
Esperanza Pérez Labrador

Au cours des dernières années, nous avons observé une nouvelle tendance inquiétante dans les espaces internationaux consacrés aux droits humains. Les discours axés sur « la protection de la famille » sont en effet utilisés pour défendre des violations des droits de membres de la famille, pour renforcer et justifier l’impunité des auteurs de ces violations et pour restreindre l’égalité des droits au niveau de la vie familiale.
La campagne en faveur de la « Protection de la famille » est motivée par une volonté conservatrice d’imposer des conceptions « traditionnelles » et patriarcales de la famille et de priver les membres de la famille de leurs droits pour les transférer à « l’institution familiale ».
Depuis 2014, un groupe d’Etats travaille de front dans les espaces dédiés aux droits humains sous le nom de « Group of Friends of the Family » (Groupe des ami-e-s de la famille) ; des résolutions sur la « Protection de la famille » ont été adoptées chaque année depuis 2014.
Ce programme s’est propagé au-delà du Conseil des droits humains. Nous avons observé l’introduction d’un discours régressif autour de la « famille » à la Commission sur la condition de la femme, ainsi que des tentatives d’introduction dans les négociations sur les Objectifs de développement durable.
L’AWID travaille avec des partenaires et des allié-e-s pour s’opposer ensemble à la « Protection de la famille » et à d’autres programmes régressifs et défendre l’universalité des droits humains.
En réponse à l’influence croissante d’acteurs régressifs au sein des espaces dédiés aux droits humains, l’AWID a rejoint des allié-e-s afin de créer l’Observatoire sur l'Universalité des droits (OURs) (site en anglais). L’OURs est un projet de collaboration qui surveille, analyse et diffuse les informations concernant les initiatives anti-droits telles que la « Protection de la famille ».
Le premier rapport de l’OURs, Nos droits en danger, trace une cartographie des acteurs et actrices qui constituent le lobby mondial anti-droits et identifie leur réthorique et stratégies clés ainsi que leur impact sur les droits humains.
Le rapport précise que le programme de « Protection de la famille » a développé une collaboration entre un large éventail d’acteurs régressifs aux Nations Unies, qu’il décrit comme « un cadre stratégique abritant des positions anti-droits et patriarcales multiples, où le cadre vise entre autres à légitimer et institutionnaliser ces positions. »
✉️ Sólo invitades
📅Martes 12 de marzo
🕒2:00 p. m. - 3:30 p. m. EST
Organiza: Consorcio Observatorio de la Universalidad de los Derechos (OURs)
🏢Blue Gallery, 222 E 46th St, Nueva York
Todos nuestros informes anuales estan disponibles en línea.
Lorsque vous arriverez au centre-ville de São Paulo, vous verrez le bâtiment Ocupação 9 de Julho (Occupation de l’Avenue du 9 Juillet), un espace culturel et un site important dans la lutte pour le logement social.
C'est le travail du Mouvement des Travailleur·euses Sans-Abri (Movimento dos Sem-Teto do Centro, MSTC), un mouvement de plus de 2000 personnes qui agit dans le centre-ville et convertit les espaces abandonnés en logements pour les travailleur·euses à faible revenu, les enfants, femmes, adultes, personnes âgées, migrant·e·s et réfugié·e·s. Dans ce bâtiment en particulier, 122 familles sont nourries et logées.
Black women community organizing in the Cauca Valley in Colombia can be traced back to the country's colonial past, which is marked by the racism, patriarchy, and capitalism that sustained slavery as a means to exploit the region’s rich soils. These organizers are the heroines of a broad movement for black autonomy - one that fights for the sustainable use of the region's forests and natural resources as vital to their culture and livelihood.
For 25 years, the Association of Afro-Descendant Women of the Northern Cauca (Asociación de Mujeres Afrodescendientes del Norte del Cauca, ASOM) has been dedicated to bringing power to Afro-Colombian women’s organizing in northern Cauca.
They became established in 1997 as a response to ongoing human rights violations, the absence of public policies, inadequate management of natural resources, and the lack of opportunities for women in the territory.
They have forged the struggle to secure ethnic-territorial rights, to end violence against women, and gain recognition of women’s roles change-making peace-building in Colombia.
Second High-level Dialogue on Financing for Development
Término de las comunidades negras del Norte del Cauca para la minga, el trabajo colaborativo en fincas, basado en el apoyo mutuo y la solidaridad.
La encuesta está disponible en árabe, español, francés, inglés, portugués y ruso.
El Quinto Diálogo de Alto Nivel sobre la Financiación para el Desarrollo, realizado el 7 y 8 de diciembre de 2011, marcó el comienzo de las conversaciones en torno a la Agenda de Desarrollo Post-2015 y sus relaciones con la financiación para el desarrollo. Esta conferencia puso especial énfasis en incrementar la ayuda para financiar los ODM. En sus observaciones finales, el Presidente en Funciones de la Asamblea General pidió a los Estados Miembros que comenzaran a pensar en el marco para el desarrollo post-2015.
L’enquête WITM mondiale est un des piliers essentiels de la troisième édition de notre recherche orientée sur l’action, intitulée Où est l’argent pour l’organisation des mouvements féministes? (abrégé en Où est l’argent ou WITM, pour l’acronyme en anglais). Les résultats de l’enquête seront développés et approfondis à l’occasion de conversations profondes avec des activistes et des financeurs, et les références seront croisées avec d’autres analyses et études existantes sur la situation du financement des mouvements féministes et de l’égalité des genres à travers le monde.
Le rapport complet de la recherche Où est l’argent pour l’organisation des mouvements féministes sera publié en 2026.
Pour en apprendre davantage sur la manière dont l’AWID met en lumière l’argent utilisé pour et contre les mouvements féministes, consultez notre dossier WITM et nos précédents rapports à ce sujet ici.