L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes
Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.
Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.
Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.
Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses
Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.
En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :
les agressions physiques et la mort
les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
le harcèlement judiciaire et la criminalisation
l’épuisement
Une approche holistique et collaborative de la sécurité
Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :
éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.
Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :
de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.
Nos actions
Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.
Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;
Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;
Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;
Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.
Binta Sarr fue una activista por la justicia social, económica, cultural y política, y una ingeniera hidráulica en Senegal. Después de 13 años en la administración pública, Binta dejó ese camino para trabajar con mujeres rurales y marginadas.
Fue de este compromiso que surgió la Association for the Advancement of Senegalese Women [Asociación para el Avance de las Mujeres Senegalesas] (APROFES, por sus siglas en inglés), un movimiento y organización de base que Binta fundó en 1987. Uno de sus principales enfoques fue la formación de dirigentes, en relación no solo con las actividades económicas, sino también con los derechos de las mujeres y el acceso a los puestos de toma de decisiones.
"Las poblaciones de base deben organizarse, movilizarse, asumir el control ciudadano y exigir la gobernabilidad democrática en todos los sectores del espacio público. La prioridad de los movimientos sociales debe ir más allá de la lucha contra la pobreza y debe centrarse en programas de desarrollo articulados y coherentes en consonancia con los principios de los derechos humanos, teniendo en cuenta al mismo tiempo sus necesidades y preocupaciones tanto a nivel nacional como subregional y desde una perspectiva de integración africana y mundial". - Binta Sarr
Partiendo de la convicción de Binta de que el cambio fundamental de la condición de la mujer requiere una transformación de las actitudes masculinas, APROFES adoptó un enfoque interdisciplinario, al utilizar la radio, los seminarios y el teatro popular, además de proporcionar una educación pública innovadora y brindar apoyo cultural a las acciones de sensibilización. Su compañía de teatro popular representó piezas originales sobre el sistema de castas en el Senegal, el alcoholismo y la violencia conyugal. Binta y su equipo también analizaron la conexión crucial entre la comunidad y el mundo en general.
"Para APROFES, se trata de estudiar y tener en cuenta las interacciones entre lo micro y lo macro, lo local y lo global y también, las diferentes facetas del desarrollo. Desde la esclavitud hasta la colonización, el neocolonialismo y la mercantilización del desarrollo humano, la mayor parte de los recursos de África y del Tercer Mundo (petróleo, oro, minerales y otros recursos naturales) están todavía bajo el control de carteles financieros y las otras multinacionales que dominan este mundo globalizado". - Binta Sarr
Binta fue una de las integrantes fundadoras de la sección femenina de la Asociación Cultural y Deportiva Magg Daan. Recibió distinciones del Gobernador Regional y del Ministro de Hidrología por su "devoción por la población rural".
Nacida en 1954 en Guiguineo, un pequeño pueblo rural, Binta falleció en septiembre de 2019.
Tributos:
"La pérdida es inconmensurable, el dolor es pesado y profundo, pero resistiremos para no llorar a Binta; no lloraremos a Binta, mantendremos la imagen de su amplia sonrisa en todas las circunstancias, para resistir e inspirarnos en ella, para mantener, consolidar y desarrollar su obra..." - Página de Facebook de Aprofes, 24 de septiembre de 2019.
"¡Adiós Binta! Creemos que tu inmenso legado será preservado." - Elimane FALL , presidente de ACS Magg-Daan
Charte communautaire pour les membres de l’AWID
Cocréer des espaces accueillants et sécurisés
La cocréation de nos réalités féministes commence par nous-mêmes, et nos façons de nous traiter les un·e·s les autres. Nous nous efforçons de créer et de protéger des espaces qui sécurisent et soutiennent nos communautés, à la fois en ligne et en personne.
Nous envisageons aussi les espaces sécurisés et accueillants, tout comme cocréés, et dont la possession est partagée. Nous attendons de nos membres qu'iels agissent de façon éthique, responsable et cohérente vis-à-vis des valeurs de l’AWID, et qu'iels assument une responsabilité collective pour garantir un environnement de respect mutuel et de solidarité.
