
Agniva Lahiri

Les réalités féministes sont les exemples concrets des mondes justes que nous sommes en train de co-créer. Elles existent aujourd’hui, dans les manières, dont les personnes et les mouvements vivent, luttent et se construisent.
Ces réalités féministes vont au-delà de la résistance aux systèmes oppressifs pour nous montrer à quoi ressemble un monde sans domination, sans exploitation et sans suprématie.
Ce sont ces histoires-là que nous voulons mettre en lumière, partager et amplifier à travers notre aventures des réalités féministes.
Créer et élargir les alternatives: Ensemble, nous créons de l’art et des expressions artistiques qui placent au centre et célèbrent l’espoir, l’optimisme, la guérison et l’imagination radicale que les réalités féministes inspirent.
Enrichir nos connaissances: Nous documentos, démontrons & diffusons des méthodologies qui permettront d’identifier les réalités féministes de nos différentes communautés.
Promouvoir des programmes féministes: Nous élargissons et approfondissons notre réflexion et notre organization collectives afin de promouvoir des solutions et des systèmes justes incarnant les valeurs et les visions féministes.
Mobiliser des actions solidaires: Nous incitons les mouvements féministes, en faveur des droits humaines et de la justice de genre et leurs allié-e-s à partager, échanger et co-créer des réalités, des récits et des propositions féministes lors du 14ème Forum international de l’AWID.
Bien que nous mettions l’accent sur le processus avant, pendant et après les quatre jour du Forum, c’est lors de l’événement lui-même que la magie opère. Grâce à l’unique énergie des participant·e·s et à l’opportunité de rassembler les gens.
Construira le pouvoir des réalités féministes, en nommant, célébrant, amplifiant et en alimentant l’énergie autour des expériences et propositions qui font émerger les possibilités et nourrissent notre imagination
Remplira nos puits d’énergie et d’inspiration comme le carburant de notre activisme et de notre résilience pour les droits et la justice
Renforcera la connectivité, la réciprocité et la solidarité au sein des divers mouvements féministes et avec les mouvements en faveur des droits et de la justice.
En savoir plus sur le processus du Forum
Crear | Résister | Transform est fait pour vous et pour tou·te·s les superbes activistes féministes et de la justice sociale que nous connaissons. Rassemblons-nous pour partager nos stratégies de résistance, co-créer un peu de magie féministe, et transformer ce monde ensemble.
Le premier rapport de l’Observatoire sur l’universalité des droits (OURs) - disponible en anglais et en espagnol - compile les informations disponibles sur les tendances antidroits dans les sphères internationales. Découvrez les principaux groupes religieux, les discours et les tactiques antidroits à l’œuvre au sein de l’ONU.
« Je veux jouir tellement fort que ça réveillera mes ancêtres, qui se joindront à la lutte. »
Manal Tamimi est une activiste palestinienne et une défenseuse des droits humains. Mère de quatre enfants, elle est titulaire d’une maîtrise en droit international humanitaire. Son activisme lui a valu d’être arrêtée trois fois et d’être blessée à plusieurs reprises, notamment avec des balles explosives réelles qui sont interdites sur le plan international. Sa famille est elle aussi prise pour cible : ses enfants ont été arrêtés et blessés à balles réelles plus d’une fois. Le dernier incident dont elle a été victime était une tentative d’assassinat contre son fils Muhammad, qui a reçu une balle dans la poitrine, près du cœur, quelques semaines après sa libération des prisons d’occupation où il avait passé deux ans. Sa philosophie de vie : « si on va me faire payer parce que je suis palestinienne et non parce que j’ai commis un crime, je refuse de mourir en silence ».
« Pour moi, ce genre de discussion compte parmi les expressions d’amour dont la vie me permettait de profiter depuis peu. Je ne savais pas que cette autre forme d’amour – que l’on trouve en dehors d’ateliers de formation, d’espaces d’activisme, de classes ou de lieux de travail – était possible... »
Découvrez ces projets élaborés par les équipes de l'AWID pour promouvoir le plaidoyer et les perspectives féministes.
ÉCONOMIES DES SOINS AGROÉCOLOGIE ET SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRECOOPÉRATIVISME FÉMINISTESYNDICALISME FÉMINISTE
Guadalupe était une activiste environnementale impliquée dans la lutte contre le crime à Cherán, au Mexique.
En 2011, Guadalupe a aidé à renverser le gouvernement local. Elle participait à des patrouilles de sécurité locale, notamment dans les forêts municipales et faisait partie des dirigeant-e-s autochtones de Cherán qui ont appelé les gens à défendre leurs forêts contre l’abattage implacable et illégal. Son travail pour les aînés, les enfants, les travailleurs-euses a fait d'elle une icône dans sa communauté.
Elle a été assassinée à Chilchota, au Mexique, à environ 30 kilomètres au nord de Cherán, sa ville natale.
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Les militants de l'ASOM dans les rencontres, les défilés et les événements
Anna a grandi à Lewes, dans le Sussex (Royaume-Uni). Après avoir décidé de ne pas poursuivre sa licence d’anglais à l'Université de Sheffield, elle a déménagé à Bristol et est devenue plombière.
Elle a passé une grande partie de son temps à défendre les personnes marginalisées et défavorisées, à assister à des rassemblements antifascistes et à offrir son soutien aux femmes de la Dale Farm lorsqu'elles furent menacées d'expulsion. Végétalienne et amie des animaux, elle a participé à des missions de sabotage de chasses et son nom est honoré sur le monument commémoratif « Arbre de vie » de l’organisation PETA. Anna s'est rendue à Rojava en mai 2017 pour lutter en faveur du renforcement du pouvoir des femmes, de la pleine représentation de toutes les ethnies et de la protection de l'environnement.
Anna est décédée le 15 mars 2018, après avoir été atteinte par une frappe aérienne turque dans la ville d'Afrin, dans le nord de la Syrie. Anna se battait auprès des forces de protection des femmes (YPJ) quand elle a été tuée.
Figure inspirante pour de nombreux-ses féministes aux Fidji, Shireen était une alliée de poids du mouvement des femmes. Elle a plaidé sans relâche pour l'égalité de genre aux niveaux local et régional.
Ayant débuté sa carrière en tant que spécialiste de l’égalité de genre à la Banque asiatique de développement, elle a apporté des changements radicaux en matière d’égalité de genre aux politiques de l’institution. Sa recherche, intitulée « La règle des Danda : la violence domestique chez les Indo-Fidjiens », est l'une des premières recherches sur la violence domestique, le mariage et les femmes aux Fidji. Ce travail précurseur a servi de catalyseur pour la militance féministe dans ce domaine.
L’héritage de Shireen lui survit et beaucoup se souviennent de son influence, de son engagement et de son soutien au mouvement des femmes aux Fidji et dans le Pacifique.