creating sustainable transformative change. Within our movements, organizing, resisting and responding to the challenging context is sharpening, and in our increasingly connected world, the potential for collective action across diverse movements has dramatically grown.

This is the crucial work that AWID seeks to amplify and support every day.


What we achieved in 2016

We expanded solidarity and joint action across diverse movements

A highlight of 2016 was our ground-breaking 13th International Forum with the theme: “Feminist Futures: Building Collective Power for Rights and Justice”, where we harnessed the thinking and energy of nearly 500 partners, presenters, panelists, moderators, artivists, writers, facilitators, IT innovators, and performers, many of them leaders in their movements. We also supported the convening of the first and historical Black Feminisms Forum (BFF) organised by a working group of Black Feminists from across the world.

We strengthened knowledge of issues and strategies

We contributed to collective advocacy

AWID, in partnership with other feminist and women’s rights organisations, engaged in advocacy and dialogue to explore better solutions for women’s rights agendas including our work with the Count Me In! consortium .

We increased the visibility of movements

The experiences of women with disabilities, Black and Afro-descendant women, sex workers, Indigenous women, trans and intersex people, domestic workers and how their lives are impacted by multiple oppressions and violence were placed front and center of the Forum process.

We also launched the 2016 WHRD Tribute to commemorate defenders who are no longer with us, during the 16 Days of activism, and thanks to the contributions from our members,

We drove attention to groups and issues that do not usually receive adequate mainstream media coverage through our partnership with The Guardian and Mama Cash.


Our members

 

Snippet FEA Georgia this is only the beginning (EN)

Georgia

Solidarity Network

 

THIS IS ONLY THE

BEGINNING

Key opposition strategies and tactics

Despite their rigidity in matters of doctrine and worldview, anti-rights actors have demonstrated an openness to building new kinds of strategic alliances, to new organizing techniques, and to new forms of rhetoric. As a result, their power in international spaces has increased.


There has been a notable evolution in the strategies of ultra conservative actors operating at this level. They do not only attempt to tinker at the edges of agreements and block certain language, but to transform the framework conceptually and develop alternative standards and norms, and avenues for influence.

Strategy 1: Training of UN delegates

Ultra conservative actors work to create and sustain their relationships with State delegates through regular training opportunities - such as the yearly Global Family Policy Forum - and targeted training materials.

These regular trainings and resources systematically brief delegates on talking points and negotiating techniques to further collaboration towards anti-rights objectives in the human rights system. Delegates also receive curated compilations of ‘consensus language’ and references to pseudo-scientific or statistical information to bolster their arguments.

The consolidated transmission of these messages explains in part why State delegates who take ultra-conservative positions in international human rights debates frequently do so in contradiction with their own domestic legislation and policies.

Strategy 2: Holding international convenings

Anti-rights actors’ regional and international web of meetings help create closer links between ultra conservative Civil Society Organizations (CSOs), States and State blocs, and powerful intergovernmental bodies. The yearly international World Congress of Families is one key example.

These convenings reinforce personal connections and strategic alliances, a key element for building and sustaining movements. They facilitate transnational, trans-religious and dynamic relationship-building around shared issues and interests, which leads to a more proactive approach and more holistic sets of asks at the international policy level on the part of anti-rights actors.

Strategy 3: Placing reservations on human rights agreements

States and State blocs have historically sought to undermine international consensus or national accountability under international human rights norms through reservations to human rights agreements, threatening the universal applicability of human rights.  

The Convention on the Elimination of Discrimination Against Women (CEDAW) has received by far the most reservations, most of which are based on alleged conflict with religious law. It is well-established international human rights law that evocations of tradition, culture or religion cannot justify violations of human rights, and many reservations to CEDAW are invalid as they are “incompatible with the object and purpose” of CEDAW. Nevertheless, reference to these reservations is continually used by States to dodge their human rights responsibilities.

‘Reservations’ to UN documents and agreements that are not formal treaties - such as Human Rights Council and General Assembly resolutions - are also on the rise.

Strategy 4: Creating a parallel human rights framework

In an alarming development, regressive actors at the UN have begun to co-opt existing rights standards and campaign to develop agreed language that is deeply anti-rights.

