Adolfo Lujan | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)
Mass demonstration in Madrid on International Women's Day
Multitudinaria manifestación en Madrid en el día internacional de la mujer

Domaines prioritaires

Aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.

Promotion des droits universels et de la justice

Eradiquer les fascismes et les fondamentalismes

Partout sur la planète, les défenseur·e·s féministes, des droits des femmes et de la justice de genre remettent en question les programmes des acteurs fascistes et fondamentalistes. Ces forces opprimantes prennent pour cibles les femmes, les personnes non conformes dans leur identité de genre, leur expression et/ou orientation sexuelle, ainsi que d’autres communautés opprimées.


Les idéologies discriminatoires sapent et s’emparent de nos systèmes et normes en termes de droits humains de manière à ce que seuls certains groupes aient l’exclusivité des droits. Face à cela, l’initiative Promotion des droits universels et de la justice (Advancing Universal Rights and Justice, AURJ) s’attache à promouvoir l’universalité des droits - le principe fondamental selon lequel les droits humains sont le bien de chaque être humain, quelle que soit son identité, et ce sans exception.

Nous créons un espace pour permettre aux mouvements et à nos allié·e·s féministes, en faveur des droits humains et de la justice de genre de se reconnaître, d’élaborer des stratégies et de recourir à des actions collectives afin de contrecarrer l’influence et l’impact des acteurs anti-droits. Nous cherchons également à faire avancer les cadres, les normes et les propositions féministes et relatifs aux droits des femmes, ainsi qu’à protéger et promouvoir l’universalité des droits.  


Nos actions

A travers cette initiative, nous visons à :

  • Enrichir nos connaissances : Dans le cadre du rôle de premier plan que nous assurons sur la plateforme collaborative, l’Observatoire de l'universalité des droits (Observatory on the Universality of Rights, OURs), l’AWID soutient les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre en diffusant et vulgarisant des connaissances et des messages clés concernant les acteurs anti-droits, leurs stratégies et leur impact au sein des organismes internationaux de protection des droits humains.

  • Promouvoir des programmes féministes : Nous faisons des alliances avec des partenaires au sein d’espaces internationaux dédiés aux droits humains, notamment le Conseil des droits de l’homme, la Commission de la population et du développement, la Commission de la condition de la femme et l’Assemblée générale de l’ONU.

  • Créer et élargir les alternatives : Nous impliquons nos membres afin de garantir que les engagements, les résolutions et les normes à l’échelle internationale sont reflétées et réintroduites dans l’organisation d’autres espaces à l’échelle locale, nationale et régionale.

  • Mobiliser des actions solidaires : Nous agissons aux côtés de défenseuses des droits humains (women human rights defenders, WHRD), y compris de défenseur·e·s trans et intersexes et de jeunes féministes, et oeuvrons à contester les fondamentalismes et les fascismes tout en attirant l’attention sur les situations à risque.   

 

 

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Mon groupe ou moi-même devions participer au Forum qui a été annulé en raison de la pandémie, comment puis-je participer à ce Forum ?

Nous reprendrons contact avec les anciens partenaires pour nous assurer que les efforts passés sont honorés. Si vos coordonnées ont changé depuis le dernier Forum, merci de nous les communiquer afin que nous puissions vous joindre.

CFA 2023 - Suggested Activities Format - FR

Formats d'activités suggérés

 

Panel : Dans le cadre d'une table ronde, explorez une question ou un défi sous différents angles, ou partagez un apprentissage ou une expérience, puis posez des questions à l'auditoire, si le temps le permet.


Talk-show : Organisez une conversation plus spontanée dans le cadre d'un talk-show. Les talk-shows peuvent être une conversation entre plusieurs personnes, animée par un.e présentatrice.eur de talk-show. Les questions du public peuvent déterminer l'orientation de la conversation.


Discussion : Elles peuvent prendre la forme de cafés du monde, de cercles restreints ou fishbowl et d'autres méthodologies qui facilitent l'implication active des participant.e.s dans les conversations. Il s’agit d’un format très participatif.


