
Barbara Lezama

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.
Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.
Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.
Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.
En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :
Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :
Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :
Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.
Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;
Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;
Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;
Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.
Nous vous invitons à explorer nos sections Domaines prioritaires et Informez-vous ou utlisez l'outil de recherche pour trouver des informations sur un suject spécifique.
Nous recommendons particulièrement la consultation de notre boîte à outils « Où est l’argent pour les droits des femmes ? » (« Where Is The Money for Women's Rights? », WITM). Cette boîte à outils est une méthodologie de recherche autogérée pour soutenir les individus et les organisations qui souhaitent mener leur propre recherche sur les tendances de financement en adaptant la méthodologie de recherche de l’AWID à une région, une question ou une population spécifique.
Безусловно, эти вопросы являются необязательными, мы ценим ваше право сохранять конфиденциальность. Пожалуйста, заполните опрос независимо от того, указываете вы название вашей группы, организации и/или движения и контактные данные или нет.
Gloria Chicaiza, una activista social y ambiental ecuatoriana, fue una ferviente defensora de la tierra y el agua. Desafió el statu quo, al luchar contra un modelo de desarrollo basado en la extracción, y trabajó incansablemente por la justicia ecológica y los derechos de las comunidades afectadas por la minería.
Gloria participó en las acciones de resistencia para la protección del ecosistema en distintas áreas de Ecuador. Con pasión y dedicación, Gloria apoyó al movimiento indígena y ambiental, a sus comunidades y a las organizaciones que se oponen a los proyectos de minería y protegen sus territorios y sus proyectos de vida colectivos. En foros locales e internacionales, se pronunció contra la criminalización del disenso y la resistencia, contra la presión y la violencia ejercidas contra lxs activistas comunitarixs (y, en particular, contra las defensoras de derechos humanos), y a favor de los esfuerzos comunitarios por la soberanía alimentaria y la sustentabilidad.
Fue Coordinadora del Área de Justicia Minera de Acción Ecológica, participó en la Red Latinoamericana de Mujeres Defensoras de Derechos Sociales y Ambientales, e integró la Junta Directiva del Observatorio de Conflictos Mineros de América Latina (OCMAL).
En octubre de 2010, la compañía minera Curimining/Salazar Resources S.A. (con sede en Vancouver, Canadá) acusó a Gloria de auspiciar un acto de terrorismo, sabotaje y asociación ilícita para delinquir. Acción Ecológica consideró que esto fue «en represalia por su trabajo de denuncia de los impactos de las actividades mineras en el país».
En 2014 Gloria apoyó la coordinación de una delegación a la Conferencia Internacional sobre Cambio Climático (COP 20) de la ONU. El grupo estuvo integrado por veinticinco mujeres indígenas de América Latina.
Gloria falleció el 28 de diciembre de 2019 por complicaciones de un trasplante de pulmón. Es recordada por su resistencia y su incansable trabajo.
«El camino más rápido para llegar a la sustentabilidad sigue siendo la resistencia.» - Gloria Chicaiza (entrevista de 2010)
«Para GLORIA. GLORIA Agua. GLORIA Tierra. GLORIA Madre. GLORIA Revolución. GLORIA Hermana. GLORIA Cielo. GLORIAmiga. GLORIAstral. Gracias por entretejernos.» - Liliana Gutiérrez
«Gracias Glorita, por sostener la esperanza, por mantener el tejido fuerte, por conectar la comunidad, por las manos unidas, por la solidaridad, gracias Glorita por acompañarnos en los momentos más difíciles. Gracias por enseñarnos que, a lo largo de la vida, nadie se cansa.» - Chakana News
«Fue más intrépida, más audaz y más generosa que su cuerpo; ese cuerpo que enfrentó toletes y bombas lacrimógenas, que paseó bajo la cadencia de los tambores y las batucadas, que incubó otra vida, hermosa y digna, como la suya. Haz dejado de toser, querida amiga, pero hoy, más que nunca, tu voz me quema adentro.» - Pablo Ospina Peralta
«Gloria Chicaiza valoraba ser una de muchxs, y así prosperaba. Y, humilde como era, tenía una extraordinaria capacidad para llevar y mantener un ritmo sostenido y estruendoso, un pulso de afirmación de la vida que guiaba, movilizaba e inspiraba a las comunidades y a las redes para la protección de la Madre Tierra. Se oponía a toda forma de violencia contra los cuerpos-territorios. Apoyaba el buen vivir.» - Gabriela Jiménez, Coordinadora de Asociaciones para América Latina, KAIROS
«Gracias Gloria Chicaiza, desde el infinito estamos seguros de que seguirás apoyando nuestra lucha.. Tú, que continuaste acompañándonos en la lucha a pesar de que tu salud fallara. Vivirás en los bosques y en el agua que defendiste con tanta valentía, vivirás en nuestros corazones.» - Comunidad de Intag, Ecuador
The Women’s Working Group on Financing for Development (WWG on FfD), an alliance of women’s rights organizations and networks, was launched in October 2007 to advocate for the advancement of gender equality, women’s empowerment and human rights in the FfD related UN processes.
