Philippe Leroyer | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Défenseur-e-s des droits humains

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.

Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.

Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.


Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses

Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.

En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :

  • les agressions physiques et la mort
  • les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
  • le harcèlement judiciaire et la criminalisation
  • l’épuisement

Une approche holistique et collaborative de la sécurité

Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :

  • éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
  • renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.

Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :

  • de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
  • de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
  • de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
  • de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.

Nos actions

Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.

  • Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;

  • Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;

  • Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;

  • Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.

Contenu lié

How can I fund my participation in the AWID Forum? Many activists will not be able to afford the cost of the Forum – is AWID doing anything to provide assistance?

Please visit the "Funding ideas" page to get some ideas and inspiration for how you can fund your participation at the next Forum, including the limited support AWID will be able to provide.

Understanding the Context of Anti-Rights Threats

Chapter 2

While fundamentalisms, fascisms and other systems of oppression shapeshift and find new tactics and strategies to consolidate power and influence, feminist movements continue to persevere and celebrate gains nationally and The rising power of anti-rights actors is not happening in a vacuum. Understanding the rise of ultra-nationalism, unchecked corporate power, growing repression, and diminishing civic space is key to contextualize the anti-rights threats we face today.

Protester holding a flyer that reads "Danger - Trump and the Far Right."
© Alisdare Hickson / Flickr
Danger - Trump and the Far Right.

Today, considerably more than half of the world’s population is governed by far-right leaders.  Against this backdrop, human rights defenders and feminists are working hard to “hold the line” and protect multilateralism and the international human rights system. They also face the risk that their engagement may bring with it violent reprisals. At the same time, these institutions are increasingly subject to private sector interests. Large businesses, particularly transnational corporations, are occupying seats at the negotiating table and leadership positions in a number of multilateral institutions, including the UN. This nexus of ultra-nationalism, closing civic space, and corporate capture is having a tremendous impact on whether human rights for all can ever be achieved. 

Table of Contents

  • Nationalism and Ultra-nationalism
  • Corporate Capture: Untamed Corporate Power is Putting Rights at Risk
  • Reprisals and Closing Civic Spaces for Feminist Activists, and LGBTIQ+ and Women Human Rights Defenders
  • Movement Resistance Story: CEDAW’s Article 16: A Pathway for Reformation of Discriminatory Family Laws in Muslim Contexts 
     

Read Full Chapter >

Snippet FEA Linda Porn Bio (ES)

Linda Porn es una otra heroína de la organización sindical feminista y del activismo de las trabajadoras sexuales a nivel nacional (en España) y transnacional.

Originaria de México, vive en España desde los años 2000. Es trabajadora sexual, activista, madre soltera y artista multidisciplinar.

Partiendo de estas diferentes identidades, utiliza la performance, el videoarte y el teatro para visibilizar las luchas en las intersecciones del transfeminismo, el trabajo sexual, la migración, el colonialismo y la maternidad. Combina el arte y el trabajo sexual mientras cuida a su hija como madre soltera.

Linda también pertenece a colectivos de trabajadoras sexuales que luchan por sus derechos, como el sindicato OTRAS y CATS Murcia. También cofundó el grupo 'Madrecitas' - que visibiliza y denuncia la violencia institucional racista contra las familias migrantes. Violencia de la que ella y su hija fueron objeto por ser trabajadora sexual y madre soltera migrante.

¡No te pierdas su trabajo artístico aquí!

Forum anchors (Forum page)

El Foro de AWID estará organizado alrededor de 6 tópicos interconectados. Estos «ejes» se centran en las realidades feministas.

Explora

Rosa Candida Mayorga Muñoz

Rosa Cándida Mayorga Muñoz fue una trabajadora social guatemalteca, líder sindical y defensora de los derechos laborales. La llamaban cariñosamente «Rosita».

