L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes
Au cours des dernières années, nous avons observé une nouvelle tendance inquiétante dans les espaces internationaux consacrés aux droits humains. Les discours axés sur « la protection de la famille » sont en effet utilisés pour défendre des violations des droits de membres de la famille, pour renforcer et justifier l’impunité des auteurs de ces violations et pour restreindre l’égalité des droits au niveau de la vie familiale.
La campagne en faveur de la « Protection de la famille » est motivée par une volonté conservatrice d’imposer des conceptions « traditionnelles » et patriarcales de la famille et de priver les membres de la famille de leurs droits pour les transférer à « l’institution familiale ».
Les initiatives visant à la « Protection de la famille » reposent sur :
la montée du traditionalisme,
la montée du conservatisme culturel, social et religieux,
l’existence d’une hostilité vis-à-vis des droits humains des femmes, des droits sexuels, des droits des enfants et enfin des droits des personnes dont l’identité de genre et l’orientation sexuelle ne sont pas conformes aux normes.
Depuis 2014, un groupe d’Etats travaille de front dans les espaces dédiés aux droits humains sous le nom de « Group of Friends of the Family » (Groupe des ami-e-s de la famille) ; des résolutions sur la « Protection de la famille » ont été adoptées chaque année depuis 2014.
Ce programme s’est propagé au-delà du Conseil des droits humains. Nous avons observé l’introduction d’un discours régressif autour de la « famille » à la Commission sur la condition de la femme, ainsi que des tentatives d’introduction dans les négociations sur les Objectifs de développement durable.
Notre approche
L’AWID travaille avec des partenaires et des allié-e-s pour s’opposer ensemble à la « Protection de la famille » et à d’autres programmes régressifs et défendre l’universalité des droits humains.
En réponse à l’influence croissante d’acteurs régressifs au sein des espaces dédiés aux droits humains, l’AWID a rejoint des allié-e-s afin de créer l’Observatoire sur l'Universalité des droits (OURs) (site en anglais). L’OURs est un projet de collaboration qui surveille, analyse et diffuse les informations concernant les initiatives anti-droits telles que la « Protection de la famille ».
Le premier rapport de l’OURs, Nos droits en danger, trace une cartographie des acteurs et actrices qui constituent le lobby mondial anti-droits et identifie leur réthorique et stratégies clés ainsi que leur impact sur les droits humains.
Le rapport précise que le programme de « Protection de la famille » a développé une collaboration entre un large éventail d’acteurs régressifs aux Nations Unies, qu’il décrit comme « un cadre stratégique abritant des positions anti-droits et patriarcales multiples, où le cadre vise entre autres à légitimer et institutionnaliser ces positions. »
Contenu lié
Our values - Justice and systemic change
Justice et changement systémique
Nous œuvrons en faveur d’un monde fondé sur la justice sociale, environnementale et économique, ainsi que sur l'interdépendance, la solidarité et le respect. Nous travaillons au démantèlement des systèmes de pouvoir oppressif et contre toutes ses manifestations, y compris tout forme de patriarcat, de fondamentalisme, de militarisme et de fascisme, et le pouvoir des entreprises qui menacent nos vies et notre monde. Nous voulons un monde juste où le partage des ressources et celui du pouvoir permettront à chacun·e de s'épanouir.
Fadila M. était une activiste “tribale” Soulaliyate d’Azrou, dans la province marocaine d’Ifrane. Elle s'est battue contre une forme spécifique de discrimination à l'égard des femmes “tribales” liée à la propriété foncière.
Dans le cadre du Mouvement en faveur des droits fonciers des femmes Soulaliyates, elle a travaillé pour la révision de la législation-cadre relative à la gestion des biens communautaires, avec l'adoption en 2019 de trois projets de lois garantissant l'égalité des femmes et des hommes.
Selon le droit coutumier en vigueur, les femmes n'avaient pas le droit de bénéficier de la terre, surtout celles qui étaient célibataires, veuves ou divorcées. Au Maroc, les droits à la terre collective se transmettaient traditionnellement entre les membres masculins de plus de 16 ans issus d’une même famille. Depuis 2007, Fadila M. faisait partie du mouvement des femmes, à savoir la première mobilisation populaire nationale de revendication de leurs droits fonciers. Parmi leurs victoires, citons le fait qu'en 2012, les femmes Soulaliyates ont pu, pour la première fois, s'inscrire sur les listes de bénéficiaires et disposer d'une indemnisation liée à la cession des terres. Le mouvement a également réussi à faire modifier le dahir de 1919 (décret du roi du Maroc) de façon à garantir aux femmes le droit à l'égalité.
