Sabriya Simon
Marcha da Mulheres Negras 2016
Marcha da Mulheres Negras 2016
Marcha da Mulheres Negras 2016

Domaines prioritaires

Aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.

Domaine prioritaire : Co-Création des réalités féministes

Alors que nous rêvons d’un monde féministe, il y en a qui sont déjà en train de le construire et de le vivre. Ce sont nos réalités féministes ! 

Que sont les réalités féministes ?

Les réalités féministes sont les exemples concrets des mondes justes que nous sommes en train de co-créer. Elles existent aujourd’hui, dans les manières, dont les personnes et les mouvements vivent, luttent et se construisent.

Ces réalités féministes vont au-delà de la résistance aux systèmes oppressifs pour nous montrer à quoi ressemble un monde sans domination, sans exploitation et sans suprématie.

Ce sont ces histoires-là que nous voulons mettre en lumière, partager et amplifier à travers notre aventures des réalités féministes.

Transformer des visions en des expériences vécues

Au travers de cette initiative, nous voulons:

  • Créer et élargir les alternatives: Ensemble, nous créons de l’art et des expressions artistiques qui placent au centre et célèbrent l’espoir, l’optimisme, la guérison et l’imagination radicale que les réalités féministes inspirent.

  • Enrichir nos connaissances: Nous documentos, démontrons & diffusons des méthodologies qui permettront d’identifier les réalités féministes de nos différentes communautés.

  • Promouvoir des programmes féministes: Nous élargissons et approfondissons notre réflexion et notre organization collectives afin de promouvoir des solutions et des systèmes justes incarnant les valeurs et les visions féministes.

  • Mobiliser des actions solidaires: Nous incitons les mouvements féministes, en faveur des droits humaines et de la justice de genre et leurs allié-e-s à partager, échanger et co-créer des réalités, des récits et des propositions féministes lors du 14ème Forum international de l’AWID.


Le Forum international de l’AWID

Bien que nous mettions l’accent sur le processus avant, pendant et après les quatre jour du Forum, c’est lors de l’événement lui-même que la magie opère. Grâce à l’unique énergie des participant·e·s et à l’opportunité de rassembler les gens.

Nous espérons que le prochain Forum :

  • Construira le pouvoir des réalités féministes, en nommant, célébrant, amplifiant et en alimentant l’énergie autour des expériences et propositions qui font émerger les possibilités et nourrissent notre imagination

  • Remplira nos puits d’énergie et d’inspiration comme le carburant de notre activisme et de notre résilience pour les droits et la justice

  • Renforcera la connectivité, la réciprocité et la solidarité au sein des divers mouvements féministes et avec les mouvements en faveur des droits et de la justice.

En savoir plus sur le processus du Forum

Le prochain forum de l'AWID aura lieu du 20 au 23 september 2021 à Taipei, Taiwan.

En savoir plus

Contenu lié

Devenir membre

Devenir membre

En rejoignant l’AWID, vous intégrez l’organisation féministe mondiale, un pouvoir collectif qui se fonde sur la solidarité et puise ses racines dans le travail entre les mouvements.

L’adhesion a titre individuel :

Adhérez gratuitement Adhérez avec un don

L’adhesion Organisationnelle :

Adhérez gratuitement Adhérez avec un don

En quoi ce Forum sera-t-il différent ?

Avec jusqu'à 2 500 participant·e·s sur place et 3 000 participant·e·s virtuel·e·s/hybrides, il s'agira du plus grand Forum de l'AWID jamais organisé. Nous envisageons de mettre en place de multiples espaces qui vous permettront d'établir des liens significatifs, d'apprendre, d'échanger, d'avoir des échanges stratégiques, de guérir et de fêter. C'est la première fois que nous nous réunissons dans cet espace depuis la pandémie, et nous brûlons d’impatience.

Je suis un bailleur de fonds ou un donateur individuel. Comment puis-je soutenir le Forum de l'AWID ?

Nous vous invitons à prendre contact avec nous pour trouver des moyens d’apporter un soutien significatif au Forum.

Clone of CFA 2023 - Hybrid like never before: in person - FR

Hybride comme jamais auparavant

Pour la première fois, le Forum de l'AWID propose trois modes de participation :

En personne

Les participant.e.s se réuniront à Bangkok, en Thaïlande. Nous sommes impatient.e.s de vous y retrouver!

Y aura-t-il un soutien pour les supports ou autres frais engendrés par la préparation des ateliers ?

Vous pouvez vous attendre à disposer de l’ensemble des supports et accessoires d’ateliers et présentations habituels : tableau de papier, marqueurs, notes repositionnables, en plus de rétroprojecteurs et d’équipement audiovisuel. Tout équipement supplémentaire est à la charge de la personne ou organisation qui propose l’activité. L’équipe logistique de l’AWID sera disponible pour répondre à vos questions et vous conseiller.

Snippet - CSW68 - Follow Socials - FR

Suivez-nous!

À travers des événements en présentiel, des lives sur nos réseaux sociaux, un stand d'exposition et bien plus encore, nous visons à nous rassembler, amplifier et soutenir les voix et la participation de nos membres et allié.e.s.

Ensemble, nous allons Récuperer Notre Pouvoir Féministe et centrer les alternatives et visions féministes autour d'économies basées sur les soins des personnes et de la planète. 

Suivez-nous sur les réseaux sociaux pour plus de détails sur la façon de participer ! Participez aux conversations en utilisant les hashtags #AWIDatCSW68 et #RécupererNotrePouvoirFéministe

Instagram | Facebook | LinkedIn | X (Twitter)

Snippet - WITM Acknowledgements - FR

Remerciements

L’AWID remercie chaleureusement les nombreuses personnes dont les idées, analyses et contributions ont permis de rédiger la recherche "Où est l’argent pour l’organisation des mouvements féministes?" et les actions de plaidoyer au fil des années.

En premier lieu, et avant tout, nos profonds remerciements aux membres et activistes de l’AWID ayant pris part aux consultations WITM et piloté cette enquête à nos côtés, partageant si généreusement leur temps, leurs analyses et ouvrant leur cœur.