Atelier : Sessions interactives qui invitent les participant.e.s à acquérir de nouvelles compétences dans tous les domaines de la vie et de l'activisme.


Session stratégique : Il s'agit d'une invitation à réfléchir à une question ou à une stratégie, en profondeur, avec d'autres personnes. Un espace pour apprendre les un.e.s des autres : ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, et comment développer de nouvelles stratégies collectives pour créer les mondes dont nous rêvons.


Cercle de partages (également connu sous le nom de Birds of a Feather) : Idéal pour les petits groupes, dans un cadre plus intime, afin d'écouter les un.e.s et les autres, de susciter la discussion et d'aborder avec soin des sujets qui peuvent être spécifiques, sensibles et complexes.


Arts - Atelier participatif : Activités participatives impliquant les arts et l'expression créative. Qu'il s'agisse d'art visuel, de théâtre, de film, de peinture murale, de danse, de musique, d'artisanat collectif ou de création artistique, etc., nous accueillons toutes les idées célébrant l'art et la créativité féministes en tant que formes de changement social, de guérison, d'expression et de transformation.


Arts - Performances, installations et expositions : Nous accueillons les propositions qui offrent aux participant.e.s du Forum de nouvelles expériences et perspectives, qui élargissent nos horizons et qui nous incitent à penser, ressentir et organiser d'une nouvelle manière.


Guérison : Diverses activités adaptées à la fois aux groupes et aux individus, allant de l'apprentissage de techniques de relaxation à la discussion sur la prévention de l'épuisement professionnel, des pratiques de soins du corps, de l'esprit et de l'âme tenant compte des traumatismes à la guérison et des failles au sein de nos mouvements.

Y a-t-il un format privilégié pour les sessions d’activités ?

L’Appel à activités énumère plusieurs formats et méthodologies pour le déroulé des activités. Faites preuve de créativité et assurez-vous d’avoir lu la section « Ce qu’il faut savoir » avant de commencer.

Snippet - CSW68 - Feminist Community Evening - FR

🎤Soirée communautaire féministe :

un rassemblement pour les militantes féministes participant à la CSW68

(avec des invités spéciaux!)

📅Mardi 12 mars
🕒18 h - 21 h 30 HNE

🏢 Blue Gallery, 222 E 46th St, New York

Entrée par RSVP uniquement

Snippet - WITM About the survey - FR

À propos de cette enquête

  • MONDIALE ET DIVERSE: Elle se penche sur les réalités du financement de l’organisation des mouvements féministes à l’échelle mondiale, et par région.
  • CONTEXTUALISÉE: Elle place au centre les voix, points de vue et expériences vécues des mouvements féministes dans toute leur richesse, leur audace et leur diversité, en fonction de leur contexte respectif.
  • COCRÉÉE: Elle est élaborée et dirigée en consultation étroite avec les membres de l’AWID et les partenaires du mouvement.
  • COMPLÉMENTAIRE: Elle contribue aux, et vient enrichir les données probantes existantes sur l’état du financement de l’organisation des mouvements féministes, de défense des droits des femmes et pour la justice de genre collectées par des activistes, des bailleurs de fonds féministes et des allié·es.
  • PLURILINGUE: L’enquête est disponible en français, anglais, arabe, espagnol, portugais et russe.
  • CONFIDENTIELLE: La confidentialité de votre vie privée et votre anonymat sont nos priorités. L’AWID ne publiera en aucun cas des informations relatives à une organisation donnée ni ne divulguera d’informations qui permettraient d’identifier une organisation par le biais de son emplacement ou de caractéristiques qui lui sont propres. Notre politique de confidentialité est disponible ici.
  • ACCESSIBLE: Elle est accessible aux personnes ayant une diversité de capacités d’audition, de mouvement, de vision et cognitives, et répondre aux questions prend en moyenne 30 minutes.
  • REPRODUCTIBLE: Elle peut être reproduite par des mouvements dans leur contexte respectif. Les outils et séries de données de l’enquête seront publiés pour soutenir de nouvelles recherches et efforts de plaidoyer collectifs.