Como podrás o no saber, AWID está celebrando su 40º aniversario en 2022 y, para festejarlo, se eligieron los lemas «Reunir, sembrar e irrumpir». En honor a esta ocasión, hemos invitado a lxs afiliadxs, aliadxs y al personal de AWID a escribir sus propias «Cartas de Amor a los Movimientos Feministas». En conjunto, hemos encendido una constelación de movimientos feministas. Nos mantengamos cerca mientras forjamos el viaje y seguimos reuniéndonos, sembrando y desmantelando.
Nota sobre nuestra Colección de Cartas de Amor
Todas estas cartas de amor fueron escritas por activistas que están compartiendo sus diversas experiencias en los movimientos feministas. Algunas pueden incluir contenido delicado o complejo sobre abuso sexual, violencia sexual, conflictos, exclusión, entre otras piezas potencialmente perturbadoras o provocadoras. Aunque las cartas están llenas de amor, cuídate al leerlas.
Iremos analisar as respostas ao inquérito para obter informações e tendências, e iremos apresentar os resultados durante o 15.º Fórum Internacional da AWID em Bangkok, e online em dezembro de 2024. Registe-se para participar no Fórum aqui!
Lorena Borjas, femme trans et activiste latino-américaine, travaillait et vivait dans le quartier de Jackson Heights dans le Queens, à New York. Dans ces rues, pendant des années, elle s’est occupée de sa communauté à plaider en faveur des droits des personnes trans et immigrées, soutenir les individus ayant survécu à la traite des êtres humains et à la maltraitance et défendre les droits des travailleures du sexe et des personnes vivant avec le VIH et le sida.
Lorena se battait avec force, sans relâche, afin d’aider, de défendre et de soutenir les personnes les plus marginalisées et discriminées par la transphobie, la misogynie et le racisme.
« Elle nous a poussé·e·s à briller avec authenticité, à devenir le cri subversif qui affirme “ je suis là et je mérite moi aussi d’être heureux·se ” » - Cecilia Gentili, activiste trans et ami·e de Lorena
Ayant elle-même fait face à de nombreux traumatismes et difficultés en tant qu'immigrée transgenre et victime de la traite des êtres humains, Lorena a puisé dans le puits de ses expériences des connaissances et d’une mémoire émotionnelle afin d'aider à construire et à renforcer la communauté dont elle faisait partie, et qui faisait partie d'elle. Pour ce faire, elle a notamment organisé et mobilisé des aides allant de la fourniture de préservatifs à la mise en relation de femmes trans avec différents services, en passant par la création d'une clinique de dépistage du VIH à son propre domicile.
« C’était une si belle âme qui aidait les autres alors que son parcours d’immigrée, et d’immigrée trans, était difficile et douloureux. Elle était convaincue que la communauté trans avait besoin d’amour, d’acceptation et de compassion, et elle a tout donné. » - Luchia Dragosh, superviseuse de production chez QPTV dans le cadre d’un documentaire sur Lorena
En plus de 25 ans d'activisme, elle a également fondé le Fonds communautaire Lorena Borjas avec Chase Strangio (avocat et activiste des droits des trans), qui aide les nombreux·ses membres de sa communauté (et en particulier les personnes trans) confronté·e·s aux problèmes d'immigration à éviter le cycle arrestation-prison-expulsion.
Lorena est décédée en mars 2020 des suites de complications liées à la COVID-19.
