
Teresita Navacilla

L'enquête "Où est l'argent?" #WITM est maintenant en ligne ! Plongez dans l'enquête et partagez votre expérience du financement de votre organisation avec des féministes du monde entier.
En savoir plus et participer à l’enquête!
Les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et leurs allié-e-s du monde entier s’opposent au pouvoir et imaginent de nouvelles politiques de libération. Des ressources économiques et politiques aux actes quotidiens de résistance et de survie, les contributions qui viennent nourrir ce travail revêtent de nombreuses formes.
L’initiative de l’AWID, Ressources des mouvements féministes (Resourcing Feminist Movements, RFM), met en lumière l’écosystème de financement actuel, qui va des modèles d’attribution des ressources auto-générée aux voies de financement officielles.
A travers nos recherches et analyses, nous examinons de quelles façons les pratiques de financement pourraient mieux servir nos mouvements. Nous faisons une étude critique des contradictions propres au “financement” de la transformation sociale, compte tenu notamment de la répression politique croissante, des programmes anti-droits et du pouvoir grandissant des entreprises. Mais surtout, nous élaborons des stratégies collectives en appui à des mouvements fleurissants, solides et résilients.
Créer et élargir les alternatives : Nous développons les pratiques de financement qui accordent une place prépondérante aux priorités des activistes et impliquons un large éventail de donateurs et d’activistes dans la création de nouveaux modèles dynamiques d’attribution de ressources en faveur des mouvements féministes, en particulier dans un contexte qui voit l’espace de participation de la société civile diminuer considérablement.
Enrichir nos connaissances : Nous explorons, échangeons et consolidons nos connaissances sur la façon dont les mouvements attirent, organisent et utilisent les ressources qui leur sont nécessaires pour entreprendre des changements significatifs.
Plaider : Nous travaillons en partenariat, comme avec le Count Me In! Consortium, afin d’influencer les programmes de financement et permettre aux mouvements féministes d’être en dialogue direct pour déplacer le pouvoir et l’argent.
Le principal objectif de l’enquête WITM est de faire la lumière sur la situation financière de divers mouvements féministes, de défense des droits des femmes, pour la justice de genre, de défense des personnes LBTQI+ et des mouvements alliés dans le monde entier. Sur cette base, nous souhaitons démontrer l’importance d’orienter davantage de fonds, de meilleure qualité, et de transférer le pouvoir vers les mouvements féministes.
Oui, nous vous invitons à détailler des points importants pour vous en répondant à la ou aux questions ouvertes à la fin de l’enquête.
✉️ Les inscriptions en personne sont closes. Inscrivez-vous au livestream ici
Événement en anglais
📅 Mercredi 12 mars 2025
🕒 12.00h-13.30h EST
🏢 PNUD, 304 E 45th St. Doha Room, 11th Floor (FF Building)
Organisé par : PNUD, Femena, SRI et AWID
Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.
Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.
Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.
Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.
En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :
Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :
Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :
Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.
Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;
Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;
Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;
Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.
Depuis 1975, l’English Collective of Prostitutes (ECP, le Collectif anglais des prostituées) lutte pour obtenir la décriminalisation du travail du sexe et des conditions de travail plus sûres pour les travailleuses du sexe, tant au niveau national qu’au niveau international.
L’ECP apporte son soutien à toutes les personnes vivant du travail du sexe, indépendamment de leur genre, lorsqu’elles sont poursuivies pour racolage ou pour des faits de tenue de maison close, quand elles se voient contraintes de fermer leur lieu de travail ou qu’elles sont soumises à une ordonnance pour comportement antisocial (Anti-social behaviour orders, ASBOs) .
« Nous sommes des femmes qui travaillons ou avons travaillé dans différents domaines de l’industrie du sexe, que ce soit dans la rue ou dans des établissements. »
Basé au Royaume-Uni, l’ECP milite pour que les lois qui criminalisent les travailleuses du sexe et leurs familles soient abolies, pour que les faits relatfs au travail du sexe soient supprimés du casier juduciaire et enfin pour que les travailleuses du sexe se voient offrir des alternatives en matière de logement et de développement économique ainsi que des salaires et dans les mots d'ECP, de sorte que "chacune de nous peut sortir de la prostitution si et quand nous le voulons."
