Philippe Leroyer | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Défenseur-e-s des droits humains

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.

Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.

Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.


Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses

Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.

En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :

  • les agressions physiques et la mort
  • les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
  • le harcèlement judiciaire et la criminalisation
  • l’épuisement

Une approche holistique et collaborative de la sécurité

Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :

  • éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
  • renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.

Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :

  • de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
  • de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
  • de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
  • de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.

Nos actions

Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.

  • Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;

  • Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;

  • Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;

  • Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.

Contenu lié

Actores anti-derechos

Capítulo 4

Una red compleja de actores anti-derechos, en constante evolución, está ejerciendo cada vez más influencia en los espacios internacionales y en las políticas nacionales. Respaldados a menudo por financiaciones poco transparentes, estos actores construyen alianzas tácticas sobre distintos temas y cruzando diferentes regiones y credos para aumentar su impacto.

Image from #GenderAndSex Conference
© HazteOir.org/Flickr
23.02.2018 I Congreso Internacional sobre Género, Sexo y Educación (#GenderAndSex Conference)

Estamos viendo actores fascistas y fundamentalistas que, si bien tienen un discurso nacionalista, son completamente transnacionales en lo que respecta a sus basamentos ideológicos, sus alianzas políticas y sus redes de financiamiento. En algunos casos, estos grupos están respaldados por flujos financieros poco transparentes vinculados con grandes empresas o con partidos políticos de extrema derecha. Sin embargo, también crean alianzas estratégicas, que incluyen, en algunos casos, segmentos de los movimientos feministas y por los derechos de las mujeres, y se distancian de los elementos más evidentemente extremistas para parecer más legítimos. Los actores anti-derechos también se expanden y replican su estilo de organización antiderechos (ya sea a través de campañas y grupos de presión, o de litigios estratégicos) en todo el planeta.

Índice de contenidos

  • CitizenGo
  • Alliance Defending Freedom (ADF)
  • Financiación de actores antiderechos
  • Los vínculos entre feministas trans-excluyentes y fundamentalistas cristianxs
  • Ejercicio: Esquematicemos el panorama
  • Historia de movimiento de resistencia: Catolicadas, una poderosa herramienta de comunicación para promover la igualdad de género y los derechos sexuales y reproductivos

Leer el capítulo completo

Snippet FEA Principles of Work S4 (FR)

Quatre mains se tenant aux poignets, formant un carré.

HORIZONTALITÉ

هل يمكنني التواصل مع أي أحد إن كانت لدي أسئلة أو أمور تثير قلقي؟

إن كانت لديكم/ن أسئلة أو أمور تثير قلقكم/ن، الرجاء التوجه الينا عن طريق هذا النموذج وكتابة "استطلاع أين المال" في العنوان أو راسلنا على witm@awid.org

“Where is the Money for Women’s Rights?" AWID’s WITM Toolkit (landing page intro) FR

Une nouvelle édition de la recherche Où est l'argent ? est en cours.

En savoir plus

Une méthodologie de recherche autogérée

Women leaders
© UN Women/Ashutosh Negi (CC BY-NC-ND 2.0) [https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/]

L’AWID propose la Boîte à outils  « Où est l’argent pour les droits des femmes? » (« Where Is The Money for Women's Rights? », WITM) pour soutenir les individus et les organisations qui souhaitent mener leur propre recherche sur les tendances de financement en adaptant la méthodologie de recherche de l’AWID à une région, une question ou une population spécifique.


La Boîte à outils WITM de l’AWID est le produit de dix ans de recherches. La rméthologie WITM de l’AWID proposent une démonstration politique et pratique des ressources et des étapes qu’exige une solide recherche-action.

L’équipe 'Ressources des mouvements féministes' offre également un soutien technique et politique, avant et pendant le processus de recherche. Parcourez la boîte à outils et contactez fundher@awid.org si vous souhaitez plus de renseignements.

Sarah Maldoror

“I’m no adherent to the concept of the ‘Third World’. I make films so that people - no matter what race or color they are - can understand them. For me there are only exploiters and the exploited, that’s all. To make a film means to take a position.” - Sarah Maldoror 

Sarah Maldoror, a French filmmaker of West Indies descent, was a pioneer of Pan-African cinema. At the core of her work, she placed political concerns along with her longstanding involvement in decolonization movements.

