
Hindia Haji Mohamed

El activismo joven feminista juega un papel fundamental en las organizaciones y los movimientos por los derechos de las mujeres a nivel mundial, ya que aborda los nuevos problemas a los que las feministas se enfrentan en la actualidad. Esta fuerza, creatividad y adaptabilidad son esenciales para la sostenibilidad de la organización feminista.
A la vez, enfrentan obstáculos específicos para ejercer su activismo, como acceso limitado al financiamiento y al apoyo, falta de oportunidades de capacitación, un incremento considerable de los ataques contra las jóvenes defensoras de los derechos humanos. Esto crea una falta de visibilidad que hace más complicada su inclusión y participación efectiva en los movimientos por los derechos de las mujeres.
El programa de activismo joven feminista fue creado para garantizar que las voces de las jóvenes sean escuchadas y se vean reflejadas en el discurso feminista. Queremos garantizar que las jóvenes feministas tengan un mejor acceso al financiamiento, a las oportunidades de desarrollo de las capacidades y a los procesos internacionales.
Además de apoyar directamente a las jóvenes feministas, estamos trabajando con activistas por los derechos de las mujeres de todas las edades, con modelos y estrategias prácticas para procesos efectivos de organización intergeneracionales.
Queremos que las activistas jóvenes feministas jueguen un papel en el proceso de toma de decisiones que afectan sus derechos a través de:
Fomento de la comunidad e intercambio de información a través de la Conexión Joven Feminista. Dada la importancia de los medios virtuales para el trabajo de las jóvenes feministas, nuestro equipo lanzó la Conexión Joven Feminista en mayo de 2010 para compartir información, construir capacidades a través de seminarios web y discusiones electrónicas y para alentar la construcción de la comunidad.
Investigación y generación de conocimientos sobre el activismo joven feminista, que aumenten la visibilidad y el impacto del activismo joven feminista en los movimientos por los derechos de las mujeres y otros actores clave, como los donantes.
Promoción de procesos más efectivos de organización intergeneracional, explorando mejores formas de trabajar en conjunto.
Apoyo a la participación de las jóvenes feministas en los procesos globales de desarrollo, por ejemplo en los procesos de Naciones Unidas.
Colaboración con todas las áreas prioritarias de AWID, incluyendo el Foro, para garantizar así que las contribuciones clave de las jóvenes feministas, así como sus perspectivas, necesidades y activismo se reflejen en los debates, políticas y programas que las afectan.
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📅 Miércoles 12 de marzo de 2025
🕒 De 05:00 a 07:00 p.m., EST
🏢 Chef's Kitchen Loft with Terrace, 216 East 45th St 13th Floor New York
Organizan: Women Enabled International y AWID
Gloria Chicaiza, an Ecuadorian social and environmental activist, was a fervent defender of land and water. She defied the status quo, fighting against a model of development based on extraction and worked tirelessly for ecological justice and the rights of communities affected by mining.
In diverse areas of Ecuador, Gloria was part of resistance actions in favour of protecting the ecosystem. With passion and dedication, Gloria supported the indigenous and environmental movement, its communities and organizations who oppose mining projects and protect their territories and collective life projects. She spoke out, in local and international foras, against the criminalization of dissent and resistance, the pressure and violence being enacted against community activists, in particular, women human rights defenders and in support of community led efforts for food sovereignty and sustainability.
She was the Mining Justice Coordinator at Acción Ecológica, member of the Latin American Network of Women Defenders of the Social and Environmental Rights and a Board member at the Observatory of Mining Conflicts of Latin America.
In October 2010, Gloria was accused by the mining company Curimining / Salazar Resources S.A. (with Headquarters in Vancouver, Canada) of sponsoring an act of terrorism, sabotage and illegal association to commit a crime. Acción Ecológica believed this to be “in retaliation for her work of denouncing the impacts of mining activities in the country.”
In 2014, Gloria supported the coordination of a delegation to the UN COP 20 Dialogue on Climate Change. The group consisted of 25 Indigenous women from Latin America.
Gloria passed away due to complications from a lung transplant on December 28, 2019. She is remembered for her resistance and tireless work.