La lutte en faveur des droits des personnes qui vivent du travail du sexe est permanente et dure depuis des décennies. Il faut du courage pour résister aux lois criminalisantes adoptées par les autorités publiques et à la mise en application de celles-ci par les forces de police. Le courage de l’ECP a souvent été récompensé au cours de ces longues années de lutte et de résistance.
En 1982, 50 femmes du collectif ont occupé une église londonnienne pendant 12 jours pour protester contre les interventions illégales de la police mais aussi contre la violence et le racisme dont sont victimes des travailleurs-euses du sexe qui exercent leurs activités dans la rue. En 1995, avec le soutien de l’organisation Women against Rape (Femmes contre le viol), l’ECP a remporté une victoire qui a fait date. Cette toute première poursuite au privé pour viol avait été lancée parce que les autorités publiques avaient auparavant refusé de poursuivre un violeur en série qui ciblait les travailleuses du sexe.
Il y a dix ans, après le meurtre de cinq femmes à Ipswich, l’ECP a lancé la « Safety First Coalition » (la coalition pour la sécurité avant tout). Cette coalition a été le fer de lance d’une campagne contre la loi relative au maintien de l’ordre et à la prévention de la criminalité (le « Policing and Crime Act »), qui octroyaient des pouvoirs étendus aux policiers pour « nous arrêter pour racolage, nous contraindre à suivre des programme de réhabilitation, rafler nos appartements, nous faire expulser, voler notre argent et nos biens. Cette loi criminalisait également les clients. »
Actuellement, l’ECP fait campagne contre la loi de réforme de la protection sociale qui abolit certaines aides sociales, qui étaient les seules sources de revenu sur lesquelles les mères et les victimes de violence domestique pouvaient compter. Comme l’ECP l’a expliqué à l’AWID, « la plupart des travailleuses du sexe sont des mères qui tentent de faire de leur mieux pour leurs enfants. Il faut les protéger plutôt que les agresser ».
« Nous sommes en contact avec des travailleurs-euses du sexe dans le monde entier. Notre point de départ est toujours la situation que nous vivons dans les pays du Sud, celle que nous vivons dans les rues, alors que beaucoup d’entre nous sont des femmes noires, métisses et/ou des immigrées. »
Membre institutionnel de l’AWID depuis 2014, l’ECP fait également partie de l’International Prostitutes Collective.
Since 1975, the English Collective of Prostitutes (ECP) has worked nationally and internationally for the decriminalisation of sex work and towards safer working conditions for sex workers. ECP has supported women and other sex workers against charges of soliciting, closure orders, Anti-social behaviour orders (ASBOs), and brothel keeping.
The UK based ECP campaigns for the abolition of laws which criminalize sex workers and their families, for the expunging of criminal records, as well as for housing, economic alternatives and higher benefits and wages and in ECP's words, so that "any of us can leave prostitution if and when we want."
The struggle for sex workers’ rights is a continued and decade long struggle. It takes courage to fight against criminalising laws passed by state authorities and enforced by police power. ECP’s courage has often paid off in its many years of advocacy and resistance.
For 12 days in 1982, 50 women from the Collective occupied a church in London to protest against illegal police action, violence and racism against street workers. In 1995, ECP, with the support of Women against Rape, won a landmark case (and first-ever private prosecution for rape) after the authorities declined to prosecute a serial rapist who targeted sex workers. And ten years ago, after the murder of five women in Ipswich, ECP launched the Safety First Coalition, spearheading a campaign against the Policing and Crime Act which gave police greater powers to “arrest us for soliciting, force us into “rehabilitation”, raid our flats, get us evicted, and steal our earnings and property. It also criminalised clients."
Currently the English Collective of Prostitutes is opposing the new Welfare Reform law which abolishes income support as this is the only benefit that mothers and victims of domestic violence rely on. As ECP tells AWID, “Most sex workers are mothers trying to do our best for our children. Mothers should be supported not attacked.”
“We are in touch with sex workers all over the world. The situation of those of us in the Global South and those of us who work the streets, often black women, other women of colour and/or immigrant women, has always been our starting point.”
ECP, an AWID institutional member since 2014, is also part of the International Prostitutes Collective.
