Flickr/Leonardo Veras (CC BY 2.0)

Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Protection de la famille

Contexte

Au cours des dernières années, nous avons observé une nouvelle tendance inquiétante dans les espaces internationaux consacrés aux droits humains. Les discours axés sur « la protection de la famille » sont en effet utilisés pour défendre des violations des droits de membres de la famille, pour renforcer et justifier l’impunité des auteurs de ces violations et pour restreindre l’égalité des droits au niveau de la vie familiale. 

La campagne en faveur de la « Protection de la famille » est motivée par une volonté conservatrice d’imposer des conceptions « traditionnelles » et patriarcales de la famille et de priver les membres de la famille de leurs droits pour les transférer à « l’institution familiale ».

Les initiatives visant à la « Protection de la famille » reposent sur :

  • la montée du traditionalisme,
  • la montée du conservatisme culturel, social et religieux,
  • l’existence d’une hostilité vis-à-vis des droits humains des femmes, des droits sexuels, des droits des enfants et enfin des droits des personnes dont l’identité de genre et l’orientation sexuelle ne sont pas conformes aux normes.

Depuis 2014, un groupe d’Etats travaille de front dans les espaces dédiés aux droits humains sous le nom de « Group of Friends of the Family » (Groupe des ami-e-s de la famille) ; des résolutions sur la « Protection de la famille » ont été adoptées chaque année depuis 2014.

Ce programme s’est propagé au-delà du Conseil des droits humains. Nous avons observé l’introduction d’un discours régressif autour de la « famille » à la Commission sur la condition de la femme, ainsi que des tentatives d’introduction dans les négociations sur les Objectifs de développement durable.


Notre approche

L’AWID travaille avec des partenaires et des allié-e-s pour s’opposer ensemble à la « Protection de la famille » et à d’autres programmes régressifs et défendre l’universalité des droits humains.

En réponse à l’influence croissante d’acteurs régressifs au sein des espaces dédiés aux droits humains, l’AWID a rejoint des allié-e-s afin de créer l’Observatoire sur l'Universalité des droits (OURs) (site en anglais). L’OURs est un projet de collaboration qui surveille, analyse et diffuse les informations concernant les initiatives anti-droits telles que la « Protection de la famille ».

Le premier rapport de l’OURs, Nos droits en danger, trace une cartographie des acteurs et actrices qui constituent le lobby mondial anti-droits et identifie leur réthorique et stratégies clés ainsi que leur impact sur les droits humains.  

Le rapport précise que le programme de « Protection de la famille » a développé une collaboration entre un large éventail d’acteurs régressifs aux Nations Unies, qu’il décrit comme « un cadre stratégique abritant des positions anti-droits et patriarcales multiples, où le cadre vise entre autres à légitimer et institutionnaliser ces positions. »

Contenu lié

Ayanda Denge

« Je suis un miracle… Je suis donc née d’une mère! Moi qui commence à bégayer, J’ai eu une vie à nulle autre pareille... » - Ayanda Denge  (lisez le poème entier ci-dessous) 

Ayanda Denge était une femme trans, travailleuse du sexe, activiste et poète. Elle était une Xhosa de Port Elizabeth, dans la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud. Après avoir traversé différentes villes du pays, elle s'est installée au Cap. 

En tant qu’activiste fervente et engagée de la justice sociale, elle s'est battue pour les droits des travailleures du sexe, des personnes trans et des personnes vivant avec le VIH et le sida. Elle a également été une conférencière motivatrice sur la sensibilisation au cancer ainsi que fait campagne en faveur de logements sociaux et abordables, en particulier au profit des pauvres et des travailleures. Ayanda s'est dressée comme une montagne contre les différents visages souvent violents de la discrimination. 