Est-il possible de répondre en dehors de la plateforme KOBO et de vous transmettre mes réponses par courriel?

Sauf si vous avez des problèmes d’accessibilité et/ou que vous répondez aux questions de l’enquête dans une autre langue, nous vous encourageons fortement à utiliser KOBO pour une collecte et une analyse standardisées des données WITM.

Les réalités du financement et l’état du financement des mouvements féministes changent rapidement. Cette enquête a-t-elle une seule édition?

Non. L’enquête s’appuie sur les 20 années de mobilisation de l’AWID dans l’objectif d’obtenir davantage de financement de meilleure qualité pour des changements sociaux menés par des féministes. Cette enquête est la troisième édition de la recherche Où est l’argent pour l’organisation des mouvements féministes? Notre objectif est de mener une enquête WITM tous les 3 ans.

Snippet - Join CSW69 Conversations Intro_FR

Rejoignez-nous en prenant part aux conversations #FreezeFascisms!

 (#BloquerLesFascismes) !

Alors que nous affrontons de multiples crises dans le monde entier, nos mouvements œuvrent sans relâche à construire une influence qui dépasse les structures de pouvoir traditionnelles. La vague de décrets présidentiels américains vise à nous intimider, mais aucune idéologie fasciste, quelle que soit son ampleur, ne peut effacer notre existence et notre résistance.

Nous vous invitons à rejoindre la campagne de solidarité pour dénoncer et résister aux forces fascistes qui sapent les mouvements féministes et de justice de genre dans vos communautés !

  • Déclenchez des conversations au sein d’un espace courageux : partagez vos initiatives de lutte et de résistance aux fascismes à votre échelle sur la plateforme de la Communauté AWID. Pas encore membre ? Rejoignez-nous ici. 
  • Soutenez les mouvements qui ont été touchés : relayez les collectes de fonds, les ressources disponibles, les efforts d’entraide en utilisant #FreezeFascisms #BloquerLesFascismes (nous sommes toujours sur X, Instagram, Facebook, LinkedIn, mais aussi sur Bluesky !
  • Mobilisez-vous autour d’alternatives : nous avons créé une communauté de pratiques à adopter pour des alternatives économiques féministes et un financement autonome. Inscrivez-vous pour en faire partie ici(en anglais)

Snippet - Take the quiz FR

Répondez au quiz 

Où est l’argent pour l’organisation des mouvements féministes ?

Que connaissez-vous du financement féministe ? Répondez au quiz de l’AWID Où est l’argent pour l’organisation des mouvements féministes ? pour tester vos connaissances 

Répondez au quiz en ligne Téléchargez et imprimez le quiz

Snippet - COP30 - Resistance Hubs Section Column 1 - FR

Alors que les dirigeant·es du monde se réunissent au Brésil, il est vital que les mouvements féministes, en particulier les pays de la Majorité globale, aient des espaces indépendants pour se rassembler, mettre au point des stratégies et bouleverser le cours des choses.

Ces pôles remettent en cause l’élitisme des discussions climat, se concentrent sur les expériences vécues et entendent construire le pouvoir collectif au-delà des frontières. Ils constituent un contrepoids critique aux négociations internationales verticales et souvent excluantes. Les pôles visent à encourager des solutions pilotées par la communauté, amplifier les revendications féministes et veiller à ce que les principes féministes de soin et de solidarité façonnent l’agenda climat. Il ne s’agit pas seulement d’être présentes à la COP30, il faut redéfinir la conversation sur la justice climatique, dans des termes féministes.

Conseil des Droits de l'Homme (CDH)

​​​​​​Le Conseil des droits de l'homme (CDH) est un organe intergouvernemental clé du système des Nations Unies, responsable de la promotion et la protection des droits humains autour du globe. Il se réunit  trois fois par an en session ordinaire, en Mars, Juin et Septembre. Le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) constitue le secrétariat pour le CDH.

