Domaines prioritaires

Aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.

Renforcement des mouvements

Contenu lié

Y aura-t-il un espace dédié aux jeunes féministes ? Un espace consacré à la justice pour les personnes en situation de handicap ? Un pôle numérique/technologique ? Des réunions- café pour les bailleurs de fonds ? Des espaces bien-être et thérapeutiques ?

Nous partagerons dès que possible les informations concernant le programme, les espaces et la manière dont vous pourrez vous impliquer dans leur élaboration. Vous pourrez également participer au développement de ces espaces dans le temps précédant le Forum et pendant le Forum. Restez à l'écoute !

Asma Jahangir

Asma était une militante pakistanaise des droits humains, une critique courageuse de l'ingérence de l'armée dans la politique et une défenseure acharnée de la primauté du droit.

Elle a été la présidente fondatrice de la Commission des droits de l'homme du Pakistan, un groupe indépendant ainsi qu’administratrice de l'International Crisis Group. Elle a remporté des prix internationaux et a été rapporteuse des Nations Unies sur les droits de l'homme et les exécutions extrajudiciaires.

Ses collègues et ami-e-s de l’AWID se souviennent d'elle avec affection

« Grâce à sa vie, Asma a réécrit l'histoire que beaucoup d'entre nous ont racontée en tant que femmes. Asma a changé le monde. Elle l'a changé au Pakistan et elle l'a changé dans notre imaginaire. »

 


 

Asma Jahangir, Pakistan

CFA 2023 - Submit Button - FR

Kate McInturff

Active dans l’organisation Peacebuild, en passant par l'Alliance canadienne féministe pour l'action internationale, Amnesty International et au Centre canadien de politiques alternatives (CCPA), Kate était une passionnée des droits des femmes et de l'égalité de genre qui a consacré sa carrière à lutter contre les inégalités et à faire du monde un lieu plus empathique.

Kate a été membre du comité de coordination de Social Watch et a contribué aux rapports nationaux canadiens de Social Watch. En tant que chercheuse principale du CCPA, Kate a été saluée dans son pays pour ses travaux de recherche, ses écrits et la production du rapport annuel intitulé « Les meilleures et les pires endroits du Canada où vivre en tant que femme ».

Entourée de sa famille, Kate est décédée paisiblement après trois ans de lutte contre le cancer du côlon. Ses proches la décrivent comme une « féministe drôle, sans peur et sans complexes ».


 

Kate McInturff, Canada

J’ai déjà proposé une activité à un Forum précédent, dois-je renvoyer une proposition ?

Oui, s’il vous plaît. Le monde a changé depuis 2021, et nous vous invitons à proposer une activité qui reflète vos réalités et priorités d’aujourd’hui.

Amal Bayou

Amal était une femme politique et une parlementaire de premier plan en Libye.

Membre du corps professoral de l'Université de Benghazi de 1995 jusqu’à sa mort en 2017, elle militait par ailleurs au sein de la société civile et était membre de diverses initiatives sociales et politiques. Elle a aidé les familles des martyrs et des disparus et a été l'une des membres fondateurs-trices d'une initiative de jeunesse intitulée « Jeunesse de Benghazi en Libye ».

Lors des élections législatives de 2014, Amal avait été élue à la Chambre des représentants avec plus de 14 000 voix (le plus grand nombre de voix jamais obtenues aux élections de 2014). Amal restera dans les mémoires de beaucoup comme une femme politique qui a œuvré pour assurer un avenir meilleur dans l'un des contextes les plus difficiles et les plus conflictuels de la région.


 

Amal Bayou, Libya

Snippet - CSW68 - AWID at CSW Post - FR

Bessy Ferrera

Bessy Ferrera a défendu sans relâche les droits humains des personnes trans, travailleuses du sexe et séropositives au Honduras. 

 Bessy était aussi membre d’Arcoíris, une organisation qui soutient la communauté LGBTI+. Elle était en outre la personne référente de la plateforme Derechos aquí y Ahora (les droits ici et maintenant) au Honduras et plaidait fermement en faveur d’une pleine citoyenneté pour les personnes trans, ainsi que pour l’adoption d’une loi sur l’identité de genre qui permettrait aux personnes trans de changer légalement d’identité de genre. 

« Depuis le début de l’année [2019], la communauté trans a été victime d’une série d’attaques, parce qu’elle a défendu et demandé des droits. » Rihanna Ferrera (sœur de Bessy)
Bessy était une travailleuse du sexe qui a été tuée par balle par deux hommes, au début du mois de juillet 2019, alors qu’elle travaillait dans les rues Comayagüela. Ses assaillants ont par la suite été arrêtés.  