« Lorsque vous êtes transgenre, ce n’est pas une double dose, mais une triple dose de stigmatisation et de discrimination que vous recevez. Vous êtes discriminé·e en raison de votre identité sexuelle, en raison de votre travail et en raison de votre statut sérologique VIH. » - Ayanda Denge, 2016

Elle a été présidente par intérim de la Sex Workers Education and Advocacy Taskforce (SWEAT, groupe de travail sur l’éducation et la défense des travailleures du sexe) et coordonnatrice de liaison pour Sisonke, un mouvement national de travailleures du sexe sud-africain. 

« D’ici, de notre siège régional à SWEAT, où je siège au conseil d'administration, en passant par Sisonke, un mouvement de travailleures du sexe au Cap, nous ne faisons qu’un. Nous avons un même cri et c'est un cri qui est reconnu dans le monde entier par les travailleures du sexe de toute la planète. Nous voulons la décriminalisation du travail du sexe ». - Ayanda Denge, 2016 

Elle vivait dans la maison Ahmed Kathrada, qui était occupée par la campagne Reclaim the City en faveur de logements sociaux. En 2018, Ayanda avait été élue responsable de la maison. Le 24 mars 2019, elle a été poignardée à mort dans sa chambre. L'année précédente, un autre résident avait été tué. 

Reclaim the City fait le lien entre la sécurité des résident·e·s des maisons et le gouvernement de province qui les prive d'électricité et du droit humain à l'eau potable :  

« Nous ne pouvons dissocier la sécurité des femmes et des personnes LGBTQI vivant dans le squat du refus du gouvernement de la province du Cap-Occidental de rétablir l'électricité et l'eau potable dans la maison Ahmed Kathrada. 

La maison est dans le noir complet le soir. Nous avons besoin de lumière pour nous protéger les un·e·s les autres. On a l'impression que la province veut punir les pauvres et les ouvrier·ère·s, dont le seul crime était d'avoir besoin d'un toit. Certes, ils ont le droit de ne pas être d’accord avec nos raisons de squatter, mais ils devraient avoir honte de faire passer la politique avant la sécurité et la dignité des résident·e·s de cette ville. 

Repose en paix, camarade Ayanda Denge, nous reprenons le flambeau et nous nous souviendrons de toi dans cette lutte pour un logement décent et central. »

Poème d’Ayanda : 

Je suis un miracle…
Je suis donc née d’une mère!
Moi qui commence à bégayer,
j’ai eu une vie à nulle autre pareille.
Née dans la douleur 
Nourrie par la pluie
Pour gagner en hauteur
Je vivais dans les égouts.
Là je verse une larme, 
je me relève et brandis ma lance.
Les voix résonnent, n’ayez pas peur 
Des défis à relever dans l’année,
Des défis de souffrance dans mon dossier; 
La communauté applaudit, croyant que j’ai gagné la course; 
Mais en réalité mon travail avance à pas de tortue; 
À genoux je m’incline et demande grâce.
Car le Seigneur 
Est mon épée;
Pour rappeler à l’humanité
Qu’il apporte la sérénité.
Pourquoi, Seigneur, suis-je ce miracle? 
Le Seigneur me répond par la pluie et le tonnerre, 
Pour avoir interrogé mon père
Qui a dans le livre des agneaux
Un prénom nommé Ayanda.
Dans la rue ma vie n’a jamais été douce
Les personnes que j’ai dû croiser; 
Parfois, je ne les saluais jamais; 
Et même lorsque j’avais besoin de manger;
Je préférais tirer ma révérence
Plutôt que de prendre place.

Écoutez le poème de la voix d'Ayanda

« Car ma vie est pareille à celle d’une fleur de lotus, hors des eaux sombres et troubles, j'ai fleuri pour être belle et forte… »- Ayanda Denge, regardez et écoutez  


Hommages : 

« Ayanda, je voudrais te dire que dans nos coeurs, dans nos esprits, tu es toujours une survivante. Tu n’es plus là mais tu es partout, parce que tu es amour. Comme c’est merveilleux d’être aimé·e, et de donner de l’amour. Et c’est là, Ayanda, le cadeau que tu nous as fait. Merci pour tout cet amour, nous avions vraiment besoin de toi. Je te promets qu’à l’avenir, nous nous engageons tou·te·s à poursuivre la lutte à laquelle tu as consacré tant d’énergie et de temps. Et nous nous engagerons à obtenir justice pour cette fin de vie abominable que tu as connue. » - Transcription d’un message, lors d’un hommage d'adieu à Ayanda