Tou·te·s les membres de AWID sont invité·e·s à :
Se connecter avec les autres, contribuer à rompre l’isolement et à favoriser la solidarité. On peut facilement se sentir perdu·e et seul·e. Un peu de convivialité et de réactivité peut donc s’avérer utile.
Interagir et participer avec calme. Des différences d’opinions feront évidemment surface. Pensez alors à l’utilité de ces différences pour élargir vos réflexions et vos façons de voir le monde.
Contribuer à construire un espace qui reconnaît et valide de multiples expériences de vie ainsi qu'une diversité de corps et d’expressions de genre. Reconnaissez que nous portons tou·te·s des identités intersectionnelles.
Utiliser un langage inclusif. Respectez la façon dont les gens souhaitent être désignés en termes d’identité ou d’expression de genre (comme les pronoms), et recourez au langage inclusif.
Écouter et adapter ses comportements et façons de communiquer si une personne mentionne son malaise. Ne posez pas d’autres questions que vous ne souhaiteriez vous voir poser.
Aider à défier les comportements oppressifs, qui comprennent le harcèlement, la violence verbale ou physique, la violation du consentement, et toute autre action qui perpétue le classisme, l'âgisme, le validisme, le racisme, la misogynie, l’hétérosexisme, la transphobie ou d’autres formes d'oppressions. Si besoin, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’AWID.
Avoir une parole et une écoute basées sur une ouverture d’esprit et de cœur, sans jugement.
Être honnête, ouvert·e et sympathique : Évoquez et partagez véritablement vos expériences, vos défis, vos espoirs et vos rêves, et votre vision pour votre propre vie et celle de votre communauté.
Pratiquer une écoute active et l’autoconscience : prenez conscience du temps et de l’espace que vous prenez ou laissez aux autres, pratiquez une écoute et un apprentissage sous forme active.
Être attentif·ve et reconnaître le travail et l’activisme des autres : Souvenez-vous que nous œuvrons tou·te·s collectivement au changement -- Assurez-vous de reconnaître la contribution des autres et de les citer au besoin, par exemple dans des discussions, des articles, des images, etc.
Rester en sécurité ! Nous vous invitons à prendre des mesures pour vous protéger en ligne et en personne, notamment si vous avez des raisons de croire que votre expression vous met en danger. Certains membres pourront utiliser des pseudonymes ou des photos de profil qui dissimulent leur identité. Pour plus d’informations, veuillez vous référer au kit (en anglais) « Digital Security First Aid Kit for Human Rights Defenders » (Kit de secours sur la sécurité numérique pour les Défenseur·e·s des droits humains) produit par l’Association pour le progrès des communications (APC).
Respecter les besoins de confidentialité des autres. Ne partagez ou ne transférez aucune information sans avoir obtenu une autorisation explicite.
Remarque :
L’AWID se réserve le droit de supprimer des commentaires, suspendre ou révoquer l’adhésion de membres en cas de violation des règles de la communauté. Les membres de l’AWID ne sont pas autorisés à représenter l’AWID à titre officiel, sauf mention écrite contraire. Les membres ne peuvent pas utiliser les espaces de l’AWID à des fins de prosélytisme ou de recrutement de membres pour rejoindre une organisation ou une croyance religieuse. Les membres ne peuvent pas utiliser les espaces de l’AWID pour demander des fonds à des fins personnelles, bien que les liens vers des actions de levée de fonds ou des campagnes de mobilisation soit autorisés.
Snippet FEA Criminalization of sex workers (FR)
La plupart des États membres de l'Union européenne ont des lois et des pratiques qui pénalisent ou contrôlent de facon inacceptable le travail des travailleur·euses du sexe. La criminalisation des travailleur·euses du sexe et/ou de leurs client·e·s ne fait que contribuer à accroître la vulnérabilité des travailleur·euses du sexe, qui sont déjà confronté·es quotidiennement à la stigmatisation, à la discrimination et à l'exclusion de l'État et de la société, en particulier les femmes, les personnes trans, les migrant·e·s et/ou les travailleur·euses racialisés. En Espagne par exemple, le gouvernement essaie actuellement de faire passer une Loi pour l'Abolition de la Prostitution, ce qui entraînera plus de marginalisation et de violence. Venez entendre les histoires de travailleuses du sexe et d'organisatrices syndicales qui luttent pour décriminaliser le travail du sexe et promouvoir les droits et conditions de travail décentes pour les travailleur·euses du sexe.