Bessy fait partie des nombreux·ses activistes des droits LGBTI+ du Honduras, assassiné·e·s en raison de leur identité et de leur travail, parmi qui se trouvent : Cynthia Nicole, Angy Ferreira, Estefania "Nia" Zuniga, Gloria Carolina Hernandez Vasquez, Paola Barraza, Violeta Rivas et Sherly Montoya.

Le cas de Bessy incarne l’injustice, de même qu’un problème plus large de violence systémique à laquelle se confronte la communauté LGBTI+ au Honduras, puisque l’État ne parvient pas à garantir l’offre de droits ni à fournir une protection. Cela est à l’origine d’une culture de l’impunité.   

Malgré les risques auxquels sont confronté.e.s les activistes LGBTI+ au Honduras,  tous et toutes continuent leur travail pour défier et résister à la violence, ainsi que pour combattre la stigmatisation et la discrimination au quotidien.

« Si je meurs, il faut que ce soit pour quelque chose de bien, pas pour une futilité. Je ne veux pas mourir en fuyant, en étant lâche. Si je meurs, je veux que les gens disent que je suis mort·e en me battant pour ce qui m’appartient » - membre d’Arcoíris

Snippet - WITM Our objectives - FR

Les objectifs de notre recherche WITM :

1

Fournir aux membres de l’AWID, partenaires du mouvement et financeurs une analyse actualisée, robuste, éprouvée et orientée sur l’action des réalités du financement des mouvements féministes et de l’état actuel de l’écosystème du financement féministe.

2

Identifier et expliquer les occasions d’orienter davantage de financement de meilleure qualité vers l’organisation des mouvements féministes, mettre en lumière les fausses solutions et mettre un frein aux tendances à cause desquelles les financements ne parviennent pas et/ou vont à l’encontre des programmes de justice de genre et féministes intersectionnels.

3

Formuler les visions, propositions et programmes féministes en faveur de la justice du financement.

 

Yamile Guerra

Yamile Guerra était une avocate bien connue, leader communautaire et activiste politique dans la région de Santander en Colombie.

Activement impliquée dans la résolution de litiges entre les communautés locales et les promoteurs immobiliers, elle s’est battue contre l’appropriation des terres illégale. Yamile a occupé plusieurs fonctions politiques, dont celle de secrétaire générale du gouvernement de Santander à Bogota, et s’était également présentée comme candidate à la mairie de Bucaramanga. Au cours des dernières années de sa vie, Yamile s’était de plus en plus impliquée dans les causes environnementales, et particulièrement celle de la défense de la biodiversité des zones humides de Santurbán, une région qui approvisionnait près de deux millions de personnes en eau potable, contre les promoteurs du développement économique.

D’après sa famille et ses ami·e·s, Yamile recevait quotidiennement des menaces de mort et avait demandé la protection des autorités.

« Elle était tout à fait consciente de la question [du litige foncier] et avait à plusieurs reprises mentionné qu’elle se sentait en danger. » - Alixon Navarro Muñoz, journaliste et amie de la famille Guerra

Le 20 juillet 2019, Yamile a été tuée par balles par deux hommes à Floridablanca, Santander. Elle venait de clore une discussion avec eux en lien avec le litige foncier. Un suspect a ensuite été arrêté pour son meurtre, lequel a admis avoir été payé pour organiser son assassinat. Selon des rapports, Yamile est la troisième membre de sa famille a avoir été assassinée, en lien avec des litiges fonciers. Son père, Hernando Guerra, avait lui aussi été assassiné plusieurs années auparavant.

L’assassinat de Yamile s’inscrit dans une vague de violences et de meurtres systématiques de centaines d’activistes sociaux et défenseur·e·s des droits humains en Colombie. L’Institut d’études sur le développement et la paix (INDEPAZ) rapporte qu’au moment du décès de Yamile, plus de 700 leaders communautaires et activistes pour les droits humains ont été tué·e·s depuis la signature en août 2016 d’un traité de paix par la Colombie. La plupart furent assassiné·e·s pour s’être opposé·e·s à des trafics de drogue et des opérations minières; y compris les peuples autochtones, les Afro-Colombiens et les défenseures des droits humains étant les plus exposé·e·s.

