La mémoire comme forme de résistance : un hommage
L’hommage se présente sous forme d’une exposition de portraits d’activistes du monde entier qui ne sont plus parmi nous qui ont lutté pour les droits des femmes et la justice sociale.
En 2020, nous adoptons une démarche légèrement différente
Cette année, tout en continuant à convoquer la mémoire de celleux qui ne sont plus parmi nous, nous souhaitons célébrer leur héritage et souligner les manières par lesquelles leur travail continue à avoir un impact sur nos réalités vécues aujourd’hui.
49 nouveaux portraits de féministes et de défenseur·e·s viennent compléter la gallerie. Bien que de nombreuses des personnes que nous honorons dans cet hommage sont décédé·e·s du fait de leur âge ou de la maladie, beaucoup trop d’entre iels ont été tué·e·s à cause de leur travail et de qui iels étaient.
Les histoires des activistes à l'honneur dans cet Hommage font vivre leur héritage et continuent d'inspirer le travail et l’action de nos mouvements.
Visiter notre exposition virtuelle
Les portraits de l'édition 2020 ont été illustrés par Louisa Bertman, artiste et animatrice qui a reçu plusieurs prix.
L’AWID tient à remercier nos membres, les familles, les organisations et les partenaires qui ont contribué à cette commémoration. Nous nous engageons auprès d’elleux à poursuivre le travail remarquable de ces féministes et défenseur·e·s et nous ne ménagerons aucun effort pour que justice soit faite dans les cas qui demeurent impunis.
« Ils ont essayé de nous enterrer. Ils ne savaient pas que nous étions des graines » - Proverbe mexicain
L'Hommage a été inauguré en 2012
Le premier hommage aux défenseur-e-s des droits humains a pris la forme d’une exposition de portraits et de biographies de féministes et d’activistes disparu·e·s lors du 12e Forum international de l’AWID en Turquie. Il se présente maintenant comme une gallerie en ligne, mise à jour chaque année.
Depuis, 467 féministes et défenseur-e-s des droits humains ont été mis·es à l'honneur.
Contenu lié
Tácticas, estrategias e impactos anti-derechos
Capítulo 5
Los actores anti-derechos adoptan una estrategia doble. Además de atacar abiertamente al sistema multilateral, los actores anti-derechos también socavan los derechos humanos desde adentro. Se involucran con el fin de cooptar procesos, consolidar normativas regresivas, y erosionar responsabilidades.

Photo-OP // El primer aniversario de la firma de la UE del Convenio del Consejo de Europa para prevenir y combatir la violencia de género y la violencia doméstica, el llamado Convenio de Estambul
El involucramiento de los actores anti-derechos en espacios internacionales de derechos humanos tiene un objetivo principal: socavar el sistema y su capacidad de respetar, proteger y satisfacer los derechos humanos para todas las personas, y de exigir rendición de cuentas a los Estados miembro por su violación. Algunas tácticas anti-derechos operan por fuera de la ONU, e incluyen la deslegitimación y la presión política para desfinanciar a la ONU, o para que ciertos Estados miembro se retiren de acuerdos internacionales sobre derechos humanos. En los últimos años, algunos actores antiderechos han logrado una creciente influencia dentro de la ONU. Sus tácticas internas incluyen la capacitación de representantes, la distorsión de los marcos de derechos humanos, el debilitamiento de acuerdos sobre derechos humanos, la infiltración en comités de organizaciones no gubernamentales, las solicitudes de ingreso al Consejo Económico y Social bajo nombres neutrales, la infiltración en los espacios de la juventud, y las presiones para ubicar a actores antiderechos en posiciones clave.
Índice de contenidos
- Institucionalización de actores anti-derechos en los mecanismos de la ONU
- Exclusión y deslegitimación
- Disminución de los estándares de derechos humanos
- Cooptación - Construcción de un marco paralelo de derechos humanos
- Ejercicio: Sí, ellos son fuertes, ¡pero también nosotrxs somos fuertes!
- Ejercicio: Responsabilizar a los gobiernos
Snippet - That Feminist Fire Logo (ES)

Membership why page - Loyiso Lindani
J’ai l’intime conviction que des femmes puissantes peuvent donner à d’autres femmes la possibilité d’être puissantes, c’est pourquoi je suis ravie d’être membre de l’AWID. La visibilité que j’ai reçue en faisant partie de la Street Team de la communauté AWID a élargi mes connaissances et ma façon d’envisager le Féminisme et l’intersectionnalité. J’espère que davantage de femmes se joindront à nous et porteront des thématiques et des idées qui aideront d’autres femmes..- Loyiso Lindani, Afrique du Sud.