Her groundbreaking film and “revolutionary picture” Sambizanga (1972) follows Angolan militants’ anti-colonial liberation struggle, as well as captures a woman’s perspective in a historical moment she finds herself in. 

“For many African filmmakers, cinema is a revolutionary tool, a political education to raise consciousness. It is inscribed in the evolution of a Third Cinema striving to decolonize thought and advocate radical changes in society.” - Sarah Maldoror

Throughout her career, Sarah - together with a number of African and Caribbean artists - co-founded (1956) the first Black theatre troupe in France. She made around 40 films, comprising important documentaries that amplify the lives and work of black artists, including her friend and poet Aimé Césaire who wrote to her: 

“To Sarah Maldo
who, a camera in hand,
fights oppression, alienation
and flies in the face
of human bullshit.”

Sarah was also committed to giving African women more ownership of the filmmaking process. In an interview, she pointed out: 

"African women must be everywhere. They must be in the images, behind the camera, in the editing room and involved in every stage of the making of a film. They must be the ones to talk about their problems." 

Sarah left an incredibly powerful legacy to be carried forward. 

Born 19 July 1929, Sarah passed away on 13 April 2020 from complications of the coronavirus.


Watch Sambizanga and read a film review in a 1973 New York Times article
 

Incarnations Transnationales | Note des éditeurices

Des mots perdus 

Chinelo Onwualu
Ghiwa Sayegh
Chinelo Onwualu Ghiwa Sayegh

« Lorsque nous avons désespérément besoin de changement, comme c’est le cas dans la maladie et l’insurrection, notre langage se vide de sa complexité et se réduit à l’essentiel... Mais à mesure que la maladie et la révolution persistent, le langage fabriqué en elles et à leur sujet s’approfondit, laisse entrer plus de nuances, absorbé par l’expérience profondément humaine qu’est de rencontrer de ses propres limites sur le site de la fin du monde. »
Johanna Hedva


Lorsque nous avons commencé à imaginer un tel numéro avec Nana Darkoa, à l’approche du festival Crear | Résister | Transform : un festival dédié aux mouvements féministes ! de l’AWID, nous sommes parti·e·s d’une question qui relève davantage d’une observation de l’état du monde – un désir de déplacer le terrain : pourquoi nos sexualités et nos plaisirs continuent-ils d’être apprivoisés et criminalisés, alors même qu’on nous répète sans cesse qu’ils n’apportent ni valeur ni progrès? Nous sommes arrivé·e·s à la conclusion que lorsqu’elles sont incarnées, quelque chose dans nos sexualités va à l’encontre d’un ordre mondial qui continue à se manifester par des contrôles aux frontières, des apartheids vaccinaux, un colonialisme d’occupation, un nettoyage ethnique et un capitalisme rampant. Pouvons-nous donc parler du potentiel perturbateur de nos sexualités? Pouvons-nous encore le faire lorsque, pour être financé·e·s, nos mouvements sont cooptés et institutionnalisés?

Lorsque notre travail incarné devient un profit entre les mains de systèmes que nous cherchons à démanteler, il n’est pas étonnant que nos sexualités et nos plaisirs soient une fois de plus relégués à la marge – surtout lorsqu’ils ne sont pas assez rentables. À plusieurs reprises au cours de la production de ce numéro, nous nous sommes demandé ce qui se passerait si nous refusions de nous plier aux services essentiels du capitalisme. Mais pouvons-nous oser poser cette question, lorsque nous sommes épuisé·e·s par le monde? Peut-être que nos sexualités sont si facilement rejetées parce qu’elles ne sont pas considérées comme des formes de soins. Peut-être que ce dont nous avons besoin, c’est de réimaginer le plaisir comme une forme de soin radical – un soin qui est également anticapitaliste et anti-institutionnel.

Alors que nous entrons dans notre deuxième année complète de pandémie mondiale, notre approche des incarnations transnationales a dû se concentrer sur un seul constat politique : prendre soin est une forme d’incarnation. Et parce qu’à l’heure actuelle, une grande partie de notre travail se fait sans tenir compte des frontières entre nous et en nous-mêmes, nous sommes toustes incarné·e·s de manière transnationale – et nous échouons toustes. Nous ne parvenons pas à prendre soin de nous-mêmes et, plus important encore, à prendre soin les un·e·s des autres.