Moins d’une semaine après le décès de Yamile, des milliers de Colombien·ne·s ont manifesté dans les petites et grandes villes, brandissant des photos en noir et blanc d’activistes tué·e·s, et sur lesquelles était écrit : « Il ne peut y avoir de paix sans leaders » et « Fini les bains de sang ».

 Yamile Guerra n’avait que 42 ans au moment de son assassinat.

Est-il possible de répondre en dehors de la plateforme KOBO et de vous transmettre mes réponses par courriel?

Sauf si vous avez des problèmes d’accessibilité et/ou que vous répondez aux questions de l’enquête dans une autre langue, nous vous encourageons fortement à utiliser KOBO pour une collecte et une analyse standardisées des données WITM.

Roxana Reyes Rivas

Roxana Reyes Rivas, était une philosophe, féministe, lesbienne, poétesse, politicienne et activiste pour les droits des personnes LGBT et des femmes du Costa Rica. Auteure à la plume acérée et à l’humour incisif, elle était irrésistiblement drôle. Née en 1960 et élevée à San Ramón dans la province d’Alajuela, qui était encore une localité rurale à l’époque, elle a toute sa vie refusé d’adhérer aux attentes envers « les femmes ».   

Avec le groupe de lesbiennes costariciennes El Reguero, Roxana a organisé pendant plus de dix ans des festivals lesbiens, de joyeux espaces de formation où se rassembler à une époque où le gouvernement du Costa Rica et la société persécutaient et pénalisaient l’existence des lesbiennes. Ces festivals lesbiens étaient, pour des centaines de femmes, le seul endroit où elles pouvaient être elles-mêmes et se regrouper avec leurs semblables.

Roxana aimait répéter que la formation de partis politiques comptait parmi ses passe-temps. « Il est important que les gens comprennent qu’il y a d’autres manières de faire de la politique, et que de nombreuses questions doivent être résolues collectivement. » Elle fut également l’une des fondatrices des partis Nueva Liga Feminista et VAMOS, centrés sur les droits humains.

« La philosophie est faite pour bousculer, pour aider les gens à se poser des questions. Une philosophe qui n’irrite personne ne fait pas son travail. » Pendant 30 ans, Roxana a enseigné la philosophie dans plusieurs universités publiques du Costa Rica. Des générations d’étudiant·e·ss ont suivi ses directives et réfléchi aux dilemmes éthiques que posent la science et les technologies.  

L’outil de prédilection de Roxana était l’humour. Elle a créé le prix de l’ignorance La Citrouille étincelante, qu’elle décernait à des personnalités publiques sur ses réseaux sociaux, tournant en dérision leurs expressions et déclarations anti-droits.  

Roxana a été emportée par un cancer agressif fin 2019, avant qu’elle ne puisse publier son recueil de poèmes, qu’elle aurait voulu être le cadeau de départ de l’esprit créatif d’une féministe qui a toujours élevé sa voix contre l’injustice.

Les réalités du financement et l’état du financement des mouvements féministes changent rapidement. Cette enquête a-t-elle une seule édition?

Non. L’enquête s’appuie sur les 20 années de mobilisation de l’AWID dans l’objectif d’obtenir davantage de financement de meilleure qualité pour des changements sociaux menés par des féministes. Cette enquête est la troisième édition de la recherche Où est l’argent pour l’organisation des mouvements féministes? Notre objectif est de mener une enquête WITM tous les 3 ans.

Sara Hegazy

Sara Hegazy, une audacieuse activiste égyptienne des droits des LGBTQI+, vivait dans une société où les membres de sa communauté, leurs corps et leurs vies sont souvent victimes de préjugés mortels. La résistance de Sara puise ses racines dans le processus de déconstruction d'un système dominant, oppressif et patriarcal, et de ses acteurs antidroits. 

« [En Égypte], toute personne qui n'est pas un homme, musulman, sunnite, hétéro et partisan du système, est rejetée, réprimée, stigmatisée, arrêtée, exilée ou tuée. Ce phénomène concerne le système patriarcal dans son ensemble, étant donné que l'État ne peut pratiquer sa répression contre les citoyens sans une oppression préexistant depuis l'enfance », écrivait Sara Hegazy le 6 mars 2020

La répression de la voix de Sara par le gouvernement égyptien atteignit son paroxysme en 2017, lorsqu’elle fut arrêtée pour avoir brandi un drapeau arc-en-ciel lors du concert de Mashrou' Leila (groupe libanais dont le chanteur principal est ouvertement gai) au Caire. Elle fut ensuite accusée d'avoir rejoint un groupe illégal et « d’incitation à la déviance sexuelle et à la débauche ».  