"The fastest way to achieve sustainability is still resistance." - Gloria Chicaiza (2010 interview)
“Para GLORIA. GLORIA Agua. GLORIA Tierra. GLORIA Madre. GLORIA Revolución. GLORIA Hermana. GLORIA Cielo. GLORIAmiga. GLORIAstral. Thank you for weaving us together.” -Liliana Gutierrez
“Thank you Glorita, for sustaining hope, for keeping the fabric strong, for connecting the community, for the united hands, for solidarity, thank you Glorita for standing with us in the most difficult moments. Thank you for teaching us that throughout life, nobody gets tired.” (Chakana News)
“Gloria Chicaiza cherished and flourished in being one of many. And as humble as she was, she had an uncanny ability to lead and maintain a steady and thunderous beat, a life-affirming pulse that guided, mobilized, and inspired communities and networks in the protection of Mother Earth. She denounced all forms of violence against cuerpos-territorios. She endorsed el buen vivir.” - Gabriela Jiménez, Latin America Partnerships Coordinator, KAIROS
“Thank you Gloria Chicaiza from infinity we are sure that you will continue to support our struggle. You who continued to struggle with us despite your failing health. You will live on in the forests and the water that you defended with such courage. You will live on in our hearts.”- The community of Intag in Ecuador
La conspiration du cercle des écrivain·e·s | Wazina Zondon
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Également connue sous le nom de Réseau de recherche Teta, la conspiration des écrivain·e·s a été fondée en 2021 dans le cadre des cercles d’écriture hebdomadaires de Kohl. Le Réseau est un groupe transnational d’écrivain·e·s queer et féministes qui se consacrent à l’écriture, à la réflexion et à la création de monde collectifs. | Wazina Zondon est une Afghane élevée à New York. Elle centre son travail de recueil d’histoires et de narration sur les souvenirs collectifs et les rites de passage dans la diaspora. Elle travaille actuellement sur Faith : in Love/faith in love (Foi : en amour / Foi en l’amour), travail qui (re)retrace l’histoire d’amour de ses parents et l’empreinte d’amour héritée de sa famille. |
L’amour est sur le marché noir en enfer
car l’amour est un acide
qui ronge nos barres de fer.
Mais toi, moi et demain,
on jure en se tenant la main
que les luttes se multiplieront.
La scie à métaux a deux lames.
Le fusil a deux canons.
Nous portons la liberté en notre sein.
Nous sommes un complot.
Il est de notre devoir de lutter pour la liberté.
Il est de notre devoir de vaincre.
Nous devons nous aimer et nous soutenir mutuellement.
Nous n’avons rien d’autre à perdre que nos chaînes.
« Love » d’Assata Shakur
Voilà la question que pose Wazina Zondon dans son récit de souvenir collectif Loveprint. Loveprint est une déambulation, un chevauchement, un détour qui (re)crée, là où se rejoignent les entrevues et les essais personnels, nos histoires de famille et nos connaissances sur l’amour, les relations de couple et les aventures amoureuses. Sur les conseils de Wazina, la conspiration du cercle des écrivain·e·s s’est retrouvée autour d’une tentative de reproduction de cette épreuve littérale, sous la forme d’une écriture collective dans laquelle nos différentes histoires, nos genres et nos identités sexuelles se complètent et se contredisent. Nos voix empiètent les unes sur les autres, les unes complètent les phrases des autres et nous créons une conversation, un mémorial, des morceaux de nous qui parlent à un « nous ».
Je suis ce que l’on appelle un « joyeux accident ». Il y aurait beaucoup à dire à ce propos – une vie accidentelle, mais dans le même temps totalement voulue. Je sens que cela a façonné ma manière d’aimer. Je ne tombe pas simplement amoureuse, je prends le risque de la glissade qui me fera tomber. Ça a peut-être fait de moi une amor fati.
On m’a dit que je n’étais pas une enfant voulue. Donc, j’ai grandi et je suis devenue une adulte non voulue. Les origines de mon impression d’amour viennent d’avoir été éternellement non bienvenue. Je ne suis pas le fruit d’un amour ou d’une quelconque émotion joyeuse, mais bien plutôt de douleur et de fardeau. Je n’ai pas d’impression d’amour – du moins pas dans ce sens-là.
Je sais avec certitude que mes parents se sont aimés à un moment, mais la santé mentale est un tel démon – si personne ne lui tient tête, il n’y a pas de gagnant.
Je n’associerai jamais « l’amour » à mes parents ou à la famille normative. En grandissant, l’amour était accompagné de tant de violence et de responsabilités que je n’avais pas demandées, et pour lesquelles je n’étais pas prête. Alors que mes parents « s’aimaient », c’était un éthos toxique de violence, de jalousie et d’insécurité dans lequel grandir. J’ai grandi avec une immense faim de stabilité, et c’est ce que je suis aujourd’hui. Je prends des risques, mais jamais dans mon « espace d’amour ».
