
Leonor Zamora

Les réalités féministes sont les exemples concrets des mondes justes que nous sommes en train de co-créer. Elles existent aujourd’hui, dans les manières, dont les personnes et les mouvements vivent, luttent et se construisent.
Ces réalités féministes vont au-delà de la résistance aux systèmes oppressifs pour nous montrer à quoi ressemble un monde sans domination, sans exploitation et sans suprématie.
Ce sont ces histoires-là que nous voulons mettre en lumière, partager et amplifier à travers notre aventures des réalités féministes.
Créer et élargir les alternatives: Ensemble, nous créons de l’art et des expressions artistiques qui placent au centre et célèbrent l’espoir, l’optimisme, la guérison et l’imagination radicale que les réalités féministes inspirent.
Enrichir nos connaissances: Nous documentos, démontrons & diffusons des méthodologies qui permettront d’identifier les réalités féministes de nos différentes communautés.
Promouvoir des programmes féministes: Nous élargissons et approfondissons notre réflexion et notre organization collectives afin de promouvoir des solutions et des systèmes justes incarnant les valeurs et les visions féministes.
Mobiliser des actions solidaires: Nous incitons les mouvements féministes, en faveur des droits humaines et de la justice de genre et leurs allié-e-s à partager, échanger et co-créer des réalités, des récits et des propositions féministes lors du 14ème Forum international de l’AWID.
Bien que nous mettions l’accent sur le processus avant, pendant et après les quatre jour du Forum, c’est lors de l’événement lui-même que la magie opère. Grâce à l’unique énergie des participant·e·s et à l’opportunité de rassembler les gens.
Construira le pouvoir des réalités féministes, en nommant, célébrant, amplifiant et en alimentant l’énergie autour des expériences et propositions qui font émerger les possibilités et nourrissent notre imagination
Remplira nos puits d’énergie et d’inspiration comme le carburant de notre activisme et de notre résilience pour les droits et la justice
Renforcera la connectivité, la réciprocité et la solidarité au sein des divers mouvements féministes et avec les mouvements en faveur des droits et de la justice.
En savoir plus sur le processus du Forum
Panel : Dans le cadre d'une table ronde, explorez une question ou un défi sous différents angles, ou partagez un apprentissage ou une expérience, puis posez des questions à l'auditoire, si le temps le permet.
Talk-show : Organisez une conversation plus spontanée dans le cadre d'un talk-show. Les talk-shows peuvent être une conversation entre plusieurs personnes, animée par un.e présentatrice.eur de talk-show. Les questions du public peuvent déterminer l'orientation de la conversation.
Discussion : Elles peuvent prendre la forme de cafés du monde, de cercles restreints ou fishbowl et d'autres méthodologies qui facilitent l'implication active des participant.e.s dans les conversations. Il s’agit d’un format très participatif.
Atelier : Sessions interactives qui invitent les participant.e.s à acquérir de nouvelles compétences dans tous les domaines de la vie et de l'activisme.
Session stratégique : Il s'agit d'une invitation à réfléchir à une question ou à une stratégie, en profondeur, avec d'autres personnes. Un espace pour apprendre les un.e.s des autres : ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, et comment développer de nouvelles stratégies collectives pour créer les mondes dont nous rêvons.
Cercle de partages (également connu sous le nom de Birds of a Feather) : Idéal pour les petits groupes, dans un cadre plus intime, afin d'écouter les un.e.s et les autres, de susciter la discussion et d'aborder avec soin des sujets qui peuvent être spécifiques, sensibles et complexes.
Arts - Atelier participatif : Activités participatives impliquant les arts et l'expression créative. Qu'il s'agisse d'art visuel, de théâtre, de film, de peinture murale, de danse, de musique, d'artisanat collectif ou de création artistique, etc., nous accueillons toutes les idées célébrant l'art et la créativité féministes en tant que formes de changement social, de guérison, d'expression et de transformation.
