Activismo Joven Feminista
Una organización creativa, frente a una creciente amenaza
El activismo joven feminista juega un papel fundamental en las organizaciones y los movimientos por los derechos de las mujeres a nivel mundial, ya que aborda los nuevos problemas a los que las feministas se enfrentan en la actualidad. Esta fuerza, creatividad y adaptabilidad son esenciales para la sostenibilidad de la organización feminista.
A la vez, enfrentan obstáculos específicos para ejercer su activismo, como acceso limitado al financiamiento y al apoyo, falta de oportunidades de capacitación, un incremento considerable de los ataques contra las jóvenes defensoras de los derechos humanos. Esto crea una falta de visibilidad que hace más complicada su inclusión y participación efectiva en los movimientos por los derechos de las mujeres.
Un enfoque multigeneracional
El programa de activismo joven feminista fue creado para garantizar que las voces de las jóvenes sean escuchadas y se vean reflejadas en el discurso feminista. Queremos garantizar que las jóvenes feministas tengan un mejor acceso al financiamiento, a las oportunidades de desarrollo de las capacidades y a los procesos internacionales.
Además de apoyar directamente a las jóvenes feministas, estamos trabajando con activistas por los derechos de las mujeres de todas las edades, con modelos y estrategias prácticas para procesos efectivos de organización intergeneracionales.
Nuestras acciones
Queremos que las activistas jóvenes feministas jueguen un papel en el proceso de toma de decisiones que afectan sus derechos a través de:
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Fomento de la comunidad e intercambio de información a través de la Conexión Joven Feminista. Dada la importancia de los medios virtuales para el trabajo de las jóvenes feministas, nuestro equipo lanzó la Conexión Joven Feminista en mayo de 2010 para compartir información, construir capacidades a través de seminarios web y discusiones electrónicas y para alentar la construcción de la comunidad.
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Investigación y generación de conocimientos sobre el activismo joven feminista, que aumenten la visibilidad y el impacto del activismo joven feminista en los movimientos por los derechos de las mujeres y otros actores clave, como los donantes.
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Promoción de procesos más efectivos de organización intergeneracional, explorando mejores formas de trabajar en conjunto.
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Apoyo a la participación de las jóvenes feministas en los procesos globales de desarrollo, por ejemplo en los procesos de Naciones Unidas.
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Colaboración con todas las áreas prioritarias de AWID, incluyendo el Foro, para garantizar así que las contribuciones clave de las jóvenes feministas, así como sus perspectivas, necesidades y activismo se reflejen en los debates, políticas y programas que las afectan.
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Roxana Reyes Rivas
Roxana Reyes Rivas, était une philosophe, féministe, lesbienne, poétesse, politicienne et activiste pour les droits des personnes LGBT et des femmes du Costa Rica. Auteure à la plume acérée et à l’humour incisif, elle était irrésistiblement drôle. Née en 1960 et élevée à San Ramón dans la province d’Alajuela, qui était encore une localité rurale à l’époque, elle a toute sa vie refusé d’adhérer aux attentes envers « les femmes ».
Avec le groupe de lesbiennes costariciennes El Reguero, Roxana a organisé pendant plus de dix ans des festivals lesbiens, de joyeux espaces de formation où se rassembler à une époque où le gouvernement du Costa Rica et la société persécutaient et pénalisaient l’existence des lesbiennes. Ces festivals lesbiens étaient, pour des centaines de femmes, le seul endroit où elles pouvaient être elles-mêmes et se regrouper avec leurs semblables.
Roxana aimait répéter que la formation de partis politiques comptait parmi ses passe-temps. « Il est important que les gens comprennent qu’il y a d’autres manières de faire de la politique, et que de nombreuses questions doivent être résolues collectivement. » Elle fut également l’une des fondatrices des partis Nueva Liga Feminista et VAMOS, centrés sur les droits humains.
« La philosophie est faite pour bousculer, pour aider les gens à se poser des questions. Une philosophe qui n’irrite personne ne fait pas son travail. » Pendant 30 ans, Roxana a enseigné la philosophie dans plusieurs universités publiques du Costa Rica. Des générations d’étudiant·e·ss ont suivi ses directives et réfléchi aux dilemmes éthiques que posent la science et les technologies.
L’outil de prédilection de Roxana était l’humour. Elle a créé le prix de l’ignorance La Citrouille étincelante, qu’elle décernait à des personnalités publiques sur ses réseaux sociaux, tournant en dérision leurs expressions et déclarations anti-droits.