Je ne sais pas pourquoi ma mère a choisi d’accueillir une enfant
(moi) en son sein. Elle ne m’aime pas sous cette forme.
Ma mère me dit que si je dois penser à « trouver » l’amour, je ne devrais jamais prendre son mariage en exemple. Mon impression d’amour vient au contraire des chiens que j’élève depuis deux décennies (18 ans précisément). Le contraire est également vrai – ils m’ont élevée. Je comprends de mieux en mieux cet amour et ses différents niveaux, en leur compagnie.
Je n’ai pas découvert l’amour avec une « impression ». Dans notre maison, nous ne parlons pas d’amour. J’ai dû m’enseigner à aimer. J’ai dû y travailler dur. Malgré cela, j’échoue et malgré cela, je continue d’essayer et d’échouer tous les jours. L’échec est peut-être mon impression d’amour.
Mon impression d’amour est l’attention, la chaleur et la compréhension
que je donne aux personnes qui m’entourent, qu’il s’agisse d’un inconnu,
d’une amie, d’une proche ou d’une amante.
Mon impression d’amour est politique – sans calcul et sans réflexion.
Je suis né·e sous une pluie de bombes.
Mon impression d’amour est le négatif
de ce moment-là.
J’en sais plus sur ce que l’amour n’est pas que je n’en sais sur ce qu’est l’amour.
L’amour, ce n’est ni l’anxiété ni la panique.
L’amour, ce n’est pas de demander la permission de vivre ou de respirer. C’est toujours à propos de l’amour et il n’y a pas d’amour sans liberté.
Tout ce que l’on fait, on le fait avec le cœur, sauf l’amour. L’amour, c’est se servir de son esprit.
Je crains parfois que le langage de mon amour ne se perde dans la traduction.
--- Il y a de nombreuses manières
de cartographier les origines
de
la manière de ne pas
aimer
aimer juste assez
aimer beaucoup trop
aimer un peu
perdre un peu
à l’amour
à l’amour perdu ---
Je ne supporte pas l’idée du couple. Je ne supporte pas l’idée de vivre seule en vieillissant non plus. Je suis fatiguée de tout faire toute seule, de déménager seule, de payer le loyer et les factures toute seule… Je m’imagine avoir un arrêt cardiaque toute seule, et ça m’effraie. Je n’ai absolument pas envie de « me mettre en couple ». Je veux un monde où je peux épouser une amie, acheter une maison avec une amie, ne pas avoir de rapports sexuels.
Aimer plusieurs personnes ne corrompt
absolument pas l’amour partagé à deux, et que l’amour
soit romantique ou non n’est vraiment pas si
important que cela.
Lorsque je réfléchis à l’état déplorable de mes relations, je me rends compte que je suis dans le type de relation auquel on m’a formée. Malgré toute ma « radicalité », je n’ai toujours pas désappris les foutues normes de genre.
Mon besoin de stabilité ne me semble pas « assez radical ». Je veux sortir de cette catégorisation. Je veux quelque chose que je n’ai jamais eu. Je veux le rendre beau. Je veux me sentir belle et en sécurité – et seule la stabilité me procure ces sensations. Sûre, hors de danger, savoir que le foyer n’a rien à voir avec la violence ni les tensions.
--- Impression d’amour – j’aime sentir les livres pour voir où ils
ont été imprimés
Je tente de réfléchir à l’origine de ma compréhension et de ma
pratique de l’amour
A-t-on besoin d’origine, n’est-ce pas pareil à la pureté? Pas de
pureté ni d’origine de l’amour.
Pourquoi est-ce la compréhension et la pratique, et non
« l’émotion » qui vient à l’esprit? ---
Lorsque j’appelle mes parents, je ne raccroche pas après que l’on se soit dit au revoir, pour pouvoir entendre les bruits de la maison.
Lors de mon enterrement sunni, je veux que toutes les femmes et tous les hommes se rassemblent pour mon enterrement. Qu’est-ce que c’est que cette histoire de ne pas pouvoir dire au revoir à des morts d’un autre sexe? Il sera sunni parce que ma mère voudrait qu’il le soit. Il sera écologique – pas besoin de pierre tombale. J’adore tous les rituels funéraires. Le Coran c’est bien, mais je veux aussi de la musique. J’aime vraiment Asmahan, Oum Koulthoum et The Stones Roses.