Fadila M. s’est éteinte le 27 septembre 2018. Les circonstances de sa mort, survenue alors qu’elle participait à une marche de protestation sur la question des terres collectives, ne sont pas claires. Si les autorités déclarent que sa mort est accidentelle et qu'elle a fait un arrêt cardiaque sur le chemin de l'hôpital, la section locale de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH), affirme quant à elle que Fadila a été étouffée par un membre des forces policières arborant un drapeau marocain. Sa famille a demandé qu’une enquête soit menée mais les résultats de l'autopsie n'ont pas été communiqués.
Veuillez noter: Nous n'avons pu trouver aucune photo de Fadima M. C'est pourquoi cette illustration (au lieu d'un portrait) représente ce pour quoi elle s'est battue et a travaillé : la terre et le droit d'y vivre et d'avoir accès à cette terre et ce qui y pousse.
Nous avons redoublé d’efforts pour préparer le 13e Forum de l’AWID ; nous avons consacré une grande partie de notre énergie au Programme de développement pour l’après-2015 et aux processus des Nations Unies relatifs au financement du développement. Nous avons poursuivi le travail de fond que nous menons dans nos domaines de prédilection.
Nous constatons toujours la dégradation rapide de la démocratie et des institutions démocratiques, ainsi que le rétrécissement concomitant des espaces ouverts à la dissidence.
Des crises systémiques multiples et simultanées (énergétique, alimentaire, financière et climatique) aggravent les inégalités et créent des difficultés majeures Les grandes entreprises jouent un rôle prépondérant dans l’élaboration des priorités du développement.
La violence qui s’exerce contre les défenseuses des droits humains reste un problème à traiter d’urgence.
Les fondamentalismes religieux sont omniprésents et gagnent en puissance.
De nouvelles formes de violences en ligne fondées sur le genre ont fait leur apparition.
En réaction, nous avons choisi de sortir de nos cloisonnements.
De plus en plus, et dans le monde entier, les mouvements de défense des droits des femmes s’allient avec d’autres mouvements pour exprimer la nature systémique et intersectionnelle des problèmes précédemment évoqués et d’autres problématiques.
Notre impact
Pour élaborer des stratégies et des actions de plaidoyer, nous devons connaître les faits
Pour échanger les connaissances et agir solidairement, nous avons besoin d’une solide communauté en ligne
Pour construire notre pouvoir collectif, nous devons collaborer
Pour influencer mes processus internationaux, nous devons améliorer notre accès et amplifier nos voix
Pour reposionner le pouvoir, nous devons rendre visible et souligner l’importance du rôle que jouent d’ores et déjà les mouvements féministes et les mouvements de défense des droits des femmes
Meet Sabrina Sanchez, remarkable trans migrant woman, sex worker, organizer, transfeminist and one of the founders of the union OTRAS.
Originally from Mexico City, she migrated to Spain 17 years ago after getting a degree in communications and started working as a sex worker.
It didn’t take long before she became involved with trans activism and sex worker activism in Barcelona. After joining the collective Asociación de Profesionales del Sexo (Association of Sex Workers, Aprosex), she started working in its secretariat and founded the Spanish sex workers union OTRAS.
Fun fact: she’s also a car mechanic and serious runner!
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أكيد. سيتم محي اجوبتك بعد عملية معالجة المعطيات وتحليلها وسيتم استعمالها لأهداف بحثية فقط. لن تتم أبداً مشاركة المعطيات خارج AWID وسيتم معالجتها فقط عن طريق طاقم AWID والمستشارات/ين اللواتي/ اللذين يعملن/وا في مشروع "أين المال" معنا. خصوصيتكم/ن وسرّيتكم/ن هي في أعلى سلم أولوياتنا. سياسة الخصوصية متواجدة هنا.
Forum Theme (Forum page)
Forum Theme
The theme of the 14th AWID International Forum is: “Feminist Realities: our power in action”.
In this Forum, we will celebrate and amplify powerful propositions that are around us, in all stages of development.