Roxana a été emportée par un cancer agressif fin 2019, avant qu’elle ne puisse publier son recueil de poèmes, qu’elle aurait voulu être le cadeau de départ de l’esprit créatif d’une féministe qui a toujours élevé sa voix contre l’injustice.
Les 5 principales menaces qui pèsent sur nous
Dans le contexte actuel, nous avons cerné cinq grandes menaces à la lutte pour des économies justes d’un point de vue féministe :
1. La financiarisation de l'économie mondiale
« La financiarisation fait référence à l'importance croissante des marchés financiers, des intérêts financiers, des institutions financières et des élites de la finance dans le fonctionnement de l'économie et de ses institutions de gouvernance, sur la scène nationale et internationale. » Gerald Epstein
Epstein Gerald A. 2006 ; Financialization and the World Economy, Editions Edward Elgar, en anglais seulement.
Les institutions financières exercent une forte influence sur la gouvernance économique et l’orientation des politiques de développement. La domination croissante du secteur des entreprises et des institutions financières internationales, dans le cadre de la définition des politiques publiques locales et mondiales, a abouti à la prise en otage de l'État dans l'intérêt du capital. Le système financier actuel, en ce compris les politiques controversées de crédit et d’endettement, font partie intégrante de l'expansion et de la reproduction des processus d'accumulation du capital.
Cela soulève des questions importantes sur la façon de réglementer et de repenser le système financier mondial, non seulement pour éviter les conséquences désastreuses des crises de la dette, mais également pour permettre des moyens de subsistance durables et la réalisation des droits économiques et sociaux sans périodes de recul.
Pour plus de détails, voir l'article de Balakrishnan et Heintz Debt, Power, and Crisis: Social Stratification and the Inequitable Governance of Financial Markets (Dette, pouvoir et crise : la stratification sociale et la gouvernance inéquitable des marchés financiers), disponible en anglais uniquement.
2. Des accords commerciaux nuisibles
Au cours des 20 dernières années, les cadres des accords commerciaux (bilatéraux ou multilatéraux) ont été élargis, démontrant un intérêt accru pour les droits de propriété intellectuelle (DPI) à octroyer aux sociétés.
Les droits de propriété intellectuelle ont clairement bénéficié aux sociétés multinationales, causant d'énormes répercussions sur la capacité des nations et des peuples les plus pauvres à réaliser les droits humains, notamment :
- le droit à l'alimentation
- le droit de préserver
- le droit d'utiliser et de vendre des semences
- le droit d'accès aux médicaments essentiels
En outre, la libéralisation de l'importation des produits agricoles a entraîné un afflux de produits bon marché et compromis l’emploi des agriculteur-trice-s indépendants dans les pays pauvres, ainsi que la sécurité alimentaire. Les dispositions de protection de l'investissement inscrites aux accords commerciaux limitent la marge de manœuvre des gouvernements nationaux leur permettant de créer et de faire respecter des règlements sur des questions aussi cruciales que la protection de l'environnement, le droit du travail et la durée des droits d'auteur.
En exposant les pièges de ces accords, les mouvements féministes ont été et sont toujours à la fine pointe de la résistance.
(Voir par exemple, les réactions de réseaux féministes du monde entier contre les négociations relatives au Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI) et au Partenariat transpacifique (PTP) (en anglais).
3. Les écosystèmes et la biodiversité menacés à une échelle sans précédent
La marchandisation des ressources de la Terre, la dégradation environnementale et le changement climatique qui résultent de décennies d'industrialisation agressive, du pillage et de l'extraction liée aux ressources de la planète, ont endommagé la biodiversité et la résilience écologique. Ces dommages menacent maintenant l'existence de la société humaine elle-même.
La communauté internationale n'a pas réussi à modifier les modes de production et de consommation qui sont à la racine du problème. Au lieu de cela, les gouvernements, avec le soutien de grandes entreprises intéressées au profit, penchent en faveur d’une «économie verte». Cette approche favorise les « technologies économes en énergie » (y compris l'énergie nucléaire, les biocarburants, les organismes génétiquement modifiés et la géo-ingénierie) et les systèmes d’échanges de droits d’émission de carbone comme solutions miracles.
4. La marchandisation des terres et l’accélération du phénomène mondial de l’accaparement des terres et des ressources
Les phénomènes d’accaparement des terres et de l'appropriation des ressources ne sont pas nouveaux et les résistances étaient déjà au cœur de l’histoire coloniale. Ce qui est nouveau, c’est la rapidité et la manière dont les terres et les ressources naturelles sont devenues des marchandises pour de nouveaux marchés.