J’ai une liste de musiques pour la semaine, du lundi au vendredi. Et deux autres pour la fin de semaine : une pour les samedis et une pour les dimanches. Je voudrais que celles et ceux qui m’ont aimée mettent la musique que j’écoutais, en respectant les jours – avec une légère tolérance tant que l’on respecte les listes de musiques.
Je veux être entourée par la ou les personnes qui m’auront aimée, même pour un bref instant. En musique et entourée de bouquets de fleurs coupées. Je ne veux pas qu’on me trouve morte; je veux mourir en riant avec des êtres aimés.
Je veux que l’on se rappelle de moi comme de quelqu’un qui aimait.
I don’t need to feel loved in death. I need the people around me to feel I loved them, even after I die. Being loved in death is about those who are alive. So I think more about how we come together as a living and loving community in the death of those we love and live with. How we take their memories with us. How we become archives of their lives.
--- Parfois, on ne peut aimer les gens que dans leur mort ---
Je dois revenir en arrière à l’idée du corps connecté à un espace. Ma famille est très réduite et, bien que ne venions pas de différents endroits, c’est comme si chaque génération était partie dans un nouveau lieu. C’est peut-être la raison pour laquelle la mort n’est pas reliée à un endroit spécial, à un cimetière. Il est courant dans notre famille d’enterrer les morts sans nom ou pierre tombale, ou de disperser les cendres dans le vent. Je me sens apaisée par ce genre de commémoration sans lieu fixe. L’idée que mes cendres puissent fertiliser une nouvelle vie me donne le sentiment d’être aimée, d’être remémorée par la re-création. Ma grand-mère est décédée en début d’année du fait de complications suite à la vaccination. Deux heures après son décès, ma famille riait aux larmes en repensant aux blagues qu’elle faisait, à sa manière hilarante de raconter des histoires. Nous avons ri et l’avons aimée, et c’était comme si elle était à nouveau assise avec nous. Voilà ce qui me ferait me sentir bien – pouvoir fertiliser les sols, fertiliser les conversations et une commémoration collective.
--- Il y avait
Deux rues dans lesquelles
Je marchais
Je courais
Je jouais
Je demeurais
Il y avait
Cinq heures pendant lesquelles
Le soleil était chaud
Le ciel était bleu
La terre était verte
Il y avait
Une fleur que je pouvais
Sentir
Toucher
Pincer
Écraser
Il y avait
Les amies que je pouvais
Caresser
La nourriture
Que je pouvais
inhaler
La langue
Qui me glissait des
lèvres
Il pourrait toujours y avoir
Tous ces nombreux lieux
Et des choses
Et des gens
Après moi ---
Peut-être qu’une promesse que je serai « spatialement commémorée » en tant que plante et soignée à tour de rôle, jusqu’à ce qu’elle devienne un arbre, serait suffisante. Pas de nom, pas de plaque – juste la plante/l’arbre, et savoir qu’on en prendra soin. Quant à mon corps, je veux qu’il soit incinéré sans aucune forme de rituel et que les cendres de mes os soient libérées dans la mer d’Arabie.
J’ai besoin que l’on traite mon corps aussi subversivement qu’il a vécu.
Je ne veux pas être enterrée à côté de ma famille. Dans ce petit tiroir à côté de toutes les personnes qui ne m’ont jamais connue. Coincée dans la mort comme je l’ai été dans la vie. Je veux être incinérée, et que mes cendres soient finalement libres.
Je veux être autorisé·e à passer, pas pendre dans l’entre-deux, pour être une présence, un processus actif, un trépas.
Je vous demanderai de :
Je veux que l’on se souvienne de moi pour l’amour que j’ai mis dans ce monde. Je veux que
mon corps soit donné, et que mes organes continuent d’alimenter
l’amour d’une ou d’autres vies.
--- L’odeur du jasmin ---
Cette édition du journal, en partenariat avec Kohl : a Journal for Body and Gender Research (Kohl : une revue pour la recherche sur le corps et le genre) explorera les solutions, propositions et réalités féministes afin de transformer notre monde actuel, nos corps et nos sexualités.
نصدر النسخة هذه من المجلة بالشراكة مع «كحل: مجلة لأبحاث الجسد والجندر»، وسنستكشف عبرها الحلول والاقتراحات وأنواع الواقع النسوية لتغيير عالمنا الحالي وكذلك أجسادنا وجنسانياتنا.
por Ana María Belique
El Batey Naranjo es una comunidad un poco retirada de la ciudad, pero repleta de personas trabajadoras, llenas de entusiasmo. (...)