«En nuestra lucha por la igualdad, tendemos a olvidar que las mujeres también son madres (si así lo deciden). No deberíamos sentirnos avergonzadas por tener la capacidad de dar a luz a un ser humano. Los derechos de las madres son también parte de los derechos de las mujeres. Ser madre y feminista no es una contradicción», dice Aleksandra Miletić-Šantić, abogada y madre soltera de tres hijas/os.
Aleksandra es oriunda de Mostar, Bosnia y Herzegovina (BH). Actualmente vive y trabaja en Sarajevo como la persona de contacto en BH para el programa Human Rights Education for Legal Professionals [Formación en Derechos Humanos para Profesionales del Derecho] del Consejo de Europa. Aleksandra también es especialista en el seguimiento y evaluación de programas de desarrollo.
El período que va de 1992 a 1995 fue tumultuoso en una Bosnia y Herzegovina devastada por la guerra. Aleksandra trabajó en la estación de radio War Studio [Estudio de Guerra] de Mostar como corresponsal para la Radio-Televisión BH de Sarajevo. Era una estación de radio multiétnica que había sido creada con el objetivo de ser una fuente de optimismo para la ciudadanía y de preservar la vida cultural y artística en una situación anormal, pero que fue atacada y posteriormente cerrada. En 1993, la estación fue destruida para siempre cuando incendiaron el edificio que ocupaba junto al Cuartel General del Ejército de BH.
Su experiencia como periodista y como mujer joven que vivió durante un conflicto armado ha hecho que hoy día Aleksandra sea una ferviente defensora de la consolidación de la paz. En su actual rol como profesional, trabaja en la implementación de la Resolución 1325 del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas (ONU) sobre Mujeres, Paz y Seguridad. Aleksandra ha diseñado y facilitado programas de capacitación sobre género y seguridad y colabora con la Oficina de ONU Mujeres en BH para apoyar a los organismos estatales que se ocupan del género en la implementación de la Resolución 1325 a nivel nacional.
«En un mundo ideal, ser feminista sería simplemente una cuestión de decencia, ya que sería considerado normal que todas las personas tuvieran los mismos derechos y libertades. Esto incluiría todos los derechos—civiles, sociales, económicos y políticos.»
Durante los últimos quince años, Aleksandra ha trabajado para mejorar los derechos humanos en BH y ha sido una de las asesoras pioneras en temas de género para las misiones de la Política Común de Seguridad y Defensa de la Unión Europea (UE). En su rol como asesora en género para la Misión de Policía de la UE en BH, Aleksandra introdujo el plan de acción para la transversalización de género como una herramienta enfocada a mejorar la situación del personal femenino al interno de la organización, al mismo tiempo que incorporaba temas de género en el mandato de la Misión para sus actividades en BH.
«Mi sueño es un mundo donde todas las personas puedan alcanzar su máximo potencial y donde nadie sepa lo que son la pobreza o la inseguridad. Lamentablemente, tantos años después de haber adoptado las herramientas básicas de derechos humanos todavía hay personas que no tienen la libertad de elegir de qué forma quieren vivir.»
Aleksandra es afiliada a AWID desde febrero de 2014.
«Me afilié a AWID porque su misión y la forma en que la implementan coinciden totalmente con mis ideales. También valoro la forma como AWID trata a su membresía, prestando la debida atención a cada una/o, independientemente de quienes sean. Eso hace todas/os sientan que son agentes de cambio importantes.”
Para comunicarte con ella, por favor envía un mensaje a membership@awid.org y/o encuéntrala en nuestro directorio en línea.
« Dans notre combat pour l’égalité, nous avons tendance à oublier que les femmes sont aussi des mères (si elles ont choisi de l’être). Nous ne devons pas avoir honte de notre capacité à donner naissance à un être humain. Les droits des mères font aussi partie des droits des femmes. Être une mère et être une féministe n’est pas contradictoire », affirme Aleksandra Miletić-Šantić, une avocate qui élève seule ses trois enfants.
Aleksandra est originaire de Mostar en Bosnie-Herzégovine. Elle vit actuellement à Sarajevo, où elle exerce en tant que point focal du Programme de formation aux droits de l’homme pour les professionnels du droit du Conseil de l’Europe. Elle est aussi spécialiste du suivi et de l’évaluation des programmes de développement.