Les institutions financières internationales jouent un rôle central dans la promotion des marchés fonciers dans les pays en développement. Ces institutions financent des réformes agraires qui permettent à de puissants acteurs financiers de faire main-basse sur des terres à des fins spéculatives en échange de maigres promesses d'emplois et de croissance. L'accaparement des terres a de profondes répercussions négatives sur l'accès des populations locales aux biens et services essentiels, sans compter les déplacements forcés et la dégradation de l'environnement qui y sont associés.
Les personnes qui résistent à l'accaparement des terres, parmi lesquelles des femmes défenseuses des droits humains, sont confrontées quotidiennement à diverses formes de violence, y compris les agressions physiques et les abus sexuels.
5. Des fondements patriarcaux profondément ancrés qui soutiennent le système capitaliste
Ces fondements patriarcaux sont particulièrement hégémoniques dans les modèles néolibéraux actuels.
Les nombreuses manières dont l'économie politique et le développement sont liés à la sexualité ou au genre sont évidentes : pensez à la manière dont le capitalisme détermine ce qui est qualifié de travail et comment la ‘valeur humaine’ est fondée sur la productivité du travail salarié.
En règle générale, la position des femmes dans l'économie mondiale continue de reposer sur l’exploitation de leur travail fondée sur le genre : ce travail est sous-évalué et on retrouve essentiellement les femmes dans les emplois précaires, la sphère de la subsistance domestique et de la production non rémunérée et dans la sphère ‘reproductive’. Puisque le travail de reproduction est systématiquement associé au travail non rémunéré des femmes, il a fourni un immense soutien au capitalisme, en même temps qu’il est la source d'oppressions fondées sur le genre et l'assujettissement.
Cette situation est aggravée par le fait que dès lors où les mécanismes de protection sociale commencent à diminuer, le fardeau du travail des femmes augmente proportionnellement.
En outre, le phénomène de la migration mondiale, stimulé par des milliers de réfugiés économiques qui fuient la pauvreté endémique à travers le monde, n’est pas étranger au type de relations de pouvoir entre hommes et femmes du système capitaliste. Les fonds envoyés dans le pays d’origine deviennent une source importante de financement et de développement pour les familles et les communautés restées au pays. Ce phénomène a un coût important pour les femmes migrantes qui luttent pour gagner un salaire décent dans leur pays d’accueil.
Dans la même veine, nous avons vu comment les systèmes capitalistes patriarcaux font usage de la violence et de l'oppression pour maintenir le statu quo. La hausse des dépenses militaires mondiales et l’escalade de la violence perpétrée à la fois par des acteurs étatiques et non étatiques, sont des stratégies adoptées pour contrôler la dissidence, le corps et la voix des femmes et régler les différends économiques, politiques et sociaux.
Partout dans le monde, la violence, l'incarcération et la discrimination ciblent de manière disproportionnée :
- les femmes et les communautés de couleur
- les peuples autochtones
- les personnes handicapées
- les travailleur-euse-s du sexe
- les populations démunies
- les personnes LGBT*QI
Pour contester la violence structurelle et ses liens avec un système mondial capitaliste, nous devons procéder à une analyse intersectionnelle qui tienne compte du genre, de la race/de l'origine ethnique, de l'âge, des compétences, de la nationalité, de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre des personnes, entre autres statuts.
La crise profonde du système actuel de gouvernance mondiale est également évidente lorsqu’on examine les maigres accords intergouvernementaux conclus et la façon dont ils manquent souvent de mécanismes de responsabilisation les plus fondamentaux. Le système multilatéral qui a servi la gouvernance mondiale par le passé ne parvient plus à répondre aux multiples crises actuelles. Ce même système continue d'être profondément antidémocratique, marqués par l’augmentation de la présence et de la puissance des sociétés qui occupent désormais les espaces précédemment réservés aux États.
Repenser, Renouveler et Réactiver
Ces menaces nous forcent, nous les féministes, à repenser nos perspectives et nos stratégies, à renouveler et à réactiver notre engagement pour la construction d’un mouvement en faveur d’une économie juste, en partenariat avec d'autres mouvements.
Ces menaces nous incitent à envisager, d’une perspective féministe, de vastes programmes de transformation socioéconomique qui tiennent compte des réalités de la majorité des personnes démunies. Le temps est venu d’opérer les changements nécessaires pour mettre en place une économie juste et pour relever les défis systémiques persistants.