« C’était un acte de soutien et de solidarité, non seulement envers le chanteur [de Mashrou' Leila] mais pour tou·te·s les opprimé·e·s… Nous étions fier·ère·s de porter le drapeau. Nous ne pouvions imaginer que la société et l’État égyptien réagiraient de cette façon. Ils m’ont vue comme une criminelle, quelqu’un qui cherchait à détruire la structure morale de la société ».  - Sara Hegazy

Sara fut emprisonnée pendant trois mois, durant lesquels elle fut torturée et agressée sexuellement. En janvier 2018, après avoir été libérée sous caution, elle demanda l'asile au Canada où elle vécut en sécurité mais resta prisonnière des souvenirs de la violence et des sévices qu'elle avait subis dans son corps et son âme.

« Je suis sortie de cette expérience au bout de trois mois avec un cas très sévère et grave de SSPT [syndrome de stress post-traumatique]. La prison m'a tuée. Elle m'a détruite », déclara Sara Hegazy à la NPR (Radio d’État)

Sara s'est suicidée le 14 juin 2020, en laissant une note manuscrite en arabe :  

« À mes frères et sœurs - j'ai essayé de trouver la rédemption et j'ai échoué, pardonnez-moi. »
« À mes amis - l'expérience [l’aventure] a été rude et je suis trop faible pour la supporter, pardonnez-moi. » 
« Au monde - tu as été très cruel, mais je te pardonne. »

Son courage et son héritage seront perpétués par toutes les personnes qui l’aimaient et qui croient en ce pour quoi elle s’est battue. 


Hommages :

« À Sara : repose-toi, repose-toi simplement, hors d’atteinte de cette violence implacable, de ce patriarcat étatique meurtrier. Dans la rage, dans le chagrin, dans l'épuisement, nous résisterons. » - Rasha Younes, chercheuse sur les droits LGBT à Human Rights Watch. Lisez le texte complet

Le chanteur de Mashrou’ Leila chante en hommage à Sara Hegazy

Hommages sur Twitter 

Documentaire sur la vie de Sara Hegazy

Site Web dédié à Sara Hegazy et à celleux, particulièrement aux voix LGBTQI, qui n'ont pas la possibilité de faire leur deuil en public

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Rejoignez-nous en prenant part aux conversations #FreezeFascisms!

 (#BloquerLesFascismes) !

Alors que nous affrontons de multiples crises dans le monde entier, nos mouvements œuvrent sans relâche à construire une influence qui dépasse les structures de pouvoir traditionnelles. La vague de décrets présidentiels américains vise à nous intimider, mais aucune idéologie fasciste, quelle que soit son ampleur, ne peut effacer notre existence et notre résistance.

Nous vous invitons à rejoindre la campagne de solidarité pour dénoncer et résister aux forces fascistes qui sapent les mouvements féministes et de justice de genre dans vos communautés !

  • Déclenchez des conversations au sein d’un espace courageux : partagez vos initiatives de lutte et de résistance aux fascismes à votre échelle sur la plateforme de la Communauté AWID. Pas encore membre ? Rejoignez-nous ici. 
  • Soutenez les mouvements qui ont été touchés : relayez les collectes de fonds, les ressources disponibles, les efforts d’entraide en utilisant #FreezeFascisms #BloquerLesFascismes (nous sommes toujours sur X, Instagram, Facebook, LinkedIn, mais aussi sur Bluesky !
  • Mobilisez-vous autour d’alternatives : nous avons créé une communauté de pratiques à adopter pour des alternatives économiques féministes et un financement autonome. Inscrivez-vous pour en faire partie ici(en anglais)

S'opposer à l’extractivisme et au pouvoir des entreprises

Dans le monde entier, les femmes défenseuses des droits humains défendent leurs terres, leurs moyens de subsistance et leurs communautés contre le pouvoir des entreprises et des industries extractives. Elles se mobilisent et défient de puissants intérêts économiques et politiques qui motivent la spoliation de terres, le déplacement de communautés, la perte des moyens de subsistance et la dégradation de l'environnement.


Pourquoi résister à des industries extractives?