Arts - Performances, installations et expositions : Nous accueillons les propositions qui offrent aux participant.e.s du Forum de nouvelles expériences et perspectives, qui élargissent nos horizons et qui nous incitent à penser, ressentir et organiser d'une nouvelle manière.
Guérison : Diverses activités adaptées à la fois aux groupes et aux individus, allant de l'apprentissage de techniques de relaxation à la discussion sur la prévention de l'épuisement professionnel, des pratiques de soins du corps, de l'esprit et de l'âme tenant compte des traumatismes à la guérison et des failles au sein de nos mouvements.
L’Appel à activités énumère plusieurs formats et méthodologies pour le déroulé des activités. Faites preuve de créativité et assurez-vous d’avoir lu la section « Ce qu’il faut savoir » avant de commencer.
(avec des invités spéciaux!)
📅Mardi 12 mars
🕒18 h - 21 h 30 HNE
🏢 Blue Gallery, 222 E 46th St, New York
Entrée par RSVP uniquement
Sauf si vous avez des problèmes d’accessibilité et/ou que vous répondez aux questions de l’enquête dans une autre langue, nous vous encourageons fortement à utiliser KOBO pour une collecte et une analyse standardisées des données WITM.
Non. L’enquête s’appuie sur les 20 années de mobilisation de l’AWID dans l’objectif d’obtenir davantage de financement de meilleure qualité pour des changements sociaux menés par des féministes. Cette enquête est la troisième édition de la recherche Où est l’argent pour l’organisation des mouvements féministes? Notre objectif est de mener une enquête WITM tous les 3 ans.
Alors que nous affrontons de multiples crises dans le monde entier, nos mouvements œuvrent sans relâche à construire une influence qui dépasse les structures de pouvoir traditionnelles. La vague de décrets présidentiels américains vise à nous intimider, mais aucune idéologie fasciste, quelle que soit son ampleur, ne peut effacer notre existence et notre résistance.
Nous vous invitons à rejoindre la campagne de solidarité pour dénoncer et résister aux forces fascistes qui sapent les mouvements féministes et de justice de genre dans vos communautés !
Dans le monde entier, les femmes défenseuses des droits humains défendent leurs terres, leurs moyens de subsistance et leurs communautés contre le pouvoir des entreprises et des industries extractives. Elles se mobilisent et défient de puissants intérêts économiques et politiques qui motivent la spoliation de terres, le déplacement de communautés, la perte des moyens de subsistance et la dégradation de l'environnement.
L’extractivisme est un modèle économique et politique de développement qui œuvre à la marchandisation de la nature et privilégie le profit au détriment des droits humains et de l'environnement. Enraciné dans l'histoire coloniale, il creuse les inégalités sociales et économiques au niveau local et mondial. Le plus souvent, les femmes rurales, noires ou autochtones sont les plus touchées par l’extractivisme et sont largement exclues des espaces de prise de décision en la matière. Les femmes se mobilisent pour défier ces forces patriarcales et néocoloniales et défendre les droits, les terres, les personnes et la nature.
Les femmes qui s’opposent aux industries extractives vivent une série de risques, de menaces et de violations de leurs droits comme la criminalisation, la stigmatisation, la violence et l'intimidation. Leurs histoires révèlent des aspects évidents de violences sexuelles et basées sur le genre. Parmi les auteurs de ces abus se trouvent les autorités locales et fédérales, les entreprises, la police, les militaires, les forces de sécurité paramilitaires et privées, et parfois mêmes leurs propres communautés.
L'AWID et la Coalition internationale des femmes défenseures des droits humains (WHRDIC) ont le plaisir d'annoncer la sortie de leur publication « Les défenseuses des droits humains résistent à l’extractivisme et aux pouvoir des entreprises », un rapport basé sur un projet de recherche transrégional qui relate les expériences vécues par des défenseuses en provenance d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.
