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Il est temps d’élire 2 nouvelles féministes audacieuses pour notre Conseil d’administration

Chaque année à l’AWID, nous visons à renouveler et enrichir les points de vue et expériences que reflète notre Conseil d’administration en accueillant de nouvelles membres.

Quel est le rôle du Conseil d’administration ?

Notre Conseil d’administration est essentiel pour veiller à ce que l’AWID remplisse correctement sa mission de soutien à l’épanouissement de mouvements féministes dans le monde entier. Notre Conseil reflète diverses géographies, luttes et perspectives qui font partie intégrante de la diversité et la force des mouvements féministes.

À chacune des élections, les membres de l’AWID votent pour des candidates engagées en faveur de la mission de l’AWID, qui peuvent faire le lien entre les luttes locales et mondiales. Celles-ci seront également en mesure de nous aider à tirer, avec vigilance, le meilleur parti du positionnement et des atouts de l’AWID dans un contexte en constante évolution.


C’est un plaisir de présenter les candidates suivantes à l’élection au Conseil*: 

Eni Lestari

Headshot photo of Eni Lestari

Eni Lestari est travailleuse domestique indonésienne à Hong Kong et militante des droits des migrant·e·s. Après avoir échappé à son employeur abusif, elle est passée de victime à mobilisatrice de travailleurs·ses domestiques en particulier, et de travailleurs·ses migrant·e·s plus globalement. En 2000, elle a fondé l'Association of Indonesian Migrant Workers (Association des travailleurs·ses migrant·e·s indonésien·ne·s, ATKI-Hong Kong) qui s'est ensuite étendue à Macao, à Taïwan et en Indonésie. Elle a été coordonnatrice et porte-parole de l'Asia Migrants Coordinating Body (Instance de coordination des migrant·e·s en Asie, AMCB) - une alliance d'organisations de terrain de migrant·e·s à Hong Kong venant d'Indonésie, des Philippines, de Thaïlande, du Népal et du Sri Lanka. Elle est également l'actuelle présidente de l’International Migrants Alliance (Alliance internationale des migrant·e·s), la toute première alliance mondiale de migrant·e·s, d'immigré·e·s, de réfugié·e·s et d'autres personnes déplacées. Elle a occupé des postes importants dans diverses organisations, en tant que membre actuelle du conseil régional de l’Asia Pacific Forum on Women, Law and Development (Forum Asie-Pacifique sur les femmes, le droit et le développement, APWLD), ancienne membre du conseil d'administration de Global Alliance Against Traffic in Women (Alliance mondiale contre la traite des femmes, GAATW), porte-parole du Network of Indonesian Migrant Workers (Réseau des travailleurs·ses migrant·e·s indonésien·ne·s, JBMI), conseillère d’ATKI-Hong Kong et Macao ainsi que de l’Association of Returned Migrants and Families in Indonesia (Association des migrant·e·s et des familles retourné·e·s en Indonésie, KABAR BUMI). Elle a été une personne-ressource impliquée dans des forums organisés par des universitaires, des groupes interreligieux, des sociétés civiles, des syndicats et bien d'autres, à l’échelle nationale, régionale et internationale. Elle a aussi participé activement aux assemblées/conférences des Nations Unies sur le développement et les droits des migrant·e·s et été choisie comme intervenante pour l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations Unies sur les mouvements massifs de migrant·e·s et de réfugié·e·s en 2016 à New York, aux États-Unis. Des nominations et des prix lui ont par ailleurs été décernés, dont celui d’Inspirational Women de BBC 100 Women, ainsi que le prix Public Hero de RCTI, l’Indonesian Club Award et le Non-Profit Leader of Women of Influence de la Chambre américaine de Hong Kong, et celui de Changemaker de Cathay Pacific.

