Sabriya Simon
Marcha da Mulheres Negras 2016
Marcha da Mulheres Negras 2016
Marcha da Mulheres Negras 2016

Domaines prioritaires

Aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.

Domaine prioritaire : Co-Création des réalités féministes

Alors que nous rêvons d’un monde féministe, il y en a qui sont déjà en train de le construire et de le vivre. Ce sont nos réalités féministes ! 

Que sont les réalités féministes ?

Les réalités féministes sont les exemples concrets des mondes justes que nous sommes en train de co-créer. Elles existent aujourd’hui, dans les manières, dont les personnes et les mouvements vivent, luttent et se construisent.

Ces réalités féministes vont au-delà de la résistance aux systèmes oppressifs pour nous montrer à quoi ressemble un monde sans domination, sans exploitation et sans suprématie.

Ce sont ces histoires-là que nous voulons mettre en lumière, partager et amplifier à travers notre aventures des réalités féministes.

Transformer des visions en des expériences vécues

Au travers de cette initiative, nous voulons:

  • Créer et élargir les alternatives: Ensemble, nous créons de l’art et des expressions artistiques qui placent au centre et célèbrent l’espoir, l’optimisme, la guérison et l’imagination radicale que les réalités féministes inspirent.

  • Enrichir nos connaissances: Nous documentos, démontrons & diffusons des méthodologies qui permettront d’identifier les réalités féministes de nos différentes communautés.

  • Promouvoir des programmes féministes: Nous élargissons et approfondissons notre réflexion et notre organization collectives afin de promouvoir des solutions et des systèmes justes incarnant les valeurs et les visions féministes.

  • Mobiliser des actions solidaires: Nous incitons les mouvements féministes, en faveur des droits humaines et de la justice de genre et leurs allié-e-s à partager, échanger et co-créer des réalités, des récits et des propositions féministes lors du 14ème Forum international de l’AWID.


Le Forum international de l’AWID

Bien que nous mettions l’accent sur le processus avant, pendant et après les quatre jour du Forum, c’est lors de l’événement lui-même que la magie opère. Grâce à l’unique énergie des participant·e·s et à l’opportunité de rassembler les gens.

Nous espérons que le prochain Forum :

  • Construira le pouvoir des réalités féministes, en nommant, célébrant, amplifiant et en alimentant l’énergie autour des expériences et propositions qui font émerger les possibilités et nourrissent notre imagination

  • Remplira nos puits d’énergie et d’inspiration comme le carburant de notre activisme et de notre résilience pour les droits et la justice

  • Renforcera la connectivité, la réciprocité et la solidarité au sein des divers mouvements féministes et avec les mouvements en faveur des droits et de la justice.

En savoir plus sur le processus du Forum

Le prochain forum de l'AWID aura lieu du 20 au 23 september 2021 à Taipei, Taiwan.

En savoir plus

Contenu lié

Snippet FEA Avellaneda, Gran Buenos Aires (FR)

Avellaneda, Gran Buenos Aires, Argentina

Coopérative Textile Nadia Echazú

TISSAGE

DES VIES

Snippet FEA Brisa Escobar Quote (FR)

« Mes rêves et mes objectifs ont toujours été les mêmes que ceux de Lohana Berkins : que la coopérative continue à exister et non à fermer. Continuez à offrir cet endroit à nos collègues travesti, à leur donner du travail et un lieu de soutien»

Brisa Escobar,
présidente de la Coopérative

Snippet FEA Workers demonstrations in Georgia 3 (FR)

La photo montre une manifestation où une foule tient des affiches vertes et blanches.

Snippet FEA Union Otras (FR)

SYNDICAT OTRAS

L’Organisation Sindicale des Travailleur·euses du Sexe (Organización Sindical de Trabajadoras del Sexo, OTRAS) est le premier syndicat de travailleur·euses du sexe de l'histoire de l'Espagne. Le syndicat est née de la nécessité de garantir les droits sociaux, juridiques et politiques des travailleur·euses du sexe dans un pays où les mouvements d'extrême droite se renforcent au jour le jour.

Après des années de lutte contre le système juridique espagnol et les groupes abolitionnistes du travail du sexe qui ont appelé à sa fermeture, OTRAS a finalement obtenu son statut légal de syndicat en 2021.

Son objectif? Décriminaliser le travail du sexe et garantir des conditions et des environnements de travail décents pour tous·tes les travailleur·euses du sexe.

