
Mina Agarwala

par Nandini Tanya Lallmon
Olajumoke « Jay » Abdullahi et Kym Oliver sont des féministes révolutionnaires à plus d'un titre. (...)
illustration : « Éclose » de Titash Sen >
par Ana María Belique
El Batey Naranjo est une communauté un peu à l’écart de la ville mais regorgeant de personnes travailleuses et enthousiastes. (...)
< illustration : « Tejedoras de sueños » (« Tisseuses de rêves ») , par Diana Mar
Les discours antidroits continuent à évoluer. Outre le recours à des arguments religieux, culturels et traditionnels, les acteur·rice·s antidroits s’approprient le langage de la justice sociale et des droits humains pour travestir leurs véritables programmes et gagner ainsi en légitimité.
Avec Lindiwe Rasekoala, Lizzie Kiama, Jovana Drodevic et Malaka Grant.
Ester Lopes est une danseuse et une écrivaine dont les recherches portent sur le corps, le genre, la race et les rapports de classe. Elle est professeure de Pilates et enseigne l’art. Ester est diplômée en théâtre contemporain – processus créatifs (à la FAINC) et en danse et conscience du corps (à l’USCS). Parmi ses spécialisations musicales figurent le chant populaire et les percussions. Elle a suivi une formation à Novos Brincantes avec Flaira Ferro, Mateus Prado et Antonio Meira à l’Institut Brincante en 2015 et 2016.
Alors que le capitalisme hétéropatriarcal s’acharne à nous contraindre au consumérisme et à la conformité, nous constatons que nos luttes sont cloisonnées et séparées par des frontières aussi bien physiques que virtuelles.
L’AWID, le Centre pour le leadership mondial des femmes (CWGL en anglais) et le Réseau de Développement et de Communication des Femmes Africaines (FEMNET), proposent ce document de réflexion pour questionner les concepts traditionnels liés au développement. Il inclut également une série de propositions pour un programme féministe en faveur de la justice de genre, de la justice économique et de la justice en matière de développement.
En savoir plus sur les origines du projet
Ces propositions sont formulées pour être discutées, débattues, mises en pièces, adaptées, adoptées ou encore pour en inspirer d’autres.
En vous promenant dans le quartier du Raval à Barcelone, vous croiserez peut-être Metzineres, une coopérative féministe par et pour les femmes et personnes trans et non-binaires qui consomment de la drogue.
Imaginez un endroit sans stigmatisation, où les femmes et personnes trans et non-binaires peuvent consommer des drogues en toute sécurité. Un lieu qui offre sécurité, soutien et accompagnement aux femmes et personnes trans et non-binaires dont les droits sont systématiquement bafoués par la guerre contre la drogue et qui subissent violence, stigmatisation et répression en conséquence.
Juste à l'extérieur de l'entrée, les passant·es et les visiteur·euses sont accueilli·e·s par un immense tableau noir où figurent des conseils, des astuces, des souhaits et des dessins de personnes qui consomment de la drogue. Il existe également un calendrier qui présente une série d'activités auto-organisées par la communauté Metzineres. Qu'il s'agisse d'ateliers coiffure et cosmétique, des émissions radio, des pièces de théâtre, de repas communs offerts à la communauté ou des cours d'autodéfense, il y a toujours quelque chose à faire!
La coopérative offre des sites de consommation sûrs ainsi que des services qui couvrent les besoins de base des gens. Il y a des lits, des casiers, des douches, des toilettes, des machines à laver et une petite terrasse extérieure où les gens peuvent se détendre ou jardiner.
Metzineres opère dans un cadre de réduction des méfaits, qui tente de réduire les conséquences négatives de la consommation de drogue. Mais la réduction des méfaits est bien plus qu'un ensemble de pratiques: c'est une politique ancrée dans la justice sociale, la dignité et les droits des personnes qui consomment des drogues.
Écoutez cette histoire ici :
Un an seulement après sa fondation, les membres de Nadia Echazú ont commencé à travailler dans la haute couture et ont organisé un défilé de mode dans l'historique hôtel Bauen.
Elles ont montré cinq modèles et quelques travailleuses de la coopérative textile ont même défilé avec leurs propres créations.
C'était révolutionnaire non seulement parce qu'elles concevaient des alternatives à la mode grand public, mais aussi parce qu'elles créaient des vêtements accessibles et inclusifs pour les corps trans et travesti.
Il n'y a pas d'économies féministes sans vêtements qui nous font nous sentir incroyables et confortables!