L’extractivisme est un modèle économique et politique de développement qui œuvre à la marchandisation de la nature et privilégie le profit au détriment des droits humains et de l'environnement. Enraciné dans l'histoire coloniale, il creuse les inégalités sociales et économiques au niveau local et mondial. Le plus souvent, les femmes rurales, noires ou autochtones sont les plus touchées par l’extractivisme et sont largement exclues des espaces de prise de décision en la matière. Les femmes se mobilisent pour défier ces forces patriarcales et néocoloniales et défendre les droits, les terres, les personnes et la nature.

Les principaux risques et les violences basées sur le genre

Les femmes qui s’opposent aux industries extractives vivent une série de risques, de menaces et de violations de leurs droits comme la criminalisation, la stigmatisation, la violence et l'intimidation. Leurs histoires révèlent des aspects évidents de violences sexuelles et basées sur le genre. Parmi les auteurs de ces abus se trouvent les autorités locales et fédérales, les entreprises, la police, les militaires, les forces de sécurité paramilitaires et privées, et parfois mêmes leurs propres communautés.

Agir ensemble

L'AWID et la Coalition internationale des femmes défenseures des droits humains (WHRDIC) ont le plaisir d'annoncer la sortie de leur publication « Les défenseuses des droits humains résistent à l’extractivisme et aux pouvoir des entreprises », un rapport basé sur un projet de recherche transrégional qui relate les expériences vécues par des défenseuses en provenance d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.

Nous encourageons les activistes, les membres de mouvements sociaux, la société civile, les donateurs et les décideurs à lire et à faire usage des documents suivants pour leur travail de plaidoyer, comme outil pédagogique et comme source d’inspiration :

Partagez votre expérience et vos questions !

Dites-nous comment vous utilisez la boîte à outils sur les défenseur-e-s des droits humains qui résistent à l'extractivisme et aux pouvoir des entreprises.

◾️ Comment ces ressources peuvent-elles soutenir votre activisme et votre plaidoyer ?

◾️ De quelles informations ou connaissances supplémentaires avez-vous besoin pour utiliser au mieux ces ressources ?

Faites-nous part de vos commentaires


Merci !

C’est avec gratitude que l’AWID reconnaît les contributions précieuses de chaque défenseur-e des droits humains qui a participé à ce projet. Cette recherche a été rendue possible grâce à votre volonté à partager vos expériences. Votre courage, créativité et résilience est une source d’inspiration pour nous toutes et tous. Merci !

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The Abortion Rights Campaign "Breaking the Silence" in Ireland

The Abortion Rights Campaign "Breaking the Silence" in Ireland

The Abortion Rights Campaign (ARC) - advocating for free, safe, and legal abortion in Ireland - has been an AWID member since May 2015. It is a grassroots, non-hierarchical, all-volunteer organization and is autonomous in its pro-choice activism.


ARC partners with numerous social justice, human rights and gender equality groups working on issues that intersect with and are impacted by Ireland’s failure to support full sexual and reproductive health and rights (SRHRs) for women since the 1983 8th Amendment of the Irish Constitution.

Although ARC only formed in January 2013, it currently actively partners with over 15 organizations throughout Ireland and internationally including the women’s councils, transgender, immigrant, traveler and regional/rural groups.

Marching for Choice

As part of this year's Global Day of Action for Access to Safe and Legal Abortion, ARC held its 4th Annual March for Choice on 26 September 2015

The march is part of ARC’s wider mission to secure access to free, safe, and legal abortion, while challenging the restrictive, stigmatized, and patriarchal environment surrounding SRHRs in Ireland.

Cathie Doherty, one of the co-conveners of ARC tells us, “There is an appetite in Ireland for real change, contrary to the statement from the Minister for Health and the Taoiseach. We need to end the hypocrisy of travel and the hypocrisy which forces women who cannot travel to carry pregnancies or to break the law by importing the abortion pill. We can change Ireland. We can have a society which treats us as the valuable human beings that we are.”

In just one year (2013 – 2014), the march grew from 1,000 to 5,000 participants, and there were a reported 10,000 participants at this year's march. Marchers have brought wheelie suitcases to symbolize the thousands of women who have been forced to seek abortion elsewhere. Between January 1980 and December 2014, at least 163,514 women and girls travelled from the Republic of Ireland to access safe abortion services in another country.

Speaking out – Breaking Silence and Stigma

ARC works closely with women who have had abortions to tell their stories. They create a safe space where women can speak and be listened to. Ireland’s ‘Speak-Out’ organized in 2013 and again in 2014 gave a platform to women to talk about their abortions and reproductive health experiences abroad or illegally in Ireland. Some women have shared their stories with the press.