Le syndicat représente plus de 600 travailleur·euses du sexe, dont beaucoup de personnes immigrantes, racialisées, trans, queer, ou de genre non-conforme.

Snippet FEA No feminist economies without feminist unions (FR)

Pas d’économies féministes sans syndicats féministes!

Par le biais de l'organisation syndicale, Sopo, Sabrina et Linda se battent non seulement pour les droits des femmes, des travailleur·euses essentiel·les, des travailleur·euses migrant·e·s et des travailleur·euses du sexe, mais pour les droits de tous·tes les travailleur·euses .

La lutte pour mettre fin à l'exploitation des travailleur·euses est une lutte féministe. C’est pourquoi il n’y a pas d’économies féministes sans syndicats féministes.

Snippet Stories of Change Full - Download (FR)

Quand pourrai-je m'inscrire au Forum ? Combien coûte l'inscription ? Que comprennent les frais d'inscription ?

Les inscriptions commenceront début 2024. Nous annoncerons bientôt la date exacte et les tarifs d'inscription. L'inscription comprendra la participation au Forum, et inclura le déjeuner et les collations (le petit-déjeuner sera fourni par les hôtels), ainsi qu’un dîner sur place.

Je n’ai pas trouvé de réponse à ma question

Pour toute question supplémentaire, veuillez utiliser notre formulaire de contact. Nous continuerons d’actualiser ce document en fonction des questions que nous recevrons de votre part !

Clone of Clone of CFA 2023 - Hybrid like never before: in person - FR

Hybride comme jamais auparavant

Pour la première fois, le Forum de l'AWID propose trois modes de participation :

En personne

Les participant.e.s se réuniront à Bangkok, en Thaïlande. Nous sommes impatient.e.s de vous y retrouver!

Si la langue des signes utilisée pour l’activité n’est pas la langue des signes internationale, y aura-t-il un appui en interprétation dans d’autres langues des signes ?

Si votre activité est acceptée, l’équipe de l’AWID vous contactera pour évaluer et répondre aux besoins d’interprétation et d’accessibilité pour votre activités.

Snippet - WITM Who should - FR

Qui devrait participer à cette enquête?*

L’enquête s’adresse aux groupes, organisations et mouvements qui travaillent spécifiquement, ou principalement, à la défense des droits des femmes, des personnes LBTQI+ et pour la justice de genre dans tous les contextes, à tous les niveaux, dans toutes les régions. Si c’est un des principaux piliers du travail de votre groupe, collectif, réseau ou tout autre type d’organisation, que votre structure soit déclarée ou non, récemment constituée ou plus ancienne, nous vous invitons à participer à cette enquête.

*Nous ne collectons pas les réponses à titre individuel ou de fonds féministes et pour les femmes à l’heure actuelle.

En savoir plus sur l'enquête :
Consultez la foire aux questions

Snippet - WITM RESOURCES - FR

Ressources

Combien y a-t-il de questions dans l’enquête?

Il y a 47 questions au total, dont 27 obligatoires* et 20 autres facultatives. La plupart sont des questions à choix multiple. Nous vous invitons à répondre à toutes les questions.

Puis-je vous contacter si j’ai des questions ou des inquiétudes?

Si vous avez des questions ou des inquiétudes, merci de nous contacter par le biais de ce formulaire, en indiquant « Enquête WITM » dans l’objet de votre message. Vous pouvez également nous écrire à witm@awid.org.

Snippet - Feminist Mixer - FR

Rencontre féministe : speed dating pour féministes !

✉️ Sur inscription uniquementInscrivez-vous ici

📅 Mardi 11 mars 2025
🕒 18.00h-20.00h EST

🏢 Chef's Kitchen Loft with Terrace, 216 East 45th St 13th Floor New York

Organisé par : AWID

Activisme des jeunes féministes

S'organiser de manière créative face à des menaces croissantes

Les jeunes activistes féministes jouent un rôle crucial au sein des organisations et des mouvements pour les droits des femmes à travers le monde. Ce sont elles qui soulèvent les nouveaux problèmes auxquels les féministes sont confrontées aujourd'hui. Leur force, leur créativité et leur adaptabilité sont vitales pour assurer la viabilité des organisations féministes.

Pourtant,  elles sont confrontées à toute une série d’obstacles particuliers, notamment l'accès limité au financement et au soutien, le manque de possibilités de renforcement des capacités et une augmentation considérable des agressions sur les jeunes défenseuses des droits humains. Ces obstacles entraînent un manque de visibilité qui rend leur intégration et leur participation effective au sein des mouvements pour les droits des femmes encore plus difficiles.