FRMag - Ashawo Work na Work
"Ashawo Work na Work": Cómo lxs jóvenes feministas de Ghana están haciendo realidad los futuros feministas
por Fatima B. Derby
En 2017, la campaña de AWID #PracticaSolidaridad destacó cómo lxs jóvenes feministas podían construir un futuro feminista apoyándose mutuamente, participando en conversaciones interregionales entre ellxs, marchando en solidaridad con otrxs activistas y abriendo canales de colaboración entre los movimientos. (...)
< arte: «Let it Grow» [Déjalo crecer], Gucora Andu
Sarah Maldoror
«No adhiero al concepto de “Tercer Mundo”. Hago películas para que las personas (no importa de qué raza o color sean) puedan entenderlas. Para mí, solamente existen explotadores y explotadxs, eso es todo. Hacer una película significa tomar una posición.» - Sarah Maldoror
La innovadora Sambizanga (1972), su «película revolucionaria», sigue la lucha de liberación anticolonial de lxs militantes de Angola y capta la perspectiva de una mujer en el momento histórico en que se encuentra.
«Para muchxs cineastas africanxs, el cine es una herramienta revolucionaria, una educación política para crear consciencia. Se inscribe en la evolución de un Tercer Cine, que se orienta a descolonizar el pensamiento y promover cambios radicales en la sociedad.» - Sarah Maldoror
A lo largo de su carrera, Sarah (junto con otrxs artistas africanxs y caribeñxs) cofundó, en 1956, la primera troupe de teatro negra de Francia. Realizó alrededor de cuarenta películas, incluidos importantes documentales que difundieron la vida y la obra de artistas negrxs, entre lxs cuales se encuentra su amigo y poeta, Aimé Césaire, quien le escribió:
«A Sarah Maldo
que, cámara en mano,
lucha contra la opresión, la alienación
y se planta de cara
frente a la estupidez humana.»
Sarah estaba también dedicada a lograr que las mujeres africanas se apropiaran más del proceso de filmación. En una entrevista, señaló:
«Las mujeres africanas deben estar en todos lados. Deben estar en las imágenes, detrás de la cámara, en la sala de edición, y participar en todas las etapas de la realización de una película. Ellas deben ser quienes hablen sobre sus problemas.»
Sarah dejó un legado formidable para que sea continuado.
Nacida el 19 de julio de 1929, Sarah falleció el 13 de abril de 2020 debido a complicaciones por el coronavirus.
Mira Sambizanga y lee una reseña de la película en un artículo del New York Times de 1973 (solo en ingles)
L’histoire derrière Crear, Résister, Transform par Coumba Toure
Une expérience magique de narration féministe animée par la féministe panafricaine Coumba Touré, dans la tradition séculaire des griots d’Afrique de l’Ouest
Et nous nous réunissons à nouveau
Nous avons rassemblé nos histoires, notre force
nos chansons
nos larmes
notre rage
nos rêves
nos succès
nos échecs
nous les avons rassemblés dans un grand bol pour le partage
pendant une lune de pensées
Aussi, nous restons en contact
Nous nous secouons l'esprit
nous nous caressons l'âme
Alors que nos mains sont toujours liées
Et que nos baisers et nos câlins sont interdits
Pourtant, nous nous renforcons d’heure en heure
Tissant ensemble nos voix
Franchissant les barrières sonores
comme nous parlons en langues
Nous sommes de plus en plus fortes
Nous connaissons ce qui nous différencie des autres
et les différences entre nous,
alors nous cousons nos beautés en patchwork de pensées
De nos apprentissages les plus profonds
de nos pouvoirs
Parfois, nous sommes entourées de terreur,
Par la confusion, la malhonnêteté
Mais nous nous purifions dans l'océan de l'amour
Nous sommes des tisserands de rêves
Pour vêtir un nouveau monde
Fil après fil
Aussi petites que nous soyons,
comme de petites fourmis construisant nos mouvements
comme de petites gouttes construisant nos rivières
Nous faisons des pas en avant et des pas en arrière
dansons notre chemin de retour à un mental sain
Nous soutenons le rythme de nos coeurs
Continuez à battre,
s'il vous plaît, ne vous arrêtez pas
ainsi nous sommes les transmetteurs d'une générosité oubliée
Goutte après gouttes, grandissant comme l'océan
grandissant comme la rivière qui coule de nos âmes
montrant notre force pour être l'eau qui lavera ce monde
et nous nous rassemblons à nouveau,
peux-tu nous sentir ?
