
Ana Lilia Gatica Romulo

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.
Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.
Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.
Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.
En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :
Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :
Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :
Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.
Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;
Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;
Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;
Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.
I believe empowered women empower women and that is why I’ve had an incredible time being an AWID member. My knowledge and understanding of Feminism and intersectionality has been broadened by the exposure I received being part of the AWID Community Street Team. I hope more women join and share topics and ideas that will help other women.
- Loyiso Lindani, South Africa.
Ȃurea Mouzinho es una activista feminista por la justicia económica de Luanda, Angola, que tiene una carrera de diez años en investigación, otorgamiento de subvenciones, incidencia y construcción de movimientos por los derechos de las mujeres y la justicia económica en toda África y en el Sur global. Actualmente es Directora de Programa para África en Thousand Currents, y es parte del consejo editorial de Feminist Africa. También integra Ondjango Feminista, una colectiva feminista que cofundó en 2016. Recientemente ha sido madre de un niño de Géminis, y disfruta los días tranquilos con su joven familia y los largos paseos por la playa. Ocasionalmente publica tweets con el nombre de usuarie @kitondowe.
Diakite s'est activement impliquée dans la défense des femmes dans la vie politique et publique au Mali.
Elle a travaillé pour soutenir la formation des candidates aux élections et s'est élevée contre les mutilations génitales féminines (MGF). Elle était un ardente défenseure de la santé et des droits reproductifs.
#FreezeFascisms
Depuis l’adoption de la Déclaration et du programme d’action de Beijing il y a 30 ans, les groupes fascistes exercent un pouvoir et une influence croissantes dans les espaces multilatéraux, faisant reculer les acquis en matière d’égalité de genre et de protection des droits humains dans le monde.
À l’approche de la CSW69, nous co-organisons de courageuses initiatives horizontales, sur le terrain et en ligne, pour échanger des stratégies et bâtir un pouvoir féministe au-delà de Beijing+30. Notre présence collective perturbe les mécanismes d’exclusion des institutions dans ces espaces tout en soutenant les mouvements qui s’organisent autour d’alternatives féministes aux systèmes d’oppression.
Participez aux conversations du 10 au 21 mars 2025 pour, collectivement, faire de la CSW69 un espace de résistance et de solidarité.
Deya is a queer nonbinary trans feminist movement organizer, human rights practitioner, and researcher, whose work is grounded in queer-feminist and participatory methods. They have worked within the feminist funding ecosystem for over seven years, and have been within feminist movement spaces for far longer - for over a decade now, and their work is situated at the intersection of money and movements. Before joining AWID, Deya was an independent consultant with Mama Cash, Kaleidoscope Trust, Comic Relief, Global Fund for Children and others, co-creating movements-centered processes, spaces and mechanisms for resourcing, programmes and research. Deya holds an LLM in International Justice and Human Rights from Central European University.
At AWID, Deya leads RFM’s Movement Support and Engagement Strategy, and supports the centering of key feminist movements in defining and driving feminist resourcing agendas. Outside of work, Deya is a masters swimmer, a lover of contemporary literary fiction, and a dog parent.
Perçue comme une figure transformatrice sur les fronts de la lutte pour la libération et pour la liberté, Andaiye a été l’une des premières membres de l’Alliance du peuple travailleur (WPA), un parti socialiste en Guyane de lutte contre le régime autoritaire et participait activement à sa direction. Tout au long de sa vie, Andaiye a placé la justice pour la classe ouvrière et les droits des femmes vivant en milieu rural au centre de son action militante, et s’est battue pour l’élimination des obstacles ethniques entre les femmes indo-guyaniennes et celles afro-guyaniennes.
Andaiye fut l’une des membres fondatrices des Red Thread Women, une organisation de défense pour la juste rémunération du travail en soins réalisé par les femmes, en plus d’avoir travaillé à l’Université des Indes occidentales et avec l’organisation CARICOM. N’hésitant jamais à défier les gouvernements, elle a pointé du doigt les déséquilibres en matière de genre dans les conseils de l’État, les lois discriminatoires à l’égard des travailleur·euse·s du sexe, réclamé le droit à l’avortement en Jamaïque et s’est érigée contre les accords commerciaux, tels que le Marché unique des Caraïbes (CSME) qui permettait la libre circulation des travailleuses domestiques migrantes mais n’octroyait pas ce même droit à leurs enfants.
Elle a publié plusieurs essais universitaires, rédigé des articles d’opinion et révisé les derniers ouvrages de Walter Rodney, l’activiste politique guyanien et coleader du WPA assassiné en 1980. Survivante du cancer, Andaiye a été l’une des fondatrices de la Ligue guyanienne contre le cancer et du Groupe d’action des survivant·e·s du cancer. Elle a également siégé au conseil exécutif de l’Association caribéenne pour la recherche et l’action féministes (CAFRA), dirigé le Help and Shelter et été membre du conseil de la Commission nationale guyanienne pour les femmes. Elle a par ailleurs reçu de nombreux prix, dont le prestigieux Golden Arrow of Achievement (quatrième prix le plus important du Guyana).
Andaiye est décédée le 31 mai 2019, à l’âge de 77 ans. Les nombreux hommages que lui ont rendus des activistes, ami·e·s et celles et ceux que sa vie aura inspiré·e·s ont parlé avec éloquence de son incroyable héritage et de la grandeur de son humanité.