Our values - Human Rights
Droits humains
nous croyons en une application complète du principe des droits, y compris ceux établis dans les lois internationales, et affirmons la conviction que tous les droits humains sont indissociables, interdépendants et indivisibles. Nous nous engageons à œuvrer pour l'éradication de toutes les discriminations fondées sur le genre, la sexualité, la religion, l'âge, les capacités, l'ethnicité, la race, la nationalité, la classe sociale ou d'autres facteurs.
Faits saillants de la manière dont l'AWID a contribué à la co-création et à la résistance féministes: sauvetage féministe, contrer les anti-droits, ressources, série de conversations organisées et magazine des Réalités Féministes
Regardez notre vidéo sur le rapport annuel ci-dessous
Laurie Carlos était une comédienne, réalisatrice, danseuse, dramaturge et poétesse aux États-Unis. Artiste hors pair et visionnaire, c’est avec de puissants modes de communication qu’elle a su transmettre son art.
« Laurie entrait dans la pièce (n’importe quelle pièce/toutes les pièces) avec une perspicacité déroutante, un génie artistique, une rigueur incarnée, une féroce réalité – et une détermination à être libre... et à libérer les autres. Une faiseuse de magie. Une devineresse. Une métamorphe. Laurie m’a dit un jour qu’elle entrait dans le corps des gens pour trouver ce dont ils et elles avaient besoin. » - Sharon Bridgforth
Elle a employé plusieurs styles de performance alliant les gestes rythmiques au texte. Laurie encadrait les nouveaux·elles comédien·ne·s, performeur·euse·s et dramaturges, et a contribué à développer leur travail dans le cadre de la bourse Naked Stages pour les artistes émergent·e·s. Associée artistique au Penumbra Theatre, elle a participé à la sélection de scripts à produire, dans l’objectif « d’intégrer des voix plus féminines dans le théâtre ». Laurie faisait également partie des Urban Bush Women, une compagnie de danse contemporaine reconnue qui contait les histoires de femmes de la diaspora africaine.
Elle fit ses débuts à Broadway dans le rôle de Lady in Blue, en 1976, dans la production originale et primée du drame poétique For colored girls who have considered suicide / when the rainbow is enuf de Ntozake Shange. L’oeuvre de Laurie inclut White Chocolate, The Cooking Show et Organdy Falsetto.
« Je raconte les histoires à travers le mouvement – les danses intérieures qui se produisent spontanément, comme dans la vie – la musique et le texte. Si j’écris une ligne, ce n’est pas forcément une ligne qui sera dite ; ce peut être une ligne qui sera bougée. Une ligne à partir de laquelle de la musique est créée. Le geste devient phrase. Tant de ce que nous sommes en tant que femmes, en tant qu’êtres, tient aux gestes que nous exprimons les un·e·s par rapport aux autres, tout le temps, et particulièrement dans les moments d’émotion. Le geste devient une phrase, ou un état de fait. Si j’écris “quatre gestes” dans un script, cela ne signifie pas que je ne dis rien;cela veut dire que j’ai ouvert la voie à ce que quelque chose soit dit physiquement. » Laurie Carlos
Laurie est née et a grandi à New York, a travaillé et vécu à Minneapolis-Saint-Paul. Elle est décédée le 29 décembre 2016, à l’âge de 67 ans, après un combat contre le cancer du côlon.
Hommages :
« Je pense que c’était exactement l’intention de Laurie. De nous sauver. De la médiocrité. De l’ego. De la paresse. De la création artistique inaboutie. De la paralysie par la peur.