Je mentirais si je disais que ça va
Que cela ne me dérange pas de ne pas vous voir.
Vos voix non filtrées et non enregistrées me manquent
Nos murmures et nos cris me manquent.
Nos cris de la révolution avortée
Nous voulonsêseulement donner naissance à de nouveaux mondes
Alors luttons pour effacer les frontières entre nous
Sil vous plait n’arrêtez pas
Jelena Santic
Snippet Forum Stories Download (EN)
Snippet - Blog post Quote_ES
"Creemos que este es el momento para continuar organizándonos desde la solidaridad, la esperanza y la imaginación radical."
- Beijing+30 & CSW: La construcción de significados feministas en tiempos de policrisis
FRMag - The Story of An Unhappy Tale
Histoire d’un conte non féérique
par Gabriela Estefanía Riera Robles
Juliana. Comme j’aimerais m’appeler Juliana! C’est un prénom plein de pouvoir et de présence, plein de force et de véhémence. (...)
< illustration : «Born Fighters», par Borislava Madeit et Stalker Since
María Digna Montero
María Digna Montero était une défenseuse Garifuna (d’origine africaine et autochtone) du droit à la terre et membre de l’Organisation fraternelle noire hondurienne (OFRANEH), une organisation communautaire oeuvrant à protéger les communautés Garifunas, leurs droits, leur culture, leurs ressources et leur territoire ancestraux.
María a également enseigné dans l'école locale et été membre du groupe de travail sur l'éducation bilingue interculturelle de l'OFRANEH.
Le 12 octobre 2019, jour de la Résistance autochtone, des inconnus ont tiré à plusieurs reprises sur María, alors qu’elle se trouvait dans l’arrière-cour de sa maison.
Elle est l'une des six défenseuses Garifunas à avoir été assassinées entre septembre et octobre 2019 et selon OFRANEH, ces crimes n’ont fait l’objet d’aucune enquête de la part des autorités. Dans une déclaration officielle, l'organisation a également souligné le lien entre la violence à l’encontre des dirigeants Garifunas et le développement des industries extractives qui exploitent les ressources naturelles de leurs communautés, affirmant que cette violence s’inscrivait dans une "stratégie d'intimidation et d'expulsion systématique" menée par l'État hondurien.
“La tension accrue et les risques croissants pour la sécurité et les droits humains des dirigeants des communautés et des territoires ancestraux sont le résultat de la dépossession, du déplacement et de la criminalisation des communautés et des mégaprojets d'extraction promus par l'État en collaboration avec les entreprises nationales et internationales". - Communiqué de l'OFRANEH, 12 octobre 2019
MANGO
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Jurema Araújo es una profesora y poeta de Río de Janeiro. Colaboró con la revista Urbana, editada por los poetas Brasil Barreto y Samaral (que en paz descanse) y con el libro Amor e outras revoluções con una variedad de escritorxs. En colaboración con Angélica Ferrarez y Fabiana Pereira, coeditó O livro negro dos sentidos, una antología creativa sobre la sexualidad de las mujeres negras de Brasil. Jurema tiene 54 años, tiene una hija, tres perras, una gata y un montón de amistades. |

¿Lo chupas conmigo?El mango es mi fruta favorita. |
Chupa Comigo?A fruta que eu mais gosto é manga! |
Presentando El libro negro de los sentidos
Lo voy a admitir: cuando Angélica y Fabi me invitaron a ser curadora de una colección de textos eróticos de mujeres negras, no sabía qué era la curaduría. Entendía bien lo erótico, pero la curaduría… Sonreí, sintiéndome cohibida y halagada. Creo que les agradecí –al menos espero haberlo hecho– y pensé: ¡¿qué mierda es eso?! Esta palabra elegante de la que tendría que aprender el significado mientras lo hacía, ¿qué es?
A estas alturas, ya sé qué significa ser curadora: es hacer el amor con los textos de otra persona, con el arte de otra persona, con la intención de armar un libro. Y eso es exactamente lo que hice. Desnudé cada texto de cada autora de este libro con lascivia literaria. Y me involucré en las palabras y los sentidos de otras. Fui penetrada por poemas que no escribí; historias que ni siquiera me atrevía a imaginar me dieron vuelta, metiéndose con mis sentimientos, con mi libido. Y fue un maravilloso y extraordinario orgasmo: etéreo, corporal, sublime, al mismo tiempo intelectual y sensible.
Estos textos palpitaban como un clítoris endurecido por el deseo, empapados, chorreando placer en cada lectura. Palabras que me tragaron con su significado pícaro, haciéndome sumergirme más profundamente en este universo húmedo.
