Domaines prioritaires

Aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.

Promotion des droits universels et de la justice

Eradiquer les fascismes et les fondamentalismes

Partout sur la planète, les défenseur·e·s féministes, des droits des femmes et de la justice de genre remettent en question les programmes des acteurs fascistes et fondamentalistes. Ces forces opprimantes prennent pour cibles les femmes, les personnes non conformes dans leur identité de genre, leur expression et/ou orientation sexuelle, ainsi que d’autres communautés opprimées.


Les idéologies discriminatoires sapent et s’emparent de nos systèmes et normes en termes de droits humains de manière à ce que seuls certains groupes aient l’exclusivité des droits. Face à cela, l’initiative Promotion des droits universels et de la justice (Advancing Universal Rights and Justice, AURJ) s’attache à promouvoir l’universalité des droits - le principe fondamental selon lequel les droits humains sont le bien de chaque être humain, quelle que soit son identité, et ce sans exception.

Nous créons un espace pour permettre aux mouvements et à nos allié·e·s féministes, en faveur des droits humains et de la justice de genre de se reconnaître, d’élaborer des stratégies et de recourir à des actions collectives afin de contrecarrer l’influence et l’impact des acteurs anti-droits. Nous cherchons également à faire avancer les cadres, les normes et les propositions féministes et relatifs aux droits des femmes, ainsi qu’à protéger et promouvoir l’universalité des droits.  


Nos actions

A travers cette initiative, nous visons à :

  • Enrichir nos connaissances : Dans le cadre du rôle de premier plan que nous assurons sur la plateforme collaborative, l’Observatoire de l'universalité des droits (Observatory on the Universality of Rights, OURs), l’AWID soutient les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre en diffusant et vulgarisant des connaissances et des messages clés concernant les acteurs anti-droits, leurs stratégies et leur impact au sein des organismes internationaux de protection des droits humains.

  • Promouvoir des programmes féministes : Nous faisons des alliances avec des partenaires au sein d’espaces internationaux dédiés aux droits humains, notamment le Conseil des droits de l’homme, la Commission de la population et du développement, la Commission de la condition de la femme et l’Assemblée générale de l’ONU.

  • Créer et élargir les alternatives : Nous impliquons nos membres afin de garantir que les engagements, les résolutions et les normes à l’échelle internationale sont reflétées et réintroduites dans l’organisation d’autres espaces à l’échelle locale, nationale et régionale.

  • Mobiliser des actions solidaires : Nous agissons aux côtés de défenseuses des droits humains (women human rights defenders, WHRD), y compris de défenseur·e·s trans et intersexes et de jeunes féministes, et oeuvrons à contester les fondamentalismes et les fascismes tout en attirant l’attention sur les situations à risque.   

 

 

Contenu lié

Sainimili Naivalu

« J’ai constaté la discrimination dans la rue, que ce soit par des taquineries ou des agressions verbales qui y ont lieu. Je me suis aussi faite plein d’ami·e·s et j’y ai rencontré plusieurs personnes. Il se peut que ce soit dangereux là-bas, mais je suis une survivante, et pour le moment, c’est là où je suis. » -  Sainimili Naival

Sainimili Naivalu était une activiste féministe des droits des personnes handicapées issue du village de Dakuibeqa, sur l’île de Beqa aux Fidji.

Elle a demandé aux responsables et acteurs politiques de fournir des politiques et des services adaptés au handicap, comme la construction de rampes dans les villes et les villages afin d'accroître leur accessibilité. Les barrières physiques n’étaient pas les seules qu’elle aspirait à modifier. Sur la base de sa propre expérience, elle savait que des changements plus difficiles devaient être menés dans les sphères économiques et sociales. Bon nombre des défis avec lesquels sont aux prises les personnes handicapées trouvent leurs racines dans les attitudes discriminantes et stigmatisantes. 

Survivante et combattante, Sainimili a contribué à co-créer des réalités féministes qui renforcent l’inclusion et font évoluer les attitudes par rapport à l’égalité des personnes handicapées. Elle a été membre de la Spinal Injury Association of Fiji (SIA) ainsi que participé à la formation « Démarrez votre entreprise » de l’Organisation internationale du Travail à Suva via le projet « Pacific Enable » (le Pacifique rend possible) du Forum Asie-Pacifique sur le handicap. Elle a ainsi pu transformer ses idées en une entreprise qui lui était propre. Elle était commerçante sur l’étal de marché 7 de Suva, offrant des services de manucure, tout en gérant un stand au marché des femmes SIA pour y vendre de l’artisanat, des suls et des objets historiques. Sainimili planifiait d’élargir son commerce et de devenir une employeuse majeure de personnes handicapées. 

Outre son activisme, elle était également médaillée de tennis de table et une récente championne.

Avec sa personnalité vive, Sainimili était unique. On savait toujours lorsqu’elle était dans la pièce car ses rires et ses histoires étaient la première chose qu’on pouvait remarquer. -  Michelle  Reddy

Sainmili est décédée en 2019.
 