Une approche multigénérationnelle

Le Programme d’activisme des jeunes féministes de l'AWID a été mis en place pour veiller à ce que les voix des jeunes femmes soient entendues et représentées dans le discours féministe. Nous voulons faire en sorte que les jeunes féministes aient un meilleur accès à du financement, à des opportunités de renforcer leurs capacités et aux processus internationaux.

En plus de soutenir directement les jeunes féministes, nous travaillons également avec des activistes des droits des femmes de tout âge pour élaborer des modèles et des stratégies d’organisation multigénérationnelles plus efficaces.

Nos actions

Nous souhaitons que les jeunes féministes puissent jouer un rôle actif dans les prises de décisions qui concernent leurs droits. Nos actions incluent :

  • Favoriser la mise en commun et le partage d'informations par la Plateforme de jeunes féministes. Étant donné l'importance des médias en ligne pour le travail des jeunes féministes, notre équipe a lancé la Plateforme de jeunes féministes en mai 2010. Elle a pour objectifs d’échanger des renseignements, de renforcer les capacités des membres par le truchement de webinaires et de  discussions en ligne, et d'encourager la consolidation d’une communauté de jeunes féministes.

  • Soutenir la recherche et le renforcement des connaissances sur l'activisme des jeunes féministes, pour accroître la visibilité et l'influence de leur activisme au sein et entre les mouvements pour les droits des femmes et auprès d'autres acteurs-trices clés, tels les donateurs.

  • Faire la promotion de la collaboration multigénérationnelle, en explorant de meilleures façons de travailler ensemble.

  • Inciter les jeunes féministes à s’engager dans les processus internationaux relatifs au programme de développement, notamment ceux des Nations Unies.

  • S’assurer leur collaboration dans tous les domaines prioritaires de l'AWID, y compris le Forum, pour faire en sorte que leurs contributions, leurs perspectives, leurs besoins et leur activisme se traduisent dans les débats, les politiques et les programmes qui les concernent.

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Dando apoyo a nuestros activismos, a nuestros movimientos y a nosotrxs mismxs

Dando apoyo a nuestros activismos, a nuestros movimientos y a nosotrxs mismxs

Adelantando el Día Internacional de Acción por la Salud de las Mujeres, 28 de mayo, destacamos el trabajo que realiza la organización afiliada a AWID con sede en Toronto, Canadá, Sacred Women International. La misma se dedica a “crear un equilibrio” y fortalecer el bienestar de las mujeres africanas, caribeñas y negras de la diáspora. Ellxs compartieron con AWID lo importante que es dar apoyo a las activistas para que se pueda continuar con el activismos social, y respaldar a nuestras comunidades y movimientos. #BlackLivesMatter 

«Realmente necesitamos pasión por el trabajo que estamos haciendo. Y para cambiar algo, necesitamos pasión. Pero no reemplacemos la pasión por ira. Y no carguemos tanto sobre nuestras espaldas la historia del dolor como para llevarla a nuestro trabajo y a nuestras vidas.» – Aina-Nia Ayo-Dele, Sacred Women International

Mira el video para saber más acerca de Sacred Women International

 

Source
AWID

Soigner nous-mêmes, notre activisme et nos mouvements

Soigner nous-mêmes, notre activisme et nos mouvements

En prévision de la Journée internationale d’action pour la santé des femmes, le 28 mai 2016, nous mettons en lumière Sacred Women International, membre institutionnel de l’AWID basé à Toronto au Canada. L’organisation se concentre sur la création d’un équilibre et la favorisation du bien-être des femmes africaines, caribbéenes et noires à travers la diaspora. L’équipe de Sacred Women International a expliqué l’importance de soutenir les activistes afin de contribuer à faire vivre les communautés et les mouvements. #BlackLivesMatter

« Nous avons absolument besoin de passion pour le travail que nous faisons. Pour parvenir à changer quoi que ce soit, nous avons besoin de cette passion. Il ne faut pas remplacer la passion par de la colère. Et ne portons pas notre histoire, pétrie de douleur, sur notre dos au point que cela affecte notre travail et nos vies. » - Aina-Nia Ayo-Dele, Sacred Women International

Visionnez la vidéo afin d’en savoir plus sur Sacred Women International 

 