Notre gratitude va également aux mouvements féministes, aux allié·es et aux fonds féministes, et notamment, sans s’y limiter, au Black Feminist Fund, au Pacific Feminist Fund, à ASTRAEA Lesbian Foundation for Justice, à FRIDA Young Feminist Fund, à Purposefulau Kosovo Women’s Networkau Human Rights Funders Networkau Dalan Fund et à PROSPERA International Network of Women's Funds pour vos études et recherches rigoureuses sur l’état du financement de l’organisation des mouvements, vos analyses pointues et vos incessantes actions de plaidoyer en faveur de davantage de financement de meilleure qualité et de plus de pouvoir pour l’organisation des mouvements féministes et de genre dans tous les contextes.

Rejoignez la communauté mondiale de féministes qui s’expriment sur l’état du financement, exigeant davantage de financement de meilleure qualité et de pouvoir pour les féministes dans le monde entier.

L’enquête WITM est-elle accessible aux personnes en situation de handicap?

Oui, elle est accessible aux personnes ayant une diversité de capacités d’audition, de mouvement, de vision et cognitives.

Puis-je communiquer cette enquête à d’autres?

Oui, n’hésitez pas à le faire! Nous vous encourageons à communiquer le lien vers l’enquête à vos réseaux. Plus les points de vue exprimés et collectés seront divers, plus notre compréhension du paysage du financement de l’organisation des mouvements féministes sera exhaustive.

Snippet - CSW69 - OURs & friends - FR

OURs et ses ami·es à l’Espace de Solidarité Féministe

✉️ Sur invitation uniquement

📅 Mardi 11 mars 2025
🕒 14.00h-16.00h EST

🏢 Chef's Kitchen Loft with Terrace, 216 East 45th St 13th Floor New York

Organisé par : Consortium de l’Observatoire sur l'universalité des droits (OURs)

Défenseur-e-s des droits humains

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.

Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.

Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.


Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses

Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.

En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :

  • les agressions physiques et la mort
  • les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
  • le harcèlement judiciaire et la criminalisation
  • l’épuisement

Une approche holistique et collaborative de la sécurité

Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :

  • éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
  • renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.

Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :

  • de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
  • de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
  • de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
  • de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.

Nos actions

Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.

  • Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;

  • Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;

  • Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;

  • Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.

Contenu lié

Obumu Habwekigendererwa [Unidad con propósito] continúa el legado de Koogere

Obumu Habwekigendererwa [Unidad con propósito] continúa el legado de Koogere

La historia de Koogere

El imperio Kitara alguna vez se extendió por el oriente de Uganda, el norte de Tanzanía y el oriente de la República Democrática del Congo. Se cuenta que en este imperio una mujer llamada Koogere reinó sobre toda la zona de influencia de los jefes Busongara. Se dice que ella fue una jefa excepcional por su sabiduría, una gran líder y emprendedora que, entre otros logros, llevó la prosperidad económica a sus comunidades. La tradición oral Koogere cuenta la historia de su liderazgo, transmitiendo su legado de una generación a otra en esta comunidad.

“Busongora bwa Koogere mbere ikamwa niboroga, Amagita gatera amaato, amata geser’ente” [Busongara de Koogere, la tierra del ganado y los productos lácteos abundantes]

El legado de Koogere en la actualidad

El Koogere Women Empowerment Programme [Programa de empoderamiento para mujeres Koogere] de la Engabu Za Tooro [Plataforma de Acción Juvenil Tooro, EZT] se inspira en esta tradición oral y se desarrolla a partir de ella. EZT, afiliada a AWID desde comienzos de 2015, es una organización indígena ugandesa creada en 1999 que trabaja con comunidades de Uganda occidental. EZT se dedica a fortalecer las capacidades de estas comunidades, utilizando prácticas culturales para promover la igualdad de género, los derechos de las mujeres indígenas y la autosuficiencia comunitaria. Sus principales actividades están destinadas a promover la movilización y el liderazgo de las mujeres de sectores populares; alentar la producción y comercialización agrícola y cultural por parte de las mujeres, poner fin a la violencia doméstica y promover los derechos económicos de las mujeres.

EZT utiliza imágenes y videos para su trabajo.

Ver un video sobre la tradición oral Koogere (en inglés)

EZT mantiene una colaboración oficial con la Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO) y está promoviendo que su tradición oral sea incorporada por la UNESCO a la lista mundial de patrimonio cultural inmaterial durante la décima sesión del Comité Intergubernamental para la Salvaguarda del Patrimonio Cultural Inmaterial. La sesión tendrá lugar del 30 de noviembre al 4 de diciembre de 2015 en Windhoek, Namibia, y allí las mujeres indígenas y activistas de género presentarán esta tradición oral.

«Engabu Za Tooro: Apasionadas por la equidad y la inclusión sociales»

Obumu Habwekigendererwa (Uni-e-s pour une cause) poursuit l’héritage de Koogere

Obumu Habwekigendererwa (Uni-e-s pour une cause) poursuit l’héritage de Koogere

L’histoire de  Koogere

L’Empire Kitara englobait autrefois certaines parties actuelles de l’est de l’Ouganda,  certaines régions du nord de la Tanzanie et de l’est de la République démocratique du Congo. Dans cet empire, on raconte qu’une femme nommée Koogere régna sur la chefferie de Busongara. On dit que c’était une cheffe d’une exceptionnelle sagesse, une dirigeante et entrepreneure de talent qui, entre autres réussites, a rendu ses communautés prospères socialement et économiquement. La tradition orale Koogere raconte l’histoire du leadership de Koogere, tout en transmettant son héritage à la communauté, de génération en génération.

« Busongora bwa Koogere mbere ikamwa niboroga, Amagita gatera amaato, amata geser’ente » (Busongora de Koogere, la terre riche en bétail et en produits laitiers)

L’héritage actuel de Koogere

Le  Koogere Women Empowerment Programme (Programme d’autonomisation des femmes  Koogere, site en anglais) de Engabu Za Tooro - la Plateforme des jeunes de Tooro pour l’action, EZT- a été mis en place à partir de cette tradition orale et s’en inspire. Membre de l’AWID depuis le début de 2015, EZT est une organisation autochtone d’Ouganda fondée en 1999 qui travaille auprès de communautés dans la partie occidentale du pays. EZT a pour objectif de renforcer les capacités de ces communautés faisant usage de pratiques culturelles pour promouvoir l’égalité de genre, les droits des femmes autochtones et l’autonomie communautaire. Leurs principales activités  visent à promouvoir la mobilisation des femmes des communautés locales et le renforcement de leur leadership, à les encourager à produire et distribuer ces produits dans les secteurs du commerce agroalimentaire et des entreprises  culturelles. L’organisation oeuvre également pour mettre un terme à la violence intrafamiliale et pour la promotion des droits économiques des femmes. 

