
Juana Olivia Hernández Pérez

Au cours des dernières années, nous avons observé une nouvelle tendance inquiétante dans les espaces internationaux consacrés aux droits humains. Les discours axés sur « la protection de la famille » sont en effet utilisés pour défendre des violations des droits de membres de la famille, pour renforcer et justifier l’impunité des auteurs de ces violations et pour restreindre l’égalité des droits au niveau de la vie familiale.
La campagne en faveur de la « Protection de la famille » est motivée par une volonté conservatrice d’imposer des conceptions « traditionnelles » et patriarcales de la famille et de priver les membres de la famille de leurs droits pour les transférer à « l’institution familiale ».
Depuis 2014, un groupe d’Etats travaille de front dans les espaces dédiés aux droits humains sous le nom de « Group of Friends of the Family » (Groupe des ami-e-s de la famille) ; des résolutions sur la « Protection de la famille » ont été adoptées chaque année depuis 2014.
Ce programme s’est propagé au-delà du Conseil des droits humains. Nous avons observé l’introduction d’un discours régressif autour de la « famille » à la Commission sur la condition de la femme, ainsi que des tentatives d’introduction dans les négociations sur les Objectifs de développement durable.
L’AWID travaille avec des partenaires et des allié-e-s pour s’opposer ensemble à la « Protection de la famille » et à d’autres programmes régressifs et défendre l’universalité des droits humains.
En réponse à l’influence croissante d’acteurs régressifs au sein des espaces dédiés aux droits humains, l’AWID a rejoint des allié-e-s afin de créer l’Observatoire sur l'Universalité des droits (OURs) (site en anglais). L’OURs est un projet de collaboration qui surveille, analyse et diffuse les informations concernant les initiatives anti-droits telles que la « Protection de la famille ».
Le premier rapport de l’OURs, Nos droits en danger, trace une cartographie des acteurs et actrices qui constituent le lobby mondial anti-droits et identifie leur réthorique et stratégies clés ainsi que leur impact sur les droits humains.
Le rapport précise que le programme de « Protection de la famille » a développé une collaboration entre un large éventail d’acteurs régressifs aux Nations Unies, qu’il décrit comme « un cadre stratégique abritant des positions anti-droits et patriarcales multiples, où le cadre vise entre autres à légitimer et institutionnaliser ces positions. »
In partnership with young feminist activists and youth-led organizations, AWID co-organized Beijing Unfettered in parallel to and independently from Beijing+25.
En esta sección se enumeran los principales recursos con los que AWID te recomienda contar para poder realizar la investigación WITM.
En esta sección
Herramientas en línea
Una vez que hayas reunido todos estos recursos, podrás calcular los costos de la investigación utilizando nuestra Planilla «¿Estoy listx?»
Absolutamente; esas preguntas son opcionales y valoramos tu derecho a la anonimidad. Te pedimos que respondas la encuesta independientemente de tu decisión de compartir el nombre de tu agrupación, organización o movimiento y la información de contacto con AWID.
« Mais quand le maître
s’est-il laissé éloigner du pouvoir?
Quand un système a-t-il jamais été brisé
par l’acceptation?
Quand le CHEF te remettra-t-il le pouvoir avec amour?
À Jobourg, à Cancun, à l’ONU? », Molara Ogundipe.
À travers les continents et les pays, la professeure Ogundipe a enseigné la littérature comparée, l’écriture, le genre et les études anglaises, se servant de la littérature comme outil de transformation sociale, de même que pour revisiter les relations de genre.
Penseuse, écrivaine, rédactrice, critique sociale, poète et activiste féministe, Molara Ogundipe est parvenue à allier le travail théorique et l’action créative et la créativité. Elle est considérée comme l’une des principales voix critiques du(des) féminisme(s) africain(s), des études de genre et de la théorie littéraire.
Molara est connue pour avoir créé le concept de « stiwanisme », à partir de l’acronyme STIWA, pour Social Transformations in Africa Including Women (transformations sociales en Afrique incluant les femmes), reconnaissant la nécessité de « s’éloigner de la définition du ou des féminismes en lien avec l’Euro-Amérique ou avec toute autre région, et de la déclamation de loyautés ou déloyautés ».
Avec son ouvrage fondateur « Re-creating Ourselves » de 1994 (publié sous le nom de Molara Ogundipe-Leslie), Molara Ogundipe a laissé derrière elle un immense éventail de connaissances qui ont décolonisé le discours féministe et « recentré les femmes africaines sur leurs récits entiers et complexes... menées par une exploration de la libération économique, politique et sociale des femmes africaines et la restauration de la capacité d’agir féminine dans plusieurs cultures en Afrique ».