Laurie voulait nous aider à briller pleinement.
Dans notre expression artistique.
Dans nos vies. » - Sharon Bridgforth pour le Pillsbury House Theatre
« Quiconque connaissait Laurie aurait dit que c’était une personne singulière. Elle était sa propre personne. Elle était sa propre personne, sa propre artiste ; elle mettait en scène le monde tel qu’elle le connaissait avec un vrai style et une compréhension fine, et elle habitait son art. » – Lou Bellamy, Fondatrice de la Penumbra Theatre Company, pour le Star Tribune
What a difficult task, that of condensing all the power and diversity of voices being raised in Latin America to tell the other stories emerging in this vast territory, to speak of the feminist realities we are building in our movement and other community-based organizations.
I spent a long time trying to establish parameters for the search and selection of these films, with the idea that they would enable you to get a little closer to so many dreams and projects that are slowly coming into being in the territories Nuestroamericanos, of our Americas, as we like to call them ourselves. It was a tough job trying to establish parameters, such as geographic location, linguistic justice, and representation of diverse communities — Indigenous, Afro-descendants, migrants — and the many causes and claims for which they raise their voices. I arrived at the conclusion that making such a compilation would be the work of years, one of those projects always under construction.
And so I decided to search for works that have emerged out of organizing and activism, as well as films that will perhaps spark major debates that we are yet to have.
In this selection of films you will find the voices of filmmakers who are not content with simply recording the feminist realities that palpitate in every corner of this vast and diverse territory. These are works that from their very conceptualization are questioning for what, by whom, and how films and videos are made. They understand film to be an instrument of struggle, something more than images to be enjoyed on a screen. These are individual or collective filmmakers who see film and video making as an instrument to promote discussion, open a debate, and thus serve as a resource for popular and feminist pedagogies.
Seen in this light, this small film selection is a journeythrough feminist realities on two levels; on one level are the stories you will see, and on another level, there is the experimentation of filmmakers who are seeking and creating other feminist realities through the ways in which they are making films and telling stories.
Enjoy this journey through films that Resist, Create, and Transform.
Lima is Burning
Direction: Giovana García Soto
Docu-fiction
Spanish with English subtitles
In Lima is Burning our work plays with documentary and fiction to take us into the life of Gía, a non-binary person, who uses performance art as a tool to denounce and transgress, as a vital manifesto against transfobia in every space, including gays spaces. With Gía we also take a look at transfeminism as a safe community in which Gía feels embraced, where she shares feelings and affections.
Giovana Garcia Sojo is a young peruvian audiovisual producer, specialized in low-budget production, creation for children and adolescents in cinema and cinematographic script by the International School of Cinema and Television - EICTV in San Antonio de Baños - Cuba. Giovana has developed her path as a director towards women and feminized identities, Lima is Burning is one of her first works.
Yo, Imposible / Being Impossible
Director: Patricia Ortega
Fiction
Spanish with English subtitles
Patricia Ortega, director of «Yo, Imposible» [“Being Impossible”] explores through the character of Ariel, a young girl whose intersex body was surgically violated as a child, the many ways that society attempts to normalize sexual and gender diversity.
The film tells the story of how Ariel discovers she was born intersex and subjected to several surgeries to normalize her genitals. This discovery leads the character to rediscover her body and reconstruct her identity. The audience is led to question a society dominated by heteronormativity which renders others invisible and condemns them to a life of unhappiness.
Patricia Ortega is a Venezuelan filmmaker living in Argentina who studied at the International School of Film and Television in Cuba, where she specialized in film directing. Patricia uses fiction to address extreme situations that women or feminized bodies go through, and how they overcome them.
«Yo, Imposible»' takes a position vis-à-vis the dominant conception of a world in which only the masculine and feminine exist, which makes others invisible. “They are not sick. They are just genetically different. Interventions are done on their genitals and bodies through hormones without their consent, which is a violation of their human rights and identity, forcing them to fit into established categories'' - Patricia Ortega
Cubanas, mujeres en revolución [Cuban Women in Revolution]
Director: Maria Torrellas Liebana
Documentary
Spanish with English subtitles
María Torrellas narrates the story of the Cuban Revolution through the women who brought it to life, Vilma Espín, Celia Sánchez, and Haydee Santamaría, among others.