Nous encourageons les activistes, les membres de mouvements sociaux, la société civile, les donateurs et les décideurs à lire et à faire usage des documents suivants pour leur travail de plaidoyer, comme outil pédagogique et comme source d’inspiration :
« Les défenseuses des droits humains résistent aux industries extractives : Aperçu des principaux risques et des obligations en matière de droits humains » est une analyse de la situation d’un point de vue du genre. Ce rapport (en anglais, bientôt disponible en français) analyse les formes de violations et les types d'auteurs de ces violations, il reprend les obligations les plus pertinentes en matière de droits humains et formule une série de recommandations politiques à l’intention des États, des entreprises, de la société civile et des donateurs.
« Arrimer la résistance à l'action : Les stratégies des défenseuses des droits humains qui résistent aux industries extractives » est un guide pratique qui décrit des formes créatives et stratégiques d'action, des stratégies qui ont porté leurs fruits et des histoires de résistance inspirantes.
La vidéo « Protéger les personnes et la planète: les femmes qui résistent aux industries extractives. » met en lumière le courage des défenseur-e-s des droits humains d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. Elles partagent leurs luttes pour la terre et la vie et parlent des risques et des défis auxquels elles sont confrontées dans leur activisme.
« Contester le pouvoir corporatif : Les luttes pour les droits des femmes, la justice économique et la justice de genre » est un rapport de recherche qui décrit les effets du pouvoir des entreprises et offre des perspectives sur des stratégies de résistance.
Faites-nous part de vos commentaires
C’est avec gratitude que l’AWID reconnaît les contributions précieuses de chaque défenseur-e des droits humains qui a participé à ce projet. Cette recherche a été rendue possible grâce à votre volonté à partager vos expériences. Votre courage, créativité et résilience est une source d’inspiration pour nous toutes et tous. Merci !
L’Empire Kitara englobait autrefois certaines parties actuelles de l’est de l’Ouganda, certaines régions du nord de la Tanzanie et de l’est de la République démocratique du Congo. Dans cet empire, on raconte qu’une femme nommée Koogere régna sur la chefferie de Busongara. On dit que c’était une cheffe d’une exceptionnelle sagesse, une dirigeante et entrepreneure de talent qui, entre autres réussites, a rendu ses communautés prospères socialement et économiquement. La tradition orale Koogere raconte l’histoire du leadership de Koogere, tout en transmettant son héritage à la communauté, de génération en génération.
« Busongora bwa Koogere mbere ikamwa niboroga, Amagita gatera amaato, amata geser’ente » (Busongora de Koogere, la terre riche en bétail et en produits laitiers)
Le Koogere Women Empowerment Programme (Programme d’autonomisation des femmes Koogere, site en anglais) de Engabu Za Tooro - la Plateforme des jeunes de Tooro pour l’action, EZT- a été mis en place à partir de cette tradition orale et s’en inspire. Membre de l’AWID depuis le début de 2015, EZT est une organisation autochtone d’Ouganda fondée en 1999 qui travaille auprès de communautés dans la partie occidentale du pays. EZT a pour objectif de renforcer les capacités de ces communautés faisant usage de pratiques culturelles pour promouvoir l’égalité de genre, les droits des femmes autochtones et l’autonomie communautaire. Leurs principales activités visent à promouvoir la mobilisation des femmes des communautés locales et le renforcement de leur leadership, à les encourager à produire et distribuer ces produits dans les secteurs du commerce agroalimentaire et des entreprises culturelles. L’organisation oeuvre également pour mettre un terme à la violence intrafamiliale et pour la promotion des droits économiques des femmes.
Regardez la vidéo sur la tradition orale Koogere (en anglais)
EZT est reconnue par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et œuvre actuellement à ce que sa candidature pour la sauvegarde de sa tradition orale soit acceptée sur la Liste des Trésors du patrimoine mondial culturel immatériel de l’UNESCO au cours de la 10ème session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. La session aura lieu du 30 novembre au 4 décembre 2015 à Windhoek, en Namibie. Au cours de celle-ci, des femmes autochtones et des militantes pour les droits des femmes présenteront cette tradition orale (site en anglais).
