
Nilce de Souza Magalhães

Le Conseil des droits de l'homme (CDH) est un organe intergouvernemental clé du système des Nations Unies, responsable de la promotion et la protection des droits humains autour du globe. Il se réunit trois fois par an en session ordinaire, en Mars, Juin et Septembre. Le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) constitue le secrétariat pour le CDH.
Débat et adopte des résolutions sur les questions globales des droits humains ainsi que sur la situation des droits humains dans des pays particuliers
Examine les plaintes des victimes de violations des droits humains et des organisations activistes, au nom des victimes de violations des droits humains
Nomme des experts indépendants (que l'on connaît sous le nom de « Procédures Spéciales ») pour réviser les cas de violation des droits humains dans des pays spécifiques, ainsi que pour examiner et suivre des questions globales relatives aux droits humains
Prend part à des discussions avec les experts et les gouvernements sur les questions de droits humains
Évalue les bilans des États membres de l'ONU en matière de droits humains tous les quatre ans et demi, dans le cadre de l'examen périodique universel.
La prochaine session du CDH a lieu à Genève, en Suisse, du 30 juin au 17 juillet 2020.
AWID travaille avec des partenaires féministes, progressistes et du domaine des droits humains pour partager nos connaissances clé, convoquer dialogues et évènements avec la société civile, et influencer les négociations et les résultats de la session.
We know that first time travel can be exciting but also stressful. In recognition of the many challenges involved, we will be providing more information and details about how to get to Bangkok when Registration opens early next year.
Want to join the growing numbers of people saying “enough” to the infiltration of the UN by anti-rights actors?
Connue comme la drag queen de couleur de New York, Sylvia était une infatigable et féroce défenseure des marginalisé·e·s et exclu·e·s au début des années 1970, alors que le mouvement pour les « droits des gays » prenait de l’ampleur aux États-Unis.
Dans un discours bien connu prononcé pour Chistopher Street Day en 1973, Sylvia s’est exclamée, parmi une foule de membres de la communauté LGBT :
« Vous me dites tous d’aller me cacher, la queue entre les jambes.
Je ne supporterai plus ces conneries.
On m’a battue.
On m’a cassé le nez.
On m’a jetée en prison.
J’ai perdu mon travail.
J’ai perdu mon appartement.
Tout ça pour la libération gay, et vous me traitez de la sorte?
C’est quoi votre putain de problème à tous?
Réfléchissez à ça! »
En 1969, à l’âge de 17 ans, Sylvia a participé aux célèbres émeutes de Stonewall en jetant, paraît-il, le deuxième cocktail molotov en signe de protestation contre la descente de la police dans le bar gay de Manhattan. Elle a continué à être une figure centrale des soulèvements qui ont suivi, organisant des rassemblements et ripostant aux brutalités policières.
En 1970, Sylvia a collaboré avec Marsha P. Johnson à la création de Street Transvestite Action Revolutionaries (S.T.A.R.), collectif et organisation politique qui mettait sur pied des projets de soutien mutuel pour les personnes trans vivant dans la rue, celles et ceux aux prises avec la toxicomanie ou en détention, et spécialement pour les personnes trans de couleur et celles et ceux vivant dans la pauvreté.
Refusant les étiquettes, Sylvia a incité les personnes du mouvement de libération gay à penser différemment, et ce, tout au long de sa vie. Elle a déclaré :
« J’ai quitté ma maison en 1961, à l’âge de 10 ans. Je me suis démenée sur la 42e rue. Le début des années 1960 n’était pas génial pour les drag queens, les garçons efféminés ou les garçons qui se maquillaient comme on le faisait. À l’époque, on se faisait battre par la police, par tout le monde. Je n’ai pas vraiment fait mon coming out en tant que drag queen avant la fin des années 1960. C’était vraiment la débandade lorsque des drag queens se faisaient arrêter. Je me rappelle la première fois où je me suis fait arrêter, je n’étais même pas habillée entièrement en drag. Je marchais dans la rue et les flics m’ont tout simplement attrapée. Les gens maintenant prétendent que je suis une lesbienne, parce que je suis avec Julia, ce à quoi je leur je réponds : « Non, je suis juste moi. Je ne suis pas une lesbienne. » J’en ai marre d’être étiquetée. Je ne suis même pas en faveur de l’étiquette de transgenre. J’en ai marre de vivre avec des étiquettes. Je veux juste être qui je suis. Je suis Sylvia Rivera »
Par son activisme et son courage, Sylvia Rivera a présenté un miroir où se reflétait tout ce qui n’allait pas dans la société, mais aussi la possibilité d’une transformation. Sylvia est née en 1951 et décédée en 2002.