Le CDH :

  • Débat et adopte des résolutions sur les questions globales des droits humains ainsi que sur la situation des droits humains dans des pays particuliers

  • Examine les plaintes des victimes de violations des droits humains et des organisations activistes, au nom des victimes de violations des droits humains

  • Nomme des experts indépendants (que l'on connaît sous le nom de « Procédures Spéciales ») pour réviser les cas de violation des droits humains dans des pays spécifiques, ainsi que pour examiner et suivre des questions globales relatives aux droits humains

  • Prend part à des discussions avec les experts et les gouvernements sur les questions de droits humains

  • Évalue les bilans des États membres de l'ONU en matière de droits humains tous les quatre ans et demi, dans le cadre de l'examen périodique universel.

En savoir plus sur le CDH


Session actuelle: CDH 44

La prochaine session du CDH a lieu à Genève, en Suisse, du 30 juin au 17 juillet 2020.

AWID travaille avec des partenaires féministes, progressistes et du domaine des droits humains pour partager nos connaissances clé, convoquer dialogues et évènements avec la société civile, et influencer les négociations et les résultats de la session.

Avec nos partenaires, notre travail consiste à :


◾️ Suivre, surveiller et analyser les acteurs, discours et stratégies anti-droits et leur impact sur les résolutions du CDH.

◾️ Co-développer un plaidoyer collectif pour contrer les acteurs anti-droits et discuter plus en détails les résultats du Rapport de tendances 2017 du OURs

◾️ Soutenir, coordoner et développer de manière collaborative le Caucus féministe qui émerge au CDH.

 

 

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«Ahora sé que somos simplemente hijas e hijos del universo».

«Ahora sé que somos simplemente hijas e hijos del universo».

El camino de Menke Meijer a menudo fue escabroso. «Tenía muchísimos palos en la rueda, gente que intentaba detenerme, pero todo eso me sirvió para poner más empeño y llegar cada vez más lejos», afirma. La suya es una historia de fortaleza, dedicación, visión, paciencia, liberación y superación de múltiples obstáculos.


«Diría que doy batalla en dos frentes: el primero es la lucha por la igualdad de género y el segundo la lucha contra una historia de colonización y racismo».

Menke en la Gran Muralla China

Como mujer métis de un «entorno muy pobre», Menke enfrentó numerosos obstáculos; para ella,  el principal desafío fue «tan solo ser mujer, y en ciertos casos ser mujer indígena». Debió hacer frente al sexismo y al racismo. El estigma y los peligros que se derivan del racismo incidieron en su forma de encontrar su lugar y su identidad como mujer originaria. «Mi familia era bastante renuente a hablar de nuestros orígenes», pero finalmente gracias al esfuerzo de Menke, «comenzó a abrirse al tema». Durante sus estudios de pregrado y de grado, Menke tomó todos los cursos que pudo sobre los Pueblos Originarios de Canadá para aprender más sobre sus raíces.

«He trabajado profundamente para descolonizarme y ayudar a mi familia a reivindicar nuestras identidades».

Parte de ese trabajo fueron las decisiones que tomó, y la más grande e importante fue la de «estudiar». Sabía que eso «constituía una apuesta peligrosa, porque implicaba asumir una deuda abultada», pero también se dio cuenta de que, en comparación con su experiencia anterior de trabajar por un salario mínimo, con el estudio se le abría un camino más promisorio.

«Escogí seguir mis pasiones sin importar las dificultades. Eso cambió para bien no solo la persona que soy, sino mi vida entera».

Menke obtuvo una licenciatura en Historia en la Universidad de Concordia (Montreal), con una Beca/Distinción por mérito Gordon Ritchie. Sin embargo, mientras estudiaba la esclavitud, las guerras y los genocidios se sintió frustrada y quiso «entrar en acción» más allá de los libros. Por eso, decidió hacer una maestría en Estudios sobre Paz y Resolución de Conflictos en la Universidad de Waterloo, enfocando su trabajo de tesis en género, conflictos y consolidación de la paz; género y ayuda humanitaria; y sobre todo en las mujeres de China. 