Veena Singh

Headshot photo of Veena SINGH

Veena Singh est une insulaire fidjienne, une féministe et une femme de couleur. Veena est née,a grandi dans une petite ville rurale aux Fidji et s a des origines ethniques mixtes (sa mère est une femme autocthone fidjienne, son père fidjien d’ascendence indienne) . Elle est professionnelle féministe du développement et une ardente défenseuse de « l’évolution des pouvoirs pour créer un changement positif » ainsi que de la « construction d'une économie de la bienveillance ». Ses expériences professionnelles se concentrent principalement dans les secteurs des droits humains, de l'égalité de genre et de l'inclusion sociale. Elle dispose de plus de 18 ans d'expérience de travail spécifique sur les droits des femmes et des enfants, les femmes, la paix et la sécurité (RCSNU 1325), la sécurité humaine, le développement et les médias communautaires. Veena a travaillé et a été bénévole au sein de plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) basées aux Fidji avant de rejoindre SPC-Fiji Women's Rights Movement (Mouvement des droits des femmes aux Fidji), FemLINKPacific , la Croix rouge des Fidji et Save the Children (Fidji) . Veena a en plus travaillé sur un large spectre de domaines et de problématiques de développement, dont l'accès à la justice, la prévention des conflits et la consolidation de la paix, la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR), la participation politique des femmes, leur leadership et leur prise de décision, et plus récemment dans le champ des statistiques de genre. Grâce à son travaille, elle a pu étroitement collaborer avec des professionnel·le·s du développement, des féministes, des activistes, des représentant·e·s gouvernementaux·ales et des agent·e·s de la paix dans les régions du Pacifique, de l'Asie, de l'Europe et de l'Afrique. En dehors du bureau, elle aime travailler à la promotion et à la protection de l'environnement; sensibiliser à la santé mentale et au bien-être positif, et passer du temps à écrire. Elle est maman de 11 chats, fière porteuse de saris et collectionneuse de cartes postales. Veena observe de manière réfléchie l'orientation des activités féministes aux Fidji et dans ses propres organisations, et cherche, comme elle le décrit, « à décoloniser son esprit et le 'soi' par une autoréflexion radicale ». Mais surtout, et en premier lieu, il lui importe de publier des écrits plus parlants qui la relieront à la diaspora du Pacifique. Veena est titulaire d'un diplôme en développement communautaire de l'Université Murdoch (en Australie) et d'un diplôme de troisième cycle en politique sociale de l'Université nationale des Fidji.

Sara Cuentas Ramirez

Headshot photo of Sara Cuentas Ramirez

Sara est née à Lima, au Pérou, le 11 mai 1974. Sa mère est descendante Guayocundas et Capullanas (des femmes ancestrales qui dirigeaient les territoires du nord du Pérou) et la famille de son père est d’origine quechua de Cusco, dont les ancêtres paternels comprennent Gabriel Condorcanqui et Micaela Bastidas (qui menèrent la première révolution autochtone de 1781 pour se libérer du joug colonial sur le continent d'Abya Yala). Elle est communicatrice et journaliste, chercheure en sciences sociales et militante féministe décoloniale. Parmi ses recherches publiées figurent : La verdad está en nuestros cuerpos, secuelas de una opresión reproductiva [La vérité réside dans nos corps, effets de l'oppression reproductive] exposant l'impact des stérilisations forcées sur la vie des femmes; Cuidar para sostener la vida [Prendre soin pour entretenir la vie] montrant les caractéristiques coloniales de la chaîne, de l'économie et du système des soins mondiaux; Educación para el desarrollo desde una perspectiva de género [Éducation pour le développement avec une perspective de genre] analysant et partageant une méthodologie pédagogique pour promouvoir des actions citoyennes critiques pour lutter contre la violence machiste; et Mujeres migrantes, actoras del cambio social [Les femmes migrantes, actrices du changement social] soulignant l'engagement actif et de premier plan des femmes migrantes en Espagne. Sara a également développé une méthodologie appelée Análisis Descolonial para el Cambio [Analyse décoloniale pour le changement] qui intègre une perspective féministe décoloniale dans les initiatives de transformation sociale, de recherche, de formation et de collaboration collective pour éliminer l'oppression dans divers contextes. Elle est conseillère en plaidoyer pour l'organisation péruvienne IAMAMC qui défend les droits humains des femmes touchées par les stérilisations forcées. Elle coordonne la Decolonial Feminist School (École féministe décoloniale) créée par Red de Migración Género y Desarrollo [Réseau migration, genre et développement] qui appuie divers·es activistes, étudiant·e·s, professionnel·le·s et membres du grand public, adoptant un féminisme décolonial pour transformer leur vie et leurs contextes. Sara est consultante en politiques publiques liées au social et à l'égalité. Elle forme des fonctionnaires sur les enjeux liés au racisme, à l'interculturalité, au féminisme décolonial, aux politiques d'égalité, à la coexistence sociale et à la participation communautaire. Elle est également active dans la recherche de la connaissance située en tant qu’outil menant à des actions de plaidoyer. Elle conseille des entités publiques et privées sur la façon d'améliorer et d'intégrer des mesures pour décoloniser le Soi, le pouvoir, les savoirs et les soins et pour soutenir la vie communautaire. Elle écrit pour El País (Planeta Futuro), La Mula (média en ligne péruvien axé sur la critique sociale) et donne des interviews aux médias chaque fois que ses opinions et analyses féministes décoloniales sont requises sur divers sujets.