By joining AWID, you are becoming part of worldwide feminist organizing, a collective power that is rooted in working across movements and is based on solidarity.
Join AWID as an individual for free
Join AWID as an individual by paying a nominal amount
.
Los idiomas de trabajo de AWID son inglés, francés y español. El tailandés se agregará como idioma local, al igual que el lenguaje de señas y otras medidas de accesibilidad. Es posible que se añadan otras lenguas si la financiación lo permite, así que mantente atentx a las actualizaciones. Nos importa la justicia lingüística y trataremos de incluir tantos idiomas como sea posible y según nuestros recursos lo permitan. Esperamos crear múltiples oportunidades para que muchxs de nosotrxs podamos participar en nuestras lenguas y comunicarnos entre nosotrxs.
Ghiwa Sayegh is an anarcha-queer writer, independent publisher, and archivist. She is the founding editor of Kohl: a Journal for Body and Gender Research and the co-founder of Intersectional Knowledge Publishers. She has an MA in gender studies from Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. She is passionate about queer theory, transnational circulations, and imagined or unknown histories. Her influences are Audre Lorde and Sara Ahmed.
Yamile Guerra was a well-known lawyer, community leader and political activist in the Santander region of Colombia.
She was actively working to resolve disputes between local communities and developers, advocating against illegal land appropriation. Yamile had occupied various political posts, including as the Secretary General for the Santander government in Bogota and also aspired for the Mayor’s Office of Bucaramanga. In the last few years of her life, Yamile became increasingly active in environmental causes, particularly in the defense of the biodiverse wetlands of Santurbán against development, a region which supplies nearly 2 million people with freshwater.
According to her family and friends, Yamile received daily threats against her life and had asked the authorities for protection.
“She was very very aware of this issue [land litigation] and she said many times that she felt insecure.” - Alixon Navarro Munoz, journalist and friend of Guerra family
On July 20, 2019 Yamile was shot to death by two men in Floridablanca, Santander. She had just finished discussing a land dispute with them. A suspect was later arrested for her murder and admitted to being paid to carry out her assassination. According to reports, Yamile was the third member of her family to have been killed in relation to land disputes. Her father, Hernando Guerra was murdered several years previously.
Yamile’s assassination is part of a wave of violence and systematic killing of hundreds of social activists and human rights defenders in Colombia. According to the Institute for Development and Peace Studies (INDEPAZ), at the time of Yamile’s death, over 700 community leaders and human rights activists had been killed since the country signed a peace agreement in August 2016. Most were murdered for confronting illegal drug trafficking and mining operations, with indigenous people, Afro-Colombians and women human rights defenders being most at risk.
Less than a week after Yamile’s death, thousands of Colombians marched all over towns and cities, holding up black and white photos of activists who had been killed, with signs that read: "Without leaders there can be no peace" and "No more bloodshed”.
Yamile Guerra was only 42 years old at the time of her assassination.
Esta política rige para todas las páginas alojadas en https://www.awid.org/ y para cualquier otro sitio web bajo el control de AWID (el «Sitio web») y para las suscripciones a estos sitios. No se aplica a páginas alojadas por otras organizaciones distintas a AWID, hacia las cuales podemos dirigir un hipervínculo y cuyas políticas de privacidad pueden ser diferentes. Por favor, lee la siguiente política para que puedas comprender nuestra política de privacidad en cuanto a su naturaleza, propósito, uso y divulgación de tu información personal e identificable que es recogida a través de este sitio web.
En general, puedes navegar este sitio web sin enviarnos información personal. Sin embargo, en algunas circunstancias, te pediremos esa información personal.