Cet échec n’est pas de notre fait. 

Beaucoup de nos parents considéraient le travail comme une transaction, quelque chose à donner en échange d’une compensation et d’une garantie de soins. Et bien que cet échange n’ait pas toujours été respecté, nos parents ne s’attendaient pas à ce que leur travail les comble. Iels avaient leurs loisirs, leurs passe-temps et leurs communautés pour cela. Aujourd’hui, nous, leurs enfants, qui avons été conditionné·e·s à penser que notre travail est intimement lié à notre passion, n’avons pas de telles attentes. Nous considérons le travail et les loisirs comme une seule et même chose. Pour un trop grand nombre d’entre nous, le travail en est venu à incarner tout notre être. 

Cependant, le capitalisme hétéropatriarcal ne nous valorise pas, et encore moins notre travail ou nos sexualités. C’est un système qui ne fera qu’exiger toujours plus, jusqu’à votre mort. Et quand vous mourrez, il vous remplacera par quelqu’un·e d’autre. L’attente d’être en ligne 24 heures sur 24 signifie que nous ne pouvons tout simplement pas nous échapper du travail, même lorsque nous le souhaitons. Cette commercialisation du travail, qui le dissocie de la personne, a infiltré tous les aspects de nos vies et se perpétue même dans les milieux les plus féministes, les plus radicaux et les plus révolutionnaires.

Les attentes capitalistes ont toujours été particulièrement pernicieuses pour les corps qui ne correspondent pas à leur idéal. Et celleux qui cherchent à consolider leurs pouvoirs ont utilisé la pandémie comme une occasion de cibler les femmes, les minorités sexuelles et toustes celleux qu’iels considèrent comme des moins que rien.

Ce numéro spécial existe à cause, et certainement en dépit, de cela.

Presque tous les contributeur·ice·s et membres du personnel se sont surpassé·e·s. Chaque article est le fruit d’une passion, mais aussi d’un incroyable épuisement. De manière très concrète, ce numéro est une incarnation du travail transnational – et dans le monde numérique dans lequel nous vivons, tout travail est devenu un travail transnational. Alors que nous devons faire face à de nouvelles frontières qui ne brisent pas un ordre ancien mais le réifient, nous avons fait l’expérience directe, aux côtés de nos contributeurs, de la façon dont le capitalisme épuise nos limites – comment il devient difficile de construire des arguments cohérents, en particulier lorsque ceux-ci sont soumis à une date limite. Nous avons collectivement perdu les mots – parce que nous sommes perdu·e·s pour les mondes.

Se sentir perdu et seul dans le monde du capitalisme hétéropatriarcal est exactement la raison pour laquelle nous devons réévaluer et repenser nos systèmes de soins. À bien des égards, nous avons transformé ce numéro en une mission visant à trouver du plaisir dans les soins. Parce qu’il est devenu plus difficile de construire des arguments cohérents, les moyens visuels et créatifs sont passés au premier plan. Nombreux·ses sont celleux qui, ayant l’habitude d’écrire, se sont tourné·e·s vers ces médias pour produire des connaissances et couper court au brouillard mental qui nous a toustes enveloppé·e·s. Nous avons fait intervenir d’autres voix, en plus de celles que vous avez entendues au festival, afin d’ouvrir de nouvelles conversations et d’élargir nos horizons. 

Alors que nous sommes privé·e·s de nos mots, il est de notre devoir politique de continuer à trouver des moyens de nous maintenir et de prendre soin de nous-mêmes et des autres. Une grande partie de nos réalités actuelles tente de nous effacer et de nous déplacer, tout en continuant à exploiter notre travail. Notre incarnation, par conséquent, devient une forme de résistance; c’est le début de nous-mêmes trouvant notre voie en dehors et en dedans de nous.

Woman with hijab-squiggle

Snippet FEA Get Involved Story 4 (EN)

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AWID Community Jobs board - EN

Community Jobs Board

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FRMag - United against violence

United against the violence

by Karina Ocampo

In a hidden corner of Chiapas, Mexico, women and sexual dissidents have come to organize our actions. (...)