« Ayanda était une activiste par nature. Elle connaissait ses droits et n’hésitait pas à se battre pour les droits des autres. En ce qui me concerne, je n’ai pas été surprise qu’elle s’implique auprès de nombreuses organisations, il était évident qu’elle aimait les gens. Elle ne défendait pas nécessairement les droits des LGBTI, mais les droits de toutes et de tous. » - la soeur d’Ayanda

Snippet2 - WCFM Movement and Struggle - EN

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Movement in focus:

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Our neighbourhood, our network, our strength

by Marta Plaza Fernández, Madrid, Spain (@gacela1980)

The feminist reality that I want to share is about weaving networks in which we uphold one another. Networks which come together in different ways, which emerge from our shared vulnerability, and which make all of us stronger.

 

The streets of Chamberí, my neighbourhood in Madrid, became much more of a home following the gatherings in the plazas organized by the citizens movement that originated in a rally on May 15, 2011. I think about how, during those years, we met each other and were able to associate faces, voices, smiles with so many neighbours who previously were only silhouettes without names or pasts, and who we passed by without seeing or hearing each other. I think about how we’ve become involved and dedicated; how we’ve woven a palpable, tangible community; how we’ve been advancing hand in hand towards building a new more inhabitable world, which we want and that we urgently need to create.

A group of activists and utopian neighbours, (in the best sense of the word utopian) – that moves us to action to do something real – that group for me was practically the first that reacted differently when I shared a part of my history and identity with them. With these women I shared my psychiatric diagnosis, my multiple hospital stays, the number of daily pills that accompanied me, my disability certificate, my difficulty in preserving that vital link that periodically disintegrates in my hands.

These neighbours, friends, comrades, links, loves –did not only not distance themselves from me once they got to know someone who many others had labelled as problematic, manipulator, egotistical – but became my principal network of affection and mutual support. They decided to navigate with me when the sea became agitated with storms. These people have given a different meaning to my days.

Building our feminist reality also encompasses carrying the “I believe you, sister” that we use when a friend has suffered a macho attack to the violence experienced by psychiatrized women at the hands of the very psychiatric system and institutions that are supposed to help us (and instead are often the new abuser who traumatizes and hurts us all over again). And this reality must include respect for our decisions, without taking away our agency and capacity to direct our own steps to one space or another; to listen to our narratives, desires, needs…without trying to impose others that are alien to us. It means not delegitimizing our discourse, not alluding to the label of our diagnosis, nor our madness.

With these transformation, each stay in the psychiatric institute did erase the ties that we had been able to build, but instead this network stayed by my side, its members took turns so that each day there would be no lull in calls, in visits, so that I could feel them as close as one can feel another person separated by locked doors (but unfortunately open for abuse) within the confines of the psychiatric ward. Through the warmth and kindness from my people I could rebuild that vital link that had once again been broken.

The even bigger leap happened when I was already aware of the numerous violent acts and abuse (where among other assaults, I spent days strapped to a bed, relieving myself where I lay),  I decided that I would not go back to being interned.

This network of care, these women neighbours-friends-loves-comrades, they respected my refusal to return to the hospital and supported me through each crisis I’ve been through since then. Without being interned, without violence.

They took turns accompanying me when my link to life was so broken that I felt such a huge risk which I couldn’t handle on my own. They organized WhatsApp group check-ins. They coordinated care and responsibilities so that no one would feel overwhelmed - because when an individual feels overloaded, they make decisions based on fear and the need for control instead of prioritizing accompaniment and care.

That first crisis that we were able to surmount together in this way – without being admitted to the psychiatric institute, represented a dramatic change in my life. There were months when my life was at risk, of intense suffering and of so much fear for my people and for me. But we overcame it together, and all that I thought was that if we could get over that crisis, then we could also find ways to face all the difficulties and crises that may come.

