L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes
Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.
Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.
Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.
Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses
Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.
En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :
les agressions physiques et la mort
les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
le harcèlement judiciaire et la criminalisation
l’épuisement
Une approche holistique et collaborative de la sécurité
Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :
éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.
Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :
de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.
Nos actions
Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.
Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;
Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;
Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;
Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.
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Key opposition strategies and tactics
Despite their rigidity in matters of doctrine and worldview, anti-rights actors have demonstrated an openness to building new kinds of strategic alliances, to new organizing techniques, and to new forms of rhetoric. As a result, their power in international spaces has increased.
There has been a notable evolution in the strategies of ultra conservative actors operating at this level. They do not only attempt to tinker at the edges of agreements and block certain language, but to transform the framework conceptually and develop alternative standards and norms, and avenues for influence.
Strategy 1: Training of UN delegates
Ultra conservative actors work to create and sustain their relationships with State delegates through regular training opportunities - such as the yearly Global Family Policy Forum - and targeted training materials.
These regular trainings and resources systematically brief delegates on talking points and negotiating techniques to further collaboration towards anti-rights objectives in the human rights system. Delegates also receive curated compilations of ‘consensus language’ and references to pseudo-scientific or statistical information to bolster their arguments.
The consolidated transmission of these messages explains in part why State delegates who take ultra-conservative positions in international human rights debates frequently do so in contradiction with their own domestic legislation and policies.
Strategy 2: Holding international convenings
Anti-rights actors’ regional and international web of meetings help create closer links between ultra conservative Civil Society Organizations (CSOs), States and State blocs, and powerful intergovernmental bodies. The yearly international World Congress of Families is one key example.
These convenings reinforce personal connections and strategic alliances, a key element for building and sustaining movements. They facilitate transnational, trans-religious and dynamic relationship-building around shared issues and interests, which leads to a more proactive approach and more holistic sets of asks at the international policy level on the part of anti-rights actors.
Strategy 3: Placing reservations on human rights agreements
States and State blocs have historically sought to undermine international consensus or national accountability under international human rights norms through reservations to human rights agreements, threatening the universal applicability of human rights.
The Convention on the Elimination of Discrimination Against Women (CEDAW) has received by far the most reservations, most of which are based on alleged conflict with religious law. It is well-established international human rights law that evocations of tradition, culture or religion cannot justify violations of human rights, and many reservations to CEDAW are invalid as they are “incompatible with the object and purpose” of CEDAW. Nevertheless, reference to these reservations is continually used by States to dodge their human rights responsibilities.
‘Reservations’ to UN documents and agreements that are not formal treaties - such as Human Rights Council and General Assembly resolutions - are also on the rise.
Strategy 4: Creating a parallel human rights framework
In an alarming development, regressive actors at the UN have begun to co-opt existing rights standards and campaign to develop agreed language that is deeply anti-rights.
The aim is to create and then propagate language in international human rights spaces that validates patriarchal, hierarchical, discriminatory, and culturally relativist norms.
One step towards this end is the drafting of declarative texts, such as the World Family Declaration and the San Jose Articles, that pose as soft human rights law. Sign-ons are gathered from multiple civil society, state, and institutional actors; and they are then used a basis for advocacy and lobbying.
Strategy 5: Developing alternative ‘scientific’ sources
As part of a strategic shift towards the use of non-religious discourses, anti-rights actors have significantly invested in their own ‘social science’ think tanks. Given oxygen by the growing conservative media, materials from these think tanks are then widely disseminated by conservative civil society groups. The same materials are used as the basis for advocacy at the international human rights level.
While the goals and motivation of conservative actors derive from their extreme interpretations of religion, culture, and tradition, such regressive arguments are often reinforced through studies that claim intellectual authority. A counter-discourse is thus produced through a heady mix of traditionalist doctrine and social science.
Strategy 6: Mobilizing Youth
This is one of the most effective strategies employed by the religious right and represents a major investment in the future of anti-rights organizing.
Youth recruitment and leadership development, starting at the local level with churches and campuses, are a priority for many conservative actors engaged at the international policy level.
This strategy has allowed for infiltration of youth-specific spaces at the United Nations, including at the Commission on the Status of Women, and creates a strong counterpoint to progressive youth networks and organizations.