EZT travaille en images et en vidéos.

Regardez la vidéo sur la tradition orale Koogere (en anglais)

EZT est reconnue par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture  (UNESCO) et œuvre actuellement à ce que sa candidature pour la sauvegarde de sa tradition orale soit acceptée sur la Liste des Trésors du patrimoine mondial culturel immatériel  de l’UNESCO au cours  de la 10ème session  du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. La session aura lieu du 30 novembre au 4 décembre 2015 à Windhoek, en Namibie. Au cours de celle-ci, des femmes autochtones et des militantes pour les droits des femmes présenteront cette tradition orale (site en anglais). 

« Engabu Za Tooro: Passionné-e d’égalité sociale et d’inclusion. »

Obumu Habwekigendererwa [United for the cause] continues the legacy of Koogere

Obumu Habwekigendererwa [United for the cause] continues the legacy of Koogere

The story of Koogere

The Kitara Empire once encompassed present-day parts of eastern Uganda, some areas of northern Tanzania and of eastern Democratic Republic of Congo. In this Empire, it is told, a woman named Koogere reigned over the Busongara Chiefdom. It is said that she was an exceptionally wise chief, great leader and entrepreneur who, among other achievements, brought socio-economic prosperity to her communities. The Koogere oral tradition tells the story of Koogere’s leadership, carrying her legacy through generations of the community. 

“Busongora bwa Koogere mbere ikamwa niboroga, Amagita gatera amaato, amata geser’ente” (Busongora of Koogere the land of plenty of cattle and abundant dairy products).

Koogere’s Legacy Today

The Koogere Women Empowerment Programme of Engabu Za Tooro (Tooro Youth Platform for Action, EZT) is built around and inspired by this oral tradition. EZT, an AWID member since early 2015, is an indigenous Ugandan organisation founded in 1999 and working with communities in western Uganda. EZT works to strengthen the capacity of these communities, using cultural practices to promote gender equality, the rights of indigenous women and community self-reliance. Their main activities aim to promote grassroots women’s mobilization and leadership; encourage women’s production and marketing in agro-business and cultural enterprises; end domestic violence and promote women’s economic rights.

EZT works through images and film.

Watch a video about the Koogere oral tradition

EZT is accredited to the United Nations Education, Scientific and Cultural Organisation (UNESCO) and is facilitating the nomination for their oral tradition to be inscribed by UNESCO on the world list of intangible cultural heritage during the 10th session of its Intergovernmental Committee for Safeguarding Intangible Heritage. The session will take place from November 30th to December 4th 2015 in Windhoek Namibia during which indigenous women and gender activists will showcase this oral tradition.

“Engabu Za Tooro: Impassioned for social equity and inclusion” 

 

Poète philippine de la paix et de l'amitié

Poète philippine de la paix et de l'amitié

Souvent décrite comme une « poète de la paix et de l’amitié », Caroline Nazareno-Gabis (membre de l'AWID), plus connue sous le pseudonyme de Ceri Naz, est originaire de la province de Pangasinan, aux Philippines. Poète primée, éditrice, journaliste, conférencière, linguiste, éducatrice et militante pour la paix et les droits des femmes, Caroline vit et travaille actuellement à Vancouver, au Canada.

L’œuvre de Caroline a été récompensée par de nombreux prix internationaux. Elle a notamment remporté le prix littéraire Frang Bardhi 2014 en Albanie, le prix Sair-gazeteci (qui récompense les poètes-journalistes) du 34ème KIBATEK – le Festival international de littérature et d’arts qui a lieu en Turquie – et le prix World Poetry Empowered Poet 2013 au Canada. Elle a été invitée à participer au festival Word On The Street de Vancouver (site en anglais) et nommée directrice du World Poetry International pour les Philippines par la fondation World Poetry Canada and International.

« …je suis mon meilleur moi
car j’ai accepté mon moi entier,
mon moi véritable… »

La poésie de Caroline, ses histoires pour enfants et ses reportages ont été publiés dans différents livres, anthologies et magazines, et ce dans le monde entier. Elle collabore actuellement avec le Philippine Canadian Inquirer (site en anglais), le Songsoptok International Online Magazine et le journal en ligne Our Poetry Archive.

Outre son œuvre littéraire, Caroline a créé le prix littéraire Ceri Naz pour soutenir les étudiant-e-s en journalisme de l’Université d’État du Pangasinan ainsi que les écrivain-e-s, poètes et artistes prometteur-se-s des Philippines.

« …je suis
 fragile
mais j’ai reconstitué
 les fragments brisés
 en des fleuves larges et puissants… »

 

Poet of peace and friendship

Poet of peace and friendship

Often known as a ‘poet of peace and friendship’, Caroline Nazareno-Gabis (an AWID member), a.k.a. Ceri Naz is a native of Pangsinan, Philippines, currently living and working in Vancouver, Canada. She is an award-winning poet, editor, journalist, public speaker, linguist, educator, peace and women’s rights advocate.


Caroline has won numerous international prizes for her work, including the The Frang Bardhi Literary Prize 2014 in Albania, the sair-gazeteci (Poet-Journalist Award) during the 34th KIBATEK International Festival of Literature and Arts in Turkey and the World Poetry Empowered Poet 2013 in Canada. She was also a featured poet at Vancouver Word On The Street and chosen as the World Poetry International Director for the Philippines by the World Poetry Canada and International.

“i am the greatest me
for i have accepted the whole,
the real me…”

Caroline’s poetry, children’s and feature stories have been published in various book anthologies and magazines worldwide. Currently, she writes for the Philippine Canadian Inquirer, the Songsoptok International Online Magazine and the e-journal Our Poetry Archive.

