
Paula Ettelbrick

Dans le monde entier, les femmes défenseuses des droits humains défendent leurs terres, leurs moyens de subsistance et leurs communautés contre le pouvoir des entreprises et des industries extractives. Elles se mobilisent et défient de puissants intérêts économiques et politiques qui motivent la spoliation de terres, le déplacement de communautés, la perte des moyens de subsistance et la dégradation de l'environnement.
L’extractivisme est un modèle économique et politique de développement qui œuvre à la marchandisation de la nature et privilégie le profit au détriment des droits humains et de l'environnement. Enraciné dans l'histoire coloniale, il creuse les inégalités sociales et économiques au niveau local et mondial. Le plus souvent, les femmes rurales, noires ou autochtones sont les plus touchées par l’extractivisme et sont largement exclues des espaces de prise de décision en la matière. Les femmes se mobilisent pour défier ces forces patriarcales et néocoloniales et défendre les droits, les terres, les personnes et la nature.
Les femmes qui s’opposent aux industries extractives vivent une série de risques, de menaces et de violations de leurs droits comme la criminalisation, la stigmatisation, la violence et l'intimidation. Leurs histoires révèlent des aspects évidents de violences sexuelles et basées sur le genre. Parmi les auteurs de ces abus se trouvent les autorités locales et fédérales, les entreprises, la police, les militaires, les forces de sécurité paramilitaires et privées, et parfois mêmes leurs propres communautés.
L'AWID et la Coalition internationale des femmes défenseures des droits humains (WHRDIC) ont le plaisir d'annoncer la sortie de leur publication « Les défenseuses des droits humains résistent à l’extractivisme et aux pouvoir des entreprises », un rapport basé sur un projet de recherche transrégional qui relate les expériences vécues par des défenseuses en provenance d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.
Nous encourageons les activistes, les membres de mouvements sociaux, la société civile, les donateurs et les décideurs à lire et à faire usage des documents suivants pour leur travail de plaidoyer, comme outil pédagogique et comme source d’inspiration :
« Les défenseuses des droits humains résistent aux industries extractives : Aperçu des principaux risques et des obligations en matière de droits humains » est une analyse de la situation d’un point de vue du genre. Ce rapport (en anglais, bientôt disponible en français) analyse les formes de violations et les types d'auteurs de ces violations, il reprend les obligations les plus pertinentes en matière de droits humains et formule une série de recommandations politiques à l’intention des États, des entreprises, de la société civile et des donateurs.
« Arrimer la résistance à l'action : Les stratégies des défenseuses des droits humains qui résistent aux industries extractives » est un guide pratique qui décrit des formes créatives et stratégiques d'action, des stratégies qui ont porté leurs fruits et des histoires de résistance inspirantes.
La vidéo « Protéger les personnes et la planète: les femmes qui résistent aux industries extractives. » met en lumière le courage des défenseur-e-s des droits humains d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. Elles partagent leurs luttes pour la terre et la vie et parlent des risques et des défis auxquels elles sont confrontées dans leur activisme.
« Contester le pouvoir corporatif : Les luttes pour les droits des femmes, la justice économique et la justice de genre » est un rapport de recherche qui décrit les effets du pouvoir des entreprises et offre des perspectives sur des stratégies de résistance.
Faites-nous part de vos commentaires
C’est avec gratitude que l’AWID reconnaît les contributions précieuses de chaque défenseur-e des droits humains qui a participé à ce projet. Cette recherche a été rendue possible grâce à votre volonté à partager vos expériences. Votre courage, créativité et résilience est une source d’inspiration pour nous toutes et tous. Merci !
Es un centro comunitario, donde unx puede tomar cursos y capacitarse en actividades creativas que generan ingresos como peluquería local, cocina y creación artística. Lxs niñxs también pueden disfrutar de actividades culturales y educativas.
El MSTC no trabaja solo. Colabora con instituciones y colectivos de arte para producir experiencias culturales, deportivas y educativas, junto con el acceso crítico a la atención médica. Desde su inicio, este proyecto participativo ha sido liderado y llevado a cabo principalmente por mujeres, bajo el liderazgo de la activista afro-brasileña Carmen Silva, quien alguna vez fue una persona sin hogar.
باختصار، نعم! تعمل جمعية حقوق المرأة في التنمية حاليًا مع لجنة إمكانية الوصول لضمان إمكانية الوصول إلى المنتدى قدر الإمكان. نحن نجري أيضًا تدقيقًا لإمكانية الوصول إلى مكان انعقاد المنتدى والفنادق المحيطة ووسائل النقل. ستكون المعلومات التفصيلية حول إمكانية الوصول في منتدى جمعية حقوق المرأة في التنمية متاحة في هذا القسم قبل فتح التسجيل. وفي الوقت نفسه، لأية أسئلة يرجى الاتصال بنا.
Nous ne pouvons pas examiner les propositions ou les demandes de financement.