Key anti-rights strategies
Strategy 7: Defunding and delegitimizing human rights mechanisms
When it comes to authoritative expert mechanisms like the UN Special Procedures and Treaty Monitoring Bodies and operative bodies like the UN agencies, regressive groups realize their potential for influence is much lower than with political mechanisms[1].
In response, anti-rights groups spread the idea that UN agencies are ‘overstepping their mandate,’ that the CEDAW Committee and other Treaty Bodies have no authority to interpret their treaties, or that Special Procedures are partisan experts working outside of their mandate. Anti-rights groups have also successfully lobbied for the defunding of agencies such as the United Nations Population Fund (UNFPA).
This invalidation of UN mechanisms gives fuel to state impunity. Governments, when under international scrutiny, can defend their action on the basis that the reviewing mechanism is itself faulty or overreaching.
Strategy 8: Organizing online
Conservative non-state actors increasingly invest in social media and other online platforms to promote their activities, campaign, and widely share information from international human rights spaces.
The Spanish organization CitizenGo, for example, markets itself as the conservative version of Change.org, spearheading petitions and letter-writing campaigns. One recent petition, opposing the establishment of a UN international day on safe abortion, gathered over 172,000 signatures.
Overarching Trends:
Learning from the organizing strategies of feminists and other progressives.
Replicating and adapting successful national-level tactics for the international sphere.
Moving from an emphasis on ‘symbolic protest’ to becoming subversive system ‘insiders.’
By understanding the strategies employed by anti-rights actors, we can be more effective in countering them.
[1] The fora that are state-led, like the General Assembly, the Human Rights Council, and UN conferences like the Commission on the Status of Women and the Commission on Population and Development
Yamile Guerra était une avocate bien connue, leader communautaire et activiste politique dans la région de Santander en Colombie.
Activement impliquée dans la résolution de litiges entre les communautés locales et les promoteurs immobiliers, elle s’est battue contre l’appropriation des terres illégale. Yamile a occupé plusieurs fonctions politiques, dont celle de secrétaire générale du gouvernement de Santander à Bogota, et s’était également présentée comme candidate à la mairie de Bucaramanga. Au cours des dernières années de sa vie, Yamile s’était de plus en plus impliquée dans les causes environnementales, et particulièrement celle de la défense de la biodiversité des zones humides de Santurbán, une région qui approvisionnait près de deux millions de personnes en eau potable, contre les promoteurs du développement économique.
D’après sa famille et ses ami·e·s, Yamile recevait quotidiennement des menaces de mort et avait demandé la protection des autorités.
« Elle était tout à fait consciente de la question [du litige foncier] et avait à plusieurs reprises mentionné qu’elle se sentait en danger. » - Alixon Navarro Muñoz, journaliste et amie de la famille Guerra
Le 20 juillet 2019, Yamile a été tuée par balles par deux hommes à Floridablanca, Santander. Elle venait de clore une discussion avec eux en lien avec le litige foncier. Un suspect a ensuite été arrêté pour son meurtre, lequel a admis avoir été payé pour organiser son assassinat. Selon des rapports, Yamile est la troisième membre de sa famille a avoir été assassinée, en lien avec des litiges fonciers. Son père, Hernando Guerra, avait lui aussi été assassiné plusieurs années auparavant.
L’assassinat de Yamile s’inscrit dans une vague de violences et de meurtres systématiques de centaines d’activistes sociaux et défenseur·e·s des droits humains en Colombie. L’Institut d’études sur le développement et la paix (INDEPAZ) rapporte qu’au moment du décès de Yamile, plus de 700 leaders communautaires et activistes pour les droits humains ont été tué·e·s depuis la signature en août 2016 d’un traité de paix par la Colombie. La plupart furent assassiné·e·s pour s’être opposé·e·s à des trafics de drogue et des opérations minières; y compris les peuples autochtones, les Afro-Colombiens et les défenseures des droits humains étant les plus exposé·e·s.
Moins d’une semaine après le décès de Yamile, des milliers de Colombien·ne·s ont manifesté dans les petites et grandes villes, brandissant des photos en noir et blanc d’activistes tué·e·s, et sur lesquelles était écrit : « Il ne peut y avoir de paix sans leaders » et « Fini les bains de sang ».