< arte: «Tejedoras de sueños», Diana Mar
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📅 Mercredi 12 mars 2025
🕒 14.00h-16.00h EST
🏢 Chef's Kitchen Loft with Terrace, 216 East 45th St 13th Floor, New York
Organisé par : AWID
Lorena Borjas, una mujer trans latina y activista, vivía y trabajaba en el barrio de Jackson Heights de Queens, en la ciudad de Nueva York. En esas calles, cuidó de su comunidad durante años, defendiendo los derechos de las personas trans e inmigrantes, apoyando a lxs sobrevivientes del tráfico humano y del abuso, y haciendo campaña por los derechos de lxs trabajadorxs sexuales y de las personas que viven con VIH y SIDA.
Lorena era fuerte e incansable en su lucha por apoyar, defender y proteger a quienes son más marginalizadxs y discriminadxs por la transfobia, la misoginia y el racismo.
«Ella nos empujaba a brillar auténticamente, a convertirnos en un grito de subversión que dice “Aquí estoy, y merezco felicidad también”.» - Cecilia Gentili, activista trans amiga de Lorena
Luego de haber enfrentado ella misma numerosos traumas y dificultades como mujer trans inmigrante y víctima de tráfico humano, recabó conocimientos y memoria emocional de la fuente de sus propias experiencias para ayudar a construir y fortalecer la comunidad de la cual era parte, y que era parte de ella. Algunas de las formas en que llevó esto a cabo fue organizando y movilizando apoyo, que abarcaba desde proveer preservativos y conectar a las mujeres trans con distintos servicios sociales, hasta armar una clínica para el testeo de VIH en su propia casa.
«Era un alma tan bella que ayudaba a otrxs, aun cuando su propio camino era difícil y doloroso como inmigrante, como inmigrante trans. Creía que la comunidad trans necesitaba amor, aceptación, y compasión, y lo daba todo.» - Luchia Dragosh, supervisora de producción de QPTV de un documental sobre Lorena
En sus más de 25 años de activismo, también fundó con Chase Strangio (abogadx y activista por los derechos trans) el Lorena Borjas Community Fund. Este fondo ayuda a lxs diferentes integrantes de su comunidad (y en especial a las personas trans) que lidian con problemas de inmigración, para evitar el ciclo de arresto-cárcel-deportación.
Lorena falleció en marzo de 2020 por complicaciones derivadas del COVID-19.
Su enorme y hermoso legado será llevado adelante a través de las calles de Queens por la red y la comunidad que ella ayudó a crear.
« Continuaremos su trabajo desde donde ella lo dejó, un trabajo que es esencial para el bienestar de “mis pájaras”, como llamaba Lorena a las chicas trans de Queens que protegía bajo su ala.» - Cecilia Gentili
«Lorena nos trajo luz, cuando atravesábamos tiempos muy oscuros aquí en Nueva York. Nos trajo luz cuando tuvimos que enfrentar la epidemia del crack, cuando tuvimos que enfrentar la crisis del SIDA, cuando tuvimos que enfrentar los cambios en las políticas de inmigración.» - Cristina Herrera, fundadora y CEO de Translatina Network y amiga de Lorena
«Lorena ha hecho más que nadie que yo conozca para arrojar luz sobre la epidemia del tráfico en las comunidades transgénero y para ayudar a otras mujeres trans a escapar de la explotación.» - Lynly Egyes, representante de Borjas en nombre del Transgender Law Center
Mira un documental sobre Lorena Borjas (solo en inglés)
Lee un artículo publicado en The New Yorker sobre Lorena Borjas (solo en inglés)
Lee una nota de opinión de Cecilia Gentili publicada en The New York Times (solo en inglés)
Por María Bonita - Venezuela
Las ancestras hacen un círculo
Sagrado, vivo, poderoso
Estamos en el medio
Sintiendo su fuerza.
Suena el tambor de la tierra
Nuestra piel se viste de colores
Somos verdes, rojas, naranja, azules, violetas, negras
Suena el tambor de la tierra
La voz vibra, el grito ocupa, el canto se presenta, arrulla el sueño, despierta conciencia.
Suena el tambor de la tierra
Y la mirada se hace cómplice, amiga, profunda.
Suena el tambor de la tierra
El corazón es uno solo, percuta el alma, nos invita a movernos, nos vuelve deseo, nos indica un camino.
