La pandémie n'est pas terminée tant qu'elle n'est pas terminée pour tout le monde.

Alor
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Plusieurs féministes et organisations féministes se sont récemment réunies pour analyser les causes profondes de l’accès inégal à la santé et aux vaccins qui sauvent des vies partout dans le monde. Cette injustice est en grande partie causée par l’accumulation de doses vaccinales par les États riches du Nord et l’interférence des puissantes sociétés transnationales et des philanthrocapitalistes dans les efforts visant à fournir un vaccin abordable contre la COVID-19.
Les 23 septembre et 13 octobre 2020, un groupe composé de militantes féministes engagées dans des luttes de transformation s’est réuni pour discuter de la manière dont le féminisme a façonné ou façonne les alternatives systémiques. Voici les notes de cette conversation très riche, que nous présentons ici avec toute notre gratitude pour celles qui ont partagé leurs expériences, leurs connaissances et leur passion pour la construction d’un monde meilleur.
La crise du COVID-19 a mis à nu les profondes inégalités au sein des sociétés et entre celles-ci, inégalités résultant d'oppressions imbriquées antérieures à la crise. Les réponses à la pandémie ont démontré comment les fondamentalismes de marché, religieux et nationalistes se consolident et s'entremêlent pour étendre le pouvoir politique, social et économique et l'influence des acteurs et des entreprises anti-droits, au détriment des plus marginalisé.e.s.
Le Conseil des droits de l’homme (CDH) est l’organe intergouvernemental responsable en premier lieu de la promotion et protection de l’ensemble des droits humains dans le monde.
La 47e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU s’est tenue du 25 juin au 13 juillet 2021 à Genève, Suisse.
Les adolescent·e·s et les jeunes ont le droit d'être informé·e·s sur la santé sexuelle et reproductive, ce que reconnaissent les normes du droit international. Le droit à une éducation sexuelle complète découle de toute une série de droits humains, tels que le droit de vivre sans violence ni discrimination, le droit au meilleur état de santé mentale et physique possible mais aussi le droit de recevoir et de transmettre des informations et le droit à une éducation inclusive de qualité.
Le Conseil des droits de l’Homme (CDH) est le principal organe «politique» des Nations unies en matière de droits humains, c'est-à-dire le principal lieu où les gouvernements discutent des questions relatives aux droits humains, négocient les normes en la matière et se tiennent mutuellement redevables des violations des droits humains. Le Conseil des droits de l'Homme se réunit plusieurs fois par an et a conclu sa 47ème session en juillet 2021.
Le 13 juillet lors de la 47ème session du Conseil des Droits Humains (CDH), l’ Observatoire sur l‘Universalité des Droits a tenu la réunion parallèle ‘Droits en Péril: Il est Temps d’Agir,’ en collaboration avec le Centre pour les Droits Reproductifs, ILGA World, le Service International pour les Droits de l’Homme, la Fédération Internationale pour la planification familiale et la Mission permanente de la Suède auprès des Nations Unies, à Genève.
Les mesures COVID-19 continuent d'être des points chauds de la propagation de la désinformation avec des conséquences désastreuses pour les femmes, les minorités sexuelles et de genre.
Cet article a initialement été publié (en anglais) sur le blog LSE WPS.