Nous vous invitons à consulter notre liste de bailleurs fonds pouvant potentiellement financer votre organisation pour les droits des femmes
Voir notre liste de bailleurs de fonds (en anglais)
Plus de ressources sont disponible depuis la page de Domaine prioriataire Ressources des mouvements féministes
L'organisation communautaire des femmes noires dans le Cauca du Nord en Colombie remonte au passé colonial du pays, marqué par le racisme, le patriarcat et le capitalisme qui ont soutenu l'esclavage comme moyen d'exploiter les riches sols de la région. Ces organisatrices sont les héroïnes d'un vaste mouvement pour l'autonomie des personnes noires, luttant pour la gestion durable des forêts et des ressources naturelles de la région, vitales pour leur culture et leur subsistance.
Depuis 25 ans, la Asociación de Mujeres Afrodescendientes del Norte del Cauca (l’Association des Femmes Afro-Descendantes du Cauca du Nord, ASOM) se consacre à la promotion de l'organisation des femmes afro-colombiennes du Cauca du Nord.
L’association a été créée en 1997 en réponse aux violations continues des droits humains, à l'absence de politiques publiques, à la gestion inadéquate des ressources naturelles et au manque d'opportunités pour les femmes dans le territoire.
Elles ont forgé la lutte pour garantir les droits ethno-territoriaux, pour mettre fin aux violences contre les femmes et pour faire reconnaître le rôle des femmes dans la construction de la paix en Colombie.
Este año, junto con activistas feministas de todo el mundo, estaremos en la CSW68 en Nueva York .Estaremos presentes para desafiar las narrativas capitalistas y neoliberales y las falsas soluciones en torno a la pobreza, el desarrollo y la financiación. A través de eventos presenciales, transmisiones en vivo en nuestras redes sociales, un stand de exhibición y más. Nos presentamos para convocar, amplificar y apoyar las voces y la participación de nuestra membresía y aliades.
Conoce más sobre nuestro programa para este año a continuación.
She represented the International Disability and Development Consortium during the negotiation of the United Nations Convention on the Rights of Persons with Disabilities (2001-2006).
Her work was devoted to the implementation of the goal of the Convention - realization of universal human rights by, for and with persons with disabilities for an inclusive, accessible and sustainable world.
In her words, her leadership was about “...serving the disability community, starting with small tasks that others may not wish to do”.
She passed away on October 27, 2017 in her hometown of Rosario, Argentina.
Read more about María Verónica Reina in her own words
Metzineres
📅Tuesday, March 12
🕒 9am-5pm EST
🏢Armenian Cultural Center, 630 2nd Ave. corner of 35th St
Asma fue una destacada activista pakistaní por los derechos humanos, valiente crítica de la interferencia de los militares en la política, y firme defensora del estado de derecho.
Fue la fundadora y presidenta de la Human Rights Commission of Pakistan [Comisión de Derechos Humanos de Pakistán, un grupo independiente], y una de las administradoras del International Crisis Group. Obtuvo premios internacionales, y fue Relatora Especial de Naciones Unidas sobre derechos humanos y ejecuciones extrajudiciales.
Es recordada con afecto por sus colegas y amigxs de AWID
«Con su vida, Asma reescribió la historia que a muchas nos contaron, como mujeres. Asma cambió el mundo. Lo cambió en Pakistán, y lo cambió en nuestras imaginaciones.»
Te recomendamos buscar asesoría legal y ponerte en contacto con un refugio para mujeres o un centro de referencia en tu área.
Las "HotPeachPages" son un recurso en línea que ofrece enlaces a albergues para mujeres en todo el mundo. AWID no puede dar fe de la exactitud o la calidad de las instituciones que aparecen en esos listados, pero podría ser un buen lugar por donde empezar si no conoces organizaciones en tu zona.
383 personas. |
A través de eventos presenciales, lives en nuestras redes sociales, un stand de exhibición y más. Nos presentamos para convocar, amplificar y apoyar las voces y la participación de nuestra membresía y aliades.
Juntes vamos a Reclamar Nuestro Poder Feminista al elevar las alternativas y visiones feministas en torno a economías que centran los sistemas colectivos de cuidado y nutren tanto al planeta como a las personas.
¡Síguenos en las redes sociales para más detalles sobre cómo participar! Sea parte de las conversaciones utilizando los hashtags #AWIDatCSW68 y #RecuperarNuestroPoderFeminista
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Olivia était la cheffe spirituelle des peuples autochtones Shipibo Konibo.
Sage femme et grand-mère autochtone, elle était connue pour sa préservation de la médecine traditionnelle et des chants sacrés de son peuple (les íkaros). Olivia Arévalo était une défenseure engagée en faveur des droits culturels et environnementaux de son peuple. L’assassinat d’Olivia s’est produit dans un contexte de conflit territorial entre la communauté Shipibo et les entreprises qui souhaitent s’accaparer leurs terres pour cultiver de l’huile de palme.
Les membres de sa communauté ont déclaré: « Sa mort est une agression contre toute la communauté Shipibo. Elle était la mémoire vivante de son peuple ».