Comment créer des économies féministes ?

Le 20 septembre 2018, AWID et le Gender & Development Network (Réseau Genre & Développement) ont organisé un débat vidéo pour réfléchir collectivement sur les demandes féministes en matière de responsabilisation des entreprises et les droits des travailleurs-euses et comment développer des économies alternatives.


Ce débat a examiné en quoi et pourquoi les violations des droits humains commises par les entreprises relèvent des préoccupations féministes. Nous avons aussi abordé la question d'un traité juridiquement contraignant de l’ONU, pourquoi il est important et de quelle façon les féministes s’impliquent dans ce processus.


Intervenantes

Sanam Amin

Sanam est chargée du programme « Grounding the Global » de l’APWLD, où elle coordonne également l’engagement des membres dans les processus internationaux et participe au renforcement des capacités de plaidoyer des femmes en Asie Pacifique en faveur des droits humains fondamentaux des femmes. Sanam a 7 années d’expérience en journalisme rédactionnel et audiovisuel, ainsi qu’en conception de films documentaires. Elle a notamment travaillé sur le film « 6 milliards d’Autres » de Yann Arthus-Bertrand en 2009 et un documentaire sur des expériences par les femmes du génocide, en 2015, intitulé « A Woman’s Story ». Elle est titulaire d’une maîtrise de droit en droits humains internationaux de l’University of Kent, au Royaume-Uni, où elle a étudié le droit des investissements, la protection des données et la confidentialité et a mené, pour son mémoire, des recherches sur la torture judiciaire.Fernanda Hopenhaym

Fernanda est une militante féministe mexico-uruguayennequi travaille depuis une vingtaine d’années sur des questions de justice économique, de genre et de droits humains. Elle est titulaire d’un baccalauréat en sociologie de l’Universidad Católica del Uruguay et d’une maîtrise en études latino-américaines de l’Universidad Nacional Autónoma de México. Fernanda est spécialisée dans le domaine des entreprises et des droits humains. Elle est co-directrice exécutive de PODER, une organisation régionale active dans le domaine de la transparence et de la redevabilité des entreprises en Amérique latine, du point de vue des droits humains.Gemma Freedman

Gemma travaille sur des questions syndicales internationales depuis 15 ans. Elle a développé la politique et la relation de financement du Congrès britannique des syndicats avec le département britannique pour le Développement international, DFID, renforcé les capacités de syndicats associés afin qu’ils renforcent leur programme de travail décent par le biais de leurs membres et avec les syndicats affiliés dans les pays du Sud, et coordonné des campagnes avec des ONG. Elle a également été consultante auprès de fédérations mondiales de syndicats, et auprès d’ONG sur le thème du commerce éthique et de la responsabilité des entreprises.

Gemma travaille actuellement à l’unité internationale d’UNISON, le plus grand syndicat britannique de la fonction publique, où elle est responsable du secteur « entreprises et droits humains ».  

Leah Eryenyu

Leah est une féministe africaine dont la préoccupation actuelle est la sensibilisation dans le but de redonner le pouvoir aux personnes, de manière à perturber et démanteler les injustices institutionnalisées. Elle est actuellement gestionnaire de la Recherche, du Plaidoyer et de la Construction des mouvements chez Akina Mama wa Afrika. Elle a de l’expérience dans les domaines des droits humains et du développement, et dans le secteur privé. Elle a précédemment été en charge des subventions et des partenariats à Barefoot Power Uganda, une entreprise sociale qui vise à déployer l’énergie solaire dans les régions hors-réseau en Ouganda.

Entre 2014 et 2017, elle travaillait à MIFUMI, tout d’abord en tant que chargée des Communications, puis en tant que gestionnaire de Sure Start, le programme de leadership des filles et de construction de mouvements de l’organisation, où elle supervisait les activités du programme auprès de 5 000 filles chaque année. Elle croit que se débattre pour l’humanité, la capacité d’agir et l’autonomie des femmes est un acte profondément politique, qui implique de se confronter directement aux structures patriarcales qui mettent les hommes et leurs désirs au centre de l’axe du pouvoir et de l’autorité. Leah est titulaire d’un baccalauréat en science politique du Williams College aux États-Unis.      

Region
Global
Category
Vidéos
Source
AWID & GADN