Read

< artwork by Sonia Carolina Madrigal Loyola

María Digna Montero

María Digna Montero fue una garífuna (afrodescendiente e indígena) defensora de la tierra e integrante de la Organización Fraternal Negra Hondureña (OFRANEH), una organización de base que trabaja para proteger a las comunidades garífunas, sus derechos ancestrales, su cultura, sus recursos y su territorio.

María también enseñaba en la escuela local, e integraba el grupo de trabajo de Educación Bilingüe Intercultural de OFRANEH.

El 12 de octubre (Día de la Resistencia Indígena) de 2019, sujetos desconocidos le dispararon a María varias veces en el patio de su casa.

Fue una de las seis defensoras garífunas asesinadas entre septiembre y octubre de 2019 y, según OFRANEH, no hubo ninguna investigación de estos crímenes por parte de las autoridades. En un comunicado oficial, la organización también subrayó la conexión entre la violencia contra líderes garífunas y el incremento de las industrias extractivas que explotan los recursos naturales en sus comunidades, y definieron esta violencia como «parte de una estrategia de intimidación y de expulsión sistemática por parte del Estado de Honduras.»

«El recrudecimiento de la tensión y de los riesgos crecientes para la seguridad y derechos humanos de las lideresas en las comunidades y territorios ancestrales es producto del despojo, desplazamiento y criminalización hacia las comunidades, y de los mega proyectos extractivos que impulsa el Estado junto con las corporaciones nacionales e internacionales.» - Pronunciamiento de OFRANEH, 13 de octubre de 2019

الفرح للعالم: ستّة أسئلة مع نايكي ليدان

أجرت المقابلة تشينيلو أونوالو
ترجمة فيفيان عقيقي

Decorative Element


Naike Ledan Portrait

نايكي ليدان، مدافعة عن العدالة الاجتماعية وناشطة نسوية ملتزمة، تتمتع بـ 20 عامٍ من الخبرة في مجال الدفاع عن حقوق الإنسان والعدالة الصحية وتمكين المرأة، والنضال من أجل الوصول الشامل إلى الخدمات الأساسية والإدماج الاجتماعي، فضلاً عن بناء قدرات المجتمع المدني. قامت بعمل مكثف في كندا وغرب وجنوب إفريقيا وهايتي في مجال الدفاع عن الحقوق المدنية، وبناء القدرات لمنظمات المجتمع المدني، مع التأكيد على المحددات الاجتماعية للإقصاء الهيكلي. إنها تقدر مبادئ القيادة المشتركة والمساحات المعادية للاستعمار والقمع والأبوية.

Article Cover for A Joy to the World: Six Questions with Naike Ledan

السؤال الأوّل: تُعَدّين ناشطة في قضايا حقوق العابرين/ات جنسياً؛ أشعر بالفضول لمعرفة كيف عبّدتِ مسيرتك.

نشأتُ في هايتي حتّى بلغت سنّ الثامنة عشرة، ثمّ عشتُ في مونتريال لمدّة 19 عاماً. في العام 2016 عدتُ إلى هايتي معتقدة أنني سوف أعود إلى الوطن، لكن المكان تغيّر، وكان عليّ التكيّف مجدّداً. لم أُعِدْ ربط الصلات مع العائلة وأصدقاء الطفولة بالطريقة التي كنت أتوقّعها. عدت كمُغتربة مع ظروف عمل مريحة، وبقيت أشعر أنني غريبة لفترة طويلة جداً. لكن في الوقت نفسه، شعرت أنني في وطني بسبب اللغة، وحتى الصمت المألوف، وعدم اضطراري إلى تبرير غنائي لشارة إعلان تجارية – تعلمين... تلك الأمور التي نتشاركها، تلك الطاقة، تلك المساحة، وتلك الروح.