En la década de 1980, Rosa se convirtió en la primera mujer integrante del Comité Ejecutivo del Sindicato de Trabajadores del Instituto Nacional de Electrificación (STINDE), un sindicato al que se había incorporado originalmente para defender los derechos laborales de las mujeres. Para ella, esto significaba luchar por la igualdad de oportunidades en una empresa en la que muchas mujeres enfrentaban un sistema discriminatorio y violento creado por las autoridades de la compañía. Rosa también había sufrido acoso sexual en su lugar de trabajo, tanto por parte de sus compañeros de trabajo, como de los funcionarios. Sin embargo, no era alguien a quien se pudiera acallar.

Rosa continuó con su pelea y fue parte del esfuerzo por configurar la lucha en una forma más específica, la del «Pacto colectivo de condiciones de trabajo INDE -STINDE». Este pacto fue pionero: el primero en tipificar el concepto de acoso (sexual) en Guatemala. Sirve como referencia para la legislación guatemalteca en temas laborales, y es un estímulo para otros sindicatos.

«No tenía herramientas de lucha más que sus propios ideales... Muchas veces fue intimidada, hostigada para dejar por un lado la lucha, pero su valentía a enfrentar generaba la imagen de la esperanza para los sindicalistas de bases. Rosita se trazó una imagen de respeto, no solo dentro de su sindicato, sino ante las autoridades de la institución, ante el movimiento de mujeres; fue reconocida, como pionera, del movimiento de mujeres sindicalistas, en un espacio que había sido más desarrollado por hombres.» - Maritza Velasquez, ATRAHDOM

Rosa falleció el 4 de abril de 2018, a la edad de 77 años.

Snippet - Home page promo WITM - EN

"Where is the money for feminist organizing?"

Building on our 20-year history of mobilizing more and better funding for feminist-led social change, AWID invites you to complete the new iteration of our flagship survey, WITM.

START THE SURVEY Learn more

Will there be pre-Forum convenings this time around?

We have been contacted by global and regional partners about some ideas for pre-Forum convenings and we will share more information about these ideas soon.

If you plan to organize a meeting before the Forum please let us know!

Contact us


Many beautiful things emerged from the 2016 Black Feminisms Forum (BFF) that was organized by an Advisory Group and funded by AWID. Some of the independent organizing that arose from the BFF include Black feminist organizing in Brazil. While we won’t have another BFF this year, we remain committed to sharing some key learnings with anyone interested in continuing work around Black feminist organizing.

Promover agendas feministas: progresos clave en género y sexualidad

Capítulo 1

Mientras los fundamentalismos, los fascismos y otros sistemas de opresión cambian de forma y encuentran nuevas tácticas y estrategias para consolidar su poder e influencia, los movimientos feministas siguen perseverando y celebrando logros a nivel nacional y en espacios regionales e internacionales.

© GovernmentZA / Flickr A group of women re-enact the 1956 women's march to Pretoria protesting against pass laws.
© GovernmentZA / Flickr
Un grupo de mujeres recrea la marcha de mujeres de 1956 a Pretoria para protestar contra las leyes de pases.

Por ejemplo, en 2019, se dio un paso significativo en el Consejo de Derechos Humanos, cuando la ONU reconoció por primera vez el derecho a la integridad y autonomía corporal. Varias resoluciones del Consejo sobre la discriminación contra mujeres y niñas también reconocen que la reacción está vinculada con grupos de presión regresivos, con perspectivas ideológicas o con el uso inapropiado de la cultura o la religión para oponerse a los derechos igualitarios de mujeres y niñas. También hemos visto progresos feministas en el trabajo de Procedimientos Especiales de la ONU (funcionarixs independientes), tales como enfatizar la obligación de los Estados de oponerse a las narrativas de ideología de género, denunciar el uso inapropiado por parte de los actores antiderechos de referencias a la «cultura», y enfatizar que las creencias religiosas no pueden ser utilizadas como justificación de la violencia o la discriminación.

Índice de contenidos

  • Nivel nacional
  • Espacios internacionales
  • Ejercicio: ¡Esquematicemos y celebremos nuestras victorias!

 Lee el capítulo completo

Snippet FEA Principles of work Human Rights (FR)

Une personne parlant dans un haut-parleur.