«En las dos ramas de mi familia, soy la primera mujer en obtener una licenciatura y una maestría. Estoy rompiendo barreras de género y raciales. Nunca me había sentido tan viva y realizada. Me siento liberada»

En China, Menke realizó un pasantía de cinco meses de duración con ONU Mujeres, que en su opinión fue «una experiencia extraordinaria en lugares extraordinarios». Durante ese tiempo, fue convocada por la Universidad de Tsinghua en Beijing como oradora invitada para el evento Lean In MBA donde, a través de su propia historia, habló (disponible en inglés) de la superación de las barreras con las que tropiezan las mujeres cuando quieren estudiar. Contó que «Fui criada en la pobreza por una madre soltera y tuve que hacer frente a muchos desafíos para avanzar en mi educación».

La motivación de Menke para superar diversos desafíos y luchar por el cambio fue, en buena parte, la ira que le despertaron los obstáculos que se le presentaban en el camino. «La ira puede ser destructiva, pero también puede ser creativa. Los desafíos me enfadan, pero también me empujan a luchar por algo mejor».

Luchar por algo mejor significa también tener muchos sueños «para todas las mujeres, sin importar si son blancas, negras, asiáticas o de cualquier otro color, credo o condición social». Menke desea que «el mundo valide a las mujeres», pues «nada es más movilizador como que te digan que eres un ser humano como cualquier otro».


Algunos datos más sobre Menke

Tuvo oportunidad de formar parte del equipo que ayudó a crear el Global Peace Centre Canada [GPCC, Centro Mundial para la Paz de Canadá] en Waterloo, fundado por el director de la Maestría en Estudios sobre Paz y Resolución de Conflictos, Ziauddin Yousafzai (padre de Malala Yousafzai). La visión y el objetivo del GPCC son lograr la paz y la educación para todos los niños y las niñas.

Menke nació en la Columbia Británica, creció en Quebec y actualmente reside en Ontario, Canadá. 

Lee un cuento escrito por Menke

Menke escribió un cuento titulado «Feeding Wolves», (disponible en inglés) basado en su vida como mujer métis y en las experiencias de los pueblos originarios en Canadá. Sobre el cuento, Menke expresó que «Solo tres de sus personajes son mujeres ... Eso lo hice a propósito no solo para poner en evidencia el tema del patriarcado que está muy presente en la sociedad de los colonos incluso hasta hoy, sino también para mostrar de qué manera las mujeres están ausentes de la narrativa...».

Source
AWID

« Je sais maintenant que nous sommes toutes et tous simplement des enfants de l’univers. »

« Je sais maintenant que nous sommes toutes et tous simplement des enfants de l’univers. »

Le parcours de Menke Meijer a été semé d’embûches. « On m’a mis une quantité inimaginable de bâtons dans les roues,  de nombreuses personnes ont tenté de m’arrêter. Mais ils ont seulement réussi à me faire déployer davantage d’énergie pour aller encore plus loin », déclare-t-elle. Son existence a été faite de force, de dévouement, de vision, de patience, de libération et, pour cela, elle a dû surmonter de multiples obstacles.


« Je dirais que je me bats sur deux fronts : le premier étant la lutte pour l’égalité de genre et le second, la lutte contre toute une histoire de colonisation et de racisme. »

Menke sur la Grande Muraille de Chine

Femme de la nation métis (lien en anglais) et « d’origine très pauvre », Menke a été confrontée à de nombreux obstacles, le défi le plus grand qu’elle ait eu à relever étant « le simple fait d’être une femme et, dans certains cas, d’être une femme aborigène ». Elle a souffert du sexisme et du racisme. La stigmatisation et les dangers qui prennent leur source dans le racisme ont pavé le chemin qui lui a permis de se positionner et de définir son identité de femme aborigène. « Les membres de ma famille étaient réticent-e-s à parler de nos origines » mais finalement, grâce aux efforts déployés par Menke, ils/elles ont « commencé à s’ouvrir sur ce sujet ». Pendant ses études universitaires de premier cycle et des cycles supérieurs, Menke a choisi de suivre tous les cours existants sur le thème des peuples des Premières Nations du Canada, dans le but d’en apprendre davantage sur ses origines.