عودتي إلى حبّ الذات – أو ما أسمّيه "ولادة جديدة" – التي تتزامن مع ولادة طفلي الأوّل، وولادة نفسي، ووقوعي في حبّ حبيبتي الكويرية. (مصدر الصورة: نايكي ليدان)​​​​​​

 ما ساعدني في ذلك هو حبّي للعمل في كافة أنحاء البلاد، وتوثيق معارف الناس. لذلك تركت مساحتى المريحة، وأصبحت مديرة قطرية لمنظّمة إقليمية كويرية. تركَّز معظم عملي على إيجاد الموارد وبناء قدرات المجتمع المدني. بنيتُ استراتيجيتي على الذهاب إلى الريف، والبحث عن كلّ المنظّمات الصغيرة، والمساعدة في بناء قدراتها وتمويلها. لم أكن مُهتمّة بالسياسيين وبمصافحتهم والتقاط الصور معهم <ضحكة>. كان لديّ حليف رائع: شارلوت جودي، الناشط الكويري الذي قُتِل قبل ثلاث سنوات في منزله. تقرّبنا كثيراً بعد حظر مهرجان أفلام أفرو كويرية في هايتي كنا نخطّط له. أحدث المهرجان ضجّة كبيرة، وأثار نقاشات عن الكويرية في كلّ مكان، لذلك قدّمني شارلوت إلى منظّمات المجتمع المدني الصغيرة، المُنتشرة في كلّ ركن من البلاد. كان عليّ أن أكون هناك لمساعدة المنظّمة (المنظّمات)، على التسجيل بشكل قانوني أو بناء خطّتها الاستراتيجية. جعلتني هذه الأعمال ناشطة كويرية، وبالتالي ناشطة في قضايا المتحوّلين/ات جنسياً. مع ذلك لا أسمّي نفسي ناشطة. إنّها كلمة ثقيلة كما تعلمين. لكنّها الصفة التي يناديك بها الناس. أعتقد أنني مجرّد عاشقة ومقاتلة <ضحكة>.

السؤال الأوّل: أخبريني عن ورشة العمل التي نظّمتها للمهرجان مع AWID. ما هو مضمونها وسياقها؟

وعيي الذاتي العميق خلال سنوات طفولتي، وانخراطي في البحث عن أسباب انعدام المساواة والظلم في سنّ مُبكرة جدّاً (في الرابعة من عمري تقريباً). (مصدر الصورة: نايكي ليدان))

ا تتحدّث وسائل الإعلام الدولية عن هايتي، لكن مع وجود بيئة سياسية سيّئة فإن البيئة الاقتصادية تكون أكثر كارثية. نظراً لانتمائي إلى الطبقة الوسطى في هايتي، وتحدّثي بلغات عدّة، وامتلاكي جوازات سفر مختلفة، تردّدت بدايةً في أخذ هذه المساحة. غالباً ما أرى نفسي كجسر، لا شخص يتحدّث عن نفسه. لذلك دعوت سيمي، شابّة لامعة متحوّلة جنسياً من خارج بورت أو برنس، لتأخذ المساحة وتتحدّث عن نفسها، وترشدنا إلى واقع النساء المتحوّلات في هايتي. انتهى بنا الأمر بعقد جلسة عن النسوية غير الشمولية – أو كما أسمّيها المساحات النسوية الرسمية – وكيف أن الفتيات المتحوّلات في هايتي لا يملكن مساحات للمساهمة في التعريف عن المرأة ومشاركة واقعها. من هنا، كان مهرجان AWID فرصة لي لإعطاء مساحة للنساء اللواتي يجب أن يحصلن على فرص. أمضينا وقتاً رائعاً؛ احتسينا النبيذ أثناء جلستنا عبر الإنترنت، وشاركتنا سيمي، التي ساعدتني في إدارة الجلسة، بما يعنيه أن تكوني طفلة/ فتاة/ امرأة متحوّلة في مراحل مختلفة من حياتها، وتحدّثت عن أخطار الشارع والفقر والإقصاء والفشل في ظهورها كامرأة بعد التحوّل، وأيضاً عن انتصاراتها.

السؤال الأوّل: ما علاقة النساء المتحوّلات بالمنظّمات النسوية في هايتي؟ كيف كانت تجربتك في هذا السياق؟