Yamile Guerra n’avait que 42 ans au moment de son assassinat.
Snippet FEA Bauen Hotel (EN)
Only a year after it was founded, the members of Nadia Echazú started to work in haute couture and organized a fashion show in the historic Bauen Hotel.
They showcased five models and some workers of the textile cooperative walked down the runway with their own designs.
This was revolutionary not only because they were designing alternatives to mainstream fashion, but also because they were creating accessible, inclusive clothes for all trans and travesti bodies.
Feminist economies should also be about feeling amazing and comfortable in the clothes we are wearing.
الاستطلاع متاح باللغات العربية، الإنجليزية، الفرنسية، البرتغالية، الروسية والاسبانية!
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Siete recomendaciones feministas de políticas para frenar los flujos financieros ilícitos
La creciente dominación de los mercados y las instituciones financieras internacionales en la definición de las políticas económicas globales ha tenido como resultado la captura del poder popular en aras del interés de las élites y las grandes corporaciones globales.
Este informe «Flujos financieros ilícitos» analiza su desproporcionado impacto de género y los marcos legales y políticos actuales que permiten a las corporaciones multinacionales beneficiarse del fraude fiscal en detrimento de las personas y el planeta.
El informe concluye con siete recomendaciones feministas de políticas para exigir transparencia y rendición de cuentas por parte del poder corporativo para frenar los flujos financieros ilícitos.
Recomendaciones de políticas para la incidencia
Los flujos financieros ilícitos están llamando la atención como nunca antes: ya sea en negociaciones para el desarrollo, como los que condujeron a la Agenda 2030 y a la Conferencia sobre Financiamiento para el
Desarrollo de Addis Abeba en 2015, u ocupando los titulares de los medios hegemónicos con la publicación de documentos filtrados sobre finanzas offshore conocidos como los «Panama Papers». En otro ejemplo, en un
referendum de febrero de 2017, el pueblo ecuatoriano votó para prohibir que políticxs y funcionarixs públicxs posean acciones, compañías o capital en paraísos fiscales. El Gobierno de Ecuador es ahora, dentro del grupo
G-77, una de las voces principales que reclaman en las Naciones Unidas la creación de un organismo tributario global para poner fin a los paraísos fiscales.
Esta atención pública potencialmente da impulso para que lxs feministas, los movimientos sociales y lxs defensores de la justicia tributaria presionen por la transformación del sistema financiero internacional, donde
se arraigan desigualdades globales, incluidas las desigualdades de género.
Ofrecemos aquí siete pedidos de políticas como contribución a los crecientes esfuerzos de incidencia de actores por la justicia social, feministas, por los derechos de las mujeres y por la igualdad de género.
1. Abordar los flujos financieros ilícitos como una violación de los derechos humanos y los derechos de las mujeres:
Los FFI impiden el cumplimiento de la obligación de los Estados de movilizar los máximos recursos disponibles para la realización de los derechos humanos, incluidos los compromisos de larga data sobre los derechos de las mujeres y la igualdad de género.
El aumento de la de la rendición de cuentas de las corporaciones es una posibilidad que está sobre la mesa del Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas (ONU). Ya se ha establecido un grupo de trabajo abierto intergubernamental para elaborar un instrumento vinculante internacional que regule, según las normativas internacionales de derechos humanos, las actividades de las corporaciones transnacionales y otras empresas comerciales. Este proceso tiene el potencial de abordar la evasión fiscal corporativa como una violación de los derechos humanos, incluidos los derechos de las mujeres, y debería recibir más apoyo de los países del Norte y del Sur globales.
2. Garantizar que las corporaciones multinacionales paguen su parte:
• Desarrollar mecanismos internacionales para detener las prácticas fiscales fraudulentas y evitar las exenciones fiscales a las corporaciones. Los Estados miembros de las Naciones Unidas deberían iniciar negociaciones para redactar el borrador de una convención de la ONU para combatir las prácticas fiscales fraudulentas. La convención debería adoptar un sistema de consolidación y prorrateo para gravar las ganancias corporativas globales.