En voici quelques-uns :
“« Andaiye m’a profondément marquée... elle représenttait tellement de choses pour moi : une éducatrice, une combattante, elle m’a appris l’autocritique, à réfléchir plus clairement, elle m’a enseigné la survie, ce qu’est le courage sans limite, la compassion, à dépasser les apparences et traiter les gens comme des gens, sans se laisser impressionner par le statut, la classe, la race... rien de tout ça. » Peggy Antrobus, activiste féministe, auteure, universitaire, La Barbade
« Le genre d’idéalisme confiant que démontrait Andaiye, cette disposition à affronter le monde et une croyance tenace qu’on pouvait vraiment le changer... Cette politique de l’espoir... Comment honorer sa vie, son héritage et sa mémoire autrement qu’en poursuivant le travail éthiquement et en continuant à s’autocritiquer? Et de faire en sorte de placer le travail de soins des femmes au centre. » - Tonya Haynes, La Barbade
« Je peux l’entendre se moquer de notre engouement collectif. Donc, je ris tout en pleurant. Chapeau bas, chère Andaiye, et merci pour tout. Que le voyage de ton esprit soit aimant et lumineux. Passe le bonjour à Walter et aux ancêtres. » - Carol Narcisse, La Jamaïque
Khaoula Ksiksi es una apasionada defensora de la justicia, la equidad y la liberación. Como asesora de género, igualdad, diversidad e inclusión, trabaja en diferentes programas humanitarios y contextos de crisis para que la inclusión sea una realidad, no una mera política. Colabora con diferentes equipos para luchar contra la opresión estructural mediante herramientas audaces y transformadoras basadas en experiencias reales.
Su activismo comenzó al frente del movimiento antirracista de Túnez. Con Mnemty, contribuyó a impulsar la primera ley antidiscriminación del país, lo que forzó un examen de conciencia nacional sobre la injusticia racial. Más tarde fue cofundadora de Voices of Black Tunisian Women (Voces de las Mujeres Negras de Túnez), que tiene por objetivo ampliar el liderazgo de las mujeres negras, construir redes de solidaridad y exigir su visibilidad en una sociedad que a menudo las silencia.
Khaoula es también miembro fundadora de Falgatna, un movimiento queer-feminista radical que lucha por los derechos relativos a la orientación sexual, la identidad y la expresión de género y las características sexuales (SOGIESC, por sus siglas en inglés) y apoya a las comunidades LGBTQI+ mediante acciones directas, la resistencia digital y una militancia enfocada en las personas sobrevivientes.
Anteriormente, lideró proyectos feministas y de justicia climática regionales de la Fundación Rosa Luxemburgo en África del Norte y África occidental.
El corazón de su trabajo abriga una convicción bien arraigada: nadie es libre hasta que todes seamos libres. Su activismo es tanto una lucha como una carta de amor a su gente, a sus comunidades y al mundo que merecemos.
She was part of democratic, anti-war and LGBT movements. In her activism, Yelena was a fierce critic of President Vladimir Putin and his administration, expressing her opposition against Russia’s annexation of Ukraine’s Crimea peninsula and the ill-treatment of prisoners.
Yelena came out as bisexual earlier in 2019.
"Her coming out was a surprise to me, and I didn't approve of it. I told her 'Listen, Lena, you already have a target painted on you because of your political activity. You've just pinned another to your chest."
- Olga Smirnova
Yelena did receive multiple death threats and according to some of her acquaintances, was listed on a homophobic website that called on its visitors to hunt down LGBT persons. She reported the threats to the police, however the Russian state failed to provide protection.
But even in a society where political opposition, as well as members of the LGBT community and advocates for their rights, face continuous and increasing violence, Yelena kept campaigning for social justice and equality.
“She did not miss a single action. And they detained her so often that I already lost count,”
- Olga Smirnova (fellow opposition activist and friend).
Yelena was murdered on 21 July 2019, not far from home. A suspect was arrested but according to some sources, many friends and fellow activists believe that the suspect is a scapegoat and that this was a targeted political killing.
For Yelena’s relatives and friends, her case remains unsolved even though the suspect confessed.
In 2013, Russia passed legislation banning the spreading of what it described as ‘gay propaganda’. In 2014, Human Rights Watch published a report relating to this.
Trabajamos para alcanzar la justicia de género y los derechos humanos de las mujeres mediante el fortalecimiento de la voz colectiva, el impacto y la influencia de las/os activistas, organizaciones y movimientos por los derechos de las mujeres de todo el mundo.
Magaly Quintana era conocida por muchxs en Nicaragua como 'La Maga'. Fue una historiadora feminista, activista y defensora inquebrantable de los derechos de las mujeres que exigía justicia para las víctimas de femicidio.
Magaly se comprometió a documentar y elaborar estadísticas sobre las mujeres y niñas que fueron asesinadas como resultado de la violencia sexual en el país.
Magaly también criticó al gobierno por la reforma de la Ley 779 que trata la violencia contra las mujeres. Como resultado del arduo trabajo de los movimientos de mujeres nicaragüenses, esta ley, antes de su reforma, incluía importantes disposiciones para penalizar el femicidio. Magaly argumentó que estas reformas legislativas debilitaban la ley, y limitaban la definición de los femicidios a homicidios, invisibilizando, como resultado, los delitos violentos contra las mujeres.
La organización feminista de Magaly se fundó a principios de los ‘80. Fue la directora de Mujeres Católicas por el Derecho a Decidir, que defiende el derecho al aborto terapéutico tras su prohibición en 2006. En 2018, apoyó las protestas contra el gobierno de Daniel Ortega.
Magaly nació en mayo de 1952 y falleció en mayo de 2019.
"Hasta luego, mi querida Magaly Quintana. Muchas gracias, gracias por tu legado. Te veremos de nuevo, tan fuerte y poderosa como siempre."- Erika Guevara Rosas (Directora Americana de Amnistía Internacional).