The Comedian and writer Tara Flynn recently spoke publicly about her experience in the Irish Times and said about the March for Choice that she will also MC for, “It’s time to acknowledge real women’s stories – women we all know – and actual facts: hundreds of thousands of women have had to travel and will continue to travel for healthcare they need, or put themselves at risk. Silence has got us nowhere. It’s time to talk.”

Dismantling Myths Through Social Media

For ARC, social media is an effective platform to campaign for and highlight bodily autonomy issues which often more traditional media fail to engage with.

“We strive to incorporate the use of new media and technologies into all of our advocacy work, with the aim of engaging as wide an audience as possible,” ARC said.

Ahead of International Women's Day in 2014, ARC ran the '8 days, 8 myths' campaign, dismantling the stigma and falsehoods surrounding abortion.

 


4th Annual March for Choice Campaign

 

La Campaña por el Derecho al Aborto «Rompiendo el Silencio» en Irlanda

La Campaña por el Derecho al Aborto «Rompiendo el Silencio» en Irlanda

Abortion Rights Campaign [Campaña por el Derecho al Aborto, ARC] — que aboga por el aborto libre, seguro y legal en Irlanda — se afilió a AWID en mayo de 2015. Se trata de una organización de base, no jerárquica y formada por personal voluntario, que actúa de forma autónoma en su activismo por el derecho a decidir.


ARC trabaja en conjunto con numerosos grupos de justicia social, derechos humanos e igualdad de género en temáticas relacionadas entre sí y que se ven afectadas por el hecho de que desde 1983, cuando se aprobó la octava enmienda a la Constitución irlandesa, el país no ha brindado un apoyo pleno a la salud y los derechos sexuales y reproductivos de las mujeres.

Aunque la ARC se creó recién en enero de 2013, ya trabaja activamente con más de 15 organizaciones de toda Irlanda y también a nivel internacional, entre las que se cuentan Consejos de Mujeres y grupos trans*, de inmigrantes, de simpatizantes, regionales y rurales.

Marcha por el Derecho a Decidir 

En el marco del Día de Acción Global por un Aborto Legal, Seguro y Gratuito, la ARC organizó su Cuarta Marcha Mundial por el Derecho a Decidir, el 26 de septiembre de 2015. La marcha es parte de la misión de ARC que incluye tanto garantizar el acceso al aborto libre, seguro y legal, como cuestionar el ambiente restrictivo, estigmatizado y patriarcal que rodea a la salud y los derechos sexuales y reproductivos en Irlanda.

Cathie Doherty, una de los co-convocantes de ARC afirma: «En Irlanda hay ganas de que se produzca un cambio real, en contra de lo que sostienen el Ministro de Sanidad y del Primer Ministro. Tenemos que acabar con la hipocresía de los viajes al exterior, que obliga a las mujeres que no pueden viajar a continuar con sus embarazos o a incumplir la ley importando píldoras para abortar. Podemos cambiar Irlanda. Podemos tener una sociedad que nos trate como seres humanos valiosos, que lo somos».

En sólo un año (2013 - 2014), la marcha ha crecido de 1.000 a 5.000 participantes, y se informó que 10,000 personas participaron de la marcha de este año.. Las manifestantes llevan maletas con ruedas, como símbolo de los miles de mujeres que se han visto obligadas a viajar para poder abortar. Entre enero de 1980 y diciembre de 2014, al menos 163 514 mujeres y niñas viajaron desde la República de Irlanda para acceder a servicios de aborto seguro en otro país(en inglés)

«Alza la voz» – Romper el silencio y acabar con el estigma

La ARC trabaja en estrecha colaboración con las mujeres que han abortado para que cuenten sus historias, creando un espacio seguro donde las mujeres pueden hablar y ser escuchadas. La acción «Speak Out» [Alza la voz] organizada en 2013 y nuevamente en 2014 facilitó una plataforma a las mujeres para que pudieran hablar sobre sus experiencias de abortos y atención a la salud reproductiva en el extranjero o ilegalmente en Irlanda.

Algunas mujeres compartieron sus historias con la prensa. La actriz y escritora Tara Flynn habló recientemente en público sobre su experiencia a través del periódico The Irish Times, en declaraciones sobre la Marcha por el Derecho a Decidir en la que se dispone a participar: «Es hora de admitir las historias de las mujeres reales — las mujeres que todo el mundo conoce — y los hechos concretos: cientos de miles de mujeres han tenido que viajar y continuarán viajando para obtener la atención médica que necesitan, o han puesto en riesgo su vida. El silencio no nos ha llevado a ninguna parte. Es hora de alzar la voz".