« Engabu Za Tooro: Passionné-e d’égalité sociale et d’inclusion. »
The Kitara Empire once encompassed present-day parts of eastern Uganda, some areas of northern Tanzania and of eastern Democratic Republic of Congo. In this Empire, it is told, a woman named Koogere reigned over the Busongara Chiefdom. It is said that she was an exceptionally wise chief, great leader and entrepreneur who, among other achievements, brought socio-economic prosperity to her communities. The Koogere oral tradition tells the story of Koogere’s leadership, carrying her legacy through generations of the community.
“Busongora bwa Koogere mbere ikamwa niboroga, Amagita gatera amaato, amata geser’ente” (Busongora of Koogere the land of plenty of cattle and abundant dairy products).
The Koogere Women Empowerment Programme of Engabu Za Tooro (Tooro Youth Platform for Action, EZT) is built around and inspired by this oral tradition. EZT, an AWID member since early 2015, is an indigenous Ugandan organisation founded in 1999 and working with communities in western Uganda. EZT works to strengthen the capacity of these communities, using cultural practices to promote gender equality, the rights of indigenous women and community self-reliance. Their main activities aim to promote grassroots women’s mobilization and leadership; encourage women’s production and marketing in agro-business and cultural enterprises; end domestic violence and promote women’s economic rights.
EZT works through images and film.
Watch a video about the Koogere oral tradition
EZT is accredited to the United Nations Education, Scientific and Cultural Organisation (UNESCO) and is facilitating the nomination for their oral tradition to be inscribed by UNESCO on the world list of intangible cultural heritage during the 10th session of its Intergovernmental Committee for Safeguarding Intangible Heritage. The session will take place from November 30th to December 4th 2015 in Windhoek Namibia during which indigenous women and gender activists will showcase this oral tradition.
“Engabu Za Tooro: Impassioned for social equity and inclusion”
El imperio Kitara alguna vez se extendió por el oriente de Uganda, el norte de Tanzanía y el oriente de la República Democrática del Congo. Se cuenta que en este imperio una mujer llamada Koogere reinó sobre toda la zona de influencia de los jefes Busongara. Se dice que ella fue una jefa excepcional por su sabiduría, una gran líder y emprendedora que, entre otros logros, llevó la prosperidad económica a sus comunidades. La tradición oral Koogere cuenta la historia de su liderazgo, transmitiendo su legado de una generación a otra en esta comunidad.
“Busongora bwa Koogere mbere ikamwa niboroga, Amagita gatera amaato, amata geser’ente” [Busongara de Koogere, la tierra del ganado y los productos lácteos abundantes]
El Koogere Women Empowerment Programme [Programa de empoderamiento para mujeres Koogere] de la Engabu Za Tooro [Plataforma de Acción Juvenil Tooro, EZT] se inspira en esta tradición oral y se desarrolla a partir de ella. EZT, afiliada a AWID desde comienzos de 2015, es una organización indígena ugandesa creada en 1999 que trabaja con comunidades de Uganda occidental. EZT se dedica a fortalecer las capacidades de estas comunidades, utilizando prácticas culturales para promover la igualdad de género, los derechos de las mujeres indígenas y la autosuficiencia comunitaria. Sus principales actividades están destinadas a promover la movilización y el liderazgo de las mujeres de sectores populares; alentar la producción y comercialización agrícola y cultural por parte de las mujeres, poner fin a la violencia doméstica y promover los derechos económicos de las mujeres.
Ver un video sobre la tradición oral Koogere (en inglés)
EZT mantiene una colaboración oficial con la Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO) y está promoviendo que su tradición oral sea incorporada por la UNESCO a la lista mundial de patrimonio cultural inmaterial durante la décima sesión del Comité Intergubernamental para la Salvaguarda del Patrimonio Cultural Inmaterial. La sesión tendrá lugar del 30 de noviembre al 4 de diciembre de 2015 en Windhoek, Namibia, y allí las mujeres indígenas y activistas de género presentarán esta tradición oral.