Revisar específicamente las regulaciones nacionales de los países ricos que requieren que las CMN paguen impuestos solo en el país de residencia y no en los países de actividad económica. Esta práctica daña sobre todo a los países en desarrollo, ya que cada vez pierden más base tributaria que se desplaza a jurisdicciones de baja o nula tributación. Al respecto deberían considerarse propuestas tales como el enfoque de tributación unitaria.
3. Apoyar el establecimiento de un organismo tributario internacional de las naciones Unidas:
Un organismo tributario de las Naciones Unidas, con iguales derechos de voto y membresía universal, debería tener la facultad de revisar la política tributaria nacional, regional y global y de garantizar que los Estados cumplan con los compromisos de larga data sobre derechos humanos, incluidos los derechos de las mujeres y la igualdad de género.
4. Promover la transparencia y la recolección de datos con perspectiva de género:
Deben realizarse mayores esfuerzos globales para pulir los datos comparables sobre fraude fiscal, por ejemplo, con datos desglosados por género que ponen al desnudo los prejuicios de género de ciertos sistemas tributarios.
Los países deben garantizar un esquema para el intercambio automático de información que garantice el acceso público y global a datos clave que afectan los recursos disponibles para la realización de los derechos humanos.
Implementar obligaciones informativas país por país para que las corporaciones multinacionales publiquen, como parte de sus informes anuales, las ganancias obtenidas y los impuestos pagados en cada país donde operan.
Debe haber más cooperación de los gobiernos para compartir sus registros públicos nacionales que dan a conocer los verdaderos beneficiarios de compañías, fideicomisos, fundaciones y estructuras legales similares, además de otra información financiera.
5. Promover la justicia tributaria a través de políticas fiscales nacionales progresivas:
Promover la justicia tributaria a través de políticas fiscales progresivas. Esto implica aumentar el peso de los impuestos directos sobre los ingresos de capital y los sectores sociales de alta rentabilidad y, al mismo tiempo, reducir y eliminar el peso tributario que recae en las mujeres y las personas pobres. Los segmentos precarizados de la sociedad, donde las mujeres están sobrerrepresentadas, no deberían terminar pagando más impuestos, en relación con sus ingresos, que los segmentos más adinerados, que a menudo se benefician de subsidios impositivos, moratorias y reducciones fiscales.
Los gobiernos deben revisar desde una perspectiva crítica los dañinos acuerdos comerciales y de inversión que otorgan incentivos y exenciones fiscales, que perpetúan la desigualdad y los prejuicios de género.
6. Garantizar la participación de las organizaciones por los derechos de las mujeres, los movimientos sociales y la sociedad civil progresista en sentido amplio:
Las decisiones sobre política económica y fiscal carecen a menudo de perspectiva de género. La interacción de los ministerios de género y de finanzas, y de estos con la sociedad civil y las defensoras de derechos humanos, es fundamental para entender mejor el impacto que tienen las decisiones sobre los ingresos públicos en los derechos de las mujeres y la igualdad de género.
Debe establecerse un ambiente propicio que proteja a las defensoras de derechos humanos y otrxs activistas (incluidxs lxs denunciantes y activistas para la justicia tributaria) que expongan el fraude fiscal e informen sobre la corrupción.
7. Poner fin a la impunidad de las actividades delictivas asociadas con los flujos financieros ilícitos y garantizar la rendición de cuentas:
Establecer un mecanismo coordinado global entre autoridades fiscales nacionales, mecanismos de derechos humanos e igualdad de género y unidades de inteligencia, para garantizar que las actividades delictivas asociadas con los FFI no continúen impunes.
Fortalecer los sistemas de justicia nacionales y globales para lograr la rendición de cuentas de individuos y entidades por la financiación de actividades delictivas a través de los FFI.
"Life is...about living in joy - waking up with purpose, feeling our creative energy, answering your calling." - Sylvia Robinson
Sylvia Robinson, a tireless community organizer and leader, was the founder and Executive Director of The Emergence Community Arts Collective (ECAC) in Washington DC.
This hub and performance space combine education, civic engagement, arts, social and spiritual services, and sustainable environmental practices. Sylvia envisioned it as a home where “there was a balance and synergy with the activities that people needed in order to sustain life.”