لقد كانت تجربة النساء المتحوّلات صعبة، وفي الواقع مفجعة. من عدم الاعتراف بوجودهن إلى التعامل معهنّ بأسلوب جنسي مُتطرّف، فضلاً عن تعرّضهن للقتل من دون حتّى الإعلان عن هذه الحالات في الإعلام. وهو ما يعبّر عن مدى عدم الاعتراف بوجودهن، وعن كيفيّة محوهن. إنهنّ موجودات في كلّ مكان، لكن ليس في أماكن العمل، ولا في البيئات النسوية، ولا في بيئات المؤسّساتية. ولا حتّى في منظّمات مجتمع الميم. في الآونة الأخيرة فقط، ونتيجة حملات المناصرة، صحّحت بعض المنظّمات نوعاً ما هذه الوضعيّة. لكن لا يزال الأمر غير وارد في المساحات النسوية. ما زلنا مضطرّات للتعامل مع الخطاب الإقصائي القديم بـ»إنهنّ لسنا نساء. بالطبع، إذا نجحن في الظهور كنساء بعد عمليّات التحوّل...». إن ثقافة الفشل أو النجاح في التحوّل ليست إلّا محادثة عن إدارة المخاطر – إلى أي درجة ينجح التحوّل، وما الذي يعنيه لجسمكِ، والعنف الذي يلحق به. في الواقع الإقصائي للمتحوّلين/ات الذي نعيش فيه، ويُعاد إنتاجه في الكثير من المساحات النسوية، قد تُعتبر فتيات، وإلى حدّ معيّن، أولئلك اللواتي ينجحن في الظهور بما يتوافق مع الجنس الذي تحوّلن إليه. لكن ماذا عن الوقوع في الحبّ، وإجراء محادثة، وإخفاء الهوية الجنسية، والرغبة في الحصول على مظهر معيّن، أو مهنة معيّنة؟ في الحقيقة، أصبح العلاج بالهرمونات حديثاً عن الحدّ من المخاطر كما عبّرت سيمي في ورشة العمل. لكن ليس لدينا خيار العلاج الهرموني، ولا الإطار الطبي أو النظام لدعم أولئك الذين يرغبون في متابعته.

السؤال الأوّل: عندما تتحدّثين عن الطريقة التي يُنظر بها إلى الأشخاص المتحوّلين/ا جنسياً والكويريين/ات في المجتمع، يبدو أنها مشابهة لنظرة المجتمع في نيجيريا، حيث يبرز رهاب المثلية بعمق.

هايتي بلد مُعقّد للغاية وبطريقة جميلة جداً. لا يوجد شيء بسيط، كما تعلمين، لا يوجد شيء يُمكن القيام به بطريقة واحدة فقط. الهايتيون متسامحون للغاية – لكنّهم وفي الوقت نفسه يعانون من رهاب المثلية. سوف تجد مناطق في الريف، لا يعاني المقيمون فيها من رهاب المثلية على الإطلاق نظراً لوجود معابد فودو فيها، وهذه ديانة تحترم الحياة. أحد المبادئ الأساسية لديانة فودو هو عدم وجود ما هو صحيح أو خطأ. لفترة طويلة، كان الناس يعتقدون أن هايتي ملاذ ومكان حيث يعيش أناس متسامحون – نحن نتحدّث عن السبعينيات والثمانينيات وقبل انتشار فيروس نقص المناعة البشريّة، وحتّى التسعينيات. من ثمّ وقع زلزال العام 2010 وقتل نحو 300 ألف شخص، وبعدها تدفّقت كلّ هذه الأموال من جنوب الولايات المتّحدة عبر الإنجيليين لإعادة بناء البلاد والعثور على يسوع. لذلك، يُعدّ رهاب المثلية حديث النشأة في هايتي. في العمق، في روحية الثقافة، لا أستطيع القول إنّ هايتي معادية للمثليين. لكن في الحياة اليومية، من المؤكّد أن هناك عنفاً يقع على المثليين، وكذلك على النساء، والنساء الفقيرات، والنساء داكنات البشرة أيضاً، خصوصاً أنّ التمييز العرقيّ بارز جداً في منطقة الكاريبي.

السؤال الأوّل: كيف تمكّنت من إدارة الأمر؟ ما كانت استراتيجيّتك 

عودتي إلى هايتي كان جزءاً من مساري الهادف نحو التخلّص من الاستعمار، وكان محاولةً منّي لموضعة حواسي وحواس عائلتي ضمن فضاءٍ يحتوي قصص التمرّد على المعيارية وعلى واقع العنصرية ضد السود. (مصدر الصورة: نايكي ليدان)