Beyond her literary work, Caroline has created the The Ceri Naz Literary Award through which she supports journalism students at the Pangasinan State University as well as emerging writers, poets and artists in the Philippines.

“…i am
fragile
but had put up
the broken pieces
to streams of strength and breadth…”

Poeta Filipina de la Paz y la Amistad

Poeta Filipina de la Paz y la Amistad

A Caroline Nazareno-Gabis (afiliada de AWID), a la que llaman Ceri Naz,  se la conoce  como  ‘poeta de la paz y la amistad’. Nacida en Pangsinan, Filipinas, actualmente vive y trabaja en Vancouver, Canadá. Ha recibido múltiples distinciones como poeta, editora, periodista, conferenciante, lingüista, educadora y defensora de la paz y los derechos de las mujeres.

Caroline ha ganado numerosos premios por su obra, incluyendo el premio de literatura Frang Bardhi 2014 de Albania, el premio sair-gazeteci (Premio Periodista Poeta- Poet Journalist Award ) durante la 34º edición del Festival Internacional KIBATEK de Literatura y Arte de Turquía y el Premio Mundial de Poesía y Empoderamiento (World Poetry Empowered Poet ) 2013 de Canadá. También fue poeta destacada en el festival nacional de libros y revistas de Vancouver, Word On The Street (La Palabra en la Calle), y fue elegida como Directora Internacional de Poesía Mundial para Filipinas por la organización  World Poetry Canada and International.

“soy la mejor yo
porque he aceptado todo
mi yo real...”

La poesía de Caroline, sus historias para niñas y niños y algunos de sus artículos destacados se han publicado en varias antologías de libros y revistas de todo el mundo. Actualmente escribe para Philippine Canadian Inquirer, la Songsoptok International Online Magazine (revista en línea) y la revista electrónica Our Poetry Archive.

Además de su obra literaria, Caroline ha creado el “Premio de Literatura Ceri Naz”, a través del cual brinda apoyo a estudiantes de periodismo de la Universidad Estatal de Pangasinan y a escritoras y escritores, poetas y artistas emergentes de Filipinas.

“…soy
frágil
pero de mis pedazos
hice
un torrente de fuerza y respiración…”

Para terminar con la violencia contra las mujeres, ¡aún vale la pena luchar!

Para terminar con la violencia contra las mujeres, ¡aún vale la pena luchar!

Lina Abirafeh (afiliada individual de AWID) es libanesa y palestina. Nació en medio del conflicto, el desplazamiento y la discriminación de género y está comprometida con la eliminación de la violencia contra las mujeres. «¡Todas las personas deberíamos tener el mismo compromiso!», afirma. «Es la violación a los derechos humanos más generalizada en el mundo y persiste desde hace mucho tiempo. Aun cuando no veremos los resultados durante nuestra vida, vale la pena luchar».

Lina obtuvo un título de doctorado del departamento de desarrollo internacional de London School of Economics, para el que presentó una investigación publicada (en inglés) en el libro Gender and International Aid in Afghanistan: The Politics and Effects of Intervention [Género y ayuda internacional en Afganistán: La política y los efectos de la intervención]. Durante casi 20 años Lina se ha dedicado a trabajar por los temas referidos a la violencia contra las mujeres, especialmente a la ejercida en contextos de emergencia y en más de 20 países, incluidos Afganistán, Papua Nueva Guinea, República Democrática del Congo, Haití, Malí, Nepal y República Centroafricana. Ha trabajado también con numerosos organismos de las Naciones Unidas, el Banco Mundial y diversas organizaciones no gubernamentales nacionales e internacionales. En septiembre se incorporará a la Lebanese American University [universidad libanesa americana] de Beirut como directora del instituto para los estudios de la mujer en el mundo árabe (IWSAW).
 
«Todas las personas nos vemos afectadas; por eso todas somos responsables.» - Lina Abirafeh
 
Lina también anhela conectarse con otras/os afiliadas/os de AWID. 
 
Mira la charla de Lina (en inglés) por TEDx sobre su labor para evitar la violencia sexual en escenarios de emergencia humanitaria.
 
 

 

Source
AWID

Mettre fin aux violences faites aux femmes, « une bataille qui vaut toujours la peine d’être menée ! »

Mettre fin aux violences faites aux femmes, « une bataille qui vaut toujours la peine d’être menée ! »

D’origine libanaise et palestinienne, Lina Abirafeh (membre individuelle de l'AWID) est née dans un contexte de conflits, de déplacements de population et de problématiques de genre. Déterminée à mettre un terme à la violence à l’égard des femmes, elle dit : « Nous devrions tou-te-s lutter fermement contre la violence faite aux femmes ! C’est la violation des droits humains la plus répandue dans le monde, et elle dure depuis bien trop longtemps. C’est une bataille qui vaut la peine d’être menée, même si nous n’en voyons pas les résultats de notre vivant ! »

Lina, qui a obtenu un doctorat du Département pour le développement international de la London School of Economics, voit sa thèse actuellement publiée dans un ouvrage (en anglais) intitulé Gender and International Aid in Afghanistan: The Politics and Effects of Intervention (Genre et aide internationale en Afghanistan : les politiques et effets de l’intervention). Pendant près de 20 ans, elle s’est attachée à travailler sur des questions de violence contre les femmes, particulièrement dans des situations d’urgence et dans plus de 20 pays dont l’Afghanistan, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la République démocratique du Congo, Haïti, le Mali, le Népal et la République centrafricaine. Lina a également collaboré avec de nombreuses agences de l’ONU, avec la Banque Mondiale, et avec différentes organisations non-gouvernementales internationales et nationales. Elle intègrera au mois de septembre la Lebanese American University (LAU) à Beyrouth en tant que Directrice de l’Institute for Women’s Studies (IWSAW) in the Arab World (institut d’études des femmes dans le monde arabe).

 « Nous sommes tou-te-s concerné-e-s. Nous sommes donc tou-te-s responsables. » - Lina Abirafeh

Lina se fait aussi une joie de communiquer avec d’autres membres ! 

Vous pouvez voir la présentation (en anglais) TEDx de Lina sur son travail concernant la violence sexuelle au cours de crises humanitaires.
 