DROITS HUMAINS

Mirna Teresa Suazo Martínez

Mirna Teresa Suazo Martínez faisait partie de la communauté garifuna (afro-descendante et autochtone) Masca et vivait sur la côte nord des Caraïbes du Honduras. Elle était leader de sa communauté et fervente défenseure du territoire autochtone, une terre qui a été violée le jour où l'Institut national agraire du Honduras a accordé des licences territoriales à des personnes extérieures à la communauté. 

Ce fait déplorable a été à l'origine de harcèlements, d'abus et de violences répétés contre Masca, où les intérêts économiques de différents groupes se sont heurtés à ceux des forces armées et des autorités honduriennes. Selon l'Organisation fraternelle noire du Honduras (OFRANEH), la stratégie de ces groupes consiste à expulser et exterminer la population autochtone. 

« Masca, la communauté garifuna située près de la vallée du Cuyamel, se trouve dans la zone d’influence de l’une des villes présumées modèles, une situation qui a déclenché des pressions territoriales le long de la côte garifuna. » - OFRANEH, 8 septembre 2019

Mirna Teresa, présidente du conseil d'administration de la communauté de Masca à Omoa, avait elle aussi fermement rejeté la construction de deux centrales hydroélectriques sur la rivière Masca, qui porte le même nom que sa communauté.

« La communauté garífuna attribue l'aggravation de la situation dans leur région à son opposition à l'exploitation touristique, à la monoculture de palmiers africains et au trafic de drogue, tandis qu'elle cherche parallèlement à construire une vie alternative au travers de la culture de la noix de coco et d'autres produits d'autoconsommation ». - Voces Feministas, 10 septembre 2019 

Mirna Teresa a été assassinée le 8 septembre 2019 dans son restaurant « Champa los Gemelos ». 

Elle est l'une des six femmes défenseures garifunas à avoir été assassinées rien qu'entre septembre et octobre 2019. Selon l'OFRANEH, les autorités n'ont pas mené d'enquête sur ces crimes.

« En ce qui concerne les communautés garífuna, une grande partie des homicides sont liés au régime foncier et à la gestion des terres. Cependant, les querelles entre les organisations criminelles ont abouti à des meurtres, à l’instar de ceux ayant eu lieu récemment à Santa Rosa de Aguán ». - OFRANEH, 8 septembre 2019

What Our Members Say - FR

Ce que disent nos membres

Where and when will the next AWID Forum take place?

The 14th AWID International Forum will take place 20-23 September 2021 in Taipei, Taiwan.

Find out more!

Luz de Plenilunio: Una experiencia BDSM africana

Luz de Plenilunio: Una experiencia BDSM africana

Akosua Hanson portrait

Akosua Hanson es una artista activista radicada en Accra (Ghana). Su trabajo abarca la radio, televisión, medios impresos, teatro, cine, muestras de arte del cómic, instalaciones artísticas y la novela gráfica. El activismo de Akosua ha girado en torno al panafricanismo y el feminismo, con interés en la intersección del arte, la cultura pop y el activismo. Posee una maestría en Filosofía y Estudios Africanos con especialización en Género y Pensamiento Filosófico Africano. Akosua Hanson es la creadora de Moongirls, una serie de novelas gráficas que sigue las aventuras de cuatro superheroínas que luchan por un África libre de corrupción, neocolonialismo, fundamentalismos religiosos, cultura de la violación, homofobia y más. Trabaja como conductora radial en Y 107.9 FM en Ghana.

¿Han experimentado alguna vez momentos de profunda claridad durante o después del sexo?

 

En estas placas, Moongirl Wadjet hace el amor practicando BDSM con un demonio de dos géneros. De las cuatro Moongirls, Wadjet es la sanadora y filósofa, el vehículo del Oráculo. Su propósito es iniciar un proceso científico y espiritual, un experimento que denomina «Luz de plenilunio» y mediante el cual recorre un arco de tiempo vibracional por sus recuerdos, sensaciones, emociones, visiones e imaginación. Es una forma de viajar en el tiempo con vibraciones para descubrir lo que ella denomina «revelaciones-verdades». 