For women, telling the story of the Cuban Revolution is not something of the past, but a daily struggle that Torrellas shows through the voices of Cuban rural women, professionals, students, and workers in the present. In “Cuban Women in Revolution” we encounter the current challenges facing Cuban women such as the persistence of old prejudices, new forms of violence, and the constant challenge of creating new feminist realities for themselves and the next generations in a territory besieged by USA imperialism for more than 70 years.
Maíia Torrellas
María Torrellas is a journalist and documentary filmmaker. She has a long trajectory of filmmaking and has won, among others, the Santiago Alvarez in Memoriam award for her documentary “Memoria de una hija de Oshun” [Memory of a Daughter of Oshun].
“In the documentary I have woven together the struggles of yesterday’s heroines with those of today’s women. The women tell their own stories and also describe those whose struggles they most admire. It made an impression on me to hear the words ‘The Revolution gave us everything’ or ‘What would have become of my family without the Revolution?’ from voices of compañeras who are poor, rural, or Black.” - María Torrellas
Serie documental Cuidanderas [Mini documentary series Women Healers/Carers]
Directors: Gabriela Arnal and Marzel Ávila for Fondo de Acción Urgente - LAC
Ecuador 2019
Spanish with English subtitles
CUIDANDERAS joins the words cuidar (to care for) and curanderas (women healers) synthesizing the identities of a series of women in Latin American territories, women who put their bodies and all their energy into protecting the Commons, what Pachamama gives us, with the commitment that we use it as wisely as the rest of living beings doThis mini series of documentary films presents the stories of three collectives of Latin American women who are committed to caring for their territories, healing their bodies, and confronting extractivist and racist projects in Ecuador, Colombia, and Bolivia.
GUARDIANAS DE LA AMAZONIA [GUARDIANS OF THE AMAZON]
Province of Orellana, Ecuador. For centuries the Waorani women have been engaged in a struggle for their territory in the Amazon and the preservation of their Indigenous culture. Today they confront threats by the oil industry and their death-production model. From the jungle, leaders from the Waorani Women’s Association of the Ecuadoran Amazon (AMWAE, in Spanish) share the motivation behind their resistance and show their greatest power: their inexhaustible joy.
COMADRES DEL PACÍFICO COLOMBIANO [BLACK SISTERHOOD OF THE PACIFIC]
Buenaventura, Colombia. In the largest and most violent port city in Colombia, plagued by decades of armed conflict, racism, and machismo, a group of women refuse to give in to fear and continue to resist in the face of adversity. The Butterflies with New Wings network is made up of Black women from the Pacific coast of Colombia who work together to protect their territory, recuperate their ancestral traditions, and heal the wounds of systematic and structural violence.
HERMANAS DEL ALTIPLANO [SISTERS OF THE HIGHLANDS]
Indigenous, rural, and regantes (women in charge of irrigation) in Bolivia are calling for the care and protection of bodies-earth-territories, as they are faced with an extractive production model which threatens their lives, health, physical and sexual integrity, and the survival of their communities and territories. The Network of Defenders of Mother Earth is made up of women from 12 Indigenous communities who are defending the right to water and denouncing mining companies’ violations of human rights and the rights of Nature while working to recuperate their ancestral ways of knowledge and practices of collective care.
“CUIDANDERAS, a combination of the words cuidar (to care for) and curanderas (women healers), presents the stories of Latin American women defenders who are caring for their territories and healing their bodies. The collective power of these women has changed the history of their communities in Ecuador, Colombia, and Bolivia as they confront extractivist and racist production models.”