 

Source
AWID

Ending violence against women, "it's still worth a fight!"

Ending violence against women, "it's still worth a fight!"

Lina Abirafeh (an AWID individual member) is Lebanese and Palestinian, born into conflict, displacement and gender issues. She is committed to ending violence against women and says “we all should be! It is the most pervasive human rights violation in the world, and it has endured far too long. Even if we don’t see the results in our lifetime, it’s still worth a fight!

Lina received a PhD from the London School of Economics Department of International Development, her research being published in a book entitled Gender and International Aid in Afghanistan: The Politics and Effects of Intervention. For nearly 20 years she has been dedicated to working on issues pertaining to violence against women, specifically in emergency contexts and in over 20 countries including Afghanistan, Papua New Guinea, Democratic Republic of Congo, Haiti, Mali, Nepal, and Central African Republic. Lina has also worked with numerous UN agencies, the World Bank, as well as with diverse international and national non-governmental organizations. In September 2015, she joined the Lebanese American University (LAU) in Beirut as Director of the Institute for Women’s Studies (IWSAW) in the Arab World.
“We are all affected. So we are all responsible.” - Lina Abirafeh
Lina is also looking forward to connecting with other members!
 
Watch Lina’s talk for TEDx on her work regarding sexual violence in humanitarian emergencies
 

 

Region
West Asia
Source
AWID

English title

This is a French article

- created from the French site

L’AWID EN 2014 : Renforcer les processus d’organisation en faveur des droits des femmes dans le monde entier

3. Créez votre sondage

Après avoir évalué la capacité et les objectifs de recherche de votre organisation, vous pourriez choisir entre autres méthodes de collecte de données, de mener une enquête pour vos recherches.

Dans cette section  :

Pourquoi réaliser un sondage ?

Un sondage constitue un excellent moyen de rassembler des informations sur chacune des organisations afin de capter les tendances collectives.

Par exemple, la taille du budget d’une organisation ne vous renseigne pas beaucoup sur une tendance de financements destinés aux droits des femmes. En revanche, si vous connaissez les budgets de 100 ou 1 000 organisations, vous pouvez commencer à tracer le portrait de la situation collective du financement à l’appui des droits des femmes.

Alors que vous élaborez votre sondage, gardez à l’esprit le cadre de référence de votre recherche établi dans la section précédente.

N’oubliez pas :  Votre cadre vous aide à déterminer quels renseignements vous tentez d’obtenir avec votre sondage. Les données recueillies devraient vous permettre de réaliser vos objectifs, de répondre à vos questions principales et de créer vos produits finaux.

Haut de page


Déterminez la population que vous visez

C'est une étape importante : plus vous identifiez clairement la population que vous souhaitez sonder, plus vous pourrez affiner vos questions.

Selon vos objectifs de recherche, vous pourriez créer des sondages distincts auprès des organisations de droits des femmes, des baillerus de fonds et des donateurs. Vous pourriez également concentrer votre sondage sur les groupes de femmes et mener des interviews auprès des bailleurs de fonds et des donateurs, puisque la réalisation d’un sondage auprès de chaque population peut exiger des ressources considérables.

Il se peut que les questions posées aux groupes de femmes diffèrent de celles que vous posez aux bailleurs de fonds. Si vous prévoyez de sonder plus d’une population, nous vous invitons à adapter votre collecte de données en fonction de chacune d’entre elles.

Dans le même temps, certaines des questions principales posées à chaque population pourraient se chevaucher pour permettre une analyse comparative des réponses obtenues.

Sondage en ligne

Si vous pouvez atteindre votre population cible en ligne, il est utile et efficace d’élaborer un sondage en ligne.

Nous recommandons deux outils en ligne, qui proposent des versions gratuites :

Survey Gizmo vous permet de convertir vos données en format accessible SPSS, un logiciel statistique utile dans le cadre d’une analyse avancée des données.

La-les personne-s chargée-s de l’analyse des données sera-seront la-les mieux placé-e-s pour déterminer quels sont les outils les plus appropriés à votre recherche en fonction des compétences du personnel et des plans d’analyse.

Pour faciliter l’accessibilité, considérez la possibilité de produire un formulaire en version PDF, que vous pourrez joindre à un courriel. Cela permettra aux organisations qui ont des connexions Internet sporadiques, ou à celles qui doivent payer son utilisation à la minute, de télécharger l’sondage et de la remplir hors ligne.

Sondage sur papier

Vous pourriez décider que l’approche en ligne n’est pas assez accessible ou inclusive pour la population visée.

Dans ce cas, vous devrez élaborer un sondage sur papier et des méthodes pour atteindre les populations qui ne sont pas « branchées » (par le truchement d’activités communautaires ou par la poste avec des enveloppes-réponses préaffranchies).

Haut de page


Élaborez vos questions

Facilitez la tâche de ceux et celles qui répondront à votre sondage.

1. Questions courtes et claires

Si les questions sèment la confusion ou exigent des réponses complexes, vous risquez de constater que les gens ne terminent pas le sondage ou encore qu’ils fournissent des réponses inutilisables pour votre analyse.

Veillez à ce que les questions ne demandent qu’un élément d’information à la fois.

Par exemple :

  • Quel est le budget de votre organisation cette année ?
    Réponse facile : la personne peut aisément trouver l’information pour son organisation et la question ne demande qu’un élément d’information.
  • Quel pourcentage de votre budget proviendra de sources probables de financement pour votre organisation, mais qui ne sont pas encore confirmées ? 
    Question qui prête à confusion et réponse difficile : vous demandez une liste de sources de financement non confirmées ou un pourcentage du financement qui est probable mais non confirmé ?
    Ces renseignements sont difficiles à obtenir : la personne devra calculer les pourcentages qu’elle n’a peut-être pas sous la main, augmentant ainsi le risque qu’elle ne termine pas le sondage.

2. Langage simple et universel

Plusieurs mots ou acronymes qui vous sont familiers pourraient être totalement inconnus des personnes qui répondront à votre sondage, par exemple, « mobilisation des ressources », « ODD » ou « S&E ». Assurez-vous de choisir un langage plus universel pour formuler vos questions.