« J’ai travaillé dur pour me décoloniser par moi-même et pour aider ma famille à se réapproprier son identité. »

Pour accomplir ce travail, Menke a notamment dû prendre des décisions, parmi lesquelles la plus grande et la plus importante a été « la décision de poursuivre (s)es études ». Elle était consciente du fait que ce choix « étaient un pari risqué, parce que les prêts étudiants créent un lourd endettement ». Mais elle savait aussi que, en comparaison avec les emplois au salaire minimum qu’elle avait occupés, le chemin qui s’ouvrait devant elle serait beaucoup plus gratifiant.

« J’ai fait le choix de vivre mes passions, quel qu’en soit le prix. Cela m’a changée dans le sens positif du terme, et cela a changé ma vie. »

Menke a obtenu une licence en histoire à l’Université Concordia de Montréal, et a remporté la bourse Gordon Ritchie, une récompense fondée sur le mérite. Mais, en étudiant l’esclavage, les guerres et les génocides, elle s’est sentie frustrée. En plus de se plonger dans les livres, elle voulait « agir ». Elle a donc décidé de préparer un master en études de la paix et des conflits à l’Université de Waterloo, son mémoire de master portant principalement sur les thèmes suivants : le genre dans les conflits et la consolidation de la paix, le genre dans l’aide humanitaire et, plus particulièrement, les femmes en Chine.

« Je suis la première femme des deux branches de ma famille à être titulaire d’une licence universitaire et d’un master. J’ai brisé les barrières du genre et de la race. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante et aussi accomplie. Je me sens libérée. »

En Chine, Menke a effectué un stage de cinq mois au sein de l’ONU Femmes, « une expérience extraordinaire dans un environnement extraordinaire », déclare-t-elle. Pendant cette période, elle a été invitée par la Tsinghua University de Beijing à s’exprimer lors d’un événement Lean In destiné aux étudiant-e-s de MBA. Par le biais de sa propre histoire, elle a évoqué les moyens de forcer les « barrages » qui empêchent les femmes de poursuivre leurs études. Elle a notamment partagé sa propre histoire en ces mots : « j’ai été élevée dans la pauvreté par une mère célibataire. J’ai dû surmonter de nombreux obstacles pour parfaire ma formation. »

Dans son travail sur les moyens de surmonter des difficultés multiples et de tendre vers le changement, Menke a été motivée par la colère, celle qu’elle a ressentie face aux difficultés qu’elle a elle-même dû surmonter. « Le peur peut détruire, mais elle peut aussi être source de création. Les défis auxquels j’ai été confrontée m’ont mise en colère, mais ils m’ont aussi poussée à tendre vers le meilleur. »

C’est précisément parce qu’elle tend vers le meilleur que Menke a de nombreux rêves « pour toutes les femmes, qu’elles soient blanches, noires, asiatiques ou de n’importe quelle couleur, peu importent leurs convictions religieuses et leur chemin de vie. » Menke veut que « le monde reconnaisse les femmes », car « rien n’est plus touchant que de s’entendre dire qu’on est juste un être humain ».


Quelques éléments complémentaires au sujet de Menke

Elle a eu la possibilité de faire partie de l’équipe qui a contribué à la création du Global Peace Centre Canada (GPCC) de Waterloo, un projet mené à l’initiative du directeur du programme de master en études de la paix et des conflits, Ziauddin Yousafzai (le père de Malala Yousafzai). La vision et la finalité du GPCC sont la paix et l’éducation pour tous les garçons et toutes les filles.

Menke est née en Colombie-Britannique, a grandi à Québec et vit maintenant dans l’Ontario, au Canada. 