Cuando te encuentras en el sitio web y se te pide información personal, estás compartiendo esa información sólo con AWID.
1.1.1 La información que nos das para recibir actualizaciones de AWID:
Cuando te registras para usar el sitio (por ejemplo, te suscribes para recibir correos electrónicos o para solicitar membresía) nos das la información necesaria acerca de ti, como tu nombre, país, idioma, para recibir actualizaciones por correo electrónico. Nos das esta información a través de formularios seguros y es almacenada en servidores seguros.
1.1.2 La información de pago que nos das para hacerte miembrx o para anotarte en algún evento:
Además, puede ser necesario que nos des información sobre el pago cuando te haces miembrx o cuando te anotas para eventos. AWID no almacena en sus servidores ninguna información relativa a tarjetas de crédito y usa portales seguros para procesar la información relativa a pagos.
1.1.3 La información opcional que decidiste darnos (con consentimiento)
Cuando te comunicas con AWID o nos das información opcional a través de formularios en el sitio web o utilizas el sitio para comunicarte con otrxs miembrxs, recogemos información sobre tu comunicación y cualquier otra información que elijas dar.
1.1.4 Información que nos das a través de los formularios de contacto o cuando te comunicas directamente con nosotrxs
Cuando te comunicas con nosotrxs, recogemos tu comunicación y toda otra información que decidas darnos.
Además, cuando interactúas con el Sitio web, nuestros servidores pueden llevar un registro de actividad que no te identifica personalmente («Información no personal»). Por lo general, recogemos las siguientes categorías de información no personal:
Para más información sobre las cookies, por favor consulta All about cookies.
Si no deseas recibir cookies puedes cambiar fácilmente tu navegador web para que rechace las cookies o notificarte cuando recibes una nueva cookie. Puedes mirar aquí cómo hacerlo.
AWID utiliza la información que recogemos acerca de ti para:
Si te has subscrito a los boletines electrónicos de AWID o a nuestras actualizaciones por correo electrónico o si te has hecho miembrx, te enviaremos comunicaciones regularmente en la forma especificada en el área correspondiente del sitio web. Puedes cancelar la suscripción de cualquiera de los boletines electrónicos o actualizaciones de correo electrónico en cualquier momento siguiendo los pasos indicados para ello en nuestros correos.
Es importante para AWID que tu información de identificación individual sea precisa. Siempre estamos buscando cómo hacer más fácil que puedas revisar y corregir la información que AWID tiene acerca de ti en nuestro sitio web. Si cambias tu dirección de correo electrónico, o si cualquier otra información que tengamos es incorrecta o desactualizada, por favor escríbenos a esta dirección.
Con excepción de lo explicado más abajo, AWID no revelará ninguna información personal acerca de ti que sea identificable, y no venderá ni alquilará a tercerxs listados conteniendo tu información. AWID podrá revelar información cuando tenga tu permiso para hacerlo o bajo circunstancias especiales, por ejemplo cuando crea de buena fe que la ley se lo exige.
De manera permanente implementamos y actualizamos las medidas administrativas, técnicas y de seguridad física para proteger tu información de accesos no autorizados, pérdida, destrucción o alteración. Algunas de las salvaguardas que usamos para proteger tu información son cortafuegos, encriptación de datos y controles de acceso a la información. Si sabes o tiene razones para creer que tus credenciales de membresía a AWID se han perdido, han sido robadas, malversadas o comprometidas de alguna forma o en caso de que sepas o sospeches de uso no autorizado de tu cuenta de membresía a AWID, por favor ponte en contacto con nosotrxs a través de nuestra página.
Esta política puede cambiar periódicamente. La política modificada será publicada en este sitio web y al final del texto se actualizará la fecha de Última actualización. Se enviará un correo electrónico con la actualización de la política revisada y si no estás de acuerdo con ella tendrás la opción de cancelar tu suscripción o suscripciones con nosotrxs. También puedes escribirnos aquí. ¡Agradecemos tus opiniones!