These feminist realities that we’re building day by day keep expanding, growing and taking different forms. We’re learning together, we’re growing together. Distancing ourselves from a welfare mentality, one of the first lessons was that, in reality, there wouldn’t be anyone receiving care (because of a psychiatric label) or anyone helping, from the other side of the sanity/insanity line. We learnt – we’re learning – to move to a different key – that of mutual support, of providing care and being cared for, of caring for each other.

We’ve also explored the limits of self care and the strength of collectivizing care and redistributing it so it’s not a burden that paralyzes us; we learnt – and we keep learning today – about joy and enjoying care that is chosen.

Another recent learning is about how difficult it was to start integrating money as another component of mutual support that we all give and receive. It was hard for us to realize how internalized capitalism kept on reverberating in our relationship with money, and that even though no one expected any payment for the containers of lentils we cooked amongst us when eating and cooking were difficult tasks, our expectation regarding money was different. Phrases like “how much you have is how much you’re worth” become stuck inside of us without critically analyzing them. It’s easy to keep thinking that the money each one has is related to the effort made to earn it, and not due to other social conditioning distant from personal merit. In fact, within this well-established mutual support network – redistributing money based on needs without questioning – was still a remote reality for our day to day. That’s why this is something that we’ve recently started to work on and think through as a group.

We want to get closer to that anti-capitalist world where mutual support is the way that we have chosen to be in the world; and that entails deconstructing our personal and collective relationship with money and internalized capitalism.

In these feminist realities we also know that learning never stops, and that the road continues to be shaped as we travel upon it. There is still much to do to keep caring for ourselves, to keep expanding perspectives and to make ourselves more aware of the persistent power imbalances, of privileges that we hold and continue to exercise, without realizing the violence that they reproduce.

Though we’ve already travelled so far, we still have a long way to go to get closer to that new world that we hold in our hearts (and for some within our crazy little heads too). Racism, classism, adult-centrism, fat-phobia, and machismo that persists among our partners.

Among the pending lessons, we’ve needed for a long time already to build a liveable future in which feminism is really intersectional and in which we all have space, in which the realities and oppressions of other sisters are just as important as our own. We also need to move forward horizontally when we build collectively – getting rid of egos, of protagonisms, to live together and deal with the need for recognition in a different way. And to also keep making strides grounded in the awareness that the personal is always, always political.

How we relate to and link with each other cannot be relegated to the private domain, nor kept silent: other loves are possible, other connections and other families are necessary, and we are also inventing them as we go.

This new world which we want to create, and that we need to believe in – is this kind world – in which we can love, and feel pride in ourselves – and in which all worlds will fit. We’ll keep at it.

 


“Healing Together”

by Upasana Agarwal, Kolkata, India (@upasana_a)

Looking at activists and feminists as healers and nourishers of the world, in the midst of battling growing right wing presence, white supremacy and climate change. This piece highlights how our feminist reality puts kindness, solidarity, and empathy into action by showing up and challenging the status quo to liberate us all. 

Upasana Agarwal (@upasana_a)

 

Pourquoi avoir choisi Bangkok ?

Chaque Forum de l’AWID se déroule dans une région différente, et il était temps de retourner en Asie ! Nous avons visité de nombreux pays de la région, consulté des mouvements féministes et procédé à des évaluations détaillées de la logistique, de l'accessibilité, de la sécurité, des visas et bien d’autres choses encore. Finalement, le conseil d'administration de l'AWID a approuvé à l’unanimité Bangkok, en Thaïlande, comme étant la meilleure option. Nous sommes ravi·e·s de retrouver Bangkok, où le Forum de l’AWID avait déjà eu lieu en 2005.