Source
AWID

Sustaining Ourselves, Our Activism, Our Movements

Sustaining Ourselves, Our Activism, Our Movements

Ahead of the 2016 International Day of Action for Women's Health, on May 28th, we spotlight Sacred Women International, an AWID member based in Toronto, Canada. The organisation focuses on “creating a balance” and building the well-being of African, Caribbean, and Black Women across the diaspora. They shared with AWID on the importance of sustaining activists in order to continue social activism, uphold our communities and movements. #BlackLivesMatter

“We absolutely need passion for the work that we are doing or we won’t be able to do it. And to shift anything we need passion. But let’s not replace passion with anger. And let’s not carry the history of pain so much on our back that we bring it into our work, that we bring it into our lives.” – Aina-Nia Ayo-Dele, Sacred Women International

Watch the video to find out more about Sacred Women International 

 

Region
North America
Source
AWID

Transitions: Tangarr’s Story

Transitions: Tangarr’s Story

After Russia annexed Crimea from Ukraine in March 2014, Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender, Queer and Intersex (LGBTQI) rights and communities on the peninsula became subject to the discriminatory and repressive ‘anti-gay propaganda’ law


Tangarr was born in Sevastopol, a city on the Black Sea. But as a gay transman, with strong views and principles supporting feminism, LGBTQI rights and human rights in general, he now considers Crimea a dangerous place and has fled with his partner to the continental part of Ukraine.

About Identity

Unlike most transgender people, Tangarr discovered somewhat later in life that his gender identity didn't match his sex assigned at birth. He told us about his childhood being relatively happy and his parents holding fairly liberal views on how a child is supposed to behave. He and his brother were treated equally, and Tangarr wasn’t persuaded to 'act like a normal girl' or do things traditionally considered feminine by society.

"I was playing Cowboys and Indians, climbing mountains with my parents and my brother, we went backpacking. I practiced Judo. I had no problem with being myself."

The coming of puberty, though, brought challenges for him. He wasn’t happy about everything his mother cherished, particularly the notion that this was the time that ‘turns girls into beautiful women’, an idea often romanticized.

His feelings about those changes were based on worry and frustration, he remembers, “it's hard to realize that your body develops in a way contradictory to your psyche”. 

Society didn’t treat him the way he wanted to be treated, people saw in him a young girl, and all he felt was a sense of wrongness and confusion related to the fact that their perception disappointed him.

“I thought I was lesbian (because they're, you know, stereotypically portrayed as masculine women), but I preferred men. It’s one of the moments when you realize how important enlightenment on issues of gender and sexual orientation is.”

Tangarr describes how he lacked information about transgender people, so he thought that the main problem was his body. He worked out, “became more muscular and athletic, yet something was definitely missing”. The sense of wrongness still persisted even if it was diminished by a quite liberal environment, including the understanding and support of friends.

His life was changed by someone (he used to know) attempting to insult him by saying “no matter how hard you work out, you’ll never be a man”. At this point, Tangarr realized something he said he never thought about before...

“I thought I was alone. A girl who feels like a guy — moreover, a gay guy.”

Legal changes and challenges

Prior to his legal sex change, the information Tangarr found online and the people he talked to helped guide him to learn all he needed to know about this process in Ukraine. He read stories, medical articles, basically everything about appearance changes and hormone replacement therapy.

He started the therapy and went through mastectomy (removal of breasts) procedure in Moscow, Russia as there “are no surgeons in Ukraine who are famed for quality in this matter”. For him this also reflects general “ignorance among the population on transgender issues, even among medical workers”. 

“For everything we hold dear, it’s unthinkable to refuse facing the challenge.”

However, to complete the legal sex change in Ukraine, irreversible sterilization is mandatory. Tangarr protested against this because, “forced sterilization is discriminatory for too many reasons to count”. With support of a friend, he was able to change documents legally, without undergoing hysterectomy (removal of the uterus). He is one of the very few people who has done so in Ukraine. 

Discrimination/Bias/Violence and joining movement(s)

 “I always found it weird that nobody does anything to stop it from happening… But then I understood that this nobody is me”

Tangarr’s experiences during his life (as a woman) moved him to join the feminist movement, “as further male socialization highlighted all the challenges girls and women must overcome on a daily basis”. He is an activist in "Lavender Menace", a group whose main fields of interest are queer theory, feminism and transgender rights, and is an active member of the Trans* Coalition, which unites transgender people and their allies in countries of the former Soviet Union. 