Où et quand se déroulera le Forum ?

Du 2 au 5 décembre 2024, à Bangkok, en Thaïlande ! Nous nous rassemblerons au Centre national de convention de la Reine Sirikit (QSNCC) et aussi virtuellement en ligne.

Binta Sarr

Binta Sarr était une activiste pour la justice sociale, économique, culturelle et politique, en plus d’avoir occupé le poste d’ingénieure hydraulique au Sénégal. Après 13 années de service, celle-ci a choisi de quitter le fonctionnariat pour travailler auprès de femmes rurales et marginalisées. 

Cet engagement a donné lieu à la création de l’Association pour la promotion des femmes sénégalaises (APROFES), un mouvement de base auquel est venu se greffer une organisation fondée par Binta en 1987. L’une de ses approches était la formation au leadership, non seulement dans le cadre d’activités économiques mais également en lien avec les droits des femmes et leur accès à des fonctions décisionnelles.

“« Les populations à la base doivent s’organiser, se mobiliser, assumer le contrôle citoyen et exiger une gouvernance démocratique dans tous les secteurs de l’espace public. La priorité des mouvements sociaux doit aller au-delà de la lutte contre la pauvreté et être axée sur des programmes de développement articulés et cohérents en adéquation avec les principes des droits humains, tout en prenant en compte leurs besoins et leurs préoccupations tant au niveau national, sous régional que dans une perspective d’intégration africaine et mondiale. » – Binta Sarr

Ancrée dans la conviction de Binta, à savoir que les changements essentiels dans le statut des femmes nécessitent la transformation des attitudes masculines, APROFES a adopté une approche interdisciplinaire et s’est appuyée sur la radio, les séminaires et le théâtre populaire, offert une éducation publique innovante et apporté un soutien culturel aux actions de sensibilisation. Sa troupe de théâtre populaire a créé des pièces sur le thème des castes dans la société sénégalaise, de l’alcoolisme et de la violence conjugale. Binta et son équipe ont également pris en compte l’interconnexion essentielle entre la communauté et le monde élargi.

« Pour APROFES, il s’agit d’étudier et de prendre en compte les interactions entre le micro et le macro, le local et le mondial, ainsi que les différentes facettes du développement. De l’esclavage à la colonisation, le néo-colonialisme et la marchandisation du développement humain, qui représentent la majeure partie des ressources d’Afrique et du Tiers-Monde (pétrole, or, minéraux et autres ressources naturelles), demeurent sous le contrôle des cartels financiers et autres multinationales qui dominent ce monde mondialisé. » – Binta Sarr

Binta était également l’une des membres fondatrices de la section féminine de l’Association culturelle et sportive Magg Daan, et a reçu des mentions élogieuses de la part du gouverneur régional et du ministre de l’Hydrologie pour sa « dévotion aux populations rurales ».

Née en 1954 dans la petite ville de Guiguineo, Binta est décédée en septembre 2019.


Hommages:

 « La perte est incommensurable, la douleur est lourde et profonde mais nous allons résister pour ne pas pleurer Binta; nous allons garder l’image de son large sourire en toutes circonstances, pour résister et nous inspirer d’elle, maintenir, consolider et développer son œuvre... » – Page Facebook de l’APROFES, 24 septembre 2019

« Adieu, Binta! Nul doute que ton immense héritage sera préservé. » – Elimane FALL, président de l’ACS Magg-Daan 

Mon groupe ou moi-même devions participer au Forum qui a été annulé en raison de la pandémie, comment puis-je participer à ce Forum ?

Nous reprendrons contact avec les anciens partenaires pour nous assurer que les efforts passés sont honorés. Si vos coordonnées ont changé depuis le dernier Forum, merci de nous les communiquer afin que nous puissions vous joindre.

Dorothy Masuka

“Je n’avais pas prévu d’être chanteuse; c’est le chant qui avait prévu de m’habiter”  - Dorothy Masuka (interview avec Mail & Guardian)

Dorothy Masuka, née en 1935 à Bulawayo (alors en Rhodésie du Sud, aujourd’hui le Zimbabwe), a grandi en Afrique du Sud. Elle est devenue une auteure, compositrice, chanteuse de jazz et activiste renommée, et fervente partisane de la lutte contre l’apartheid. Qualifiée d’“architecte du discours de la musique populaire de libération africaine”, Dorothy a souvent chanté la politique dans des langues africaines autochtones et tout au long de son oeuvre, et s’est opposée aux politiques racistes du gouvernement sud-africain. 

L’une de ses chansons, intitulée "Dr Malan" (du nom de l'homme politique pro-apartheid D.F. Malan) a été censurée. Elle a poursuivi avec l’enregistrement de "Lumumba" (1961), une chanson sur l'assassinat du leader anticolonialiste Patrice Lumumba. Le travail et l'activisme de Dorothy ont alors attiré l'attention de la section spéciale de la police sud-africaine, ce qui la contraignit à un exil politique qui s’étendit sur plus de 3 décennies. Tout au long de cette période, elle travailla avec des groupes pro-indépendantistes, dont le Congrès national africain. En 1992, alors que l'apartheid commençait à s'effondrer et que Nelson Mandela fut libéré de prison, elle retourna en Afrique du Sud. 

