
Sidney Abbott

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.
Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.
Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.
Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.
En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :
Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :
Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :
Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.
Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;
Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;
Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;
Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.
Argentina has a long history of worker-run cooperatives and workplaces.
In 2001, the country experienced one of the worst economic crises in its history.
As a response to the recession and a form of resistance and resilience, workers across the country started occupying their workplaces.
The Nadia Echazú Textile Cooperative was the first cooperative created by and for trans and travesti people in search of economic autonomy and decent living conditions.
It provides work opportunities, access to social security, sustainable income and economic rights for the communities it serves.
Interviews produce in-depth information that you cannot easily obtain from surveys. While surveys focuses mainly on quantifiable data and closed questions, interviews allow for expert opinions from activists and donors, and open-ended questions which can provide context to survey data results.
In this section
- General tips
1. Before conducting your interviews
2. During the interviews- Specialized interviews
1. Donor interviews
2. Women’s rights organizations and activists interviews- Preliminary findings
Send the interviewees a concept note with your objectives for the interview and for your overall research, as well as a list of questions.
This allows them to prepare answers for more complicated questions and look up information that they may not have immediately on hand.
Do not base your questions on assumptions about your interviewees’ knowledge.
Instead, first clarify what they know – this will reveal information as well.
- DON’T: “Given the current funding trends in Switzerland, do you know of any opportunities for collaboration? This question assumes that the interviewee knows current funding trends and that their understanding of funding trends matches yours.
- DO: First ask “What is your understanding of current funding trends in Switzerland?”, followed by “Do you know of any opportunities for collaboration?” This will reveal what their understanding is, giving you even more information than the first question.
Interviews with donors will allow you to build deeper relationships with them, which will be useful when you conduct post-research advocacy. They will also provide you with deeper insight into funders’ decision-making processes.
Suggested topics of focus for donor interviews:
Interviews with women’s rights organizations and activists will provide you with insight into their on-the-ground realities. Again, these interviews will allow you to build deeper relationships that can be incorporated into your advocacy, particularly to encourage collaboration between donors and activists.
Suggested topics of focus for women’s rights organizations and activist interviews:
Through the course of your WITM research, we recommend analyzing your preliminary findings. Presenting your preliminary findings opens up opportunities to conduct more interviews and get feedback on your research process and initial results. This feedback can be incorporated into your final research.
AWID conducts “WITM convenings” to share preliminary results of survey data and interviews. These gatherings allow participants (activists, women’s rights organizations, and donors) to debate and discuss the results, clarifying the context, creating more ownership amongst members of the movement, and providing more input for final research.
For example, the Resource Mobilization Hub for Indigenous Women’s Rights at the World Summit on Indigenous Philanthropy was used as a space to debut preliminary results.
4. Collect and analyze your data
• 1.5 - 3 months
• 1 or more research person(s)
• List of donors and women’s rights organizations and activists to interview
• Prepared interview questions
• Concept Note (You can use the research framing you created in the “Frame your research” section)
• AWID Sample Interview Questions: Donors
• AWID Sample Interview Questions: Activists & Women’s Rights Organizations
4. Collect and analyze your data
La expectativa de vida de una persona trans y travesti en Argentina es de 37 años - la edad promedio de la población general es de 77 años.
AWID agradece enormemente a todxs ustedes que han compartido con nosotrxs estos últimos cuatro días de aprendizaje, celebraciones, ideaciones, sueños y la construcción conjunta de nuestros futuros feministas en el Foro AWID 2016.
Nos sentimos muy inspiradxs, maravilladxs y llenxs de energía con todo el trabajo colectivo que hemos hecho para crear nuestros diversos futuros feministas.
Para recolher testemunhos centrados na realidade feminista sobre como o dinheiro circula e os bolsos em que entra;
Aujourd'hui, de nombreux systèmes de savoirs communautaires sont en danger.
Les changements qui surviennent à une vitesse effrénée sur le plan économique, politique et culturel détruisent les environnements, les pratiques et les moyens de subsistance. Diverses formes de connaissances sombrent dans l’oubli, sont marchandées et colonisées dans le cadre de la mondialisation massive, de la promesse de gains à court terme, ou encore contre des solutions de fortune.
Le Buen Vivir (le bien-vivre), un concept adapté à partir des connaissances des peuples autochtones andins, est décrit comme la réalisation collective d'une vie d'accomplissement fondée sur des relations harmonieuses et équilibrées entre les êtres humains et tous les êtres vivants, dans la réciprocité et la complémentarité. Cela implique de reconnaître que les êtres humains sont une partie intégrante de la nature, que nous dépendons de la nature et que nous sommes interdépendant-e-s entre nous.
La vision inhérente à la notion de Buen Vivir intègre la production et la reproduction comme processus indissociables de l'économie, de la production de richesse et des conditions de vie.
D’une perspective féministe, le Buen Vivir valorise les relations et les ressources mobilisées dans les cycles de production et de reproduction, favorisant l’équilibre (non seulement celui des marchés) afin de garantir la continuité et les changements, tant qu'ils sont compatibles avec la justice économique et la pérennité de la vie.
Certaines conceptions binaires liées au genre et à la complémentarité entre les hommes et les femmes ont été critiquées par les féministes puisqu’elles laissent peu de place à une discussion plus approfondie sur le patriarcat hétérocentrique et les relations de genre ‘non conformes’.
Cela dit, l'une des principales contributions de l’application du principe Buen Vivir aux cadres politiques, économiques et sociaux, consiste à ce que l'égalité ne représente plus le paradigme des droits individuels, ayant plutôt pour objet la transformation de l’ensemble de la société.
في العقد الأخير، خصّص الممولون/ات أموال أكبر للمساواة الجندرية، لكن فقط 1% من التمويل الخيري والتنموي تحرك بشكل مباشر لتمويل حركات التغيير الاجتماعي بقيادة نسوية.
كي نسعى إلى الوفرة، والخروج من هذه الندرة المزمنة، يدعو استطلاع "أين المال" المناصرات/ين النسويات/ين ومناصرات/ين العدالة الجندرية بمشاركتنا في مشوار جمع الإفادات وبناء القضايا لحشد أموال أكثر وأفضل كي نغيرّ موازين القوى في المناخ التمويلي القائم اليوم. يتضامن استطلاع "أين المال" مع الحركات التي يستمر إخفاءها وتهميشها والتي لا يتاح لها تمويلا أساسيا، مرن وطويل الأمد مبن على الثقة. ويسلّط استطلاع "أين المال؟" الضوء على وضع التمويل، يتحدّى الحلول الزائفة ويُظهر كيف تحتاج نماذج التمويل أن تتغير كي تزدهر الحركات وتتعامل مع تحديات الزمن المركبة.
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(Disponível em inglês)