In December 2015, Tangarr began his work as an activist by participating in a dialogue between representatives of the transgender community from countries of Eastern  Europe and Central Asia (EECA) and the Eurasian Coalition on Male Health (ECOM), to discuss  prevention and treatment of HIV and AIDS among transgender people as a socially vulnerable group. He made a presentation on "Cognitive biases as reasons for transmen being at a high risk of HIV infection, methods of prevention and improvement of the situation".

He has participated in creating an information booklet about gender, has authored articles on transgender issues, has worked on a video to support Odessa Pride, and has spoken on a television show about challenges transgender people face when trying to change legal sex.

In the Kirovograd (central Ukraine) Centre for Fight against HIV and AIDS, Tangarr has been invited to lecture journalists, human rights activists, medical workers and the police on transgender issues.

Tangarr firmly believes that “education is a panacea for biases and misconceptions, discrimination and xenophobia”. His motto: “surrender to the truth as fast as you can”.

“The more we know about gender identity and sexual orientation issues, the less biased we become. With prejudice comes suffering, and to dispel ignorance is to diminish distress caused by it.”

Topics
LGBTQI Rights
Source
AWID

Transiciones: La historia de Tangarr

Transiciones: La historia de Tangarr

Después de que Rusia le quitara Crimea a Ucrania y la anexara en marzo de 2014, las comunidades de personas lesbianas, gay, bisexuales, trans, queer e intersex (LGBTQI) de la península y sus derechos quedaron sujetos a una ley discriminatoria y represiva conocida como ley de «propaganda anti-gay»


Tangarr nació en Sebastopol, una ciudad sobre el Mar Negro. Como hombre trans y gay con firmes convicciones y principios que apoyan el feminismo, los derechos LGBTQI y los derechos humanos en general, considera que Crimea se ha tornado un lugar peligroso y por eso huyó con su pareja a la parte continental de Ucrania. 

Sobre la identidad 

A diferencia de la mayoría de las personas trans, Tangarr descubrió relativamente tarde que su identidad de género no coincidía con el sexo que le habían asignado al nacer. Nos contó que su infancia fue relativamente feliz y que su madre y su padre tenían una visión bastante liberal de cómo se supone que lxs niñxs deben comportarse. Los trataban a él y a su hermano de igual manera y nunca intentaron persuadir a Tangarr de que «actuara como una niña normal» o que hiciera cosas que la sociedad tradicionalmente considera como femeninas. 

«Jugaba a indios y vaqueros, escalaba montañas con mis padres y mi hermano, íbamos de mochileros. Practicaba judo. No tenía ningún problema en ser yo mismo.»


Pero la llegada de la pubertad implicó desafíos para él. No estaba contento con nada lo que su madre valoraba, sobre todo la idea a menudo idealizada de que ese es el momento en que «las chicas se convierten en bellas mujeres».

Sus sentimientos en relación a esos cambios tenían que ver más con la preocupación y la frustración, y recuerda lo «difícil que es darse cuenta que tu cuerpo se desarrolla de una forma que contradice a tu alma».

La sociedad no lo trataba de la forma en que él quería ser tratado; la gente veía en él a una joven y lo único que él sentía era que algo no estaba bien. Su confusión estaba relacionada con el hecho de que la percepción que la gente tenía de él lo decepcionaba. 

«Pensé que era lesbiana (porque, como ya saben, el estereotipo las muestra como mujeres masculinas), pero prefería a los hombres. Es uno de los momentos en los que te das cuenta de lo importante que es entender las cuestiones del género y la orientación sexual». 

Tangarr relata que como carecía de información acerca de las personas transgénero, pensó que el problema principal era su cuerpo. Hizo ejercicio y logró «volverse más musculoso y atlético, pero definitivamente algo estaba faltando». Sin embargo, la sensación persistente de que algo no estaba bien se veía atenuada por un entorno bastante liberal en el que contaba con la comprensión y el apoyo de sus amigxs.

Fue una persona (que él conocía) quien cambió su vida cuando intentó insultarle diciendo «No importa cuánto ejercicio hagas, nunca serás un hombre». En ese momento Tangarr se dio cuenta de algo que nunca se le había ocurrido antes... 

«Pensé que estaba solx. Una chica que se sentía como un chico — lo que es más, un chico gay».

Cambios legales y desafíos 

Antes de su cambio de sexo legal, Tangarr encontró información en línea y habló con gente que le ayudó y le guió mientras aprendía todo lo que necesitaba saber acerca de este proceso en Ucrania. Leyó historias, artículos médicos, básicamente todo lo relacionado con los cambios en la apariencia y la terapia de reemplazo hormonal. 