Yo aborto, tú abortas, todxs callamos [I abort, you abort, we all keep silent]
Director: Carolina Reynoso
Argentina 2013
Spanish
If there is one thing that has marked feminist movements across the continent of Latin America that is the call for abortion to be made available, safe, and free. From North to South feminist movements are rising up and taking to the streets fighting for the liberation of our first territory, our bodies, which is why this selection must include a documentary on abortion to fully understand the power of the women of Nuestramérica.
Yo aborto, Tu Abortas, Todxs Callamos [I abort, you abort, we all keep silent] presents the stories of seven women from different social classes, including the director of the documentary herself, who reflect on something they have all experienced in their own bodies: clandestine abortion.
Through their stories, the film aims to bust myths regarding the voluntary interruption of pregnancy, de-stigmatize the topic, and show one of the most common forms of violence in the Americas in a new light.
Carolina Reynoso
Director, researcher, and producer of feminist films. She is also a feminist activist who organizes workshops on screenwriting from a gender perspective so that more films are made showing other counterhegemonic realities and stories. Carolina Reynoso strikes a balance between activism and creation in each one of her works.
“We are a group of filmmakers who make documentaries in order to continue fighting to make abortion available, safe, and free in Argentina. The film presents the testimonies of seven women from different social classes, including the director of the documentary herself, who reflect on something they have all experienced in their own bodies: clandestine abortion.” -The filmmaking team
Historias Urgentes: Resistencia en ollas Comunes [Urgent Stories: Resistance in the Soup Kitchens]
Nosotras Audiovisuales, collective of Chilean women filmmakers
Chile 2020
Spanish
“Urgent Stories” is a series created by women to make their needs and important experiences visible to the people living in the territories that today comprise Chile. This film series aims to keep alive the flame ignited by the social uprising of October 2019, the flame ofChile in all its diversity that woke up and said, ‘Enough!’
«Resistencia en ollas comunes» [Resistance in the Soup Kitchens] is the first of these “Urgent Stories.” Through the voices of four women from Iquique, Valparaiso, Chillan and Santiago, it shows how by collectively assuming care work they are on the front lines of resistance, creating other feminist realities for themselves and the communities where Latin American women live.
Nosotras audiovisuales
This organization was formed in 2017 to link together women involved in the Chilean filmmaking scene. It helps women filmmakers to network, collaborate, and share information along with their works and perspectives on the field.
Nosotras Audiovisuales contributes to the Chilean uprising by documenting it and collectively generating new material.
Se trata de Mujeres [It’s about Women]
Micol Metzner
Argentina 2019
Spanish
Based on her personal experience, director Micol Metzner presents a film mixing documentary with fiction, aligning her filmmaker’s voice with that of thousands of women who have been victims of trafficking across the continent and showing how solidarity among women is the best form of protection.
Micol Metzner
Filmmaker trained at the Instituto de Arte Cinematográfico de Avellaneda [Avellaneda Institute of Film Arts]. Art director and editor. Metzner belongs to the Video Cluster of the City of Buenos Aires, a community space and multisectorial cooperative for independent projects.
She facilitates filmmaking workshops in working class neighbourhoods and spaces of enclosure (youth group homes and women’s prisons). She is a member of the film production house MVM.
“The production house MVM was born out of the necessity to express a lot of things that we regularly protest on the streets about while also doing it in a creative way through drawing, film, and photography.The production house MVM is a place that interrogates language, image, film from a feminist perspective. It is also a place for processing everything we have gone through and using art to make things sometimes to heal, sometimes to generate public debate as happened with this short film…I didn’t imagine that was going to happen, but when we showed it, a lot of things were set in motion. Discussions happen that are even more enriching than the short film itself. That this can happen based on something we made is so good…” - Micol Metzner
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"Joining AWID, I hope I can help in the mobilization of the feminist movement. Not just for the privileged women, but for ALL women and feminist activists."
- Angelina Mootoo, Intersectional and Caribbean Feminist, Guyana/USA
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Claro que sim! Encorajamo-lo a compartilhar a ligação do nosso inquérito com as suas redes. Quanto mais perspetivas diversas recolhermos, melhor será a nossa compreensão do cenário financeiro para a organização feminista.