À propos des difficultés rencontrées en tant que jeune universitaire :
« Lorsque j’ai commencé à parler et à écrire sur le féminisme à la fin des années soixante et soixante-dix, on me considérait comme une bonne et admirable fille qui s’était égarée, une femme dont l’esprit avait été gâté par trop d’apprentissages ».
Molara Ogundipe s’est démarquée grâce à son leadership alliant activisme et université. En 1977, elle comptait parmi les fondatrices de l’AAWORD (Association of African Women for Research and Development). En 1982, elle fonde WIN (Women in Nigeria) pour défendre des « droits économiques, sociaux et politiques » entiers pour les Nigérianes. Elle crée et dirige ensuite la Foundation for International Education and Monitoring, et passe plusieurs années à oeuvrer au comité de rédaction de The Guardian.
Ayant grandi avec les Yoruba, leurs traditions, leur culture et leur langue, elle a un jour déclaré :
« Je pense que célébrer la vie, célébrer les personnes qui décèdent après une vie bien remplie est l’un des plus beaux aspects de la culture yoruba ».
Le nom de fête « oiki » de Molara en yoruba était Ayike. Née le 27 décembre 1940, Molara est décédée à l’âge de 78 ans, le 18 juin 2019 à Ijebu Igbo, dans l’État d’Ogun au Nigeria.
Priscilla a près de deux décennies d'expérience de travail dans le secteur non lucratif et des organisations de justice sociale qui travaillent sur les droits des femmes et des jeunes, la conservation, la consolidation de la paix et le développement. Elle s’intéresse à la mise en place de processus et de systèmes progressifs qui aident les organisations à respecter leurs valeurs et principes pour s’épanouir, et à l’obtention de moyens permettant aux organisations et aux personnes qui collectent des fonds d’allouer et de sécuriser les ressources nécessaires à la réalisation d’un travail de qualité. Priscilla a rejoint l'AWID en 2018 en tant que responsable de la mobilisation des ressources, pour ensuite assumer le rôle de directrice des opérations et des partenariats financiers à partir de juillet 2023.
Priscilla est titulaire d'un master en politique internationale de l’École des Études Orientales et Africaines (SOAS). Elle tient une pile, de plus en plus grande, de livres pour lesquels elle essaie toujours de trouver du temps pour les lire. Elle siège au sein du conseil d'administration de la Hodan Somali Community, une organisation caritative basée à Londres.
Las entrevistas generan información en profundidad que no puedes obtener fácilmente de la encuesta. Mientras que la encuesta se centra sobre todo en información cuantificable y preguntas cerradas, las entrevistas son el espacio para las opiniones expertas de activistas y donantes, así como para las preguntas abiertas que pueden poner en contexto los resultados de la encuesta.
En esta sección
- Consejos generales
1. Antes de realizar las entrevistas
2. Durante las entrevistas- Entrevistas especializadas
1. Entrevistas con donantes
2. Entrevistas con organizaciones y activistas por los derechos de las mujeres- Resultados preliminares
Envía una nota conceptual a las personas que vas a entrevistar, explicando tus objetivos para la entrevista y para la investigación en general, así como una lista de preguntas.
Esto les permitirá prepararse para responder a las preguntas más complicadas y buscar información que tal vez no tengan a mano sin previo aviso.
No bases las preguntas en supuestos acerca de lo que saben las personas a las que entrevistas. Por el contrario, averigua primero qué saben, porque eso también te aportará información.
Las entrevistas con donantes te permitirán forjar vínculos más profundos con ellxs, lo que te será útil cuando hagas incidencia una vez concluida la investigación. También te ayudarán a conocer mejor los procesos de toma de decisiones de las financiadoras.
Preguntas sugeridas para las entrevistas con donantes:
Ver ejemplos de entrevistas con donantes
Las entrevistas con organizaciones y activistas por los derechos de las mujeres te ayudarán a conocer mejor las realidades sobre el terreno. También te permitirán profundizar tus vínculos con ellas y luego tal vez integrarlas al trabajo de incidencia, sobre todo para alentar la colaboración entre donantes y activistas.
Temas que sugerimos abordar durante las entrevistas con organizaciones y activistas por los derechos de las mujeres:
Ver ejemplos de entrevistas con organizaciones y activistas por los derechos de las mujeres
Te recomendamos analizar resultados preliminares durante toda la investigación WITM. Presentar los resultados preliminares te da la oportunidad de realizar más entrevistas y escuchar opiniones sobre el proceso de investigación y los resultados iniciales. Esas opiniones las puedes incorporar a la investigación en su formato final.