En esa experiencia, algunas de las visiones difusas de Wadjet incluyen un apocalipsis inminente derivado de la destrucción ambiental a manos de lxs humanos y al servicio de un capitalismo voraz; un recuerdo de la infancia cuando estuvo hospitalizada luego de recibir un diagnóstico de salud mental, y la visión de una historia del origen de Moongirls en la que la figura bíblica de Noé como una anciana Moongirl negra que advierte sobre los peligros de la contaminación ambiental.

Más que una divertida excentricidad para explorar las sensaciones, el BDSM puede ser una forma de abordar el dolor y el trauma emocionales. Ha sido un medio de sanación sexual para mí, pues me ha permitido una forma radical de liberación. Cuando se inflige dolor físico en el cuerpo, se produce una depuración. Cuando se lo inflige con consentimiento, ese dolor extirpa el padecimiento emocional, casi como si lo «llamara» a retirarse. Los azotes sobre el cuerpo me permiten liberar emociones contenidas: ansiedad, depresión, una sensación de indefensión ante el estrés que me abruma ciertas veces.

Cover Illumination by the Light of the Full Moon

Cuando practican BDSM como un camino de sanación, lxs amantes deben prestar mucha atención y hacerse responsables de su compañerx.. Porque si bien se puede haber consentido al principio, debemos estar atentxs a cualquier cambio que pudiera surgir en el proceso, sobre todo cuando las sensaciones aumentan. Me acerco al BDSM a sabiendas de que, para entregarme al dolor, el amor y la empatía tienen que ser la base del proceso y así puedo crear un espacio para el amor o abrirme a él 

Los cuidados posteriores al dolor infligido completan el proceso. Pueden brindarse de forma muy simple como dando caricias, preguntando si tu compañerx necesita beber agua, viendo una película juntxs, compartiendo un abrazo o simplemente un porro. Pueden ser expresados en cualquier idioma amoroso que escojas. Ese espacio de contención, en el que se sabe que se han abierto las heridas, es necesario para completar el proceso de sanación. Debido a lo delicado que es desdibujar la frontera entre dolor y placer, ese espacio te enseña mucho sobre cómo poner en práctica la empatía y sostener verdaderamente a tu compañerx. Por eso para mí, el BDSM es una forma de trabajo de cuidados.

Luego de una experiencia sexual BDSM, me sobrevienen una claridad y una calma que me colocan en un espacio de enorme creatividad y me empoderan espiritualmente. Es casi mágico ver cómo el dolor se transforma en otra cosa en tiempo real. De manera similar, esa experiencia liberadora del BDSM en el plano personal le permite a Wadjet acceder a una suerte de clarividencia, sabiduría y claridad que la ayudan en sus responsabilidades como moongirl que lucha contra el patriarcado africano.


Moongirls nació cuando yo dirigía Drama Queens, una organización de artistas activistas jóvenes radicada en Ghana. Desde nuestros inicios en 2016, hemos empleado distintos medios artísticos como parte de nuestro activismo feminista, panafricanista y ambientalista. Usamos poesía, cuentos, teatro, cine y música para abordar cuestiones como la corrupción, el patriarcado, la degradación del medio ambiente y la homofobia.

Nuestras primeras producciones teatrales, «The Seamstress of St. Francis Street» (La costurera de la calle San Francisco) y «Until Someone Wakes Up» (Hasta que alguien despierte) hablan del problema de la cultura de la violación en nuestras comunidades. Otra obra, «Just Like Us» (Igual que nosotrxs), podría decirse que fue una de las primeras producciones teatrales de Ghana en tratar directamente el arraigadísimo problema de la homofobia en el país. En Queer Universities Ghana, nuestro taller de cine queer para realizadorxs africanxs, se han capacitado cineastas de Ghana, Nigeria, Sudáfrica y Uganda. Cintas que nacieron durante el taller, como «Baby Girl: An Intersex Story» (Una beba: Un relato intersex) de Selassie Djamey, se han proyectado en pantallas de distintos festivales cinematográficos. Por lo tanto, pasar al medio de la novela gráfica fue una evolución natural para nosotrxs