Lors de la tourmente des années 1992-1995, pendant lesquelles la Bosnie-Herzégovine était déchirée par la guerre, Aleksandra était correspondante au War Studio de Mostar pour la Radio-télévision nationale basée à Sarajevo. Ce studio pluriethnique avait été créé dans l’objectif de redonner espoir aux habitants de la ville et il contribuait aux efforts pour préserver une vie culturelle et artistique malgré les conditions anormales. Le studio a dû fermer suite à un attentat, et en 1993 il a été complètement détruit lorsque l’immeuble dans lequel il se trouvait, qui abritait également le quartier général de l’armée de Bosnie-Herzégovine, a été incendié.
Son passé de journaliste et le conflit armé qu’elle a vécu alors qu’elle était une jeune femme ont fait d’elle une militante passionnée de la construction de la paix. De par ses fonctions actuelles elle participe activement à la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité. Elle a conçu et organisé des programmes de formation sur le genre et la sécurité, et elle collabore avec le Bureau de ONU Femmes en Bosnie-Herzégovine pour que soient créés des mécanismes de genre au niveau national favorisant la mise en œuvre de la Résolution 1325.
« Dans un monde idéal, être féministe serait la moindre des corrections car il serait considéré comme normal que toutes et tous aient les mêmes droits et les mêmes libertés. Tous les droits - civils, sociaux, économiques et politiques. »
Ces 15 dernières années, Aleksandra a œuvré à l’amélioration des droits humains en Bosnie-Herzégovine, et elle a été l’une des toutes premières conseillères en matière de genre auprès des missions de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de l’Union Européenne (UE). En tant que conseillère en matière de genre auprès de la Mission de police de l’Union européenne (MPUE) en Bosnie-Herzégovine, elle a mis en place un plan d’action pour l’intégration de la dimension du genre ; un outil axé sur l’amélioration du statut du personnel féminin, et qui visait aussi à intégrer la question du genre dans les activités entreprises par la MPUE au titre de son mandat en Bosnie-Herzégovine.
« Je rêve d’un monde où chacune et chacun pourra réaliser pleinement son potentiel, où personne ne connaîtra la pauvreté et l’insécurité. Malheureusement, alors qu’il y tant d’années que les instruments des droits humains fondamentaux ont été mis en place, le mode de vie n’est toujours pas une affaire de choix personnel. »
Aleksandra est membre de l’AWID depuis février 2014.
« Je suis devenue membre de l’AWID car sa mission et la façon dont elle la met en œuvre correspondent en tout point à mon idéal. J’apprécie aussi la façon dont l’AWID traite ses membres, en accordant la même attention à chacun d’entre eux sans aucun préjugé. Grâce à cela, chaque membre se sent un acteur/une actrice important-e du changement. »
Pour la contacter, vous pouvez écrire à membership@awid.org et/ou la retrouver dans l'annuaire des membres en ligne.
“In our struggle for equality, we tend to forget that women are also mothers (if they chose to be). We should not be ashamed of our ability to give birth to a human being. The rights of mothers are also women's rights. Being a mother and a feminist is not a contradiction” says Aleksandra Miletić-Šantić, a lawyer and single mother of three children.
Aleksandra is originally from Mostar in Bosnia and Herzegovina (BH). She currently lives and works in Sarajevo as a BH focal point person for the Council of Europe’s Human Education for Legal Professionals Programme. She is also a specialist in the Monitoring and Evaluation of Development Programmes.
The years 1992-1995 was a tumultuous period in war torn Bosnia and Herzegovina when Aleksandra worked as a War Studio of Mostar correspondent for the Sarajevo-based Radio-Television BH. The multi-ethnic Studio had been created with the goal of being a source of optimism to citizens and as part of an attempt to preserve cultural and artistic life under abnormal conditions. This studio was attacked and subsequently closed. In 1993 it was permanently destroyed when the building it occupied with the Headquarters of the BH Army was set on fire.
Aleksandra’s journalistic background and experience of living through armed conflict as a young woman has made her a passionate advocate for peace building.
In her current professional capacity she works on the implementation of the United Nations (UN) Security Council Resolution 1325 on Women, Peace and Security. She has designed and facilitated training programs on gender and security, and also engages with the UN Women Office in BH to support national gender mechanisms in the implementation of the Resolution 1325.
“In the ideal world, being a feminist would be a matter of decency as it would be considered normal that all people have the same rights and liberties. That would include all rights - civil, social, economic and political.”