S’il vous faut employer le jargon, des phrases ou des mots que vos collègues connaissent bien, mais qui ne sont pas largement adoptés, fournissez une définition qui rendra votre sondage plus facile à comprendre.

Assurez-vous d’écrire en toutes lettres les acronymes que vous utilisez. Par exemple, si vous parlez de S&E, écrivez ou dites « Suivi et évaluation ».

3. Questions « ouvertes » et questions « fermées »

Questions fermées :

Une seule réponse est possible (comme « oui » ou « non » ou encore un nombre). Les personnes qui remplissent le sondage ne peuvent répondre en utilisant leurs propres termes et devront généralement choisir parmi des catégories prédéterminées que vous aurez créées, ou encore saisir un nombre précis. Les réponses aux questions fermées sont plus faciles à mesurer collectivement et elles sont fréquemment quantitatives.

Exemple d’une question fermée : Quel est le budget de votre organisation ?

Questions ouvertes :

Il s’agit de questions qualitatives, souvent descriptives. Les personnes répondent à ces questions en utilisant leurs propres termes. Ce sont des questions qui se prêtent mieux aux interviews qu’aux sondages.

Ces questions sont plus difficiles à analyser sur le plan collectif que ne le sont les questions fermées, particulièrement si votre échantillon est vaste. Cependant, si les questions ouvertes sont très précises, les réponses seront plus faciles à analyser.

Concevez Autant que possible vos questions de sondage de telle sorte que les personnes qui y répondront pourront faire leur choix à partir d’une liste d’options, plutôt que de poser des questions ouvertes. Vous gagnerez du temps sur le plan du nettoyage et de l’analyse des données.

Exemple d’une question ouverte : Cette année, à quels défis particuliers avez-vous fait face en matière de levée de fonds ?

Familiarisez-vous avec les différents genres de questions

Il existe plusieurs manières de poser des questions ouvertes. En voici quelques exemples, que vous pouvez étudier pour déterminer le genre de questions qui correspond le mieux aux types de données que vous souhaitez recueillir :

  • Les questions à choix multiples : la personne peut choisir une ou plusieurs options que vous présentez.
  • Échelles de notation : la personne accorde une note sur une échelle que vous aurez prédéterminée.
    Pour ce qui est de ce genre de questions, assurez-vous d’expliquer clairement ce que signifient les chiffres les plus élevés et les moins élevés de l’échelle.
  • Classement : la personne choisira et organisera un certain nombre de réponses que vous aurez prédéterminées.

En savoir plus sur les différents types de questions

4. Organisation logique

Si vous prévoyez de mener cette recherche à intervalles réguliers (par exemple, tous les deux ans), nous vous recommandons d’élaborer un sondage de base que vous pourrez répéter afin de suivre les tendances au fil du temps.

Ensemble 1 : Questions de présélection

Cette présélection permet d’identifier les personnes pouvant répondre au sondage.

Les sondages en ligne que nous avons proposés vous permettent de mettre fin au sondage si la personne qui y répond ne satisfait pas à vos critères d’admissibilité. Au lieu de remplir le sondage, ces personnes seront dirigées vers une page où on les remercie de leur intérêt, tout en leur expliquant que ce sondage est destiné à un type différent de répondant-e-s.

Par exemple, il se peut que vous ne souhaitiez sonder que les groupes de droits des femmes d’un lieu particulier. Les questions de présélection peuvent déterminer le lieu où se trouve la personne et éviter que les gens qui sont autre part ne poursuivent le sondage.

Ensemble 2 : Questions standardisées de base sur la démographie

Ces questions recueillent des données propres à la personne qui répond, comme le nom et le lieu de l’organisation. Ces données peuvent chevaucher les réponses aux questions de présélection.

Si les ressources le permettent, vous pouvez stocker ces réponses dans une base de données et ne poser ces questions que la première année où une organisation participe à votre sondage.

Ainsi, lorsque vous répèterez le sondage ultérieurement, les organisations pourront remplir plus facilement et rapidement le formulaire, augmentant ainsi les chances qu’il soit complètement rempli.

Ensemble 3 : Questions standardisées et obligatoires sur le financement

Ces questions vous permettront de réaliser le suivi sur la durabilité des revenus et du financement. Si votre sondage est menée annuellement ou tous les deux ans, vous pourrez ainsi capter les tendances au fil du temps.

Ensemble 4 : Questions sur des enjeux particuliers

Ces questions tiennent compte du contexte actuel. Elles peuvent se référer aux changements survenus sur la scène politique ou économique. Elles peuvent être facultatives et liées au financement, portant notamment sur les attitudes à l’égard de la levée de fonds.

Par exemple, l'enquête mondiale WITM de l’AWID en 2011 posait des questions sur les nouvelles tendances en matière de financements que le secteur privé accordait aux « femmes et aux filles ».

5. Moins de 20 minutes

Les sondages les plus courts sont les meilleurs : votre sondage ne devrait pas dépasser 20 minutes afin de respecter l’emploi du temps des répondants-tes et de leur permettre d’y répondre complètement.

Il peut être tentant de poser une multitude de questions en espérant recueillir un grand nombre d’informations. Cependant, les sondages trop longs sont fatigants et risquent de lasser les personnes répondantes ou encore de les éloigner de votre organisation.

De plus, plus vous aurez de questions plus votre sondage sera laborieux à analyser.

6. Simple et intéressante

  • Avant de commencer, informez les participants du temps qu’il leur faudra pour remplir le questionnaire.
  • Précisez le genre d’informations dont ces personnes auront besoin pour le remplir afin qu’elles leur soient facilement accessibles (par exemple, si vous demandez des données financières, dites-le dès le départ pour que les personnes soient préparées).
  • Demandez des renseignements que les organisations peuvent facilement se procurer et vous fournir : par exemple, les organisations pourraient avoir du mal, ou être dans l’impossibilité de vous fournir des renseignements financiers d’il y a 20 ans.
  • Proposez des mesures incitatives pour convaincre la population ciblée de remplir le questionnaire, comme le tirage d’un prix.
    Par exemple, dans le cadre de le sondage mondiale WITM de 2011, l’AWID a organisé un tirage dont le prix était un billet d’avion aller-retour pour participer au Forum de l’AWID.
     