The aim is to create and then propagate language in international human rights spaces that validates patriarchal, hierarchical, discriminatory, and culturally relativist norms.

One step towards this end is the drafting of declarative texts, such as the World Family Declaration and the San Jose Articles, that pose as soft human rights law. Sign-ons are gathered from multiple civil society, state, and institutional actors; and they are then used a basis for advocacy and lobbying.

Strategy 5: Developing  alternative ‘scientific’ sources

As part of a strategic shift towards the use of non-religious discourses, anti-rights actors have significantly invested in their own ‘social science’ think tanks. Given oxygen by the growing conservative media, materials from these think tanks are then widely disseminated by conservative civil society groups. The same materials are used as the basis for advocacy at the international human rights level.  

While the goals and motivation of conservative actors derive from their extreme interpretations of religion, culture, and tradition, such regressive arguments are often reinforced through studies that claim intellectual authority. A counter-discourse is thus produced through a heady mix of traditionalist doctrine and social science.

Strategy 6: Mobilizing Youth

This is one of the most effective strategies employed by the religious right and represents a major investment in the future of anti-rights organizing.

Youth recruitment and leadership development, starting at the local level with churches and campuses, are a priority for many conservative actors engaged at the international policy level.  

This strategy has allowed for infiltration of youth-specific spaces at the United Nations, including at the Commission on the Status of Women, and creates a strong counterpoint to progressive youth networks and organizations.

Key anti-rights strategies

Strategy 7: Defunding and delegitimizing human rights mechanisms

When it comes to authoritative expert mechanisms like the UN Special Procedures and Treaty Monitoring Bodies and operative bodies like the UN agencies, regressive groups realize their potential for influence is much lower than with political mechanisms[1].

In response, anti-rights groups spread the idea that UN agencies are ‘overstepping their mandate,’ that the CEDAW Committee and other Treaty Bodies have no authority to interpret their treaties, or that Special Procedures are partisan experts working outside of their mandate. Anti-rights groups have also successfully lobbied for the defunding of agencies such as the United Nations Population Fund (UNFPA).

This invalidation of UN mechanisms gives fuel to state impunity. Governments, when under international scrutiny, can defend their action on the basis that the reviewing mechanism is itself faulty or overreaching.

Strategy 8: Organizing online

Conservative non-state actors increasingly invest in social media and other online platforms to promote their activities, campaign, and widely share information from international human rights spaces.

The Spanish organization CitizenGo, for example, markets itself as the conservative version of Change.org, spearheading petitions and letter-writing campaigns. One recent petition, opposing the establishment of a UN international day on safe abortion, gathered over 172,000 signatures.


Overarching Trends:

  • Learning from the organizing strategies of feminists and other progressives.
  • Replicating and adapting successful national-level tactics for the international sphere.
  • Moving from an emphasis on ‘symbolic protest’ to becoming subversive system ‘insiders.’

By understanding the strategies employed by anti-rights actors, we can be more effective in countering them.

 


[1] The fora that are state-led, like the General Assembly, the Human Rights Council, and UN conferences like the Commission on the Status of Women and the Commission on Population and Development


Other Chapters

Read the full report

Quem deve participar no inquérito?

Grupos, organizações e movimentos cujo foco específico ou principal seja os direitos das mulheres, de jovens, a justiça de género, os direitos das pessoas LBTQI+ e de aliados em todas as regiões e em todos os níveis, quer sejam novos ou já estabelecidos.

2021: Feminist Power in Action

In 2021, AWID, along with many other organizations, was coming to grips with the implications of the on-going global pandemic for how we work and our role in this particular time. The year taught us three critical lessons about navigating this moment as a global feminist movement-support organization.

Download the full 2021 Annual review


English language cover for the 2021 AWID Annual Report. It shows a collage of protests fists raised, along with flowers and a silhouette of a person with short hair in the back.

Through dialogue and exchanges critical to their work, AWID connected thousands to feminists from around the world.

Our experience in 2021 reaffirmed the importance of building and sustaining a global feminist community, and AWID’s core mission to support feminist movements as a whole. We believe that at this moment, a strong community bound by a shared vision and collective care is the foundation of all social change and transformation.