Estas mujeres negras fueron hasta el fondo de su excitación y convirtieron en arte sus fantasías eróticas más profundas. Estos trabajos están impregnados con la forma propia de cada escritora de vivir la sexualidad: libremente, negra, para nosotras, a nuestra manera, empoderadas.
Elegí desplegar los textos a lo largo de diferentes partes del libro, cada una organizada de acuerdo al contenido más delicado, explosivo, evidente o implícito que presentaban.

Para abrir la puerta a esta «esencia negra invulvolucrada» tenemos nuestra sección Preliminares, con textos que introducen a lxs lectorxs a este mundo de deleites. Es una caricia delicada general para presentar los temas abordados por los textos en el resto del libro.
Luego viene el calor de Tacto, abordando lo que puede sentir la piel. Esa energía que quema o congela nuestros cuerpos, hace que nuestras hormonas exploten y comienza a despertar a los otros sentidos. Y aunque muchxs somos voyeurs, el contacto de la piel con una boca húmeda y cálida es excitante, como recorrer la suavidad de quien sea que esté contigo. Nos seduce un contacto firme o suave que nos produce piel de gallina y esa hermosa incomodidad que corre desde el cuello bajando por la espalda y sólo se detiene al día siguiente. Y el calor de los labios, la boca, la lengua húmeda en la piel –oh, la lengua en la oreja, hmmm– o piel sobre piel, las ropas moviéndose sobre el cuerpo, casi como una extensión de la mano de lx otrx. Si no hay urgencia, esa excitación más salvaje de la presión de un agarre fuerte, un poco de dolor, o mucho, quién sabe.
La sección Sonido –¿o melodía?– nos muestra que la atracción también sucede a través de oir: la voz, los susurros, la música que permite la conexión entre los cuerpos y puede convertirse en tema de deseo. Para algunxs, alguien con una voz hermosa sólo necesitaría sus cuerdas vocales, porque ese sonido áspero, o pesado o melodioso sería sexo auditivo. Sus insultos en voz alta o sus palabras dulces susurradas al oído serían suficiente para darnos escalofríos desde el cuello al coxis.

En Sabor, sabemos que la lengua hace un buen trabajo saboreando los lugares más escondidos y recorriendo el cuerpo para deleitarse. A veces este órgano es utilizado, descaradamente, para saborear el néctar de lx otrx. La idea de alguien compartiendo su frutilla o un delicioso mango jugoso a mordiscos y lamidas –o lamidas y mordiscos– nos derrite. Pero nada es más delicioso que saborear las cuevas y colinas de la persona con la que estás. Hundir la lengua hasta el fondo para saborear un trozo de fruta… o pasar horas saboreando la cabeza de una verga en tu boca, o chupar un pecho delicioso para saborear los pezones. Se trata de memorizar a alguien por su Sabor.
Hay textos en los cuales es la nariz lo que dispara el deseo. El Aroma, mis queridxs lectorxs, puede despertarnos a los deleites del deseo. A veces conocemos a una persona que huele tan bien que queremos tragarla directamente por la nariz. Cuando recorres el cuerpo de la otra persona con tu nariz, comenzando por el cuello, ¡guau, qué escalofrío deliciosamente incómodo que corre por la espalda y desnuda el alma! La desvergonzada nariz entonces va hacia la parte de atrás del cuello y captura la esencia de lx otrx de tal manera que en ausencia de esa persona, oler su misma esencia evoca, o al contrario, nos invade con memorias olfativas que traen de nuevo el excitante aroma de esa persona.
Después llegamos a Mirada –para mí, el traidor de los sentidos–, en el cual percibimos el deseo desde un punto de «vista». Es a través de la vista que los textos presentan el deseo y la excitación, a través de los cuales se provocan los otros sentidos. A veces una sonrisa es todo lo que hace falta para enloquecernos. ¿El intercambio de miradas? Esa mirada que dice «Te quiero». Esa mirada de posesión que llega a su fin cuando dejas de coger, o no. Esa es muy especial; atrae a lx otrx que no será capaz de apartar la mirada por mucho tiempo. ¿O la mirada de reojo, cuando unx mira para otro lado cuando lx otrx gira su cabeza, como un juego del gato y el ratón? Una vez que nos atrapan con las manos en la masa, no hay nada más que hacer salvo desplegar una amplia sonrisa.
Finalmente, la explosión. Recorriendo Todos los sentidos, los textos mezclan sentimientos que parecen como una alerta, así que ahí está el mayor placer, ese orgasmo.