Hace como siete años, había comenzado a escribir una novela que nunca acabé acerca de la vida de cuatro mujeres. En 2018, Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) ofreció la oportunidad de un financiamiento que nos permitió producir este proyecto y mi novela inconclusa se convirtió en Moongirls


Hubo dos temporadas de Moongirls, cada una de seis capítulos. Entre lxs escritorxs y editorxs que participaron en la primera temporada estuvieron Suhaida Dramani, Tsiddi Can-Tamakloe, George Hanson y Wanlov the Kubolor. Yaba Armah, Nadia Ahidjo, y yo escribimos para la segunda temporada. Kissiwa, artista ghanesx, estuvo a cargo de la ilustración y la conceptualización de los personajes, mientras que AnimaxFYB Studio, un estudio de animación, diseño y efectos visuales de primer orden, se encarga de las ilustraciones.

Escribir Moongirls entre 2018 y 2022 ha sido una obra de amor para mí, incluso un trabajo liberador. Aspiro a explorar intensamente formas y estilos: he incursionado en convertir otras formas de composición, como los cuentos y la poesía, al formato de la novela gráfica. Al conjugar ilustración y texto, como hacen las novelas gráficas, Moongirls busca abordar los grandes temas y honrar a lxs activistas de la vida real. La decisión de centrarme en superheroínas queer, lo cual es muy raro de ver en este canon, cobró un significado mucho mayor cuando en 2021 el contexto en Ghana comenzó a tornarse peligroso. 

El año pasado hubo un abrupto incremento de la violencia contra la comunidad LGBT+ ghanesa que se originó con el cierre de un centro comunitario LGBT+. A ello le siguieron arrestos y detenciones arbitrarias de personas sospechosas de pertenecer al espectro queer, así como de otras acusadas de propiciar una «agenda LGBT». Como colofón, en el Parlamento ghanés se presentó un proyecto de ley anti-LGBT denominado «Los derechos sexuales humanos apropiados y los valores de la familia ghanesa». Este proyecto probablemente sea el más severo jamás redactado en la región, y sigue a intentos similares en países como Nigeria, Uganda y Kenia. 

Recuerdo muy vívidamente la primera vez que leí ese proyecto de ley. 

Fue un viernes por la noche, momento que en general me reservo para descansar o ir de fiesta luego de una larga semana de trabajo. Por puro azar, el texto me llegó a través de un grupo de WhatsApp, como una filtración. Mientras lo leía, una profunda sensación de temor y alarma me aguó la noche de descanso del viernes. En el proyecto se proponía castigar todo actoo de incidencia LGBT+ con una sentencia de entre cinco y diez años de prisión, y encarcelar a toda persona que se identificara como LGBT+, salvo que se «retractara» y aceptara someterse a una terapia de conversión. En el borrador del proyecto se penalizaba hasta a las personas asexuales. El proyecto atacaba todas las libertades fundamentales: libertad de pensamiento, de ser, de tener tu propia verdad y elegir tu forma de vida en función de ella. Incluso iba en contra del arte y las redes sociales. De haberse aprobado, Moongirls se hubiera convertido en literatura prohibida. Lo que el proyecto se proponía hacer era tan malicioso y tenía tal alcance que me postró en una depresión al comprobar la intensidad de odio con que había sido redactado. 

Al repasar mi línea de tiempo en Twitter aquella noche, vi reflejado el terror que sentía en mi interior. Mi línea de tiempo transmitía en vivo las emociones de las personas que reaccionaban en tiempo real a lo que estaban leyendo, pasando de la incredulidad al terror, seguido por una profunda decepción y tristeza cuando tomamos conciencia de cuán lejos quería llegar con ese proyecto de ley. Algunxs decían en Twitter que estaban dispuestxs a dar vuelta la página y abandonar el país. Luego, al mejor estilo ghanés, la tristeza y el temor se convirtieron en humor. Del humor surgió el ánimo para redoblar la lucha.