“I didn’t plan to be a singer, singing planned to be in me.” - Dorothy Masuka (interview with Mail & Guardian)
Dorothy Masuka, born 1935 in Bulawayo (then Southern Rhodesia, now Zimbabwe), grew up in South Africa to become a well-known songwriter, composer, jazz singer and activist, a fervent advocate of the struggle against apartheid. Called “an architect of the discourse of popular African liberation music”, Dorothy often sang about politics in indigenous African languages and throughout her work she confronted the racist policies of the South African government.
One such song titled “Dr. Malan” (named after the pro-apartheid politician D.F. Malan) was banned. She went on to record “Lumumba” (1961), a song about the assassination of the anti-colonial leader Patrice Lumumba. Dorothy’s work and activism attracted the attention of the Special Branch of the South African police and she was forced into a political exile that would span over three decades. Throughout this time, she worked with pro-independence groups including the African National Congress. In 1992, as apartheid started to crumble and Nelson Mandela was released from prison, she returned to South Africa.
Some of her other work includes the first song she recorded in 1953 entitled “Hamba Notsokolo”, a hit in the 1950s and a valued classic. She also wrote “El Yow Phata Phata”, a song that was adapted by Miriam Makeba, making “Pata, Pata” popular internationally.
Rooted in resistance, Dorothy’s music and activism were intertwined, leaving a magnificent and inspiring legacy. She was also widely known as “Auntie Dot”.
On 23 February 2019 at the age of 83, Dorothy passed away in Johannesburg due to ill health.
Notre rapport annuel 2010 souligne nos réalisations et l’impact de notre travail durant l'année.
Vous pouvez lire comment nous traduisons notre vision et mission en stratégies et en activités entreprises en collaboration avec les membres, partenaires et allié-e-s de l’AWID pour faire la promotion des droits des femmes et de l’égalité de genre à l’échelle mondiale.
Ce rapport comprend égalment des liens vers nos dernières publications.
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Publicaciones
Enciende tu fuego feminista leyendo nuestras investigaciones y publicaciones varias sobre financiamiento, defensoras de derechos humanos, construcción de movimientos, fundamentalismos, justicia económica, seguimiento y evaluación feminista y más
El hogar de Esther Mwikali estaba en la aldea de Mithini, en el condado de Murang'a, Kenya. Esther fue una defensora del derecho a la tierra destacada y valorada que investigó los abusos contra okupas de tierras reclamadas por magnates. La investigación de la que participó Esther incluyó también violaciones del derecho a la tierra cometidas por personas con poder en Makuyu.
Luego de que Esther faltara a una de las reuniones de la aldea, un grupo de búsqueda salió a rastrear a Esther. El 27 de agosto de 2019, dos días después de su desaparición, el cuerpo de Esther fue encontrado en una granja cerca de su casa, con signos de tortura. Esther había sido brutalmente asesinada.
"El trabajo de Esther por evitar el desalojo de lxs integrantes de las comunidades de las tierras reclamadas por magnates era conocido por todxs. Para lxs activistas locales no existía ninguna duda de que su asesinato estaba relacionado con las luchas en la zona por el acceso a la tierra; un trágico recordatorio de la alarmante frecuencia con que se llevan a cabo las ejecuciones extrajudiciales en Kenia."- Global Wittness Report, Julio 2020
"Asociamos la muerte de Mwikali con las luchas locales por el derecho a la tierra, y exigimos al Gobierno que investigue el asunto sin demora." - James Mburu, portavoz de lxs okupas.
"Es necesario tomar medidas con respecto a las personas que presuntamente han amenazado a lxs ocupantes ilegales, incluida la familia de Mwikali". - Alice Karanja, Coalición Nacional de Defensorxs de Derechos Humanos
"El impacto de su trabajo y su tenacidad permanecerán vivos en Kenia durante décadas. El CJGEA consuela a las personas afligidas y pide justicia". - Comunicado de prensa del Centro para la Justicia y la Acción Gubernamental (CJGEA, por sus siglas en inglés), 13 de septiembre de 2019
Presentación de la muestra.
Por Alejandra Laprea
Que difícil condensar la potencia y diversidad de voces que se levantan en América Latina para contar las otras realidades que se gestan en este vasto territorio, las realidades feministas que construimos desde el movimiento y las organizaciones populares.