Por supuesto, no hay nada que separe explícitamente estos poemas y relatos. Algunos son sutiles. La excitación involucra a todos nuestros sentidos y, lo más importante, a nuestras cabezas. Ahí es donde sucede, y conecta todo nuestro cuerpo. Organicé los poemas según cómo me llegaron en cada lectura. Sientan la libertad de no estar de acuerdo. Pero para mí, hay un sentido a través del cual va el deseo y luego explota. Es exquisito darse cuenta de cuál es.
Ser capaz de convertir la excitación en arte significa liberarnos de todo el prejuicio, prisiones, y estigma en los que nos ha atrapado esta sociedad centrada en la blanquitud.

Cada vez que una escritora negra transforma lo erótico en arte, rompe estas dañinas cadenas racistas que paralizan su cuerpo, reprimen su sexualidad y nos convierten en el objeto de la codicia de otrxs. Escribir poesía erótica es recuperar el poder sobre su propio cuerpo y pasear sin miedo por los placeres del deseo por sí misma, por otrxs, por la vida.
Lo erótico literario es quiénes somos convertido en arte. Aquí mostramos lo mejor de nosotrxs, nuestras visiones del amor empapado por el placer, sazonado por lo erógeno, extendido por nuestros cuerpos y traducido por nuestra conciencia artística. Somos múltiples y compartimos esta multiplicidad de sensaciones en palabras que chorrean excitación. Sí, incluso nuestras palabras chorrean nuestro deseo sexual, empapando nuestros versos, convirtiendo nuestras urgencias sexuales en párrafos. Acabar/correrse, para nosotras, es un descubrimiento.
Es necesario hacer que nuestras mentes, nuestros cuerpos y nuestra sexualidad sean negras, restaurar nuestro placer, y recuperar nuestros orgasmos. Solo entonces seremos libres. Todo este proceso es un descubrimiento y tiene lugar dolorosamente. Pero hay felicidad en descubrir que somos muy diferentes del lugar donde nos habían puesto.
Siento que soy de ustedes, que soy nuestra. Saboreen, deleitense, tengan un festín con estas hermosas palabras junto a nosotras.
Este texto es una adaptación de la introducción a “O Livro Negro Dos Sentidos” [El libro negro de los sentidos], una colección de poemas eróticos de 23 escritoras negras.

Explorar Corporalidades Transnacionales
Esta edición en alianza con Kohl: una publicación para Body and Gender Research analizará soluciones, propuestas y realidades feministas para transformar nuestro mundo actual, nuestros cuerpos y nuestras sexualidades.

التجسيدات العابرة للحدود
نصدر النسخة هذه من المجلة بالشراكة مع «كحل: مجلة لأبحاث الجسد والجندر»، وسنستكشف عبرها الحلول والاقتراحات وأنواع الواقع النسوية لتغيير عالمنا الحالي وكذلك أجسادنا وجنسانياتنا.
Rocio Gonzalez Trapaga
Snippet AWID Forum Location Announcement Title (FR)
La date et le lieu du Forum de l’AWID ont été annoncés!
Snippet - CSW69 - OURs & friends - ES
OURs y amistades en el Espacio de Solidaridad Feminista
✉️ Solo con invitación
📅 Martes 11 de marzo de 2025
🕒 De 02:00 a 04:00 p.m., EST
🏢 Chef's Kitchen Loft with Terrace, 216 East 45th St 13th Floor New York
Organiza: Consorcio Observatorio sobre la Universalidad de los Derechos (OURS)
Film club - swana
You can now watch the AWID Feminist Film Club program “Feminist Embodiments of Hope and Power” - a film series on Feminist Realities from the SWANA region curated by Esra Ozban
WATCH
Lorena Borjas
Lorena Borjas, a trans Latina woman and activist, lived and worked in the Jackson Heights neighborhood of Queens, New York City. In those streets, she looked after her community for years, advocating for trans and immigrant rights, supporting survivors of human trafficking and abuse, campaigning for sex workers’ rights and those of people living with HIV and AIDS.
Lorena was strong and tireless in her fight to support, defend, and have the back of those most marginalized and discriminated by transphobia, misogyny and racism.
“She pushed us to shine authentically, to become a scream of subversion that says, ‘I am here, and I deserve happiness, too.’” - Cecilia Gentili, a trans activist and Lorena’s friend
Having faced numerous traumas and hardships herself, as a trans immigrant woman and victim of human trafficking, Lorena pulled knowledge and emotional memory from the well of her experiences in order to help build and strengthen the community she was part of and which was part of her. Some of the ways she did this was to organize and mobilize support ranging from providing condoms and connecting trans women to different services, to setting up an HIV testing clinic in her own home.