AWID organiza «reuniones de WITM» durante las que comparte los resultados preliminares de la encuesta y las entrevistas. En estas reuniones, activistas, organizaciones por los derechos de las mujeres y donantes pueden debatir y discutir los resultados, esclarecer el contexto, sentir la investigación como propia y hacer aportes para la versión final de la investigación.
Por ejemplo, en la Cumbre Mundial de la IFP sobre Filantropía Indígena (en inglés), se utilizó el Centro de Movilización de Recursos por los Derechos de las Mujeres Indígenas como espacio para presentar los resultados preliminares.
Ver la presentación de esa reunión (en inglés)
4. Recoge la información y analízala
• 1,5 - 3 meses
• 1 persona (o más) de investigación
• Lista de los donantes, organizaciones y activistas para las encuestas
• Preguntas preparadas
• Documento de Síntesis (que creó en la sección "Prepara el marco")
• Ejemplo de preguntas: Financiadores
• Ejemplo de preguntas: Activistas y organizaciones
4. Recoge la información y analízala
6. Realiza una investigación secundaria
L’analyse des réponses nous permettra de tirer des conclusions et de définir des tendances. Les résultats seront présentés à l’occasion du 15e Forum international de l’AWID à Bangkok, et en ligne, en décembre 2024. Inscrivez-vous ici pour participer au Forum!
Mereani Naisua Senibici, also called ‘Sua’, was a longstanding member of the Fiji Young Women’s Christian Association (YWCA) movement.
She worked with diverse groups of women in multi-racial, rural and urban settings and was committed to supporting and promoting women’s and young women’s rights.
In the Lautoka YWCA, she worked with women of Indian descent, and was a leading figure in the sports development and participation of women and of trans athletes in Lautoka.
“Sua is greatly loved by Fiji YWCA members for her dedication and long-time support towards all that the organisation endeavoured to do.” - Tupou Vere
Mereani was part of the House of Sarah (HoS), an initiative of the Association of Anglican Women (AAW), launched in 2009 and aimed at raising awareness of the issues around gender-based violence, as well as providing support to women who face violence. She started as a dedicated volunteer and offered support to women throughout the Pacific.
“A people’s person and an all-rounder in women's empowerment and movement work at community level. Rest in Peace, Sua.” - Tupou Vere
Kamee is an interdisciplinary artist, storyteller, producer, performer, organizer, caregiver, queerdo, and witch. Born into an Armenian family displaced from the SWANA region and grown in an immigrant suburb of Toronto, their work is steeped with relational and generative practices oriented towards ancestral reclamation, visionary fiction, and diasporic futurism. Kamee holds degrees in cinema, poli-sci, art therapy, and a PhD in community and liberation psychology. They have created, produced, toured, and presented a vast body of work that includes workshop facilitation, visual and media art, staged and immersive performances and exhibitions, magazines, anthologies, and films. Their projects have been supported by local and national funding bodies across Canada, USA and Armenia. Kamee is a Pushcart nominated writer and literary alumni at VONA and Banff Center for Arts, as well as a prize-winning theater maker whose plays were published in anthologies that received a Lambda award. The documentaries they've produced have been supported by Sundance, Visions du Réel, HotDocs, and Catapult. They currently live between Armenia and Canada.
Felogene Anumo, AWID
Dr. Vandana Shiva, India
Dr. Dilar Dirik, Kurdistan
Nana Akosua Hanson, Ghana
Toute l'équipe de l'AWID vous remercie de nous avoir rejoint pour ces quatre jours d'apprentissage et de célébrations, pour envisager, rêver et co-créer nos Horizons féministes.
Nous avons été incroyablement inspiré-e-s et enthousiasmé-e-s par tout ce travail collectif que nous avons accompli ensemble !
Bonne lecture !
"La vida se trata ... de vivir en alegría – despertarse con objetivos, sentir tu propia energía creativa, responder a tu llamada." - Sylvia Robinson
Este centro y espacio de performance combina la educación, el compromiso cívico, las artes, los servicios sociales y espirituales y las prácticas ambientales sostenibles. Sylvia lo concibió como un hogar donde " hubiera equilibrio y sinergia con las actividades que la gente necesitaba para sostener la vida".