El de la juntanza comunera, el del poder popular, el del autogobierno, el de la revolución de las mujeres, el del cuidado subversivo.
Suena el tambor de la tierra
Y yo les invito a entrar, a ser voz, piel, mirada, semilla, fuego, canción, comunión.
Suena el tambor de la tierra
Y yo les invito a descubrirla, a amarla, a conocerla, a defenderla, desde el corazón de la comuna
Hace 25 años que habitan las mismas calles polvorientas, en lo más alto de una loma con nombre de león, vienen de diferentes lugares, muchas con tradición campesina, tienen la piel color rebeldía, color cardón, porque en ellas habita el semiárido larense, de allí su amor por la vida, su aprecio, el cuidado y resguardo por el agua y el territorio, es que son herederas de la estirpe Gayón, Ayaman, comunidades indígenas que habitaron y habitan el norte del estado Lara.
Desde muy jóvenes aprendieron que la maternidad es un signo del que no se escapa con facilidad, cuidar a los hijos, la casa, el marido, lavar, planchar, cocinar, fregar, todo tenía que estar impecable, insisten.
Y la vida era eso, eso y la violencia, el insulto, el maltrato, el golpe, el reclamo, la queja era algo de esperar, algo que parecía natural, así se vivían los días, la cotidianidad, en aquellas calles de tierra viviendo en pequeñas casitas de chapa, de zinc, sin servicios básicos, esa era pobreza, la precariedad cuando llego un hombre, si, un hombre, un proyecto, una revolución inusual porque se hizo sin la guerra.
Entonces las invitaron a salir, las invitaron a tomar la calle, el espacio público y ellas en ese proceso derribaron puertas y ventanas, rompieron cadenas, se soltaron el cabello, se sintieron libres, libres cimarronas, rebeldes caribes, guerreras libertadoras.
Y es que eso de independencia y soberanía es algo que las que pudieron estudiar lo habían leído, pero sentirse, sentirse protagonistas de un proceso de cambio de transformación social, eso es una importante conquista que tenemos que mencionar, que no podemos olvidar.
En lo alto de esa loma se siente la complicidad, el fuego compartido, los años de lucha, cuentan que una de ellas se iba con su paragua por las tardes y de casa en casa tomando un cafecito, conversando con la gente iba convocando, convenciendo
¡Vamos a hacer el consejo comunal!
¡Avancemos hacia la comuna!
Hagamos planes de trabajo para la educación, el deporte, la salud, la alimentación, el comité de mujer e igualdad de género, la economía.
¡Vamos a ser Gobierno Popular para que el Barrio se Ponga Bonito!
Y así llegaron las casas, el consultorio popular, el simoncito, el proyecto de electrificación, el de agua potable son algunos de los logros comunales, de los sueños comunales hechos realidad.
Y ustedes se preguntaran como llego una cuentera, una cuenta cuentos a esa loma con nombre de león
Y yo les digo: es que nací bochinchera, dando pelea, nací callejera diría mi abuela, disposicioner agregaría el Comandante Chávez, de tanto andar, renegar, pelear y dudar de aquel militar, me termino convenciendo con el proyecto comunal, con eso de ser autogobierno, de que el pueblo administre sus recursos, con eso de todo el poder para las comunas, con eso me convenció.
Pero yo sabía que algo faltaba porque las mujeres, las mujeres comuneras seguimos construyendo poder popular y nuestro corazón se viste de lucha antiimperialista y anticapitalista pero hay algo que nos duele, que nos sigue afectando, hay heridas del patriarcado que están presente.
Entonces un día, me descubro llorando y sonó el tambor de la tierra y las ancestras hablaron.
Me vi rodeada de un grupo de mujeres que me sostuvo, me contuvo mientras me derramaba frente a ellas, mientras dolía y me liberaba al mismo tiempo, así que descubrí que el amor entre mujeres te sana, te salva, que nuestra amistad en profundamente política y que la sororidad es una manera de andar, de vivir la vida, a partir de ese momento no me volví a sentir sola, no me sentí más nunca una isla, porque sé que hay un grupo de mujeres que me llevan, me traen, me aman, me cuidan y viceversa, sé que esta forma de hacerme feminista con la mística de mujeres por la vida es una experiencia de sentirse conectada, amada por mujeres aunque no las vuelvas a ver, entonces como no querer que esto que me ocurrió, le pase a otras, este amanecer, este parirme un nuevo corazón es un regalo de las diosas que tiene que ser compartido.