Voir également
Snippet - CSW69 On autonomous resourcing - ES
Sobre las alternativas de dotación de recursos autónomos
- Descubra el Las Economías Feministas que Amamos
- Realidades de economía feminista: Construyendo los mundos que necesitamos
- Sin trabajadorxs domésticxs no hay economía de los cuidados Un Manifiesto
Snippet Watch Stories (EN)
En savoir plus sur l'impact du forum à travers ces histoires.
Film club - Tenderness is the sharpest resistance
Our first Feminist Film Club program is now available to view: “Tenderness is the Sharpest Resistance” is a film series on Asian/Pacific Feminist Realities curated by Jess X Snow
WATCH
Zarana Papic
Nilcéa Freire
Nilcéa Freire was a Brazilian feminist activist, politician and academic. A persevering advocate for women’s rights and those of underrepresented minorities in the country, her life and work carried a long history of struggles and victories.
"While resisting we have to keep pushing for progress, and what we can achieve at this time, in my view, will be through the stupendous organization of young white women, and especially black women, in all of the state capitals and large cities of Brazil." - Nilcéa Freire
In 1999 she became the first woman to occupy the position of Dean at the State University of Rio de Janeiro. Here, she spearheaded the implementation of the first affirmative action policy for students graduating from public schools, requiring reserved places specifically for low-income black students in a public university. This system was adopted in dozens of other public universities.
Some years later, Nilcéa headed the Special Secretariat of Policies for Women in the government of former president Luiz Inácio Lula da Silva. In this capacity, she led the first National Women’s Conference. Over 12,000 women from across the country participated and the result of this collective work was embodied in the National Plan for Policies for Women.
Her commitment to women, Afro-Brazilians and indigenous peoples was also strongly reflected in her work to promote their rights through initiatives of the Brazil Ford Foundation office where she was a regional director.
The feminist activist Manoela Miklos recounted Nilcéa to be "a woman without equal".
At the age of 66, Nilcéa passed away in Rio de Janeiro on 29 December 2019 of cancer.
"Without words for the news of the death of dear Nilcea Freire. It is too sad to know that she left so early. She was always part of the ranks of those who do not settle for the injustices of the world. She was the Minister of Women, an activist, always active in the feminist cause. Much missed!” - Jandira Feghali, Federal Deputy
Watch Brazilian feminist Nilcea Freire on why we need to show solidarity with Brazil
Challenging the economic growth model
Context
Contesting the premise that a country’s economy must always ‘grow or die’, de-growth propositions come to debunk the centrality of growth measured by increase in Gross domestic product (GDP).
Definition
A de-growth model proposes a shift towards a lower and sustainable level of production and consumption. In essence, shrinking the economic system to leave more space for human cooperation and ecosystems.
The proposal includes
- Downsizing resource-, energy- and emission-intensive superfluous production, particularly in the North (e.g. the automotive and military industries)
- Directing investments instead into the care sector, social infrastructure and environmental restoration
Feminist perspective
Feminist perspectives within de-growth theory and practice argue that it also needs to redefine and revalidate unpaid and paid, care and market labour to overcome traditional gender stereotypes as well as the prevailing wage gaps and income inequalities that devalue care work.

Learn more about this proposition
- In “The Future WE Want: Occupy development” Christa Wichterich argues that in order to break up the hegemonic logic of unfettered growth and quick returns on investment, three cornerstones of another development paradigm must combine: care, commons and sufficiency in production and consumption.
- Equitable, Ecological Degrowth: Feminist Contributions by Patricia Perkins suggests developing effective alternative indicators of well-being, including social and economic equity and work-time data, to demonstrate the importance of unpaid work and services for the economy and provide a mechanism for giving credit to those responsible.
Part of our series of
Feminist Propositions for a Just Economy
Snippet - GenderJobs.org

GenderJobs.org: This is a platform with a comprehensive list of job opportunities to work on gender equality and LGBTQI+ rights, curated by gender professionals and intersectional feminists who intimately know the sector and are extremely passionate about supporting other gender professionals and anyone who is aspiring to become one! (source: https://genderjobs.org/about)
Snippet Discover Forum Stories (EN)

Feminist movements have changed and adapted tremendously since we last convened in this way - so to remember why AWID Forums matter, we asked activists from around the world to reflect on and share their stories, impressions and memories. This is what we learned.