Por mucho tiempo traté de establecer parámetros para la búsqueda y selección de esas películas que les permitieran a ustedes asomarse un poco a tantos sueños y proyectos que se materializan de a poco en los territorios Nuestroamericanos, como nos gusta llamarnos. Fue un trabajo arduo que pasó por intentar establecer parámetros como presencia geográfica, justicia lingüística, representación de la diversidad de pueblos: indios, afrodescendientes, migrantes y la multiplicidad de banderas y luchas que se levantan desde todas esas voces. Llegué a la conclusión de que construir ese compilado era un trabajo de años, uno de esos proyectos de perpetua construcción.
Para esta muestra me incliné por buscar trabajos que nacieran de la organización y de la militancia así como realizaciones que son quizá las iniciadoras de grandes debates que aún nos quedan por dar.
En esta selección de películas encontrarán las voces de realizadoras que no solo se contentan con plasmar las realidades feministas que palpitan en cada rincón de este vasto y diverso territorio sino también trabajos que desde su gestación misma están cuestionando el para qué, quién y cómo se hace cine o audiovisual. Que entienden al cine como una herramienta de lucha, como algo más que imágenes que se disfrutan en una pantalla. Realizadoras o colectivos de realización que ven al cine y al audiovisual como instrumentos para potenciar una discusión o abrir un debate; en fin, como un recurso para la pedagogía popular y feminista.
Es así que esta pequeña muestra es un viaje por realidades feministas en dos niveles; por un lado el de las historias que verán y por otro el de las cineastas que están buscando, experimentando, creando otras realidades feministas en las formas de hacer audiovisual y de contar las historias.
Disfruten este viaje por películas que Resisten, Crean y Transforman.
Lima is Burning
Dirección: Giovana García Soto
Docu-ficción
Español con subtítulos Inglés
En Lima is Burning tenemos un trabajo que juega con la ficción y el documental para introducirnos en la vida de Gía, una persona de género no binario, que utiliza el arte del performance como herramienta de transgresión y denuncia, como un manifiesto vital contra la transfobia en todos los espacios. incluso en ámbitos gays. Con Gia también nos asomamos al transfeminismo una comunidad segura en la que Gia se siente acogida y con la que comparte sentires y querencias.
Giovana Garcia Sojo joven Productora visual/audiovisual peruana. Especializada en producción de bajo presupuesto, creación para infancias y adolescencias en la cinematografía y guión cinematográfico por la Escuela Internacional de Cine y Tv – EICTV en San Antonio de Baños – Cuba. Giovana ha desarrollado su desarrollo como cineasta en las mujeres y las identidades feminizadas, Lima is Burning es uno de sus primeros trabajos
Yo, Imposible
Dirección Patricia Ortega
Ficción
Títulos en Inglés
Patricia Ortega, directora de «Yo Imposible», explora a través de Ariel — una joven cuya intersexualidad fue violentada quirúrgicamente cuando niñe — las múltiples formas en que se intenta normalizar la diversidad sexual y de género.
La película nos narra cómo Ariel descubre que nació intersexual y que fue sometida a varias cirugías de normalización de sus genitales. Este descubrimiento enfrenta al personaje al redescubrimiento de su cuerpo y la reconstrucción de su identidad y a quienes miramos el film al cuestionamiento de una sociedad dominada por la heteronormatividad que invisibiliza a otres y les condena a la infelicidad.
Patricia Ortega, cineasta venezolana residenciada en Argentina, estudió en la Escuela Internacional de Cine y Televisión de Cuba, especializándose en dirección de cine. Patricia aborda desde la ficción situaciones límites por las que pasan las mujeres o los cuerpos feminizados y cómo se sobreponen a ellas.
«Yo Imposible» es una postura ante la concepción de un mundo concebido solo desde lo masculino y lo femenino que hace invisible a otres. «No están enfermos. Solo son genéticamente diferentes. Se les intervienen sus genitales y sus cuerpos a través de hormonas sin pedirles permiso, siendo una violación a los derechos humanos y a su identidad, buscando que encajen en los cánones establecidos». - Patricia Ortega
Cubanas, mujeres en revolución
Dirección: Maria Torrellas Liebana
Documental
Títulos en inglés
María Torrellas nos narra la revolución cubana a través de las mujeres que le dieron vida: Vilma Espín, Celia Sánchez y Haydee Santamaría, entre otras. Pero contar la revolución cubana para las mujeres no puede quedar solo en el pasado, es una lucha cotidiana que Torrellas muestra a través de las voces de campesinas, profesionales, estudiantes y obreras cubanas del presente. En «Cubanas, mujeres en revolución» encontramos los retos actuales de las cubanas frente a prejuicios que perduran, nuevas formas de violencia y el desafío constante por crear nuevas realidades feministas para ellas y quienes vienen después de ellas en un territorio asediado desde hace más de setenta años por el imperialismo norteamericano.