Son oeuvre, gigantesque et merveilleuse, sera poursuivie dans les rues du Queens par le réseau et la communauté qu’elle a cocréés.
« Nous reprendrons son travail là où elle l’a laissé, travail essentiel au bien-être de ses “ pajaras ” (oiselles), comme elle aimait appeler les filles trans du Queens qu’elle avait prises sous son aile. » - Cecilia Gentili
« Lorena nous a apporté de la lumière alors que nous vivions une période très sombre ici à New York. Elle nous a apporté sa lumière alors que nous faisions face à l’ ”épidémie de crack ”, à la crise du sida, aux changements dans les politiques d’immigration. » - Cristina Herrera, fondatrice et directrice générale de Translatina Network et amie de Lorena
« Lorena a fait plus que quiconque pour faire la lumière sur l’épidémie de traite dans les communautés transgenres et permettre à d’autres femmes trans d’échapper à l’exploitation. » - Lynly Egyes (a représenté Borjas pour le compte du Transgender Law Center)
Regardez un documentaire sur Lorena Borjas (seulement en anglais)
Lisez l'article sur Lorena Borjas dans la rubrique Postscript du New Yorker (seulement en anglais)
Lisez un article d'opinion de Cecilia Gentilin dans le New York Times (seulement en anglais)
Et si nous ré-imaginons différentes manières de prendre soin de nos communautés?
Et si l'économie n'était pas basée sur le profit d’une petite élite mais sur notre bien-être individuel et collectif, et celui de la Nature?
Les histoires que vous allez découvrir portent sur les collectifs créés par et pour les personnes historiquement et actuellement exclues, privées de leurs droits et déshumanisées par l'État et la société.
Voici les histoires des féministes qui centrent les soins dans l’économie.
Esta comunidad es un lugar para las conexiones, para entender nuestras luchas individuales como parte de las luchas globales y, a veces, ¡también para bailar! En línea, no existen otros lugares como este, en el que puedes encontrarte con auténtiques activistas de base de todo el mundo y forjar lazos de solidaridad y sororidad..- Paz Romero, Argentina
Rosane Santiago Silveira was affectionately known as Rô Conceição. A Brazilian environmental and human rights activist, she fervently fought to protect the environment where it was most threatened.
This included defending it on the island of Barra Velha, where it was endangered by oil exploration, as well as safeguarding it by campaigning against land-grabbing and expansion of eucalyptus plantations in Bahia State, where Rosane was a member of the Cassurubá Extractivist Reserve Council.
“Extractive Reserve is a protected area where resident families make their living off natural products extracted from the forest. These activities help maintain the forest integrity.” - Global Justice Ecology Project (original source: Rede Brasil Atual)
She was part of trade union activities, human rights and cultural movements. Rosane dedicated much of herself to causes that were not only close to her but are also of concern to land, forests, rivers, and communities whose rights and lives are continuously at risk.
She was tortured and murdered on 29 January 2019 in Nova Viçosa, a city in southern Bahia.
“Unfortunately, today there is a feeling of total insecurity, because of the State’s absence in prosecuting these crimes. We were with her at Christmas, and everyone realised that she was worried and now we know that she had received three death threats,” - Tuian, Rosane’s son in an interview with Rádio Brasil Atual (original source: Rede Brasil Atual)
Sessions de consultation complémentaires sur la version préliminaire du document final
It is a community hub, where one can take courses and train in creative income-generation activities like local hairdressing, cooking and artmaking. Children can also enjoy cultural and educational activities. The MSTC doesn't work alone. It collaborates with institutions and art collectives to produce cultural, athletic and educational experiences, alongside critical access to health care. Since its inception, this participatory project has been led and carried out by mostly women, under the leadership of Afro-Brazilian activist Carmen Silva, who was once a homeless person herself.
In the 30 years since the adoption of the Beijing Declaration & Platform for Action, a rising tide of fascisms is exerting significant power and influence within multilateral spaces, backpedalling gender justice gains and human rights protections globally.
Around CSW69, we're co-organizing horizontal, brave spaces on-ground and online, to share strategies and build feminist power beyond Beijing+30. Our collective presence disrupts institutional practices of exclusion in such spaces while supporting movements to organize around feminist alternatives to systems of oppression.
Join the conversations from March 10-21, 2025, as we collectively transform CSW69 into spaces for and about resistance and solidarity.