Parmi ses autres œuvres, on peut citer sa première chanson, enregistrée en 1953 et intitulée "Hamba Notsokolo", qui fut un tube des années 1950 et un grand classique. Elle composa également "El Yow Phata Phata", une chanson adaptée par Miriam Makeba qui contribua à offrir une popularité internationale à "Pata, Pata"

Ancrés dans la résistance, la musique et l’activisme de Dorothy étaient entrelacés et laissent un merveilleux héritage inspirant. Elle était également très connue sous le nom de “Auntie Dot”.   

Le 23 février 2019, Dorothy s’est éteinte à Johannesburg à 83 ans des suites d’une maladie.


Regardez l'interview de Dorothy Masuka pour Mail & Guardian (seulement en anglais)

Écoutez sa musique :

Hamba Nontsokolo
El Yow Phata Phata

CFA 2023 - Suggested Activities Format - FR

Formats d'activités suggérés

 

Panel : Dans le cadre d'une table ronde, explorez une question ou un défi sous différents angles, ou partagez un apprentissage ou une expérience, puis posez des questions à l'auditoire, si le temps le permet.


Talk-show : Organisez une conversation plus spontanée dans le cadre d'un talk-show. Les talk-shows peuvent être une conversation entre plusieurs personnes, animée par un.e présentatrice.eur de talk-show. Les questions du public peuvent déterminer l'orientation de la conversation.


Discussion : Elles peuvent prendre la forme de cafés du monde, de cercles restreints ou fishbowl et d'autres méthodologies qui facilitent l'implication active des participant.e.s dans les conversations. Il s’agit d’un format très participatif.


Atelier : Sessions interactives qui invitent les participant.e.s à acquérir de nouvelles compétences dans tous les domaines de la vie et de l'activisme.


Session stratégique : Il s'agit d'une invitation à réfléchir à une question ou à une stratégie, en profondeur, avec d'autres personnes. Un espace pour apprendre les un.e.s des autres : ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, et comment développer de nouvelles stratégies collectives pour créer les mondes dont nous rêvons.


Cercle de partages (également connu sous le nom de Birds of a Feather) : Idéal pour les petits groupes, dans un cadre plus intime, afin d'écouter les un.e.s et les autres, de susciter la discussion et d'aborder avec soin des sujets qui peuvent être spécifiques, sensibles et complexes.


Arts - Atelier participatif : Activités participatives impliquant les arts et l'expression créative. Qu'il s'agisse d'art visuel, de théâtre, de film, de peinture murale, de danse, de musique, d'artisanat collectif ou de création artistique, etc., nous accueillons toutes les idées célébrant l'art et la créativité féministes en tant que formes de changement social, de guérison, d'expression et de transformation.


Arts - Performances, installations et expositions : Nous accueillons les propositions qui offrent aux participant.e.s du Forum de nouvelles expériences et perspectives, qui élargissent nos horizons et qui nous incitent à penser, ressentir et organiser d'une nouvelle manière.


Guérison : Diverses activités adaptées à la fois aux groupes et aux individus, allant de l'apprentissage de techniques de relaxation à la discussion sur la prévention de l'épuisement professionnel, des pratiques de soins du corps, de l'esprit et de l'âme tenant compte des traumatismes à la guérison et des failles au sein de nos mouvements.

Y a-t-il un format privilégié pour les sessions d’activités ?

L’Appel à activités énumère plusieurs formats et méthodologies pour le déroulé des activités. Faites preuve de créativité et assurez-vous d’avoir lu la section « Ce qu’il faut savoir » avant de commencer.

Snippet - CSW68 - Feminist Community Evening - FR

🎤Soirée communautaire féministe :

un rassemblement pour les militantes féministes participant à la CSW68

(avec des invités spéciaux!)

📅Mardi 12 mars
🕒18 h - 21 h 30 HNE

🏢 Blue Gallery, 222 E 46th St, New York

Entrée par RSVP uniquement

Snippet - WITM Survey will remain open - FR

L’enquête reste ouverte jusqu’au 31 juillet 2024.

Vous pouvez également participer à notre fête WITM virtuelle, où vous pourrez rencontrer d’autres activistes et prendre part à l’enquête ensemble! Vérifier les horaires ici.

Je participe à l’enquête!

Choisissez votre langue dans le coin supérieur droit.

Puis-je accéder à l’enquête et répondre aux questions depuis mon téléphone?

Oui, l’enquête est accessible depuis les téléphones intelligents.

Combien de réponses souhaitez-vous recueillir?

Notre objectif est de recueillir 2 000 réponses à l’enquête, soit près du double de la dernière enquête WITM de 2011.