Informe OURS 2021 Resumen

Derechos en riesgo: Hora de Actuar

Actualmente, una compleja red de actores anti-derechos, en constante evolución, está ejerciendo cada vez más influencia tanto en los espacios internacionales y regionales, como en las políticas nacionales. Los actores anti-derechos están ingresando en los espacios multilaterales (donde múltiples países se reúnen para la colaboración internacional), con el fin de transformarlos y socavarlos desde adentro. Emplean una variedad de discursos persuasivos para ganar legitimidad, a menudo cooptando el lenguaje de los derechos y la justicia para ocultar sus verdaderas agendas.

Este informe es el segundo de una serie de reportes sobre las tendencias en derechos humanos, producido por el Observatorio de la Universalidad de los Derechos (OURs, por sus siglas en inglés). Además del análisis sobre actores anti-derechos clave y sus discursos, estrategias e impactos, el informe presenta breves narrativas inspiradoras de acción feminista y ejercicios de construcción de conocimiento para ayudar a fortalecer nuestra resistencia colectiva.

Leer informe completo

El efecto sobre nuestros derechos ya ha sido grave, pero esto no ha terminado todavía. Todxs podemos hacer nuestra parte para resistir las agendas anti-derechos y reclamar nuestros derechos.

¡Únete hoy mismo al llamado a la acción colectiva!

Firmar el llamado a la acción
 

Snippet - WITM Infographic annual budget 2 in 4- EN

Ever Wondered What Budgets for Feminist  Organizations Look Like?

A closer look at actual budgets reveals major income diversity and inequality.

 

Principes d'engagement

Bienvenue à Crear | Résister | Transform : un festival dédié aux mouvements féministes !

Principes d'engagement

L'AWID s'engage à créer un espace en ligne qui nous invite et nous pousse tou·te·s à faire preuve de courage, de curiosité, de générosité et de responsabilité partagée. 

Nous vous invitons à créer à nos côtés des espaces sans harcèlement ni violence, où chacun·e est respecté·e dans son identité et son expression de genre, sa race, ses capacités, sa classe, sa religion, sa langue, son ethnicité, son âge, sa profession, son type d'éducation, sa sexualité, sa taille et son apparence physique. Des espaces où nous reconnaissons les inégalités de notre monde et où nous nous efforçons de les transformer au gré de nos propres interactions avec les autres.


Nous voulons créer un espace qui permette à tout·te·s :

  • d’être présent·e·s:

Soyez là les un·e·s pour les autres en étant activement à l’écoute. Essayons de nous sentir proches, même si tout est virtuel. Pour cela, vous aurez accès à l’interprétation de la discussion et à des moyens de communications ouverts (comme la boîte de dialogue et autres outils) pour réagir et échanger. Nous vous recommandons de porter des écouteurs ou un casque pendant la séance pour mieux entendre les autres et vous faire entendre. Dans la mesure du possible, essayez de fermer votre messagerie électronique ou toute autre distraction pendant que vous prenez part à la discussion.

  • de valoriser toutes les formes de savoirs:

Célébrons les multiples façons dont le savoir se manifeste dans nos vies. Nous vous invitons à aborder la conversation avec curiosité et ouverture d’esprit pour apprendre des autres, en se permettant de désapprendre et de réapprendre à travers ces  échanges, comme une manièrede commencer à construire collectivement des connaissances.

  • de se sentir accueillie·s: 

Nous nous engageons à adopter une approche holistique de l'accessibilité en tenant compte des différents besoins physiques, linguistiques, mentaux et de sécurité. Nous voulons un espace qui accueille des personnes d'origines, de croyances, de capacités et d'expériences différentes. Nous anticiperons au mieux mais vous demanderons également de nous communiquer vos besoins, et nous ferons de notre mieux pour y répondre.

  • de se sentir en sécurité et respecté·e·s :

Nous nous engageons tou·te·s individuellement et collectivement à respecter la vie privée de chacun·e· et à demander le consentement des autres avant de partager des images ou du contenu qui les concerne,  générés au cours de la conversation.


Créer un environnement sécurisé, respectueux et agréable durant ces conversations est la responsabilité de  tou·te·s .