"She was such a beautiful soul who helped others when her journey was difficult and painful as an immigrant, as a trans immigrant. She believed the trans community needed love, acceptance, and compassion, and she gave it all.” - Luchia Dragosh, QPTV Supervising producer of a documentary about Lorena
In more than 25 years of activism, she also founded the Lorena Borjas Community Fund together with Chase Strangio (lawyer and trans rights activist). The Fund helps the many different members of her community (and especially trans persons) dealing with immigration challenges to avoid the cycle of arrest-jail-deportation.
Lorena passed away in March 2020 of complications from COVID-19.
Her enormous and beautiful legacy will be taken forward through the streets of Queens by the network and community she co-created.
“We will pick up her work where she left it, work that is essential to the well-being of “mis pajaras” as she called the trans girls of Queens under her wing.” - Cecilia Gentili
Tributes:
"Lorena brought light to us when we were living through a very dark time here in New York. She brought us light when we were dealing with the crack epidemic, when we were dealing with the AIDS crisis, dealing with changes in immigration policies." - Cristina Herrera, founder and CEO of Translatina Network and Lorena’s friend
"Lorena has done more than anyone else I know to shine a light on the epidemic of trafficking in transgender communities and to help other trans women escape exploitation." - Lynly Egyes (represented Borjas on behalf of the Transgender Law Center)
Watch a documentary about Lorena Borjas
Read a postscript in The New Yorker about Lorena Borjas
Read an opinion piece in the New York Times by Cecilia Gentilin
Una huella de amor colectiva
La liga conspirativa de escritorxs | Wazina Zondon
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| Conocida también como la Red Teta Research, la liga conspirativa de escritorxs se fundó en 2021 en el contexto de los círculos de escritura semanales de Kohl. La Red consiste en un grupo transnacional de escritorxs queer y feministas que participan en procesos colectivos de escritura, reflexión y creación de universos. | Wazina Zondon es una afgana criada en Nueva York. Su trabajo de colección de historias y de narración se centra en las memorias y ritos colectivos de iniciación en la diáspora. Actualmente, trabaja en Faith: in Love/faith in love, donde (re)rastrea la historia de amor de su madre y su padre y la huella amorosa heredada de la familia. |
El amor es contrabando en el infierno,
porque el amor es ácido
que devora las rejas.
Pero tú, yo y el mañana
nos tomaremos de las manos y haremos votos
para que la lucha se multiplique
La sierra de arco tiene dos cuchillas.
La escopeta tiene dos cañones.
Estamos preñadxs de libertad.
Somos una conspiración.
Es nuestro deber luchar por la libertad.
Es nuestro deber ganar.
Debemos amarnos y apoyarnos mutuamente.
No tenemos nada que perder, salvo nuestras cadenas.
- «Amor» por Assata Shakur

«Si podemos heredar un trauma, ¿podemos heredar una huella relacionada con el amor?»
Esta es la pregunta que se hace Wazina Zondon en sus memorias colectivas Loveprint (Improntas de amor). Loveprint es un deambular, una superposición, una desviación que (re)crea, en la intersección entre entrevistas y ensayos personales, las historias y reflexiones de nuestra familia sobre el amor, la pareja y el romance. Guiadxs por Wazina, la liga conspirativa de escritorxs se reunió e intentó reproducir literalmente este proyecto en forma de escritura colectiva, donde nuestras historias, nuestros géneros e identidades sexuales se complementan y contradicen entre sí. Con nuestras voces superponiéndose, fuimos completando las oraciones de lxs otrxs para crear una conversación, un memorial, pedazos de nosotrxs mismxs que hablan de unx «nosotrxs».
¿Cuáles son los orígenes de tu huella de amor?
Soy lo que han llamado un «accidente feliz». Se ha dicho mucho sobre esto: una vida imprevista que al mismo tiempo es totalmente deseada. Siento que esto moldeó mi forma de amar; no solo me enamoro, también me arriesgo a los resbalones que llevan a las caídas. Quizá fue esto lo que me convirtió en un tipo de persona amor fati.
Me dijeron que era una niña no deseada. Así que crecí hasta convertirme en una adulta no deseada. Los orígenes de mi huella de amor se basan en ser no deseada permanentemente. No soy fruto del amor ni de ningún sentimiento feliz; soy, más bien, dolor y carga. No tengo una impronta amorosa, al menos no en este sentido.
Sé con certeza que mis padres estuvieron enamoradxs en algún momento, pero la salud mental es un demonio, y hasta que unx no se enfrenta a sus demonios,
no hay quien gane.