Entonces, el trabajo continúa. Creé Moongirls para ofrecer una forma alternativa de educación, para brindar conocimiento allí donde el patriarcado violento lo suprimió, y para crear visibilidad allí donde habían borrado a la comunidad LGBT+. También es importante que la práctica BDSM africana tenga esta plataforma de representación dado que buena parte de lo que se ve del BDSM está encarnado por personas blancas. El placer sexual, a través del BDSM u otras prácticas, así como el amor no heterosexual, trascienden razas y continentes porque el placer sexual y sus experiencias diversas son tan antiguos como el tiempo.
 

Cover image for Communicating Desire
 
Explorar Corporalidades Transnacionales

Esta edición en alianza con Kohl: una publicación para Body and Gender Research analizará soluciones, propuestas y realidades feministas para transformar nuestro mundo actual, nuestros cuerpos y nuestras sexualidades.

Explorar

Cover image, woman biting a fruit
 

التجسيدات العابرة للحدود

نصدر النسخة هذه من المجلة بالشراكة مع «كحل: مجلة لأبحاث الجسد والجندر»، وسنستكشف عبرها الحلول والاقتراحات وأنواع الواقع النسوية لتغيير عالمنا الحالي وكذلك أجسادنا وجنسانياتنا.

استكشف المجلة

Snippet FEA Story 1 Maps Economies of Care (EN)

Burgundy background with maps of Brazil in white, Spain in mustard yellow, and Colombia in pink

FRMag - My queer Ramadan

My Queer Ramadan 

by Amal Amer

I pray with my family for the first time in six years while wrapped in a keffiyah I scavenged from a dumpster. (...)

Read

artwork: “Angels go out at night too” by Chloé Luu >

Stacey Park Milbern

“I do not know a lot about spirituality or what happens when we die, but my crip queer Korean life makes me believe that our earthly bodyminds is but a fraction, and not considering our ancestors is electing only to see a glimpse of who we are.” - Stacey Park Milbern

Stacey Park Milbern was a self-identifying queer disabled woman of colour and a trailblazer. A long-standing and respected organizer and leader in the disability rights and justice movement, she also advocated for the rights of many different communities, not just her own. Stacey’s activism had mighty roots in her experience at the intersections of gender, disability, sexuality and race.

Stacey, along with some friends, co-created the Disability Justice Culture Club, a group working to support various and especially vulnerable communities, including helping homeless people gain access to resources during the COVID-19 pandemic. 

She was also a co-producer of an impact campaign for Netflix’s documentary “Crip Camp”, a board member of the WITH Foundation, and led organizations at local, state and national levels. Stacey wrote beautifully and powerfully:

“My ancestors are people torn apart from loves by war and displacement. It’s because of them I know the power of building home with whatever you have, wherever you are, whoever you are with. My ancestors are queers who lived in the American South. It’s because of them I understand the importance of relationships, place and living life big, even if it is dangerous. All of my ancestors know longing. Longing is often our connecting place...” - Stacey Park Milbern

She was born in Seoul, Korea and grew up in North Carolina, later  continuing her journey in the San Francisco Bay Area. Stacey passed away of complications from surgery on her 33rd birthday on 19 May 2020. 


Read an essay by Stacey Park Milbern
Listen to an interview with Stacey Park Milbern
#StaceyTaughtUs: Record your story for the Disability Visibility Project

Tributes:

“She was, a lot of people would say, a leader. She kind of encompassed all of it. You know, sometimes there's like a lead from the front, lead from the middle, lead from the back. And she was just somehow able to do all of that.” - Andraéa LaVant, disability rights activist

“What a blow to lose Stacey when our communities need her leadership more than ever, and at a time when her strength, insight, and grit were receiving increased recognition outside of disability circles, giving her a greater platform to advance her life’s work...We will not have the gift of learning where her charismatic leadership would have taken us. But let there be no doubt: What Stacey gave us, in a relatively short time, will continue benefiting others for years to come.” - Disability Rights Education and Defense Fund (DREDF)