Desmontando mitos a través de las redes sociales

Para la campaña ARC, las redes sociales son una plataforma eficaz para hacer campaña y poner de relieve cuestiones que tienen que ver con la autonomía corporal, de las que no se ocupan los medios de comunicación más tradicionales.

«Nos esforzamos por incorporar el uso de los nuevos medios y las tecnologías en todo nuestro trabajo de incidencia, con el objetivo de involucrar a un público lo más amplio posible», afirmó una portavoz de la ARC.

En 2014, en la semana previa al Día Internacional de las Mujeres, ARC organizó la campaña «8 días, 8 mitos», para acabar con el estigma y las mentiras que rodean al aborto.

 


Cuarta Marcha Anual por el Derecho a Decidir (en inglés)

 

Source
ARC

Feminist with vision, courage and commitment

Feminist with vision, courage and commitment

Rama is a young Senegalese feminist, researcher and writer. In her early twenties, she wrote her first novel La dernière lettre, published by Présence Africaine in 2008. A year later she was selected as a MILEAD fellow of the Moremi initiative for Women’s Leadership in Africa. The fellowship is awarded to 25 young African women with extraordinary vision, courage and commitment to lead change in their communities.

"Becoming one's full and unapologetic self is a difficult but the most important of all achievements. I have methodically learned to un-learn and re-learn, to de-construct and re-construct all that I have been taught about how women should socialise..." 

As the 2015 Ibrahim Governance and Development PhD scholar, Rama is about to begin her doctoral studies at the School of Oriental and African Studies, University of London. She already holds an MSc in International Development specializing in African Economic Development and Gender and a Masters’ degree in International Cooperation and Development from the Bordeaux Institute of Political Studies, France.

Rama is an Advisor of FRIDA | The Young Feminist Fund and a member of the Political Economy and Globalisation Team of Development Alternatives with Women for a new Era (DAWN). In previous years, she worked as a Research Assistant at the United Nations African Institute for Economic Development and Planning (IDEP), briefly in the charity sector in France and at the UNDP country office of Mauritius.

"To become my true self, I have learned that my self-care and achievement of my dreams were more important than societal labels that do not even define me..."

In 2013, Rama contributed to a collective book by the Network of young African Researchers on Democracy and Development in Africa and has also been a columnist for Nouvel Horizon Senegal.

"To me being a feminist is accepting that I will have to question everything established by society to define who I should be or what I ‘should want’ because ‘should and want’ are antithetical. Wanting is powerful when liberated from the ‘should’ or ‘should not’. Be You. Period."


Listen to her recent speech

Rama spoke on behalf of the Women's Working Group on Financing for Development, at the 2nd Plenary Meeting of the 3rd International Conference on Financing for Development, Addis Ababa, Ethiopia 2015.

Region
Africa
Source
AWID

Feminista con visión, valentía y compromiso

Feminista con visión, valentía y compromiso

Rama es una joven feminista, investigadora y escritora senegalesa. Tenía poco más de 20 años cuando escribió su primera novela, La dernière lettre, publicada por Présence Africaine en 2008.Un año después fue una de las 25 jóvenes africanas con visión, valentía y compromiso extraordinarios para liderar cambios en sus comunidades que recibieron la beca MILEAD, otorgada por la Moremi Initiative for Women's Leadership in Africa [Iniciativa Moremi para el Liderazgo de las Mujeres en África].

"Convertirse en quien una es, plenamente y sin pedir disculpas, es un logro difícil pero el más importante de todos. He aprendido, en forma metódica, a desaprender y reaprender, a deconstruir y reconstruir todo lo que me han enseñado acerca de cómo se deben mover las mujeres en la sociedad..."

Tras recibir la beca en Gobernanza y Desarrollo 2015 de la Ibrahim Foundation, Rama está a punto de iniciar sus estudios de doctorado en la Escuela de Estudios Orientales y Africanos (SOAS) de la Universidad de Londres. Ya tiene una Licenciatura en Desarrollo Internacional con especialización en Desarrollo Económico Africano y Género, así como una Maestría en Cooperación Internacional y Desarrollo por el Instituto de Estudios Políticos de Burdeos, Francia.