Nunca asociaré el «amor» con mis padres o con la familia normativa. El amor bajo el que crecí fue un amor lleno de violencia y de responsabilidades que no busqué o para las que ni siquiera estaba preparada. Durante mucho tiempo sentí que la vida y el amor consistían en cargar una roca gigante cuesta arriba. Si bien mis padres «se amaban», crecí en un ambiente tóxico de violencia, celos e inseguridad. Crecí anhelando estabilidad; y esto es lo que soy ahora. Soy una persona que se arriesga pero nunca en mi «espacio de amor».
No sé por qué mi madre eligió albergar a una niña (yo) dentro de ella
Ella no ama de esta forma.
Mi madre me dice que si tengo que pensar en «encontrar» el amor, que nunca tome su matrimonio como modelo. Mi huella de amor proviene en cambio de mi crianza de perros durante las últimas dos décadas (18 años para ser precisa). Al revés también es cierto: me criaron. En su compañía entiendo cada vez más sobre el amor y sus múltiples capas.
No he conocido el amor por una «huella». En nuestra casa no hablábamos de amor. Tuve que enseñarme a mí misma a amar. Fue un trabajo arduo. Aún así, fallo y sigo intentándolo, y fallo todos los días. Quizá el fracaso sea mi impronta de amor.
Mi impronta de amor es el cuidado, la calidez y la comprensión que
doy a quienes me rodean, sea unx extrañx, unx amigx,
unx familiar, unx amante.
Mi impronta de amor es política – no es calculada ni pensada.
Nací bajo un fuerte bombardeo.
Mi impronta de amor es
lo opuesto a eso.
Lecciones aprendidas sobre el amor
Sé más de lo que no es el amor que de lo que es.
El amor no es ni ansiedad ni pánico.
El amor no es pedir permiso para vivir o respirar. Siempre se trata del amor, y no hay amor sin libertad.
Todo lo que haces tiene que ver con usar tu corazón, excepto el amor. El amor consiste en utilizar tu cabeza.
A veces temo que mi idioma de amor se pierda con la traducción.
--- Hay muchas maneras
de trazar los orígenes
de cómo
cómo no
amar
no amar
amar lo justo
amar demasiado
algo de amor
alguna pérdida
amar
amar lo perdido ---
No soporto la idea de la pareja. Tampoco soporto la idea de vivir sola mientras envejezco. Estoy cansada de hacer los quehaceres sola, de mudarme de casa sola, de pagar el alquiler y las cuentas sola... Me imagino que me da un ACV sola y me da miedo. No tengo planes de «ponerme en pareja». Quiero un mundo en el que pueda casarme con unx amigx, comprar una casa con unx amigx, no tener sexo.
Amar a muchxs personas no corrompe un amor
compartido entre dos; y que el amor sea romántico
o no, realmente no es tan importante.
Cuando reflexiono sobre el deplorable estado de mis relaciones, me doy cuenta de que estoy en la relación para la que me prepararon. Con toda mi «radicalidad» todavía no he desaprendido las normas de género de mierda.
Mi necesidad de estabilidad se siente «muy poco radical». Quiero salir de este etiquetado. Quiero algo que nunca tuve. Quiero que sea hermoso. Quiero sentirme hermosa y segura, y sólo la estabilidad me hace sentir eso. Segura, sana, sabiendo que el hogar no tiene que ver ni con la violencia ni con la discordia.
--- Impronta amorosa – amo oler los libros ver dónde
se imprimieron
Intento pensar en el origen de mi comprensión
y práctica del amor
¿Necesitamos el origen, no es lo mismo que la pureza?
No hay pureza ni origen del amor.
¿Por qué la comprensión y la práctica vienen
a la mente y no la «emoción»? ---
Cuando llamo a mis padres, no cuelgo el teléfono después de despedirnos,
de esa manera puedo escuchar los sonidos del hogar.
¿Qué necesitamos para ser/sentirnos amadxs al momento de morir?
Durante mi entierro suní, quiero que todas las mujeres y los hombres acudan juntxs a mi entierro. ¿Qué es eso de no poder ir a despedirse de lxs muertxs de otro sexo? Será suní porque mi madre querría que lo fuera. Será ecológico: una lápida no será necesaria. Me encantan todos los rituales de entierro. El Corán está bien, pero además quiero música. Me gustan mucho Asmahan, Um Kulthum y The Stone Roses.