Maíia Torrellas
María Torrellas es comunicadora y documentalista. Cuenta con una larga trayectoria fílmica y ha obtenido, entre otros, el premio Santiago Álvarez in Memoriam por su documental «Memoria de una hija de Oshun».
«En el documental he querido hilvanar las luchas de las heroínas de ayer con las mujeres actuales. Son historias contadas por ellas mismas en las que también describen a aquellas luchadoras que más admiran. Me impresionó escuchar de ellas: ‘La Revolución nos ha dado todo’ o ‘¿Qué sería de mi familia sin la Revolución?’, en la voz de compañeras de origen humilde, campesino o negras». - María Torrellas
Serie documental Cuidanderas
Gabriela Arnal y Marzel Ávila para Fondo de Acción Urgente - LAC
Ecuador 2019
Títulos en Inglés
CUIDANDERAS, junta las palabras ‘cuidar’ y ‘curanderas’ es una síntesis de lo que son una serie de mujeres en Latinoamérica en sus territorios: mujeres que ponen el cuerpo y toda su energía para la protección de los Comunes, de lo que nos ofrece la Pachamama con el compromiso de que lo usemos tan sabiamente como el resto de los seres vivos. Esta mini serie de documentales nos presenta las historias de tres colectivos de mujeres latinoamericanas, comprometidas con cuidar sus territorios, curar sus cuerpos y enfrentar los modelos extractivistas y racistas en Ecuador, Colombia y Bolivia.
GUARDIANAS DE LA AMAZONÍA
Provincia de Orellana, Ecuador. Las mujeres Waorani sostienen hace siglos una lucha por su territorio amazónico y por la preservación de su cultura indígena. En la actualidad hacen frente a las amenazas de la industria petrolera y su modelo de producción de muerte. Desde la selva, líderes pertenecientes a la Asociación de Mujeres Waorani de la Amazonía Ecuatoriana (AMWAE), relatan la motivación detrás de su resistencia y muestran su más grande poder: su alegría inagotable.
COMADRES DEL PACÍFICO COLOMBIANO
Buenaventura, Colombia. En el puerto más grande y violento de Colombia, azotado por décadas de conflicto armado, racismo y machismo, un grupo de mujeres se niegan a sucumbir ante el miedo y resisten a pesar de las adversidades. La Red Mariposas de Alas Nuevas reúne a mujeres negras de la costa pacífica colombiana, que trabajan juntas para proteger su territorio, recuperar sus tradiciones ancestrales y sanar las heridas de esta violencia sistemática y estructural.
HERMANAS DEL ALTIPLANO
El cuidado y la protección del cuerpo-tierra-territorio es el llamado de indígenas, campesinas y regantes (encargadas del riego de agua) en Bolivia frente a un modelo extractivo que atenta contra sus vidas, su salud, su integridad física y sexual, la pervivencia de sus comunidades y territorios. La Red de Defensoras de la Madre Tierra ha reunido mujeres de 12 comunidades originarias para defender el derecho al agua y denunciar las violaciones de derechos humanos y derechos de la naturaleza por parte de las empresas extractivas, a la vez que recuperan sus saberes y prácticas ancestrales de cuidado colectivo.
«CUIDANDERAS, una palabra que junta “cuidadoras” y “curanderas”, presenta historias de mujeres defensoras latinoamericanas, dedicadas a cuidar sus territorios y curar sus cuerpos. La fuerza colectiva de estas mujeres, ha cambiado la historia de sus comunidades en Ecuador, Colombia y Bolivia, enfrentadas a modelos extractivistas y racistas.»
Yo aborto, tú abortas, todxs callamos
Dirección Carolina Reynoso
Argentina 2013
Español
Si algo ha marcado las luchas feministas en América latina es el grito de todo el continente por aborto libre, seguro y gratuito. De norte a sur los movimientos feministas se levantan y toman las calles luchando por la liberación de nuestro primer territorio: nuestros cuerpos. Es así que tener en esta muestra un documental sobre el aborto es indispensable para entender la potencia de las mujeres nuestramericanas.
«Yo aborto, Tu Abortas, Todxs Callamos» nos presenta las historias de siete mujeres, incluída la directora del documental, provenientes de distintas clases socioculturales que reflexionan sobre una problemática que todas vivieron en sus cuerpos: el aborto clandestino.