For the past 15 years, Aleksandra has been working on the improvement of human rights in BH, and was one of the pioneer gender advisors for the Common Security and Defence Policy missions of the European Union (EU).
In her role as gender advisor for the EU Police Mission (EUPM) in BH she introduced the action plan for gender mainstreaming as a tool that focuses on improving the internal position of women staff members, while integrating gender in the EUPM mandate activities in BH.
“My dream is a world where everybody will be able to achieve their full potential, where not a single person will know about poverty or insecurity. Sadly, so many years after the adoption of basic human rights instruments, a way of life is still not a matter of individual choice.”
Aleksandra has been an AWID member since February 2014.
“I have become an AWID member as its mission and the way it is implemented strongly correspondents to my ideals. I also cherish the way AWID treats its members by paying due attention to every single member regardless of any basis. It makes every member feel as an important actor of change.”
Across the Caribbean, advocacy for the recognition and fulfillment of Lesbian, Gay, Bisexual and Transgender (LGBT) rights occur in a non-inclusive, homophobic and transphobic context.
Women’s Empowerment for Change (WE-Change), an AWID member since their launch in May 2015, works on raising awareness and defending the rights of lesbian, bisexual and transgender (LBT) women in Jamaica and the Caribbean. The organisation is women-led and community-based. Recognising that LGBT advocacy spaces in the Caribbean are largely dominated by and focused on men - and women are often marginalized -, 20 LBT women founded WE-Change with the aim of strengthening the women’s movement within the LGBT community and increasing the participation of LBT women in social justice advocacy in Jamaica and the region.
“More and more LGBT people [are] standing for their rights, for equality before the law, for equity in social services and protection, and demanding that they be treated with the inherent dignity with which they were born. I am one of those LGBT people. And I remain committed to eliminating all forms of stigma and discrimination against my community in general and against the women in my community in particular.” – Latoya Nugent, Co-founder and Associate Director of WE-Change
Within just a couple of months of existence, the group organised legal literacy training sessions on domestic violence, training of facilitators on responding to and addressing gender-based violence and intimate partner violence, and a training on the Domestic Violence Act. Hosted in partnership with the Jamaica Forum of Lesbians, All-Sexuals and Gays (J-FLAG), watch what these participants had to say.
”WE-Change envisions a society where the rights of every person are recognised, respected, and protected, and where duty bearers and caregivers commit to creating an enabling environment for every person to contribute to the sustainable development of Jamaica.”
While working on creating alternative and safe spaces for the vocalisation of the LBT community and reducing homophobia and transphobia, WE-Change also promotes self-care and wellness through dance, yoga and fitness boot camp classes. During the ‘dancerobics’ for example participants were taught “several dance moves to the tune of new soca and dancehall hits.” And to celebrate love during #Pride2015, the women of WE-Change made this video because #LoveWins!
En todo el Caribe, la incidencia por el reconocimiento y la realización de los derechos de lesbianas, gays, personas bisexuales y trans* (LGBT*) tiene lugar en un contexto excluyente, homofóbico y transfóbico.
Women’s Empowerment for Change [Empoderamiento de las Mujeres para el Cambio, WE-Change], afiliada a AWID desde su creación en mayo de 2015, crea conciencia acerca de los derechos de las mujeres lesbianas, bisexuales y trans* (LBT*) en Jamaica y el Caribe y los defiende. Es una organización de base comunitaria, liderada por mujeres. Veinte mujeres LBT* crearon WE-Change con el objetivo de fortalecer el movimiento de mujeres dentro de la comunidad LGBT* e incrementar la participación de las mujeres LBT* en la promoción y defensa de la justicia social en Jamaica y la región, reconociendo que en el Caribe los espacios de incidencia LGBT* en general están dominados por los hombres, se centran en ellos y suelen marginar a las mujeres.