She was also one of the founding members of the Georgia Avenue Community Development Taskforce, a neighborhood group that works on social justice and organizing in Northwest DC to make sure the community has a voice in redevelopment and gentrification in the area.
“We're asking for affordable housing. We're asking that the small businesses that have been here for a long time don't get wiped out by new retail. We're asking for green space and space for people to get together to socialize. We're asking for streetscape improvements—better roads and lighting in the corridor.” - Sylvia Robinson about the Taskforce
Prior to becoming an organizer and after receiving a degree in computer science, Sylvia worked in air traffic control systems for over a decade. She then moved into drug and alcohol counselling, becoming increasingly engaged in community work.
“It was my call to be involved in community.” - Sylvia Robinson
Born in Washington D.C. on 14 August 1961, Sylvia passed away on 18 September 2017 after a battle with cancer.
“Sylvia's spirit and legacy will continue to inspire this community for many years to come.” - ECAC
Snippet FEA The fight for a world full of workplaces (ES)
La lucha por un mundo lleno de lugares de trabajo libres de todas formas de discriminación, estigma y exclusión es digna. Un mundo en el que el trabajo sexual sea descriminalizado y reconocido como trabajo es parte integrante de esto.
Un mundo donde todxs lxs trabajadorxs tengan condiciones de trabajo seguras, salarios dignos y puedan disfrutar de los mismos derechos como el acceso a la salud, pensiones, permisos por enfermedad, vacaciones, seguridad laboral y más, sin importar su género, raza, etnia, edad o capacidad.
Los derechos laborales son cuestiones feministas, y los sindicatos feministas desempeñan un papel clave en la promoción de los derechos legales, laborales y económicos de todxs lxs trabajadorxs, especialmente lxs trabajadorxs migrantes, lxs trabajadorxs domésticxs, lxs trabajadorxs informales y lxs trabajadorxs sexuales. Estas son personas que recientemente se han visto afectadas de manera desproporcionada por la pandemia, su crisis de cuidados, los confinamientos, toques de queda y el aumento de la vigilancia y represión policial.
Aquí les presentamos las historias de activistas feministas y sindicalistas que luchan por mejores condiciones de trabajo y mejores mundos para todxs.
Предоставить членам AWID, партнерам и донорам обновленный, мощный, основанный на фактических данных и ориентированный на конкретные действия анализ ресурсных реалий феминистских движений, а также текущего состояния экосистемы финансирования феминистских инициатив.
2
Выявить и продемонстрировать возможности для увеличения и улучшения финансирования феминистских организаций, выявить ошибочные решения и препятствовать тенденциям, приводящим к нехватке финансирования и/или противоречащим гендерной справедливости и межсекторальным феминистским повесткам.
3
Сформулировать феминистское видение, предложения и программы по обеспечению ресурсами.
Maritza Quiroz Leiva fue una activista social afrocolombiana, líder comunitaria y defensora de los derechos humanos de las mujeres. Como una de las 7,7 millones de colombianxs desplazadxs internamente por 50 años de conflicto armado, Maritza dedicó su trabajo de incidencia a apoyar los derechos de otras personas, en particular dentro de la comunidad afrocolombiana, que sufrían similares desplazamientos y violaciones de derechos.
Maritza era líder adjunta del Comité de Víctimas de Santa Marta, y una voz importante para quienes buscaban justicia en su comunidad, exigiendo reparaciones por las torturas, los secuestros, los desplazamientos y la violencia sexual que experimentaban las víctimas durante el conflicto armado. También trabajó activamente en el movimiento nacional por la redistribución de la tierra y la justicia agraria.
El 5 de enero de 2019 Maritza fue asesinada por dos individuos armados que irrumpieron en su casa. Tenía 60 años.
Maritza se sumó así a lxs otrxs cinco activistas y líderes sociales colombianxs que fueron asesinadxs durante la primera semana de 2019. En Colombia, ese año fueron asesinadxs un total de 107 defensorxs de derechos humanos.
Snippet FEA Georgia's minimum wage (FR)
Le salaire minimum en Géorgie est l’un des plus bas dans le monde. Cette réalité touche surtout les femmes.