Por eso decidí unirme a ellas y echar a andar por las comunas, comencé a caminar, a conocer otras experiencias, comenzamos a debatir sobre salud, educación, alimentación, nos fuimos predicando el verbo antipatriacal y las comunas libres de machismo, insistimos en recuperar la sabiduría ancestral, la intuición, decidimos defender la vida hablando de aborto y nos vemos riendo, llorando, debatiendo, reflexionando, me encuentro con macu, con la china, yenni, carolina, maria, ramona, irma y hasta con nuestra hermana yenifer que se nos fue hace poco.
Este es mi homenaje a ellas, a las mujeres loma a las mujeres leonas, ellas sin duda se sembraron en mí con tanta fuerza que son parte de mis latidos.
Ellas sin duda marca un camino, ellas son las que hacen posible el cuidado familiar, el cuidado colectivo, ellas son también una fuerza, una fuerza en el territorio para superar el bloqueo, la violencia patriarcal, la traición política, para superar la burocracia la corrupción.
Ellas sin duda marcan un camino
Ellas sin duda son una brújula
Ellas sin duda son el corazón de la comuna
Gracias.
El Foro es un ejemplo vivo de lo que el más grande NOSOTRXS podemos hacer. Vamos al Foro, somos semillas, luego nos sembramos. Esto lo tenemos que celebrar.
- Sara Abu Ghazal, Líbano
Notre programme final du Feminist Film Club est maintenant disponible: « Films from Nuestramérica » est une série de films sur les réalités féministes d'Amérique latine et d'Amérique centrale organisée par Alejandra Laprea (Venezuela).
In response to these challenges, we collaborated with Impactmapper to co-create a comprehensive resource that combines two powerful tools to strengthen the funding ecosystem for social justice movements.
« Si nous nous taisons, ils nous tuent, et si nous parlons [ils nous tuent] aussi. Alors parlons. » - Cristina Bautista, 2019
Défenseuse infatigable des droits du peuple Nasa, Cristina s’est exprimée haut et fort contre la violence à l’égard de sa communauté. Dans un discours devant les Nations Unies, elle appelait à protéger les vies des femmes autochtones et à les impliquer dans différents domaines de la vie. En 2017, Cristina était membre du Bureau des Nations Unies pour les droits humains des personnes autochtones. Le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les populations autochtones lui a octroyé une subvention en 2019.
« J’aimerais mettre en lumière la situation actuelle du peuple autochtone en Colombie, le meurtre de leaders autochtones, la répression de la contestation sociale. Au lieu d’aider, l’accord de paix a renforcé la guerre et l’exploitation de territoires sacrés en Colombie… Actuellement, nous travaillons en tant que femmes, dans presque toutes les nations autochtones, à un avenir meilleur pour nos familles. Je ne veux pas voir plus de femmes vivre dans ces conditions en milieu rural. Il nous faut des opportunités qui permettent aux femmes autochtones de participer à la vie politique, à l’économie, à la société et à la culture. J’acquiers une réelle force aujourd’hui, en voyant toutes ces femmes ici, et en voyant que je ne suis pas seule. » - Cristina Bautista, 2019
Cristina a été assassinée le 29 octobre 2019, ainsi que quatre autres membres de la garde autochtone désarmée, dans une attaque potentiellement menée par des membres de « Dagoberto Ramos », un groupe dissident FARC.
D’après Global Witness, « le nombre d’assassinats de leaders communautaires et sociaux·les a terriblement augmenté en Colombie au cours de ces dernières années ».