También fue una de lxs co-fundadorxs del Georgia Avenue Community Development Taskforce [Grupo de Trabajo de Desarrollo Comunitario de la Avenida Georgia], un grupo vecinal que trabaja por la justicia social y la organización de la comunidad en el noroeste de DC, para asegurarse de que esta tenga una voz en la reurbanización y gentrificación del área.
"Estamos pidiendo viviendas asequibles. Estamos pidiendo que los pequeños negocios que han estado aquí desde siempre no sean aniquilados por nuevos comercios. Estamos pidiendo espacios verdes y espacios para que la gente se pueda reunir y socializar. Estamos pidiendo mejoras en el paisaje urbano – mejores calles y mejor iluminación en los tramos de carretera." - Sylvia Robinson sobre el Grupo de Trabajo
Antes de convertirse en organizadora y después de recibir un título en informática, Sylvia trabajó en sistemas de control de tráfico aéreo por más de una década. Después se dedicó al asesoramiento en materia de drogas y alcohol, a través de lo cual se involucró cada vez más en el trabajo comunitario.
"Involucrarme con la comunidad era mi vocación". - Sylvia Robinson
Sylvia nació en Washington D.C. el 14 de agosto de 1961, y falleció el 18 de septiembre de 2017, después de una batalla contra el cáncer.
"El espíritu y el legado de Sylvia seguirán inspirando a esta comunidad durante muchos años." - ECAC
Elina es una joven feminista afrodominicana, que trabaja con enfoque interseccional. Es abogada de derechos humanos y está comprometida a usar su voz y sus capacidades para construir un mundo más justo, empático e inclusivo. Ingresó a la facultad de derecho a los 16 años, segura de que iba a obtener herramientas para entender y promover la justicia social. Luego de obtener el título de Juris Doctor [Doctora en Jurisprudencia] en la República Dominicana, cursó una maestría en Derecho Internacional Público y Derechos Humanos en el Reino Unido, como becaria Chevening. Fue la única mujer latinoamericana-caribeña en su clase y se graduó con honores.
Elina ha trabajado en la intersección de derechos humanos, género, migración y política en el gobierno, en colectivos de base y en organizaciones internacionales. Colaboró en el litigio de casos sobre violencia de género ante la Corte Interamericana de Derechos Humanos. Como integrante del Panel Consultivo de Jóvenes de UNFPA, contribuyó al fortalecimiento de los derechos sexuales y reproductivos en la República Dominicana. Fue una de las personas que lideraron la primera campaña de Amnistía Internacional sobre derechos de lxs trabajadorxs sexuales en las Américas, desarrollando una fuerte asociación con las organizaciones de trabajadorxs sexuales, y utilizando la posición de Amnistía para potenciar las voces de quienes defienden los derechos humanos de las mujeres y de lxs trabajadorxs sexuales. Elina es parte del Foro Feminista Magaly Pineda y la Global Shapers Community [Comunidad Global Shapers]. Habla español, francés e inglés.
Gracias a su diversificada trayectoria, Elina trae sólidas capacidades de gobernanza y de planificación estratégica, una experiencia sustancial en las Naciones Unidas y en mecanismos regionales de derechos humanos, además de su profunda determinación para que AWID siga siendo una organización inclusiva para todas las mujeres, especialmente, las feministas jóvenes y caribeñas. Con estas propuestas, se suma a una hermandad global de feministas fantásticas, desde donde podrá seguir cultivando su liderazgo feminista y nunca más se sentirá sola en su camino.
Naike Ledan
Semi Kaefra Alisha Fermond, Trans Rights Activist ACIFVH
Natalie Desrosiers
Fédorah Pierre-Louis
The search for alternative means of food production based on environmental sustainability is gaining ground across regions. This worldwide search comes with a common characteristic: the need to involve rural people and particularly women, building on their local priorities and knowledge by employing the principle of agroecology.
Agroecology is a way of practicing agriculture or using technologies that do not harm the environment. It proposes breaking with the hegemonic rural development model based on large landed estates and single-crop plantations that benefit mostly agricultural businesses and entrenches social exclusion.
In family farming, agroecology manifests as a resistance to the current development model and its social, cultural, environmental, and economic problems. It opposes the lack of the farmer’s financial capital autonomy; and it symbolizes a resistance to the current agribusiness model.
Efforts based solely on agroecology may not be sufficient to solve all problems of women’s marginalization and invisibility. A feminist perspective is then crucial to analyze the norms associated with the idea of family as currently constituted as the perfect institution, as well as with the condition of women’s subordination.
In simpler terms, it is important to include in this debate a reflection on socially constructed gender roles to advance the emancipatory potential of agroecology.