«Engabu Za Tooro: Apasionadas por la equidad y la inclusión sociales»
Souvent décrite comme une « poète de la paix et de l’amitié », Caroline Nazareno-Gabis (membre de l'AWID), plus connue sous le pseudonyme de Ceri Naz, est originaire de la province de Pangasinan, aux Philippines. Poète primée, éditrice, journaliste, conférencière, linguiste, éducatrice et militante pour la paix et les droits des femmes, Caroline vit et travaille actuellement à Vancouver, au Canada.
L’œuvre de Caroline a été récompensée par de nombreux prix internationaux. Elle a notamment remporté le prix littéraire Frang Bardhi 2014 en Albanie, le prix Sair-gazeteci (qui récompense les poètes-journalistes) du 34ème KIBATEK – le Festival international de littérature et d’arts qui a lieu en Turquie – et le prix World Poetry Empowered Poet 2013 au Canada. Elle a été invitée à participer au festival Word On The Street de Vancouver (site en anglais) et nommée directrice du World Poetry International pour les Philippines par la fondation World Poetry Canada and International.
« …je suis mon meilleur moi
car j’ai accepté mon moi entier,
mon moi véritable… »
La poésie de Caroline, ses histoires pour enfants et ses reportages ont été publiés dans différents livres, anthologies et magazines, et ce dans le monde entier. Elle collabore actuellement avec le Philippine Canadian Inquirer (site en anglais), le Songsoptok International Online Magazine et le journal en ligne Our Poetry Archive.
Outre son œuvre littéraire, Caroline a créé le prix littéraire Ceri Naz pour soutenir les étudiant-e-s en journalisme de l’Université d’État du Pangasinan ainsi que les écrivain-e-s, poètes et artistes prometteur-se-s des Philippines.
« …je suis
fragile
mais j’ai reconstitué
les fragments brisés
en des fleuves larges et puissants… »
Often known as a ‘poet of peace and friendship’, Caroline Nazareno-Gabis (an AWID member), a.k.a. Ceri Naz is a native of Pangsinan, Philippines, currently living and working in Vancouver, Canada. She is an award-winning poet, editor, journalist, public speaker, linguist, educator, peace and women’s rights advocate.
Caroline has won numerous international prizes for her work, including the The Frang Bardhi Literary Prize 2014 in Albania, the sair-gazeteci (Poet-Journalist Award) during the 34th KIBATEK International Festival of Literature and Arts in Turkey and the World Poetry Empowered Poet 2013 in Canada. She was also a featured poet at Vancouver Word On The Street and chosen as the World Poetry International Director for the Philippines by the World Poetry Canada and International.
“i am the greatest me
for i have accepted the whole,
the real me…”
Caroline’s poetry, children’s and feature stories have been published in various book anthologies and magazines worldwide. Currently, she writes for the Philippine Canadian Inquirer, the Songsoptok International Online Magazine and the e-journal Our Poetry Archive.
Beyond her literary work, Caroline has created the The Ceri Naz Literary Award through which she supports journalism students at the Pangasinan State University as well as emerging writers, poets and artists in the Philippines.
“…i am
fragile
but had put up
the broken pieces
to streams of strength and breadth…”
A Caroline Nazareno-Gabis (afiliada de AWID), a la que llaman Ceri Naz, se la conoce como ‘poeta de la paz y la amistad’. Nacida en Pangsinan, Filipinas, actualmente vive y trabaja en Vancouver, Canadá. Ha recibido múltiples distinciones como poeta, editora, periodista, conferenciante, lingüista, educadora y defensora de la paz y los derechos de las mujeres.