Signalement

Si vous remarquez qu'une personne a un comportement discriminatoire ou offensant, veuillez contacter la personne de référence qui vous sera indiquée en début de session. 

Tout·e participant·e qui utilisera un langage ou des images abusives sera exclu·e de la conversation et ne sera pas réadmis·e. Nous n’aurons plus de relations avec cette personne de quelque manière que ce soit. 

How much does participation cost?

Please calculate your costs of travel to Bangkok, accommodations and per diem, visa, any accessibility needs, and incidentals, on top of a registration fee that will be announced soon. Hotels in the Sukhumvit area in Bangkok range from USD$50 to $200 per night, double occupancy.

AWID members receive a discount at registration, so if you are not a member yet, we invite you to consider becoming a member and joining our global feminist community.

ours chapter 4

Chapitre 4

Les acteurs et actrices antidroits

Un réseau complexe et mouvant d’antidroits exerce une influence croissante dans les sphères internationales et les politiques locales. Souvent soutenu·e·s par des financements d’origine imprécise, ces acteur·rice·s renforcent leur impact en créant des alliances tactiques entre thématiques, régions et croyances.

En lire plus

WITM - Refreshed INFOGRAPHIC 3 FR

Comment les féministes s’autofinancent ?

Les organisations féministes et de défense des droits des femmes ne dépendent pas uniquement des financements institutionnels, elles s’autofinancent. Nos mouvements sont animés par la passion, la solidarité, l’engagement politique et le soin collectif.
Ces ressources autonomes et autogénérées sont souvent invisibles dans les budgets, mais elles sont le pilier de notre action collective.

 Explorez les données sur l’autofinancement

Colectivo Morivivi

Colectivo Moriviví is an all women artistic collective. Our artistic production consists of muralism, community-led muralism, and protest performance/actions. Our work is about democratizing art and bringing the narratives of Puerto Rican communities to the public sphere to create spaces in which they are validated. We believe that through artivism we can promote consciousness on social issues and strengthen our collective memory.  

“Cacibajagua” 2017, Mural Project. Jiangxi, China
“Cacibajagua” 2017, Mural Project. Jiangxi, China
“Cacibajagua” 2017, Mural Project. Jiangxi, China
“Cacibajagua” 2017, Mural Project. Jiangxi, China
“Paz para la Mujer” 2015, collaboration with Coordinadora Paz para la Mujer Organization. Santurce,
“Paz para la Mujer” 2015, collaboration with Coordinadora Paz para la Mujer Organization. Santurce, Puerto Rico

 

“Paz para la Mujer” 2015, collaboration with Coordinadora Paz para la Mujer Organization. Santurce, Puerto Rico
“Paz para la Mujer” 2015, collaboration with Coordinadora Paz para la Mujer Organization. Santurce, Puerto Rico
Collectivo Moriri Artwork


As part of their participation in AWID’s Artist Working Group, Colectivo Morivivi gathered a diverse group of members, partners and staff to facilitate a collaborative process of dreaming into, informing, and deciding on the content for a community mural through a multi-stage co-creation process. The project began with a remote conceptualization with feminists from different parts of the planet brought together by AWID, and then it evolved to its re-contextualization and realization in Puerto Rico. We were honored to have the input of local artists Las Nietas de Nonó(@lasnietasdenono), the participation of local women in the Community Painting Session, the logistics support from the Municipality of Caguas, and FRIDA Young Feminist Fund’s additional support to the collective.
 
The mural explores the transcendence of borders by presenting bodies like a map, in an embrace that highlights the intersection of the different feminist manifestations, practices and realities. 
 
We also thank Kelvin Rodríguez, who documented and captured the different stages of this project in Puerto Rico:

Collectivo Moriri Artwork
Collectivo Moriri Artwork
Collectivo Moriri Artwork
Collectivo Moriri Artwork
Collectivo Moriri Artwork
Collectivo Moriri Artwork
Collectivo Moriri Artwork
Collectivo Moriri Artwork
Collectivo Moriri Artwork

About Colectivo Morivivi 

Colectivo Morivivi portrait

Moriviví is a collective of young female artists, working on public art since April 2013. Based in Puerto Rico, we’ve gained recognition for the creation of murals and community led arts.