Non seulement le pays a un écart de rémunération important entre les genres, mais les femmes travaillent également des heures plus longues et moins réglementées avant de rentrer chez elles pour s'occuper des tâches ménagères et de leur famille. Il n'y a pas de congé de maternité, pas d'augmentation de salaire pour les heures supplémentaires, pas d'assurance-chômage, et pas de congé de maladie ou d'autre protection sociale. Sous la pression d’organisations occidentales, les partis politiques oligarchiques géorgiens ont mis en œuvre des réformes qui détruisent l'État-providence, augmentent les mesures d'austérité et aggravent l'exploitation des travailleur·euses, le tout au profit des grandes entreprises qui applaudissent le pays pour sa «facilité à faire des affaires». Les médias, cooptés par des intérêts privés et corporatifs, sont partiaux sur ces questions ou les réduisent au silence. L'organisation syndicale reste l'une des rares options pour lutter pour les droits humains fondamentaux et pour tenir l'État et les entreprises responsables des violations et persécutions quotidiennes et généralisées contre les travailleur·euses, et en particulier les femmes.
هنالك العديد من الأسباب لتعبئة الاستطلاع منها أنه لديك الفرصة لمشاركة تجربتك المعاشة المتعلقة بحشد الموارد لدعم تنظيمك، أن تعمل/ين من منطلق قوة كخبير/ة بما يتعلق بالأموال ولأين تتحرك ولأين تصل وبذلك المشاركة بالجهد المشترك والمناصرة لتحريك التمويلات الأكبر والأفضل. لقد أثبت استطلاع "أين المال" في العشرين عام الأخيرة أنه مصدر أساسي للشركاء/ الشريكات وكذلك للممولين/ات. ندعوك من كل قلبنا للمشاركة بالنسخة الثالثة لتسليط الضوء على الوضع الفعلي للموارد، وتحد الحلول الخاطئة، والإشارة إلى كيفية تغيير التمويل حتى تزدهر الحركات وتواجه التحديات المعقدة في عصرنا.
Roxana Reyes Rivas, était une philosophe, féministe, lesbienne, poétesse, politicienne et activiste pour les droits des personnes LGBT et des femmes du Costa Rica. Auteure à la plume acérée et à l’humour incisif, elle était irrésistiblement drôle. Née en 1960 et élevée à San Ramón dans la province d’Alajuela, qui était encore une localité rurale à l’époque, elle a toute sa vie refusé d’adhérer aux attentes envers « les femmes ».
Avec le groupe de lesbiennes costariciennes El Reguero, Roxana a organisé pendant plus de dix ans des festivals lesbiens, de joyeux espaces de formation où se rassembler à une époque où le gouvernement du Costa Rica et la société persécutaient et pénalisaient l’existence des lesbiennes. Ces festivals lesbiens étaient, pour des centaines de femmes, le seul endroit où elles pouvaient être elles-mêmes et se regrouper avec leurs semblables.
Roxana aimait répéter que la formation de partis politiques comptait parmi ses passe-temps. « Il est important que les gens comprennent qu’il y a d’autres manières de faire de la politique, et que de nombreuses questions doivent être résolues collectivement. » Elle fut également l’une des fondatrices des partis Nueva Liga Feminista et VAMOS, centrés sur les droits humains.
« La philosophie est faite pour bousculer, pour aider les gens à se poser des questions. Une philosophe qui n’irrite personne ne fait pas son travail. » Pendant 30 ans, Roxana a enseigné la philosophie dans plusieurs universités publiques du Costa Rica. Des générations d’étudiant·e·ss ont suivi ses directives et réfléchi aux dilemmes éthiques que posent la science et les technologies.
L’outil de prédilection de Roxana était l’humour. Elle a créé le prix de l’ignorance La Citrouille étincelante, qu’elle décernait à des personnalités publiques sur ses réseaux sociaux, tournant en dérision leurs expressions et déclarations anti-droits.
Roxana a été emportée par un cancer agressif fin 2019, avant qu’elle ne puisse publier son recueil de poèmes, qu’elle aurait voulu être le cadeau de départ de l’esprit créatif d’une féministe qui a toujours élevé sa voix contre l’injustice.