A través de sus testimonios se intenta derribar mitos en relación a la interrupción voluntaria del embarazo, desestigmatizar el tema y renovar la mirada sobre una de las violencias más cotidianas en las Américas.
Carolina Reynoso
Directora, investigadora y productora de cine feminista. A su vez, es militante feminista, realiza talleres de creación de guión con perspectiva de género para generar mas películas que muestren otras realidades e historias contrahegemónicas. Carolina Reynoso conjuga equilibradamente militancia y creación en cada una de sus obras.
«Somos un grupo de realizadorxs audiovisuales que realizamos un documental para seguir luchando por lograr que el aborto sea libre, seguro y gratuito en Argentina. El film trata sobre los testimonios de siete mujeres, incluida la directora del documental, provenientes de distintas clases socioculturales que reflexionan sobre una problemática que todas vivieron en sus cuerpos: el aborto clandestino.» El equipo de realización
Historias Urgentes: Resistencia en ollas Comunes
Nosotras Audiovisuales, colectiva de cineastas chilenas
Chile 2020
Enlace al micro documental:
Español
«Historias Urgentes» es una serie creada por mujeres para visibilizar necesidades y vivencias de importancia para la población de los territorios que conforman el Chile actual. Esta serie audiovisual nace para mantener viva la llama que encendió la revuelta social en octubre de 2019 del Chile diverso que despertó y dijo basta.
«Resistencia en ollas comunes» es la primera de estas “«Historias Urgentes» y nos muestra desde las voces de cuatro mujeres de Iquique, Valparaíso, Chillán y Santiago cómo desde los cuidados están en la primera línea de resistencia creando otras realidades feministas para ellas y las comunidades donde habitan las mujeres latinoamericanas.
Nosotras audiovisuales
Organización que surge en el 2017 y agrupa a mujeres vinculadas al audiovisual chileno desde la necesidad de conectar a las mujeres que trabajan en el mundo audiovisual. Es así que impulsa redes de trabajo, espacios de colaboración e información para mujeres del audiovisual, sus trabajos y puntos de vista sobre el campo laboral .
Nosotras Audiovisuales se suma a la revuelta en Chile desde el registro y la generación de materiales de creación colectiva.
Se trata de Mujeres
Micol Metzner
Argentina 2019
Castellano
A partir de su experiencia personal la directora Micol Metzner presenta un trabajo que mezcla el documental y la ficción, con su voz como realizadora comprometida con la de miles de mujeres que son víctimas de la trata en el continente y finalmente muestra cómo la solidaridad entre las mujeres es la mejor protección.
Micol Metzner
Realizadora audiovisual, formada en el Instituto de Arte Cinematográfico de Avellaneda. Directora de Arte y montajista. Forma parte del Cluster audiovisual de la Ciudad de Buenos Aires, espacio comunitario y cooperativo multisectorial para llevar a cabo proyectos independientes.
Es docente de talleres de cine en barrios y dentro de contextos de encierro (Institutos de menores y cárceles de mujeres). Forma parte de la productora audiovisual MVM.
«La productora MVM nació de esa importancia de poder expresar un montón de cosas que habitualmente manifestamos en las calles y también poder hacerlo de una manera creativa desde el dibujo, el audiovisual, la fotografía. La productora MVM es un lugar de investigación del lenguaje, lo gráfico, el audiovisual desde el feminismo. Es también un lugar para la catarsis de todo lo que vivimos y para generar a partir del arte cosas a veces para sanar, a veces para generar espacios para el debate como sucede con el corto. .. No me imaginé que iba a suceder eso, pero cuando se presenta el corto salen un montón de cosas, se generan charlas que son mucho más enriquecedoras que el corto en sí, entonces que eso pueda provocarse a partir de lo que realizamos está buenísimo...» - Micol Metzner
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Avec plus de dix ans d'expérience en finance, Lucy a consacré sa carrière à développer les missions du secteur lucratif et non lucratif. Elle a notamment travaillé et été bénévole auprès d'organisations à but non lucratif. Issue du monde trépidant de la finance, Lucy reste à l'écoute des nouvelles compétences technologiques du domaine de la finance avec passion. Elle a rejoint l'AWID en 2014. Pendant son temps libre, elle aime écouter de la musique, voyager et pratiquer divers sports.