Film club - The Turtle's rage
The Turtle’s Rage (2012) Alemán | Árabe con subtítulos en inglés
Esta película cuenta la historia de un hombre misterioso cuya vida ha sido moldeada por la huida, la expulsión, el exilio y el fracasado retorno a Palestina. El film está compuesto por la búsqueda de respuestas que lleva a cabo su hija.
Conversación en vivo con Pary El-Qalqili, directora de “The Turtle’s Rage”
Nadia Vera
Leah Tumbalang
Leah Tumbalang fue una mujer lumad de Mindanao, en Filipinas. La historia del pueblo indígena lumad abarca generaciones de resistencia contra la minería corporativa a gran escala, de protección de los territorios ancestrales, los recursos y la cultura, y de lucha por la autodeterminación.
Leah era una líder lumad, y dirigente de Kaugalingong Sistema Igpasasindog to Lumadnong Ogpaan (Kasilo), una organización lumad y campesina que lucha contra la instalación de corporaciones mineras en Bukidnon, en la provincia de Mindanao. Fue inclaudicable en su activismo anti minería, al emprender con fervor campañas contra los efectos devastadores de la extracción de minerales en el medio ambiente y las tierras de los pueblos indígenas. Era también una organizadora política de la lista electoral Bayan Muna, que integra el partido político de izquierda Makabayan.
Durante casi una década Leah (junto con otrxs integrantes de Kasilo) recibió amenazas debido a su oposición al despliegue de grupos paramilitares, que se cree son respaldados por intereses mineros.
«Como líder lumad de su comunidad, ella está en la primera línea de lucha por sus derechos a la tierra ancestral y a la autodeterminación.» - Kalumbay Regional Lumad Organization
Estar en la vanguardia de la resistencia también significa, a menudo, ser un blanco para la violencia y la impunidad, y Leah no solamente recibió numerosas amenazas de muerte, sino que fue asesinada el 23 de agosto de 2019 en la ciudad de Valencia, en Bukidnon.
Según un informe de Global Witness, «en números absolutos, Filipinas fue el país peor afectado» en lo que respecta a activistas ambientalistas asesinadxs en 2018.
Lee el informe de Global Witness, publicado en julio de 2019
Key opposition discourses
Ultra conservative actors have developed a number of discourses at the international human rights level that call on arguments manipulating religion, culture, tradition, and national sovereignty in order to undermine rights related to gender and sexuality.
Anti-rights actors have increasingly moved away from explicitly religious language. Increasingly, we see regressive actors - who may previously have derided human rights concepts - instead manipulating and co-opting these very concepts to further their objectives.
Protection of the family
This emerging and successful discourse appears innocuous, but it functions as a useful umbrella theme to house multiple patriarchal and anti-rights positions. The ‘protection of the family’ theme is thus a key example of regressive actors’ move towards holistic and integrated advocacy.
The language of ‘protection of the family’ works to shift the subject of human rights from the individual and onto already powerful institutions.
It also affirms a unitary, hierarchical, and patriarchal conception of the family that discriminates against family forms outside of these rigid boundaries. It also attempts to change the focus from recognition and protection of the rights of vulnerable family members to non-discrimination, autonomy, and freedom from violence in the context of family relations.
The Right to Life
The Holy See and a number of Christian Right groups seek to appropriate the right to life in service of an anti-abortion mission. Infusing human rights language with conservative religious doctrine, they argue that the right to life, as set out in the Universal Declaration of Human Rights and the International Covenant on Civil and Political Rights, applies at the moment of conception.
The discourse has no support in any universal human rights instrument. Yet this is an appealing tactic for anti-rights actors, because the right to life cannot be violated under any circumstances and is a binding legal standard.
Sexual rights
Anti-rights actors use a number of rhetorical devices in their campaign to undermine sexual rights: they argue that sexual rights do not exist or are ‘new rights,’ that they cause harm to children and society, and/or that these rights stand in opposition to culture, tradition or national laws.
Conservative actors engaged in advocacy at the UN attack the right to comprehensive sexuality education from several directions. They claim that CSE violates ‘parental rights’, harms children, and that it is not education but ideological indoctrination. They also claim that comprehensive sexuality education is pushed on children, parents, and the United Nations by powerful lobbyists seeking to profit from services they provide to children and youth.
Attempts to invalidate rights related to sexual orientation and gender identity have proliferated. Ultra conservative actors argue that application of long-standing human rights principles and law on this issue constitutes the creation of ‘new rights’; and that the meaning of rights should vary radically because they should be interpreted through the lens of ‘culture’ or ‘national particularities.’