« La communauté nasa a prévenu à maintes reprises les autorités au sujet des menaces qui pèsent sur leur sécurité. Malgré les efforts déployés par les gouvernements colombiens successifs, les peuples autochtones continuent de faire face à d'importants risques, surtout les dirigeants communautaires ou religieux comme Cristina Bautista.» - Point presse des Nations Unies, 1er novembre 2019
par Marianne Mesfin Asfaw
J’ai de nombreux souvenirs émotifs de mon aventure vers le féminisme, mais un en particulier me vient à l’esprit. Je suis alors en études supérieures, à une conférence dans le cadre d’un cours sur la théorie féministe. La conférence porte sur le féminisme africain et la professeure nous parle de l’histoire du panafricanisme et explique en quoi ce mouvement est patriarcal, centré sur les hommes, et comment les universitaires panafricanistes perpétuent l’effacement des femmes africaines. Elle commente la manière dont les contributions des Africaines aux luttes anticoloniales et décoloniales sur le continent ne sont que rarement, voire jamais l’objet de discussions et que l’on ne crédite que rarement les autrices. Nous lisons alors des textes sur des universitaires africaines féministes qui remettent en question cet effacement et mettent en lumière les récits de mouvements et efforts de résistance menés par des Africaines. Cela semble naïf, mais ce qui me paraissait le plus frappant était que l’on puisse juxtaposer les termes « africaine » et « féministe ». Et également que nous étions très nombreuses dans les différents coins du continent à nous débattre avec une histoire, des politiques et des normes sociétales compliquées, que nous envisagions cependant toutes selon le prisme du féminisme. Je suis sortie de cette conférence à la fois émue et complètement chamboulée. Trois de mes amies (toutes féministes africaines) et moi-même sommes sorties discuter du contenu de ce que nous venions d’entendre. Nous étions ébahies par l’excellence de la conférence et du contenu mais, plus que tout encore, nous nous sentions véritablement vues. Et c’est cette sensation qui m’est restée.
Tomber en amour avec le féminisme était époustouflant. C’était comme de finalement pouvoir parler à un coup de cœur de longue date, et de se rendre compte qu’on lui plaît aussi. Je parle de coup de cœur parce qu’au lycée je me disais féministe, tout en sentant que je n’en savais pas assez. Y avait-il une bonne manière d’être féministe? Et si je ne m’y prenais pas bien? Ma première conférence en Études féministes a répondu à toutes ces questions. C’était génial d’apprendre toutes ces histoires de résistance féministe et de démantèlement du patriarcat. Je sentais que je m’affirmais et que j’étais validée, mais je sentais également qu’il manquait quelque chose.
Approfondir ma relation avec le féminisme dans une institution universitaire où la majorité des élèves et du corps enseignant étaient blancs signifiait que pendant ces premières années, nous ne discutions que rarement de la place de la race ou du dénigrement des Noir·es dans les mouvements féministes traditionnels. Dans la plupart des cours, il y avait peut-être une semaine, ou pire une seule séance qui portait sur la race et nous lisions alors généralement un texte de bell hooks ou de Kimberly Crenshaw sur l’intersectionnalité, et peut-être un autre de Patricia Hill Collins. Et la semaine suivante, nous continuions à botter le sujet en touche. Je gérais cette situation en incluant la race et le féminisme noir dans presque tous mes travaux, en écrivant sur les cheveux des Noir·es et la politique de respectabilité, sur l’hypersexualisation du corps des femmes noires, et bien plus encore. Avec le temps, j’ai pris conscience que je tentais de combler une lacune, sans toutefois saisir laquelle.
Découvrir le féminisme africain et en apprendre davantage me permettait de boucler la boucle. Je comprenais que j’avais encore tant de choses à apprendre. Et principalement, que mon africanité et mon féminisme politique n’avaient pas à être écartés. Ils avaient en réalité tant à apprendre l’un de l’autre, et des féministes africaines faisaient déjà ce travail. C’était la pièce manquante et insaisissable lors de mon exploration du féminisme pendant mes années universitaires.
Pour moi, le féminisme est l’antithèse de l’apathie sociale et politique. Il signifie également que dès lors que l’on adopte une optique féministe, plus rien ne peut être pareil. Mes amies et moi parlions de ce que ça fait de mettre des lunettes qu’on ne peut plus jamais enlever, parce que l’on voit le monde pour ce qu’il est, avec tout son désordre. Un désordre qu’on ne peut pas simplement ignorer ou laisser tomber. J’ai donc fait la promesse aux mouvements féministes de ne jamais arrêter d’apprendre, de continuer à étirer les limites de mon empathie et de ne jamais vivre passivement. De dédier davantage de temps et d’espace dans ma vie aux mouvements féministes et de continuer à amplifier, célébrer, documenter et citer les travaux de féministes africaines. Je m’engage également à placer l’attention et le soin au centre de tout et à donner la priorité au plaisir dans cette aventure féministe, parce que nos mouvements en ont besoin pour durer.
Le Forum international de l’AWID est un événement phare que l’association organise tous les trois ou quatre ans. C'est la plus importante manifestation au monde entièrement consacrée aux mouvements féministes et de justice de genre dans toute leur diversité. Il s'agit d'un rassemblement mondial qui réunit activistes féministes, mouvements alliés, universitaires, bailleurs de fonds et décideur·e·s politiques. Les forums se tiennent successivement dans différentes régions et différents pays du sud mondial.
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