Download the full 2021 Annual review

Snippet FEA Workers demonstrations in Georgia 1 (ES)

Cuatro personas con carteles durante una manifestación y, en medio, una mujer con un megáfono hablando.

Siete recomendaciones feministas de políticas para frenar los flujos financieros ilícitos

La creciente dominación de los mercados y las instituciones financieras internacionales en la definición de las políticas económicas globales ha tenido como resultado la captura del poder popular en aras del interés de las élites y las grandes corporaciones globales.

Este informe «Flujos financieros ilícitos» analiza su desproporcionado impacto de género y los marcos legales y políticos actuales que permiten a las corporaciones multinacionales beneficiarse del fraude fiscal en detrimento de las personas y el planeta.

El informe concluye con siete recomendaciones feministas de políticas para exigir transparencia y rendición de cuentas por parte del poder corporativo para frenar los flujos financieros ilícitos.


Recomendaciones de políticas para la incidencia

Los flujos financieros ilícitos están llamando la atención como nunca antes: ya sea en negociaciones para el desarrollo, como los que condujeron a la Agenda 2030 y a la Conferencia sobre Financiamiento para el
Desarrollo de Addis Abeba en 2015, u ocupando los titulares de los medios hegemónicos con la publicación de documentos filtrados sobre finanzas offshore conocidos como los «Panama Papers». En otro ejemplo, en un
referendum de febrero de 2017, el pueblo ecuatoriano votó para prohibir que políticxs y funcionarixs públicxs posean acciones, compañías o capital en paraísos fiscales. El Gobierno de Ecuador es ahora, dentro del grupo
G-77, una de las voces principales que reclaman en las Naciones Unidas la creación de un organismo tributario global para poner fin a los paraísos fiscales.

Esta atención pública potencialmente da impulso para que lxs feministas, los movimientos sociales y lxs defensores de la justicia tributaria presionen por la transformación del sistema financiero internacional, donde
se arraigan desigualdades globales, incluidas las desigualdades de género.

Ofrecemos aquí siete pedidos de políticas como contribución a los crecientes esfuerzos de incidencia de actores por la justicia social, feministas, por los derechos de las mujeres y por la igualdad de género.

1. Abordar los flujos financieros ilícitos como una violación de los derechos humanos y los derechos de las mujeres:

  • Los FFI impiden el cumplimiento de la obligación de los Estados de movilizar los máximos recursos disponibles para la realización de los derechos humanos, incluidos los compromisos de larga data sobre los derechos de las mujeres y la igualdad de género.
  • El aumento de la de la rendición de cuentas de las corporaciones es una posibilidad que está sobre la mesa del Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas (ONU). Ya se ha establecido un grupo de trabajo abierto intergubernamental para elaborar un instrumento vinculante internacional que regule, según las normativas internacionales de derechos humanos, las actividades de las corporaciones transnacionales y otras empresas comerciales. Este proceso tiene el potencial de abordar la evasión fiscal corporativa como una violación de los derechos humanos, incluidos los derechos de las mujeres, y debería recibir más apoyo de los países del Norte y del Sur globales.

2. Garantizar que las corporaciones multinacionales paguen su parte:

  • • Desarrollar mecanismos internacionales para detener las prácticas fiscales fraudulentas y evitar las exenciones fiscales a las corporaciones. Los Estados miembros de las Naciones Unidas deberían iniciar negociaciones para redactar el borrador de una convención de la ONU para combatir las prácticas fiscales fraudulentas. La convención debería adoptar un sistema de consolidación y prorrateo para gravar las ganancias corporativas globales.
  • Revisar específicamente las regulaciones nacionales de los países ricos que requieren que las CMN paguen impuestos solo en el país de residencia y no en los países de actividad económica. Esta práctica daña sobre todo a los países en desarrollo, ya que cada vez pierden más base tributaria que se desplaza a jurisdicciones de baja o nula tributación. Al respecto deberían considerarse propuestas tales como el enfoque de tributación unitaria.