Tangarr comenzó la terapia y se hizo una mastectomía (extirpación de los senos) en Moscú, Rusia, ya que «no hay cirujanos en Ucrania que sean conocidos por su pericia en este tema». Para él, esta situación también refleja el estado general de «ignorancia sobre los temas trans que existe entre la población, incluso entre lxs trabajadorxs de la salud». 

«Por todo aquello que atesoramos, es impensable negarse a enfrentar el desafío.» 

Sin embargo, en Ucrania, para completar el cambio de sexo legal es obligatoria la esterilización irreversible. Tangarr protestó contra eso porque «las razones por las que la esterilización forzada es discriminatoria son demasiadas para ser enumeradas». Con el apoyo de una persona amiga pudo cambiar sus documentos legalmente, sin someterse a una histerectomía (extracción del útero). Tangarr es una de las pocas personas que lo ha hecho en Ucrania.

Discriminación/Prejuicios/Violencia y la afiliación al/los movimiento(s)  

«Siempre me pareció raro que nadie hiciera nada para evitar que eso sucediera... Pero luego entendí que ese nadie era yo.» 

Las experiencias de Tangarr durante su vida (como mujer) le llevaron a unirse al movimiento feminista, «ya que el proceso adicional de socialización masculina puso de relieve todos los desafíos que las niñas y mujeres deben superar día a día». Desde entonces es activista en la «Amenaza Violeta», un grupo cuyas principales áreas de interés son la teoría queer, el feminismo y los derechos trans y miembro activo de la Trans* Coalition [Coalición Trans*], grupo que une a las personas trans y sus aliadxs en los países de la antigua Unión Soviética. 

En diciembre de 2015 Tangarr comenzó su trabajo como activista participando en un coloquio entre representantes de la comunidad trans de los países de Europa Oriental y Asia Central (EECA, por sus siglas en inglés) y la Eurasian Coalition on Male Health (ECOM) [Coalición Euroasiática sobre Salud Masculina], para discutir sobre prevención y tratamiento de VIH y SIDA entre las personas trans como grupo socialmente vulnerable. Allí hizo una presentación sobre los «Los sesgos cognitivos como razones por las cuales los hombres trans corren un alto riesgo de infección por VIH, métodos de prevención y cómo mejorar la situación».

Tangarr ha colaborado en la creación de un folleto informativo sobre género, ha escrito artículos sobre temas trans, ha trabajado en un video que apoya al grupo Odessa Pride [Orgullo Odesa] y ha hablado en un programa de televisión acerca de los desafíos que enfrentan las personas trans cuando intentan hacer un cambio de sexo legalmente

En el Centro de Lucha contra el VIH y el SIDA de Kirovogrado (Ucrania central), Tangarr ha sido invitado a dar una conferencia para periodistas, activistas de derechos humanos, trabajadorxs de la salud y policías sobre temas trans. 

Tangarr cree firmemente que «la educación es una panacea contra los prejuicios y conceptos erróneos, la discriminación y la xenofobia». Su lema es: «Ríndete a la verdad tan rápido como puedas».

«Cuanto más sepamos sobre identidad de género y orientación sexual, menos prejuicios tendremos. El prejuicio trae aparejado sufrimiento, por eso barrer con la ignorancia es reducir el dolor que ella causa».

Source
AWID

Des défenseuses courageuses dans l’univers des médias

Ces 21 Défenseuses des Droits humains (WHRDs) ont travaillé en tant que journalistes ou plus généralement dans le domaine des médias au Mexique, en Colombie, aux Îles Fidji, en Lybie, au Népal, aux États-Unis, au Nicaragua, aux Philippines, en Russie, en Allemagne, en France, en Afghanistan et au Royaume-Uni. 17 d'entre elles ont été assassinées et les causes de la mort de l’une d’elles restent obscures. Pour cette Journée mondiale de la liberté de la presse,  joignez-vous à nous pour commémorer la vie et le travail de ces femmes. Faites circuler ces portraits auprès de vos collègues, vos ami-e-s et dans vos réseaux. Partagez-les en utilisant les mots-clés #WPFD2016 et #WHRDs.

Les contributions de ces femmes ont été célébrées et honorées dans notre Hommage en ligne aux défenseuses qui ne sont plus parmi nous.


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