Conseils généraux

  • Demandez des détails budgétaires précis plutôt que d’offrir une échelle (selon notre expérience, les montants spécifiques sont plus utiles lors de l’analyse).
  • Précisez la devise ! Si nécessaire, dans les réponses sur les aspects financiers, demandez à tout le monde de convertir leurs réponses dans la même devise ou demandez aux personnes qui répondent au sondage de préciser la devise qu’elles utilisent.
  • Assurez-vous de recueillir assez de renseignements démographiques sur chaque organisation, afin de contextualiser les résultats et de nuancer les tendances dégagées.
    Par exemple : Si vous analysez où est l’argent dans un pays particulier, il sera utile de savoir d’où provient chacune des organisations et/ ou à quel niveau (rural, urbain, local, national) elles évoluent. Cela permet de capter les tendances les plus importantes, comme la plus grande disponibilité des fonds pour les groupes urbains.

Haut de page


Testez et traduisez

1. Vos conseiller-ère-s

Le fait de mobiliser vos partenaires dès le départ vous permettra d’établir des relations plus approfondies et assurera une recherche plus inclusive et de meilleure qualité.

Ces personnes vous fourniront des commentaires sur la version préliminaire de votre sondage, piloteront les mises à l’essai et examineront l’analyse préliminaire des résultats de le sondage et d’autres collectes de données.

Ces conseiller-ère-s annonceront également le sondage à leurs publics lorsqu’elle sera prête à être lancée. Si vous prévoyez un sondage en plusieurs langues, assurez-vous de compter sur des partenaires qui parlent ces langues.

Si vous choisissez de collecter vos données à l’aide d’un sondage et d’interviews, les partenaires qui vous auront guidé dans la conception de votre sondage peuvent aussi être interviewé-e-s.

2. Version préliminaire et test

Lorsque la version préliminaire de votre sondage est terminée, testez-la auprès de vos partenaires avant de la présenter à votre population cible. Vous serez ainsi en mesure de détecter et d’ajuster les problèmes techniques ou les questions prêtant à confusion.

De plus, vous pourrez mesurer concrètement le temps nécessaire pour remplir le formulaire.

3. Traduction

Lorsque le sondage est achevé et qu’il a été testé dans votre langue maternelle, il peut être traduit.

Assurez-vous de tester les versions traduites de votre sondage. Dans un souci de clarté, certaines des personnes qui testeront le sondage devront la traduire dans leur langue maternelle.

Haut de page


Ciblez la population pertinente

1. Taille de l’échantillon

La taille de l’échantillon représente le nombre de personnes ayant rempli votre sondage.

Votre échantillon devrait refléter les caractéristiques de la population plus vaste que vous souhaitez analyser.

Par exemple : Imaginons que vous souhaitez analyser les millions de groupes de droits des femmes à Valyria, mais  vous n’avez ni le temps ni les ressources pour sonder chaque groupe.
Vous pouvez à la place ne sonder que 500 groupes. Ces groupes seront l’échantillon représentatif de tous les groupes de femmes de la région.

Tailles d’échantillons recommandées

  • 100 personnes participantes ou moins : tend à ne pas être fiable.
  • 250 à 400 : générera des résultats relativement exacts.
  • Plus de 400 : entièrement adéquat et permettra également une analyse précise des sous-groupes (par exemples, les groupes d’âge).

Bien qu’il ne soit pas nécessaire de déterminer la taille exacte de votre échantillon avant de lancer votre sondage, le fait de l’avoir estimé vous permettra de déterminer le moment où vous aurez atteint un nombre suffisant de répondant-e-s ou si vous devez prévoir un prolongement des dates de le sondage possible, si vous estimez que vous n’avez pas contacté assez de personnes.

2. Niveau de participation

Un élément qui est encore plus important que la taille de l’échantillon est le nombre de personnes de la population ciblée qui seront en mesure de participer à un sondage.

Si de larges portions ou d’importantes tranches de la population sont systématiquement exclues (soit en raison de la langue, de l’accessibilité, du moment, de problèmes de base de données, d’accès à l’Internet ou d’autres facteurs), il est impossible de mesurer précisément la fiabilité statistique des données de sondage.

Dans notre exemple : vous devez vous assurer que tous les groupes de femmes de Valyria ont eu l’occasion de participer à le sondage.

Si un segment des groupes de femmes de Valyria n’utilise par l’Internet, et que vous recrutez des participant-e-s uniquement à partir de méthodes en ligne, vous ignorez alors dans votre échantillon final une tranche considérable de la population ciblée. Par conséquent, votre échantillon n’est pas représentatif de tous les groupes de femmes de Valyria.

Vous ne pouvez tirer de conclusions exactes de vos données si des tranches de population sont exclues de votre échantillon. L’utilisation d’un échantillon représentatif, vous permettra d’éviter cette erreur.

3. Bases de données et liste de contacts

Pour connaître la composition des groupes de femmes dans votre région de recherche (région, population, etc.), il pourrait être utile d’examiner les bases de données.

  • Certains pays pourraient avoir des bases de données sur tous les organismes sans but lucratif inscrits, ce qui vous permettra de connaître l’ensemble de votre population.
  • Si les bases de données ne sont pas disponibles, vous pouvez générer votre propre liste de groupes de votre région d’intérêt. Commencez par les réseaux et les coalitions et demandez-leur de vous aiguiller vers d’autres groupes qui ne font pas partie de leurs membres.

C’est en connaissant la composition générale des groupes de femmes que vous avez l’intention de cibler que vous aurez une meilleure idée de l’allure que prendra votre échantillon : il devrait représenter une mini-version de la population d’ensemble.

Une fois que les personnes auront répondu au sondage, vous pourrez mesurer si la population que vous avez touchée (votre taille d’échantillon) correspond à la composition de l’ensemble de la population ciblée. Si ce n’est pas le cas, vous pourriez choisir de déployer des activités de sensibilisation auprès des tranches de population qui selon vous ont été exclues ou prolonger la période d’ouverture de votre sondage.

L’incertitude face à la représentativité de votre échantillon ne doit pas vous paralyser : faites tous les efforts pour étendre votre recherche le plus loin et le plus largement possible.