Rama es asesora de FRIDA | El Fondo de Jóvenes Feministas e integrante del equipo sobre economía política y globalización de Mujeres por el Desarrollo Alternativo para una Nueva Era (DAWN por sus siglas en inglés). En años anteriores ha trabajado como asistente de investigación en el Instituto Africano de Desarrollo Económico y Planificación de las Naciones Unidas (IDEP), brevemente en el sector sin fines de lucro en Francia y en la oficina del Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo (PNUD) en la República de Mauricio.

"A fin de llegar a ser quien verdaderamente soy, he tenido que aprender que cuidarme y alcanzar mis sueños era más importante que las etiquetas sociales que ni siquiera me definen..."

En 2013, Rama contribuyó a un libro colectivo de la Network of Young African Researchers on Democracy and Development in Africa [Red de Jóvenes Investigadoras/es Africanas/os sobre la Democracia y el Desarrollo en África] y también ha sido columnista de Nouvel Horizon Senegal.

"Para mí, ser feminista es aceptar que tendré que cuestionar todo lo socialmente establecido para definir quién debo ser y qué ‘debo querer’, porque ‘deber’ y ‘querer’ son términos antitéticos. Cuando se libera del ‘deber’ o del ‘no deber’, el ‘querer’ se vuelve poderoso. Sé tú misma. Y punto."


Escucha su reciente discurso (en inglés)

Rama habló en representación del Grupo de Trabajo de Mujeres sobre Financiación para el Desarrollo en la segunda Sesión Plenaria de la Tercera Conferencia Internacional sobre la Financiación para el Desarrollo, celebrada en Adís Abeba, Etiopía, 2015.

Region
África
Source
AWID

Féministe avec la vision, le courage et l’engagement

Féministe avec la vision, le courage et l’engagement

Rama est une jeune chercheuse et écrivaine féministe sénégalaise. Sa première nouvelle, La dernière lettre, a été publiée dans Présence Africaine en 2008, alors qu’elle était âgée d’une vingtaine d’années.

Un an plus tard, elle a été sélectionnée pour - participer à l’Initiative Moremi pour le leadership des femmes en Afrique, MILEAD (site en anglais). La bourse d’études est décernée à 25 jeunes femmes africaines avec la vision, le courage et l’engagement nécessaires pour inspirer et mener des changements dans leurs communautés.

"Devenir soi-même et s’assumer pleinement n’est pas simple, mais c’est la plus importante de toutes les réussites. J’ai méthodiquement appris à désapprendre et réapprendre, à déconstruire et reconstruire tout ce qu’on m’avait appris sur la manière dont les femmes doivent se comporter en société..."

Munie de la bourse Ibrahim Governance and Development 2015, Rama est sur le point de commencer ses études doctorales en développement à l’École des études orientales et africaines de l’Université de Londres. Elle est titulaire d’une maîtrise en développement international, spécialisée en développement économique africain et en questions de genre, et d’un Master en coopération internationale et en développement de l’IEP de Bordeaux, en France.

Rama est conseillère auprès de FRIDA | le Fonds pour les jeunes féministes et membre de l’équipe ’Politiques Economiques et Mondialisation’ du réseau DAWN, Development Alternatives with Women for a new Era (Pour une nouvelle ère d’alternatives de développement avec les femmes, site en anglais). Au cours des années antérieures, elle a travaillé comme assistante-chercheuse à la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (IDEP), et a collaboré brièvement avec le secteur caritatif en France et dans les bureaux du PNUD situés à l’Ile Maurice.

"Pour réaliser mon moi véritable, j’ai appris que prendre soin de moi et réaliser mes rêves était plus important que toutes ces étiquettes que la société nous colle et qui ne me définissent même pas..."

En 2013, Rama a participé à un ouvrage collectif du Réseau des jeunes chercheurs-euses africain-ne-s sur la démocratie et le développement en Afrique et a également été chroniqueuse pour Nouvel Horizon Sénégal.

"Pour moi, être féministe c’est accepter de questionner tout ce qui est établi par la société pour définir ce que je devrais être, ce que je 'devrais vouloir', car devoir et vouloir sont antinomiques. Le verbe vouloir est puissant lorsqu’il est libéré du 'devrait' ou 'ne devrait pas'. Soyez vous-mêmes, un point c’est tout. "


Écoutez son dernier discours (en anglais)

Rama a parlé au nom du Groupe de travail des femmes sur le financement du développement lors de la 2ème réunion plénière de la 3ème Conférence internationale sur le financement du développement, en 2015 à Addis Abeba, en Éthiopie.

Region
Afrique
Source
AWID