Última actualización: mayo de 2019
El creciente poder de los actores anti-derechos no se está desarrollando en un vacío. Entender el auge del ultranacionalismo, del poder corporativo irrestricto, del incremento de la represión y de la disminución del espacio cívico resulta clave para contextualizar las amenazas anti-derechos que enfrentamos actualmente.
con Luam Kidane, Mariama Sonko, Yannia Sofia Garzon Valencia y Nomsa Sizani
Binta Sarr fue una activista por la justicia social, económica, cultural y política, y una ingeniera hidráulica en Senegal. Después de 13 años en la administración pública, Binta dejó ese camino para trabajar con mujeres rurales y marginadas.
Fue de este compromiso que surgió la Association for the Advancement of Senegalese Women [Asociación para el Avance de las Mujeres Senegalesas] (APROFES, por sus siglas en inglés), un movimiento y organización de base que Binta fundó en 1987. Uno de sus principales enfoques fue la formación de dirigentes, en relación no solo con las actividades económicas, sino también con los derechos de las mujeres y el acceso a los puestos de toma de decisiones.
"Las poblaciones de base deben organizarse, movilizarse, asumir el control ciudadano y exigir la gobernabilidad democrática en todos los sectores del espacio público. La prioridad de los movimientos sociales debe ir más allá de la lucha contra la pobreza y debe centrarse en programas de desarrollo articulados y coherentes en consonancia con los principios de los derechos humanos, teniendo en cuenta al mismo tiempo sus necesidades y preocupaciones tanto a nivel nacional como subregional y desde una perspectiva de integración africana y mundial". - Binta Sarr
Partiendo de la convicción de Binta de que el cambio fundamental de la condición de la mujer requiere una transformación de las actitudes masculinas, APROFES adoptó un enfoque interdisciplinario, al utilizar la radio, los seminarios y el teatro popular, además de proporcionar una educación pública innovadora y brindar apoyo cultural a las acciones de sensibilización. Su compañía de teatro popular representó piezas originales sobre el sistema de castas en el Senegal, el alcoholismo y la violencia conyugal. Binta y su equipo también analizaron la conexión crucial entre la comunidad y el mundo en general.
"Para APROFES, se trata de estudiar y tener en cuenta las interacciones entre lo micro y lo macro, lo local y lo global y también, las diferentes facetas del desarrollo. Desde la esclavitud hasta la colonización, el neocolonialismo y la mercantilización del desarrollo humano, la mayor parte de los recursos de África y del Tercer Mundo (petróleo, oro, minerales y otros recursos naturales) están todavía bajo el control de carteles financieros y las otras multinacionales que dominan este mundo globalizado". - Binta Sarr
Binta fue una de las integrantes fundadoras de la sección femenina de la Asociación Cultural y Deportiva Magg Daan. Recibió distinciones del Gobernador Regional y del Ministro de Hidrología por su "devoción por la población rural".
Nacida en 1954 en Guiguineo, un pequeño pueblo rural, Binta falleció en septiembre de 2019.
"La pérdida es inconmensurable, el dolor es pesado y profundo, pero resistiremos para no llorar a Binta; no lloraremos a Binta, mantendremos la imagen de su amplia sonrisa en todas las circunstancias, para resistir e inspirarnos en ella, para mantener, consolidar y desarrollar su obra..." - Página de Facebook de Aprofes, 24 de septiembre de 2019.
"¡Adiós Binta! Creemos que tu inmenso legado será preservado." - Elimane FALL , presidente de ACS Magg-Daan
En tant que mouvements féministes et mouvements pour les droits des travailleur·euses, nous articulons en solidarité les points suivants dans le cadre d’une vision collective des économies des soins qui plaçant les travailleuses domestiques au centre
Le travail domestique et des soins est sur le devant de la scène depuis la pandémie de COVID-19, car il a permis à tout le monde de continuer à fonctionner pendant les crises mondiales. La Banque Mondiale, le Fond Monétaire International et autres institutions multilatérales reconnaissent également l’importance du travail des soins et domestique dans la pérennisation de l’économie. Cette attention répond cependant généralement à une approche instrumentale - dans laquelle le travail des soins soutient l’économie « productive » - centrée sur la réalisation de profits, qui ne reconnaît pas les soins comme un droit humain et un bien public et ne prend pas en compte les travailleuses qui assurent une grande partie du labeur.