Haut de page


Étape précédente

2. Cadrez votre recherche

Étape suivante

4. Recueillez et analysez vos données


Temps estimé :
• 2 - 3 mois
Personnel requis :
• 1 personne (ou plus) chargée de la recherche
• Traducteur(s)-trice(s), si vous voulez traduire votre sondage
• 1 personne (ou plus) pour diffuser le sondage auprès des populations choisies
• 1 personne (ou plus) chargée de l'analyse des données
Ressources requises :
• Liste d’organisations, de donateurs et d’activistes agissant à titre consultatif
• Un prix de récompense pour encourager les gens à répondre à votre sondage (optionnel)
• Une marque de reconnaissance pour vos conseillers-ères (optionnel)
Ressources disponibles :
Survey Monkey ou Survey Gizmo (en anglais)
Exemple : Enquête mondiale WITM

Étape précédente

2. Cadrez votre recherche

Étape suivante

4. Recueillez et analysez vos données


Êtes-vous prêts-tes ?

Télécharger la Boîte à outils en PDF

Margarita Salas Guzmán

Biography

Margarita est une militante féministe et LGBTIQA d'Amérique latine. Elle est passionnée de transformation sociale et de bien-être collectif. Elle est titulaire de diplômes en psychologie, communication et en administration publique, ainsi que de certificats en politiques publiques, leadership, gestion et prise de décision. Durant son parcours professionnel, Margarita a acquis une vaste expérience auprès d'organisations de terrain, d'ONG nationales et régionales, d'universités et du secteur public, développant la facilitation, le renforcement des capacités, le plaidoyer politique, la communication et l'évaluation des politiques.

Position
Cheffe de Projets Spéciaux
Add to stories
Off

Un cadre alternatif pour la gouvernance économique

Le contexte

La crise économique mondiale actuelle fournit la preuve évidente que les politiques économiques des trois dernières décennies n’ont pas fonctionné.

La dévastation que la crise a opéré sur les ménages les plus vulnérables dans les pays du Nord et du Sud nous rappelle que la formulation de politiques économiques et la réalisation des droits humains (économiques, sociaux, politiques, civils et culturels) ont été trop longtemps séparées l’une de l'autre. La politique économique et les droits humains ne doivent pas être des forces opposées, elles peuvent coexister en symbiose.

Les politiques macroéconomiques influencent le fonctionnement de l'économie dans son ensemble, elles façonnent la disponibilité et la distribution des ressources. Dans ce contexte, les politiques budgétaires et monétaires sont fondamentales.

Définition

  • La politique budgétaire se réfère à la fois aux recettes et aux dépenses publiques, et aux relations entre elles qui sont formulées dans le budget de l’État.

  • La politique monétaire regroupe les politiques sur les intérêts et les taux de change et la masse monétaire, ainsi que la réglementation du secteur financier.

  • Les politiques macroéconomiques sont mises en œuvre à l’aide d'instruments tels la fiscalité, les dépenses du gouvernement, et le contrôle entre la masse monétaire et le crédit.

Ces politiques affectent les taux d’intérêt et les taux de change qui ont une influence directe sur, entre autres choses, le niveau de l'emploi, l'accès à un crédit abordable et le marché du logement.

L'application d'un cadre de droits humains aux politiques macroéconomiques permet aux États de mieux se conformer à leur obligation de respecter, de protéger et de réaliser les droits économiques et sociaux. Les droits humains sont inscrits aux conventions internationales selon des normes universelles. Ces normes juridiques sont énoncées dans les traités des Nations Unies tels la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH), le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC).

 L’Article 1 de la DUDH stipule que « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».

Bien que la DUDH ait été rédigée il y a près de six décennies, sa pertinence est toujours de mise. La plupart des principes énoncés répondent aux problèmes auxquels les gens continuent d’être confrontés à l'échelle mondiale. Les questions concernant les châtiments inhumains (art. 5), la discrimination (art. 7), la propriété (art. 17), un salaire égal pour un travail égal (art. 23/2), et l'accès à l'éducation (art. 26/1) sont des questions pertinentes tant pour les pays au Sud et au Nord de l'équateur.

En particulier, les États ont l'obligation, en vertu du droit international, de respecter, de protéger et de réaliser les droits humains, y compris les droits économiques et sociaux des personnes relevant de leur compétence. Cet aspect est particulièrement pertinent aujourd'hui, compte tenu de la crise financière. Aux États-Unis, la réglementation est faussée en faveur de certains intérêts. Dans le contexte du changement social et économique actuel, l'incapacité des gouvernements à étendre leur rôle de surveillance est un échec cuisant face à l’obligation de protéger les droits humains.

Perspective féministe

Les États devraient respecter les principes clés des droits humains pour réaliser les droits économiques et sociaux. Certains de ces principes ont des implications potentiellement importantes pour la gouvernance des institutions financières et des marchés. Ces possibilités ont été sous explorées jusqu’à présent.

Les droits économiques et sociaux ont un ancrage institutionnel et juridique concret. Les traités internationaux, les déclarations mondiales, les conventions, et, dans un certain nombre de cas, les constitutions nationales ont intégré certains aspects des cadres de droits économiques et sociaux, ce qui a permis l’élaboration d’infrastructures institutionnelles au niveau du droit national et international.

Certaines personnes avancent que l’idée d’une justice mondiale n’est peut-être pas un exercice utile en raison des complexités institutionnelles en jeu. Toutefois, les institutions mondiales ont sans aucun doute des incidences sur la justice sociale, à la fois positives et négatives.

Il est utile de déterminer ce que ces éléments des cadres alternatifs impliquent pour la gouvernance économique, en particulier ceux qui sont soutenus par les institutions existantes. Le cadre des droits économiques et sociaux est un bon exemple concret : ce cadre évolue constamment et les discussions et les délibérations en cours sont nécessaires afin d'aborder les sections sous développées et les lacunes potentielles.


Pour en savoir plus sur cette proposition :

Cette section est fondée sur le blog du CWGL intitulé Applying a Human Rights Framework to Macroeconomic Policies (L'application d'un cadre de droits humains aux politiques macroéconomiques, 2012).