3. Apoyar el establecimiento de un organismo tributario internacional de las naciones Unidas:

  • Un organismo tributario de las Naciones Unidas, con iguales derechos de voto y membresía universal, debería tener la facultad de revisar la política tributaria nacional, regional y global y de garantizar que los Estados cumplan con los compromisos de larga data sobre derechos humanos, incluidos los derechos de las mujeres y la igualdad de género.

4. Promover la transparencia y la recolección de datos con perspectiva de género:

  • Deben realizarse mayores esfuerzos globales para pulir los datos comparables sobre fraude fiscal, por ejemplo, con datos desglosados por género que ponen al desnudo los prejuicios de género de ciertos sistemas tributarios.
  • Los países deben garantizar un esquema para el intercambio automático de información que garantice el acceso público y global a datos clave que afectan los recursos disponibles para la realización de los derechos humanos.
  • Implementar obligaciones informativas país por país para que las corporaciones multinacionales publiquen, como parte de sus informes anuales, las ganancias obtenidas y los impuestos pagados en cada país donde operan.
  • Debe haber más cooperación de los gobiernos para compartir sus registros públicos nacionales que dan a conocer los verdaderos beneficiarios de compañías, fideicomisos, fundaciones y estructuras legales similares, además de otra información financiera.

5. Promover la justicia tributaria a través de políticas fiscales nacionales progresivas:

  • Promover la justicia tributaria a través de políticas fiscales progresivas. Esto implica aumentar el peso de los impuestos directos sobre los ingresos de capital y los sectores sociales de alta rentabilidad y, al mismo tiempo, reducir y eliminar el peso tributario que recae en las mujeres y las personas pobres. Los segmentos precarizados de la sociedad, donde las mujeres están sobrerrepresentadas, no deberían terminar pagando más impuestos, en relación con sus ingresos, que los segmentos más adinerados, que a menudo se benefician de subsidios impositivos, moratorias y reducciones fiscales.
  • Los gobiernos deben revisar desde una perspectiva crítica los dañinos acuerdos comerciales y de inversión que otorgan incentivos y exenciones fiscales, que perpetúan la desigualdad y los prejuicios de género.

6. Garantizar la participación de las organizaciones por los derechos de las mujeres, los movimientos sociales y la sociedad civil progresista en sentido amplio:

  • Las decisiones sobre política económica y fiscal carecen a menudo de perspectiva de género. La interacción de los ministerios de género y de finanzas, y de estos con la sociedad civil y las defensoras de derechos humanos, es fundamental para entender mejor el impacto que tienen las decisiones sobre los ingresos públicos en los derechos de las mujeres y la igualdad de género.
  • Debe establecerse un ambiente propicio que proteja a las defensoras de derechos humanos y otrxs activistas (incluidxs lxs denunciantes y activistas para la justicia tributaria) que expongan el fraude fiscal e informen sobre la corrupción.

7. Poner fin a la impunidad de las actividades delictivas asociadas con los flujos financieros ilícitos y garantizar la rendición de cuentas:

  • Establecer un mecanismo coordinado global entre autoridades fiscales nacionales, mecanismos de derechos humanos e igualdad de género y unidades de inteligencia, para garantizar que las actividades delictivas asociadas con los FFI no continúen impunes.
  • Fortalecer los sistemas de justicia nacionales y globales para lograr la rendición de cuentas de individuos y entidades por la financiación de actividades delictivas a través de los FFI.

 


 

Leer el informe completo

هل على مجموعتنا، منظمتنا أو حركتنا تعبئة الاستطلاع مع أننا لم نحشد أو نأخذ تمويلاً من ممولين/ات خارجيين/ات؟

نعم! نلاحظ ونقدّر الأسباب المختلفة لعدم تلق الحركات النسوية التمويل الخارجي، حيث من الممكن أن تكون غير مؤهلة لتقديم الطلبات للتمويل و\ أو تلقّي المال من خارج البلاد، أو الاعتماد على المصادر التي يتم إنتاجها بشكل مستقل كاستراتيجية سياسية. نريد أن نسمع منكم/ن بعيدا عن تجربتكم/ن مع التمويل الخارجي.