Reproductive Rights
Christian Right organizations have been mobilizing against reproductive rights alongside the Holy See and other anti-rights allies for several years. They often argue that reproductive rights are at heart a form of Western-imposed population control over countries in the global South. Ironically, this claim often originates from U.S. and Western Europe-affiliated actors, many of whom actively work to export their fundamentalist discourses and policies.
Regressive actors also cite to ‘scientific’ arguments from ultra-conservative think tanks, and from sources that rely on unsound research methodologies, to suggest that abortion causes an array of psychological, sexual, physical, and relational side effects.
Protection of children and parental rights
Just as anti-rights actors aim to construct a new category of ‘protection of the family,’ they are attempting to construct a new category of ‘parental rights,’ which has no support in existing human rights standards.
This discourse paradoxically endeavours to use the rights protections with which children are endowed, as articulated in the Convention on the Rights of the Child, to support the rights of parents to control their children and limit their rights.
Violence against women
Increasingly, anti-rights actors are attempting to infiltrate and subvert standards and discourses developed by women human rights defenders, such as violence against women (VAW).
At the Commission on the Status of Women and other spaces, one rhetorical move is to treat VAW as a concept in which to embed anti-reproductive rights and patriarchal arguments. Ultra conservative actors, for example, have argued that non-heteronormative or traditional intimate partner relationships are a risk factor for violence, and emphasize that fathers are necessary to protect families from violence.
Gender and ‘gender ideology’
The Holy See has set off a sustained critique of gender, ‘gender ideology’, ‘gender radicals,’ and gender theory, and anti-rights actors often read the term as code for LGBTQ rights. Gender is used by the religious right as a cross-cutting concept that links together many of their discourses. Increasingly, the hysteria on this subject fixates on gender identity and trans rights.
Complementarity and human dignity
Complementarity of the sexes is a discourse employed by a number of ultra-conservative actors today. Its rhetoric is structured around an assumption of difference: men and women are meant to have differing but complementary roles in marriage and family life, and with respect to their engagement in the community and political and economic life.
Reference to ‘natural’ roles is meant to fundamentally reject universal human rights to equality and non-discrimination.

It is also used to justify State and non-State violations of these rights, and non-compliance with respect to State obligations to eliminate prejudices and practices based on stereotyped roles for men or women.
National sovereignty and anti-imperialism
This discourse suggests that national governments are being unjustly targeted by UN bodies, or by other States acting through the UN. This is an attempt to shift the subject of human rights from the individual or marginalized community suffering a rights violation to a powerful and/or regressive institution - i.e. the state, in order to justify national exceptions from universal rights or to support state impunity.
Religious freedom
Anti-rights actors have taken up the discourse of freedom of religion in order to justify violations of human rights. Yet, ultra-conservative actors refer to religious freedom in a way that directly contradicts the purpose of this human right and fundamentally conflicts with the principle of the universality of rights. The inference is that religious liberty is threatened and undermined by the protection of human rights, particularly those related to gender and sexuality.
The central move is to suggest that the right to freedom of religion is intended to protect a religion rather than those who are free to hold or not hold different religious beliefs.
Yet under international human rights law, the right protects believers rather than beliefs, and the right to freedom of religion, thought and conscience includes the right not to profess any religion or belief or to change one’s religion or belief.
Cultural rights and traditional values
The deployment of references to culture and tradition to undermine human rights, including the right to equality, is a common tactic amongst anti-rights actors. Culture is presented as monolithic, static, and immutable, and it is is often presented in opposition to ‘Western norms.’
Allusions to culture by anti-rights actors in international policy debates aim to undermine the universality of rights, arguing for cultural relativism that trumps or limits rights claims. Regressive actors’ use of cultural rights is founded on a purposeful misrepresentation of the human right. States must ensure that traditional or cultural attitudes are not used to justify violations of equality, and human rights law calls for equal access, participation and contribution in all aspects of cultural life for all, including women, religious, and racial minorities, and those with non-conforming genders and sexualities.
Subverting ‘universal’
Anti-rights actors in international policy spaces increasingly manipulate references to universal or fundamental human rights to reverse the meaning of the universality of rights.
Rather than using the term universal to describe the full set of indivisible and interrelated human rights, ultra conservative actors employ this term to instead delineate and describe a subset of human rights as ‘truly fundamental.’ Other rights would thus be subject to State discretion, ‘new’ rights or optional. This discourse is especially powerful as their category of the truly universal remains unarticulated and hence open to shifting interpretation.
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