أنا أحبّ عملي حقّاً. أحبّ العمل بشكل عام. عندما وصلت، عملت بداية مع تلك المنظّمة غير الحكومية الرهيبة لكنني قمت بعمل رائع. كنت موجودة دائماً في الريف، وأتحدّث وأتعلّم من الناس والنساء. وهو ما أسعدَ قلبي لفترة طويلة لأنني أحبّ ثقافتي بشدّة، وأحبّ الأشخاص السود، والنساء السود – النساء السود المُسنّات، والأطفال السود. يملأني الأمر بروحانية. عندما كنّا في كندا، ارتاد أطفالي مدارس البيض المرموقة. لم يتحدّثوا بلغة شعب الكريول ولا الفرنسية. أمّا الآن فإنّهم يركضون بحرّية في حديقة المنزل، ويتقاتلون بلغة الكريول. أيضاً وجدت مع الأشخاص الذين قابلتهم محاور للبقاء. خلقت روابط مع الكويريين/ات وغيرهم من غريبي الأطوار مثلي. كان الأمر رائعاً حقاً. لكنّي أعاني الآن. لم أعد أشعر بالأمان في هايتي. أسبوعياً تُسجّل نحو 40 عملية خطف في بورت أو برنس – وهو وضع مستمرّ منذ العام 2018. أصبت بنوبات من القلق والذعر. لقد حان وقت الذهاب، فيما أسأل نفسي: «أين هو الوطن؟». قضيت 19 عاماً في مونتريال لكنّني لم أشعر مطلقاً بأنني في وطني. عندما غادرت، لم أفتقدها أبداً، لذلك لا أريد العودة إليها. أيضاً بكيت كثيراً مؤخّراً كوني أشعر بأنني دخلت إلى منفى ثاني.

السؤال الأوّل:  كيف هي علاقتك مع المتعة والترفيه والراحة؟

علاقتي مع المتعة والترفيه والراحة مماثلة وواحدة. إنها لحظة أعيشها عندما أدلّل نفسي بحرارة الشمس على وجهي على سبيل المثال. هي المتعة والترفيه والراحة في الوقت نفسه.

المتعة: مساحتى المُفضّلة، ملاذ للاحتفال بنفسي، حيث أحفظ لنفسي القوّة والحقّ في أن أكون هادئة أو صاخبة خلال لحظات المتعة التي أختبرها. أنغمس بكلّ لحظة متعة، بما في ذلك، متعة الوحدة والصمت.

الترفيه: ركوب الدرّاجة، والمهرجانات الموسيقية، والأكل، وتذوّق النبيذ، المشاركة في رقصات الفودو الهايتية التقليدية. كلّها من ضمن الأنشطة العديدة التي أشارك فيها حالياً.

الراحة: هو ما أعيش من أجله. بما أنني شخص متفوّق وأحبّ العمل، فمن المفارقة أن أكون كسولة أيضاً. لا أحد يعلم بالأمر، لأن ما يرونه هو أنني أعمل بجدّ وبأكثر من طاقتي. إنهم لا يعرفون كيف يمكنني الانغماس في الكسل بشكل عميق وبلا تردّد.

Cover image for Communicating Desire
 
Explore Transnational Embodiments

This journal edition in partnership with Kohl: a Journal for Body and Gender Research, will explore feminist solutions, proposals and realities for transforming our current world, our bodies and our sexualities.

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Cover image, woman biting a fruit
 

التجسيدات العابرة للحدود

نصدر النسخة هذه من المجلة بالشراكة مع «كحل: مجلة لأبحاث الجسد والجندر»، وسنستكشف عبرها الحلول والاقتراحات وأنواع الواقع النسوية لتغيير عالمنا الحالي وكذلك أجسادنا وجنسانياتنا.

استكشف المجلة

Snippet FEA We are living in a world right (ES)

Incluso en tiempos de crisis climática, los gobiernos continúan alentando el crecimiento de las industrias agrícolas a gran escala. Estas actividades envenenan la tierra, amenazan la biodiversidad y destruyen la producción de alimentos y los medios de vida locales. Mientras tanto, aunque las mujeres producen la mayoría de nuestros alimentos en el mundo, casi no poseen tierra.

¿Qué pasaría si percibiéramos la tierra y la Naturaleza no como una propiedad privada para ser explotada, sino como una totalidad con la cual aprender y coexistir en armonía? ¿Y si repararíamos nuestras relaciones con la tierra y adoptaríamos alternativas más sostenibles que nutran tanto al planeta como a sus comunidades?