The group started out in local Urban Art Festivals. As our work became more popular, organizations and community leadership started to reach out to us. We began as eight high schoolers who wanted to paint a mural together. However, in eight years of hard work, we’ve faced many challenges.  Now we are in a period of transition. During this following year, we aim to restructure the collective internally. Our goal is to open new opportunities for collaborators and back-up our decision making process with a new evaluation system.  In the long run, we aspire to become an alternative school of art practice for those interested in immersing themselves in community art production.

¿Qué debo saber acerca del visado?

Somos plenamente conscientes de los obstáculos prácticos y la angustia emocional asociada con los viajes internacionales, especialmente desde el Sur Global. AWID está trabajando con la Oficina de Convenciones y Exhibiciones de Tailandia para brindar apoyo a lxs participantes del Foro en la obtención de visas. En el momento de la inscripción se facilitará más información sobre esta ayuda para la obtención de visados, incluidos los datos de contacto para saber dónde y cómo solicitarla.

Comic: Feminist Superhero Busts Anti-Rights Myths

Comic:

Feminist Superhero Busts Anti-Rights Myths

Follow our feminist superhero as she reclaims the narrative from anti-rights actors across the globe and saves the day, in this comic by illustrator Sophia Andreazza.

Get the comic!

Body

Snippet - COP30 - Radical Democracy - EN

Démocratie radicale et justice climatique - le débat absent de la COP30

Modèles de gouvernance alternative comme moyens de sortir de la crise climatique.

📅 Mercredi 12 novembre 2025
📍 Seminario Mar Nossa Sra Da Assunção, Pará, Brésil

Plus d'infos ici

Site web en anglais

Tácticas, estrategias e impactos anti-derechos

Capítulo 5

Los actores anti-derechos adoptan una estrategia doble. Además de atacar abiertamente al sistema multilateral, los actores anti-derechos también socavan los derechos humanos desde adentro. Se involucran con el fin de cooptar procesos, consolidar normativas regresivas, y erosionar responsabilidades.

Photo-OP // the first anniversary of the EU signature to the Council of Europe Convention to prevent and combat gender-based violence and domestic violence, the so-called Istanbul Convention
© ALDE Group/Flickr
Photo-OP // El primer aniversario de la firma de la UE del Convenio del Consejo de Europa para prevenir y combatir la violencia de género y la violencia doméstica, el llamado Convenio de Estambul

El involucramiento de los actores anti-derechos en espacios internacionales de derechos humanos tiene un objetivo principal: socavar el sistema y su capacidad de respetar, proteger y satisfacer los derechos humanos para todas las personas, y de exigir rendición de cuentas a los Estados miembro por su violación. Algunas tácticas anti-derechos operan por fuera de la ONU, e incluyen la deslegitimación y la presión política para desfinanciar a la ONU, o para que ciertos Estados miembro se retiren de acuerdos internacionales sobre derechos humanos. En los últimos años, algunos actores antiderechos han logrado una creciente influencia dentro de la ONU. Sus tácticas internas incluyen la capacitación de representantes, la distorsión de los marcos de derechos humanos, el debilitamiento de acuerdos sobre derechos humanos, la infiltración en comités de organizaciones no gubernamentales, las solicitudes de ingreso al Consejo Económico y Social bajo nombres neutrales, la infiltración en los espacios de la juventud, y las presiones para ubicar a actores antiderechos en posiciones clave.

Índice de contenidos

  • Institucionalización de actores anti-derechos en los mecanismos de la ONU
  • Exclusión y deslegitimación
  • Disminución de los estándares de derechos humanos
  • Cooptación - Construcción de un marco paralelo de derechos humanos
  • Ejercicio: Sí, ellos son fuertes, ¡pero también nosotrxs somos fuertes!
  • Ejercicio: Responsabilizar a los gobiernos

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