Cynthia Rothschild

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Cynthia Rothschild est militante indépendante et consultante en droits humains spécialisée dans le plaidoyer et la politique des Nations Unies, les droits sexuels, les questions LGBTI, le VIH et le sida et les femmes défenseures des droits humains. Elle est actuellement directrice du programme des Nations Unies à l'Occidental College (en Californie). Militante des droits humains, des droits sexuels et féministe depuis de nombreuses années, elle a travaillé auprès de divers réseaux mondiaux et ONG (dont des groupes LGBTI, des groupes de défense des droits des femmes et des droits reproductifs, et des organisations de services pour le sida) aux États-Unis et à l'étranger. Cynthia est formatrice, facilitatrice et mentore. Elle appuie le plaidoyer direct et féministe auprès du Conseil des droits de l'homme et de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies en particulier. En 2011 et 2015, elle a été consultée par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), amenant d’importantes contributions aux deux rapports révolutionnaires de l'ONU sur la discrimination et la violence basées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre.. Cynthia est depuis longtemps membre de la Coalition internationale des défenseuses des droits humains, dans laquelle elle a pris part à des projets liés au développement organisationnel, la formation, le plaidoyer et la production de connaissances ; de l'Observatoire sur l'universalité des droits humains (OURs), une initiative interrégionale qui se concentre sur les crises des fondamentalismes et de l'extrémisme, et les attaques contre les droits humains ainsi que les systèmes des Nations Unies. Cynthia détient de nombreuses années d’expériences en matière de gouvernance et a occupé le conseil d’administration de plusieurs ONG, dont Amnesty International USA, Astraea, Synergia et INCRESE (au Nigéria) ainsi que le conseil consultatif de CREA (en Inde). Cynthia est également auteure. Elle a conçu et animé des formations sur« Gendering Documentation: A Manual For and About Women Human Rights Defenders »(Documentation sur le genre : un manuel pour et sur les femmes défenseures des droits humains) et elle a publié un certain nombre d'articles et de blogs sur la montée des fondamentalismes et les attaques contre le système des droits humains par « la droite ». Parmi ses autres publications figurent : Written Out: How Sexuality is Used to Attack Women's Organizing (C’est écrit : Comment la sexualité est utilisée pour attaquer l'organisation des femmes) et « Sex at Dusk and the Mourning After: Sexuality Policy in the US in the Years of Obama » (Sexe au crépuscule et deuil d’après : politique de sexualité aux États-Unis à l'époque d'Obama, co-auteure). Elle est basée à New York.

Votez avant le 31 décembre 2021.

Voter maintenant

Si tout le monde peut proposer une candidature au Conseil de l’AWID, seul·e·s les membres de l’AWID peuvent voter aux élections du Conseil d’administration.

Adhérez dès aujourd’hui!

Processus d’élection au Conseil d’administration

Suite à notre appel à candidatures et après leur étude et le processus d’entretiens menés par le Comité de nominations et de gouvernance de notre Conseil d’administration, nous vous présentons quatre (4) candidates qui viendraient compléter les compétences et le savoir-faire de notre CA actuel.
 
Nous comptons sur les membres de l’AWID pour nous aider à voter pour des membres solides au CA, qui contribueront à la gouvernance de l’organisation et qui, toutes deux, nous accompagneront jusqu’à la fin de notre plan stratégique actuel et superviseront l’élaboration et le lancement de notre prochain plan stratégique – un processus essentiel pour l’engagement et l’orientation du CA!


* Ces dernières années, nous présentions les candidates par région. Cette année, nous avons préféré mettre en avant une unique liste de quatre (4) candidates qui viendraient compléter le savoir-faire (et la diversité régionale) déjà en vigueur au CA. Nous demandons aux membres de voter pour deux (2) des quatre (4) candidates, avec un seul vote possible par candidate et la possibilité de ne voter que pour une seule candidate. Les deux (2) candidates qui recevront le plus de voix seront élues au CA de l’AWID, qu’elles joindront en janvier 2022.

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