Isabel est une féministe du Royaume-Uni avec plus d'une décennie d'expérience de réponses féministes aux fascismes, aux fondamentalismes et aux tendances antidroits. À l'AWID, son travail se concentre sur le renforcement des connaissances. Elle a notamment dirigé la production de la série Droits en danger en collaboration avec l'Observatoire sur l'universalité des droits (OUR). Elle est titulaire d’un master en études sur le genre de l’École d’études orientales et africaines (SOAS) et a précédemment travaillé avec Women Living Under Muslim Laws (WLUML). Elle est passionnée par le travail intermouvements, la construction de connaissances centrées sur les mouvements et l’utilisation de l’expression créative pour perturber les systèmes d’oppression. En dehors du travail, Isabel est active dans divers espaces de justice liée au handicap, aux soins collectifs, à l’apprentissage et au plaidoyer.
Position
Responsable de l’initiative de Promotion des Droits Universels et de la Justice
Roxana Reyes Rivas, philosopher, feminist, lesbian, poet, politician and LGBT and women’s rights activist from Costa Rica. Owner of a sharp pen and incisive humour, a laugh a minute. She was born in 1960 and raised in San Ramón of Alajuela, when it was a rural town, and her whole life she would break away from the mandates of what it meant to be a woman.
With El Reguero (Costa Rican lesbian group) she organized lesbian festivals for over a decade, fun-filled formative spaces to come together at a time when the Costa Rican government and society persecuted and criminalized the lesbian existence. For hundreds of women the lesbian festivals where the only place they could be themselves and come together with others like them.
Roxana would often say founding political parties was one of her hobbies. “It’s important for people to understand there are other ways to do politics, that many issues need to be solved collectively”. She was one of the founders of the New Feminist League and VAMOS, a human rights focused political party.
“The philosophical trade is meant to jab, to help people ask themselves questions. A philosopher who doesn’t irritate anyone is not doing her job”. For 30 years Roxana taught philosophy at several Costa Rican public universities. Through her guidance, generations of students reflected about the ethical dilemmas in science and technology.
Roxana’s favourite tool was humour, she created the Glowing Pumpkin award, an acknowledgement to ignorance that she would bestow upon public figures, through her social media channels, mocking their anti-rights expressions and statements.
An aggressive cancer took Roxana at the end of 2019, before she could publish a compilation of her poems, a departing gift from the creative mind of a feminist who always raised her voice against injustice.
Ika Vantiani
“Bunga-Transgirl are girl” [«Bunga-Chica trans es chica»], collage analógico, 2020
En Indonesia, la bunga [flor] está a menudo asociada a las mujeres. Esto significa que una flor también puede ser asociada a las mujeres transgénero, porque las mujeres transgénero son mujeres. Son igual de bellas, igual de fuertes, y tanto las flores como las mujeres trans no viven solo esperando ser «recogidas», sino que crecen y florecen y mueren como quieren. Esta obra es un tributo a mis amigas mujeres transgénero, en el Día Internacional de la Visibilidad Transgénero.
Sobre Ika Vantiani
Ika Vantiani es una artista, curadora y artesana de Yakarta, Indonesia. Su obra explora la idea de ser mujer en la sociedad actual, en la cual los medios de comunicación y el consumo están entretejidos. Ika usa la disciplina del collage, y la expande al arte callejero, a talleres e instalaciones. Integra colectivos artísticos tales como Micro Galleries, The Collage Club y It’s In Your Hands Collective.
Snippet FEA Principles of Work (ES)
Principios
DE TRABAJO
Questions (Forum page)
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Tengo la convicción de que las mujeres empoderadas dotan de empoderamiento a otras mujeres, y es por ello que la he pasado tan bien como afiliada de AWID. Todo lo que sé y lo que entiendo de feminismo e interseccionalidad se ha ampliado gracias a los contactos que tuve como parte del Equipo de la Calle de la Comunidad AWID. Espero que más mujeres se sumen y compartan temas e ideas que ayuden a otras mujeres. - Loyiso Lindani, Sudáfrica.