Caroline ha ganado numerosos premios por su obra, incluyendo el premio de literatura Frang Bardhi 2014 de Albania, el premio sair-gazeteci (Premio Periodista Poeta- Poet Journalist Award ) durante la 34º edición del Festival Internacional KIBATEK de Literatura y Arte de Turquía y el Premio Mundial de Poesía y Empoderamiento (World Poetry Empowered Poet ) 2013 de Canadá. También fue poeta destacada en el festival nacional de libros y revistas de Vancouver, Word On The Street (La Palabra en la Calle), y fue elegida como Directora Internacional de Poesía Mundial para Filipinas por la organización World Poetry Canada and International.
“soy la mejor yo
porque he aceptado todo
mi yo real...”
La poesía de Caroline, sus historias para niñas y niños y algunos de sus artículos destacados se han publicado en varias antologías de libros y revistas de todo el mundo. Actualmente escribe para Philippine Canadian Inquirer, la Songsoptok International Online Magazine (revista en línea) y la revista electrónica Our Poetry Archive.
Además de su obra literaria, Caroline ha creado el “Premio de Literatura Ceri Naz”, a través del cual brinda apoyo a estudiantes de periodismo de la Universidad Estatal de Pangasinan y a escritoras y escritores, poetas y artistas emergentes de Filipinas.
“…soy
frágil
pero de mis pedazos
hice
un torrente de fuerza y respiración…”
D’origine libanaise et palestinienne, Lina Abirafeh (membre individuelle de l'AWID) est née dans un contexte de conflits, de déplacements de population et de problématiques de genre. Déterminée à mettre un terme à la violence à l’égard des femmes, elle dit : « Nous devrions tou-te-s lutter fermement contre la violence faite aux femmes ! C’est la violation des droits humains la plus répandue dans le monde, et elle dure depuis bien trop longtemps. C’est une bataille qui vaut la peine d’être menée, même si nous n’en voyons pas les résultats de notre vivant ! »
Lina, qui a obtenu un doctorat du Département pour le développement international de la London School of Economics, voit sa thèse actuellement publiée dans un ouvrage (en anglais) intitulé Gender and International Aid in Afghanistan: The Politics and Effects of Intervention (Genre et aide internationale en Afghanistan : les politiques et effets de l’intervention). Pendant près de 20 ans, elle s’est attachée à travailler sur des questions de violence contre les femmes, particulièrement dans des situations d’urgence et dans plus de 20 pays dont l’Afghanistan, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la République démocratique du Congo, Haïti, le Mali, le Népal et la République centrafricaine. Lina a également collaboré avec de nombreuses agences de l’ONU, avec la Banque Mondiale, et avec différentes organisations non-gouvernementales internationales et nationales. Elle intègrera au mois de septembre la Lebanese American University (LAU) à Beyrouth en tant que Directrice de l’Institute for Women’s Studies (IWSAW) in the Arab World (institut d’études des femmes dans le monde arabe).
« Nous sommes tou-te-s concerné-e-s. Nous sommes donc tou-te-s responsables. » - Lina Abirafeh
Lina se fait aussi une joie de communiquer avec d’autres membres !
Vous pouvez voir la présentation (en anglais) TEDx de Lina sur son travail concernant la violence sexuelle au cours de crises humanitaires.
Lina Abirafeh (an AWID individual member) is Lebanese and Palestinian, born into conflict, displacement and gender issues. She is committed to ending violence against women and says “we all should be! It is the most pervasive human rights violation in the world, and it has endured far too long. Even if we don’t see the results in our lifetime, it’s still worth a fight!”
“We are all affected. So we are all responsible.” - Lina Abirafeh
Lina Abirafeh (afiliada individual de AWID) es libanesa y palestina. Nació en medio del conflicto, el desplazamiento y la discriminación de género y está comprometida con la eliminación de la violencia contra las mujeres. «¡Todas las personas deberíamos tener el mismo compromiso!», afirma. «Es la violación a los derechos humanos más generalizada en el mundo y persiste desde hace mucho tiempo. Aun cuando no veremos los resultados durante nuestra vida, vale la pena luchar».
«Todas las personas nos vemos afectadas; por eso todas somos responsables.» - Lina Abirafeh