Tengo una lista de reproducción de lunes a viernes, y dos diferentes para los fines de semana: una para los sábados, y otra para los domingos. Me gustaría que aquellxs que me amaron reprodujeran la música que yo solía escuchar, respetando los días – con cierto margen de tolerancia siempre que se ciñan a las listas de reproducción.
Quiero estar rodeada de quien o quienes me han amado, aunque haya sido por un momento. Que la música me envuelva así como flores frescas recién cortadas. No quiero que me descubran muerta; quiero morir en medio de una risa junto a seres queridxs.
Quiero ser recordada como alguien que amó.
No necesito sentirme amada en la muerte. Necesito que las personas que me rodean sientan que las he amado, incluso después de mi partida. Ser amadx en la muerte tiene que ver con quienes están vivxs. Así que pienso más en cómo nos unimos como una comunidad vital y amorosa ante la muerte de aquellxs a quienes amamos y con quienes vivimos. De qué manera mantenemos sus recuerdos en nosotrxs. Cómo nos convertimos en archivos de sus vidas.
--- A veces, sólo se puede amar a las personas en el momento de su muerte ---
Tengo que recordar que el cuerpo está conectado a un espacio. Mi familia es muy pequeña y, aunque venimos de diferentes lugares, es como si cada generación se trasladara a un lugar nuevo. Quizá es por eso que la muerte no está conectada con un lugar en especial, un cementerio. En nuestra familia es habitual enterrar a lxs muertxs sin nombres ni lápidas, o distribuir las cenizas al viento. Me siento en paz con este tipo de conmemoración sin espacio. La idea de que mis cenizas nutran a una nueva vida me hace sentir amada y recordada a través de la recreación. Mi abuela murió a principios de este año debido a complicaciones después de vacunarse. Dos horas después de su muerte, mi familia se sentó a reírse hasta las lágrimas de sus bromas, de su manera divertidísima de contar historias. Nos reímos y amamos, y fue como si ella estuviera sentada de nuevo con nosotrxs. Esto es lo que me haría sentir en paz: fertilizar la tierra, abonar las conversaciones y el recuerdo colectivo.
---Había
dos calles que utilizaba
para caminar
para correr
para jugar
para quedarme
Había
cinco horas en las que el sol
estaba caliente
el cielo era azul
y la tierra era verde
Había
una flor que podía
oler
tocar
apretar
aplastar
Estaban
lxs amigxs que podía
acariciar
La comida
que podía
tragar
El lenguaje
que saldría de mis
labios
Es probable que aún existan
esos muchos lugares
y cosas
y personas
después de mí ---
Quizá sea suficiente con la promesa de que seré «conmemorada espacialmente» como una planta y cuidada, por turnos, hasta que me convierta en un árbol. Sin nombre, sin lápida – solo una planta o un árbol, y saber que me cuidarán. En cuanto a mi cuerpo, quiero ser cremada sin ningún tipo de ritual, y que las cenizas de mis huesos sean liberadas en el mar Arábigo.
Necesito que mi cuerpo sea tratado de forma tan subversiva como vivió.
No quiero que me entierren junto a mi familia, en ese pequeño nicho junto a todas esas personas que nunca me conocieron. Atrapada en la muerte como lo estuve en vida. Quiero ser cremada, y que mis cenizas sean finalmente liberadas.
Quiero que me permitan pasar para no quedar suspendida en un estado intermedio y poder ser una presencia, un proceso activo, una invasión.
Esto es lo que te pido:
- Que me sueltes y dejes pasar
- Que no dejes que la nostalgia enturbie este momento porque solo te pediré que tus gestos sean normales
- Para sustentarme ya he robado los suaves destellos y atesorado las pequeñas y grandes formas en que me amabas. Me mantuve viva gracias a ellas
- Que fijes un tiempo limitado para tu duelo
- Que recuerdes que no hay distinción en la belleza del amar; es infinita y se regenera sin el cuerpo
Quiero ser recordada por el amor que le doy al mundo.
Quiero que mi cuerpo sea donado, y que mis órganos sirvan para alimentar el amor en otra(s) vida(s).
--- El aroma del jazmín ---

Explorar Corporalidades Transnacionales
Esta edición en alianza con Kohl: una publicación para Body and Gender Research analizará soluciones, propuestas y realidades feministas para transformar nuestro mundo actual, nuestros cuerpos y nuestras sexualidades.

التجسيدات العابرة للحدود
نصدر النسخة هذه من المجلة بالشراكة مع «كحل: مجلة لأبحاث الجسد والجندر»، وسنستكشف عبرها الحلول والاقتراحات وأنواع الواقع النسوية لتغيير عالمنا الحالي وكذلك أجسادنا وجنسانياتنا.