Nous Sommes la Solution (Somos la Solución, NSS) es uno de los muchos movimientos liderados por mujeres que se esfuerzan por lograr este objetivo.

Esta es su historia.

Snippet - Join CSW69 Conversations Intro_ES

Súmate a través de nuestras conversaciones #CongelarFascismos

Mientras atravesamos las múltiples crisis globales, los movimientos infatigablemente construimos el poder más allá de las estructuras de poder tradicionales. La ola de órdenes ejecutivas que ha emitido la presidencia de los EE.UU. tiene la intención de amedrentarnos, pero no hay ideología fascista capaz de borrar nuestra existencia y resistencia.

Te invitamos a formar parte de la campaña de construcción de solidaridad para poner al descubierto y resistir a las fuerzas fascistas que socavan los movimientos feministas y por la justicia de género en tu contexto.

  • Provoca conversaciones en espacios valientes: Comparte historias de lucha y resistencia a los fascismos en tu contexto en la plataforma de la Comunidad de AWID. ¿No te has afiliado aún? Únete aquí.
  • Apoya a los movimientos que se han visto afectados: Amplifica las iniciativas de recaudación de fondos, las oportunidades de dotación de recursos y los esfuerzos de ayuda mutua mediante la etiqueta #CongelarFascismos (estamos en X, Instagram, LinkedIN, y también en Bluesky)
  • Organízate alrededor de distintas alternativas: Hemos construido nuestra comunidad de práctica sobre alternativas económicas feministas y recursos autónomos. Inscríbete para participar aquí. (en inglés)

FRMag - Resistance from the Kitchen

Nuestra arepa: Cocina en resistencia

por Alejandra Laprea

Vivo en un país de lo imposible, donde no caen bombas pero padecemos una guerra. (...)

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arte: «Entretejidas», Surmercé >

Nilcéa Freire

Nilcéa Freire était une activiste, politicienne et universitaire brésilienne. Ardente défenseuse des droits des femmes et des minorités sous-représentées dans le pays, sa vie et son travail ont été marqués par une longue histoire de luttes et de victoires.

"Nous devons, tout en résistant, continuer à chercher à progresser, et ce que nous pouvons accomplir actuellement, je pense que nous le devons à la fantastique organisation des jeunes femmes blanches, et surtout des femmes noires, dans toutes les capitales d’États et les grandes villes brésiliennes.” - Nilcéa Freire

En 1999, elle est devenue la première femme à occuper le poste de doyenne de l'université d'État de Rio de Janeiro. Elle y a dirigé la mise en œuvre de la première politique d'action positive pour les étudiant·e·s des écoles publiques, demandant au sein d’une école publique que des places soient spécifiquement réservées aux étudiant·e·s noir·e·s à faible revenu. Ce système a été adopté dans des dizaines d'autres universités publiques. 

Quelques années plus tard, Nilcéa dirigea le Secrétariat spécial des politiques pour les femmes sous le gouvernement de l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva. C’est à ce titre qu’elle conduisit la première Conférence nationale des femmes. Plus de 12 000 femmes de tout le pays y participèrent et le résultat de ce travail collectif fut incorporé dans le Plan national des politiques pour les femmes. 

Son engagement envers les femmes, les Afro-Brésilien·ne·s et les populations autochtones se reflète aussi fortement dans son travail de défense de leurs droits, qu’elle a mené dans le cadre des initiatives du bureau de la Fondation Ford du Brésil, dont elle était la directrice régionale. 

L’activiste féministe Manoela Miklos a dit de Nilcéa qu'elle était "une femme sans égal·e".

Nilcéa s’est éteinte à Rio de Janeiro à l'âge de 66 ans, le 29 décembre 2019, des suites d’un cancer.


"Je n’ai pas de mots face à l’annonce de la mort de notre chère Nilcéa Freire. Il m’est trop triste de savoir qu’elle est partie si tôt. Elle s’est toujours rangée du côté de celleux qui ne tolèrent pas les injustices de ce monde. Elle était la ministre des femmes, sans cesse engagée dans la cause féministe. Elle nous manquera beaucoup!” - Jandira Feghali, Federal Deputy

Retrouvez sur YouTube la féministe brésilienne Nilcea Freire et pourquoi il importe de se montrer solidaires avec le Brésil