Lisez la nouvelle écrite par Menke

Menke a écrit une nouvelle intitulée « Feeding Wolves » (Nourrir les loups). Elle est basée sur sa vie de femme de la nation métis et sur le vécu des peuples aborigènes du Canada. À ce sujet, Menke a déclaré : « seuls trois des personnages sont des femmes… il s’agit d’un parti pris volontaire car je voulais aller plus loin que de simplement traiter du patriarcat, un thème encore très présent dans la société coloniale. Je voulais montrer que les femmes sont absentes du récit. »

Source
AWID

“Now I know we are all simply children of the universe.”

“Now I know we are all simply children of the universe.”

Menke Meijer’s path was often rocky. “I had mountains of sticks put in my wheels, people trying to stop me, but it has only helped me push harder and further”, she says. Her story is one of strength, dedication, vision, patience, liberation, and one of breaking down multiple barriers. 


“I would have to say I’m fighting two fronts: the first being the fight for gender equality and the second being the fight against a history of colonization and racism.”

Menke at the Great Wall of China

As a Métis woman from a “very poor background”, Menke faced numerous obstacles, seeing her biggest challenge as “simply being a woman, and in certain cases being an aboriginal woman”. She has been confronted with sexism and racism. The stigma and dangers rooted in racism have influenced her way in finding her position and identity as an aboriginal woman. “My family was quite reluctant to speak about our origins” but eventually through Menke’s efforts they “started to open up on the subject.” During her undergraduate and graduate studies, Menke took all the courses she could on the subject of First Peoples in Canada in order to learn more about her origins.

“I’ve been working hard on decolonizing myself and helping my family in reclaiming our identities.”

Part of this work were decisions Menke took, and the biggest and most important being her “decision to pursue education”. She was aware that this “meant a dangerous gamble with hefty student debt” but she also realized that, in comparison to her previous experience in minimum wage work, this was a much more rewarding journey for her.

“I picked to pursue my passions no matter the hardship. It has changed who I am positively, as well as my life.”

Menke obtained a Bachelor’s degree in History from Concordia University in Montreal, winning a merit-based Gordon Ritchie Award/Scholarship. Yet, while studying about slavery, war, and genocide she felt frustrated and in addition to books, she wanted to “take action”. Menke decided to pursue a Master’s degree in Peace and Conflict Studies at the University of Waterloo, focusing her Master’s work on gender in conflict and peacebuilding, gender in humanitarian aid, and especially on women in China.

“I’m the first woman to hold a Bachelor’s and a Master’s degree on both sides of my family. I’m breaking down gender and racial barriers. I’ve never felt so alive and accomplished. I feel liberated.” 

In China, Menke completed a five-month internship with UN Women, for her “an extraordinary experience in extraordinary settings.” During this time, she was invited as a guest speaker at Tsinghua University in Beijing for the Lean In MBA event where, through her own story, she spoke about overcoming ‘roadblocks’ women face in seeking education. As part of her story she shared, “I was raised by a single mother in poverty and had to face many challenges to further my education”.

Much of Menke’s work towards overcoming multiple challenges and striving for change has been pushed by anger, coming from obstacles that were in her way. “Anger can be destructive, but it can also be creative. My challenges anger me, but they also push me to strive for better.”

Striving for better also means having many dreams “for all women, no matter they be white, black, Asian, or any colour, creed or walk of life”. Menke wants “the world to validate women” as “nothing is more moving than being told that you are just a human”.


A bit more about Menke

She had the opportunity to be part of a team that helped establish the Global Peace Centre Canada (GPCC) in Waterloo, initiated by the director of the Master’s of Peace and Conflict Studies program Ziauddin Yousafzai (and Malala Yousafzai’s father). The vision and goal of the GPCC are peace and education for all boys and girls.

Menke was born in British-Columbia, grew up in Quebec and is currently living in Ontario, Canada.

Read Menke’s short story

She wrote a short story entitled “Feeding Wolves”, based on her life as a Métis woman and aboriginal peoples’ experiences in Canada. About the story Menke said that “only three characters are female…I did this on purpose to not only expose a theme of patriarchy that is strongly present in settler society even to this day, but to show how the women are missing from the narrative...”

Region
North America
Source
AWID