“Las personas LGBT* cada vez defienden más sus derechos, la igualdad ante la ley, la equidad en los servicios sociales y la protección, y exigen ser tratadas con la dignidad intrínseca con la que nacieron. Yo soy una de esas personas LGBT*. Y tengo un compromiso permanente con la eliminación de todas las formas de estigma y discriminación contra mi comunidad en general y contra las mujeres de mi comunidad en particular”. – Latoya Nugent, Cofundadora y Directora Adjunta de WE-Change
A los pocos meses de haber sido creado, este grupo organizó sesiones de capacitación en nociones básicas de derecho aplicado a la violencia doméstica y sobre la Ley de Violencia Doméstica, además de preparar a facilitadoras para que supieran cómo dar respuesta a y abordar la violencia de género y la causada por la pareja. Para esta actividad se asoció con el Jamaica Forum of Lesbians, All-Sexuals and Gays [Foro Jamaiquino de Lesbianas, Pansexuales y Gays, J-FLAG]; aquí podrás escuchar lo que dijeron las participantes (en inglés).
“WE-Change quiere una sociedad en la que se reconozcan, respeten y protejan los derechos de cada persona, y en la que garantes de obligaciones y proveedores de cuidados se comprometan a crear un ambiente que permita a todas las personas aportar al desarrollo sostenible de Jamaica”.
Al mismo tiempo que procura crear espacios alternativos y seguros en los que la comunidad LBT* pueda expresarse y reducir la homofobia y la transfobia, WE-Change también promueve el autocuidado y el bienestar a través de clases de danza, el yoga y entrenamiento físico (fitness boot camp). Por ejemplo: en la ‘danza aeróbica’, a las participantes se les enseñan “distintos pasos de danza al ritmo de los últimos éxitos de la soca y el dancehall (géneros musicales caribeños)”. Y para celebrar el amor durante #Pride2015 [Orgullo 2015], las mujeres de WE-Change hicieron el video siguiente (en inglés) porque ¡#LoveWins [El amor triunfa]!
Dans les Caraïbes, le plaidoyer en faveur de la reconnaissance et du respect des droits des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans* (LGBT) s’effectue dans un climat homophobe, transphobe et non-inclusif.
L’organisation Women’s Empowerment for Change - WE-Change (l’autonomisation des femmes pour le changement), membre de l’AWID depuis sa création en mai 2015, œuvre pour sensibiliser et défendre les droits des femmes lesbiennes, bisexuelles et trans* (LBT) en Jamaïque et dans les Caraïbes. Cette organisation communautaire est dirigée par des femmes. Sur la base du constat que la majorité des espaces dédiés à la sensibilisation en faveur des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans* (LGBT) sont dominés par et centrés sur les hommes et que les femmes y sont souvent marginalisées, une vingtaine de femmes LBT ont créé WE-Change, avec l’objectif de renforcer le mouvement des femmes au sein de la communauté LGBT et d’augmenter la participation des femmes LBT aux actions de plaidoyer et de sensibilisation en faveur de la justice sociale en Jamaïque et dans la région.
« De plus en plus de personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans* (LGBT) se mobilisent pour faire valoir leurs droits, pour l’égalité devant la loi, pour l’équité en matière de services et de protection sociale et exigent d’être traitées avec la dignité qui leur est due. Je suis une de ces personnes LGBT et je m’engage en faveur de l’élimination de tout forme de stigmatisation et de discrimination contre ma communauté en général et contre les femmes de ma communauté en particulier. » Latoya Nugent, Co-fondatrice et Directrice associée de WE-Change
Deux mois à peine après sa création, le groupe a déjà organisé des ateliers de formation sur les aspects juridiques de la violence domestique, une formation de formatrices sur la manière de traiter et de répondre à la violence basée sur le genre et à la violence dans les relations intimes, ainsi qu’une formation sur la loi relative à la violence domestique. Ces sessions ont été co-organisée avec le Jamaica Forum of Lesbians, All-Sexuals and Gays ou J-FLAG (forum jamaïcain des personnes lesbiennes, bisexuelles et gaies). Découvrez ce que les participantes en ont pensé. (en anglais)
« WE-Change envisage une société où les droits de chaque personne sont reconnus, respectés, et protégés et où les responsables et le personnel soignant s’engagent à créer un environnement propice dans lequel chaque personne peut contribuer au développement durable de la Jamaïque. »
En parallèle de la création d’espaces alternatifs et sécurisants pour que la communauté LBT puisse s’exprimer et pour faire reculer l’homophobie et la transphobie, WE-Change promeut également le souci de soi et le bien-être grâce à des cours de danse, de yoga et des sessions de fitness intensives. Pendant les ‘dancerobics’ par exemple, les participantes ont pu apprendre « des mouvements de danse sur les nouveaux tubes de soca et de dancehall ». Pour célébrer l’amour pendant la #Pride2015, les femmes de WE-Change ont réalisé cette vidéo (en anglais) car #LoveWins (l’amour triomphe) !
Avec une carrière juridique de plus de 30 ans à son actif, Oby était connue en Afrique et dans le monde comme une ardente défenseure de la justice de genre et des droits humains.
Elle a fondé le Centre de documentation et de développement des ressources civiles (CIRDDOC), une ONG nigériane qui sponsorise des formations et des activités de mise en réseau qui promeuvent les droits humains, la bonne gouvernance, l’accès à la justice et l’État de droit pour les membres de la société civile, les parlementaires, ainsi que d’autres parties prenantes concernées.
Au Nigeria, les activistes se souviennent d’Oby avec émotion, la qualifiant « d’activiste extraordinaire qui a fait preuve d’énergie et de passion pour lutter pour l’égalité de genre et la justice de genre au Nigéria et en Afrique »
Née en 1936 dans le Maryland aux États-Unis, Sue était artiste, activiste et enseignante.
Son art était destiné aux femmes et parlait des femmes. En tant que féministe lesbienne, pendant un temps séparatiste, elle s'est engagée à créer des espaces réservés aux femmes. En 1976, elle a acheté un terrain qui est toujours géré par des femmes qui y séjournent pour créer de l'art. Sue a pris une position farouche sur la question de la protection des femmes et des filles.
Avec son approche révolutionnaire, futuriste et anthropologique, elle remplissait chaque pièce dans laquelle elle entrait avec une intelligence et une excentricité authentiques, ainsi qu’un humour et un esprit impitoyable. Ses idées sur la conscience et la créativité continuent à inspirer beaucoup de gens.
Philosophe féministe radicale, Peni était aussi poète, écrivaine, dramaturge et compositrice.
Première coordinatrice du Fiji Women’s Rights Movement (Mouvement pour les droits des femmes aux Fidji), elle a laissé un héritage empreint de sa profonde préoccupation pour les droits fondamentaux des femmes, la justice et la paix. L’engagement de Peni en faveur de la justice sociale, économique et écologique et son travail remarquable lui a valu le respect de la communauté locale et internationale. Au sein des mouvements féministes traditionnels des Fidji, elle a été l’une des premières à travailler avec et aux côtés des personnes LGBTQI et a fourni une assistance concrète au mouvement des travailleurs et des travailleuses du sexe lorsqu’il s’est constitué aux Fidji.
Ses collègues l'ont décrite comme une personne formidable et une leader visionnaire du changement. Elle a inspiré beaucoup de personnes par sa créativité et son courage. Son travail a permis à de nombreuses personnes de se faire entendre, d’acquérir de nouvelles compétences et d’ouvrir de nouvelles voies, tant au niveau personnel que communautaire.
Ardente défenseure des droits des femmes et des enfants, Su’ad dirigeait Al-Weed Al-Alaiami, une organisation irakienne de défense des droits humains.
Elle a participé aux manifestations de juillet 2018 qui ont eu lieu à Bassorah et dans plusieurs autres villes irakiennes pour protester contre le chômage, réclamer des emplois et des services publics appropriés pour les citoyen-ne-s, ainsi que pour exiger l'élimination de la corruption endémique. Le 25 septembre 2018, Su’ad a été assassinée dans le quartier d’Al-Abbasiyah, dans le centre-ville de Bassorah.
Une vidéo de l’incident a montré une personne qui s'est approchée d'elle alors qu'elle montait dans sa voiture, et lui a tiré une balle dans la tête avant de pointer son arme sur son chauffeur, Hussain Hassan, qui a été blessé à l'épaule. Su’ad Al-Ali avait 46 ans et était mère de quatre enfants.
Cette année, nous rendons hommage à dix-neuf défenseuses des droits humains originaires de la région Amérique latine et Caraïbes. Parmi elles, seize ont été assassinées, dont six journalistes et quatre défenseuses des droits des personnes LGBT*QI. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour commémorer la vie et le travail de ces femmes. Faites circuler les mèmes figurant ci-dessous auprès de vos collègues et amis ainsi que dans vos réseaux et twittez en utilisant les hashtags #WHRDTribute et #16Jours.
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