
Mary Rivera

Le Conseil des droits de l'homme (CDH) est un organe intergouvernemental clé du système des Nations Unies, responsable de la promotion et la protection des droits humains autour du globe. Il se réunit trois fois par an en session ordinaire, en Mars, Juin et Septembre. Le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) constitue le secrétariat pour le CDH.
Débat et adopte des résolutions sur les questions globales des droits humains ainsi que sur la situation des droits humains dans des pays particuliers
Examine les plaintes des victimes de violations des droits humains et des organisations activistes, au nom des victimes de violations des droits humains
Nomme des experts indépendants (que l'on connaît sous le nom de « Procédures Spéciales ») pour réviser les cas de violation des droits humains dans des pays spécifiques, ainsi que pour examiner et suivre des questions globales relatives aux droits humains
Prend part à des discussions avec les experts et les gouvernements sur les questions de droits humains
Évalue les bilans des États membres de l'ONU en matière de droits humains tous les quatre ans et demi, dans le cadre de l'examen périodique universel.
La prochaine session du CDH a lieu à Genève, en Suisse, du 30 juin au 17 juillet 2020.
AWID travaille avec des partenaires féministes, progressistes et du domaine des droits humains pour partager nos connaissances clé, convoquer dialogues et évènements avec la société civile, et influencer les négociations et les résultats de la session.
« C’est peut-être le moment de repenser à ce à quoi peut ressembler une révolution. Peut-être qu’elle ne ressemble pas à une marche de personnes handicapées en colère dans les rues. Peut-être ressemble-t-elle plutôt à un monde qui s’immobilise parce que tous les corps qui le composent sont épuisés – parce qu’il faut donner la priorité aux soins avant qu’il ne soit trop tard. »- Johanna Hedva
Les hôpitaux sont des institutions, des sites vivants du capitalisme, et ce qui se joue lorsque quelqu’un est censé se reposer est un microcosme du système lui-même.
Les institutions sont conçues pour nous séparer de nos systèmes de soins – nous nous retrouvons isolé.e.s dans des structures rigidement hiérarchisées, et nous avons souvent l’impression que les soins nous sont imposés plutôt que donnés ou pris dans le cadre d’une conversation. Les soins institutionnels, du fait de leur intégration dans la demande capitaliste, sont cloisonnés : une personne s’occupe de votre jambe et uniquement de votre jambe, une autre s’occupe de votre tension artérielle, etc.
La photographe Mariam Mekiwi a dû subir une opération le mois dernier et documenté le processus. Ses portraits d’environnements aseptisés – néons blancs, rangées et rangées de structures répétitives – dans une palette de couleurs délavées reflètent un lieu vidé de toute vie et de tout mouvement. C’était l’une des façons pour Mariam de garder son esprit vivant. C’était une forme de protestation à l’intérieur des limites d’une institution avec laquelle elle devait s’engager.
Les photos forment le portrait de quelque chose d’incroyablement vulnérable, car regarder quelqu’un·e vivre l’effondrement de son propre corps est toujours un rappel sacré de notre propre fragilité. C’est aussi un rappel de la fragilité de ces systèmes de soins, qui peuvent nous être refusés pour de multiples raisons – allant du manque d’argent au fait de ne pas être dans un corps considéré comme suffisamment précieux, un corps peut-être trop féminin, trop homosexuel ou trop brun.
Des soins vécus comme désincarnés et solitaires, susceptibles d’être révoqués à tout moment, ne nous aident pas à nous épanouir. Et c’est très différent de la façon dont les êtres humains se comportent réellement lorsqu’iels prennent soin les un.e.s des autres. À quoi ressemblerait notre monde si nous nous engagions à démanteler les structures capitalistes actuelles qui entourent notre santé? À quoi ressemblerait-il, si nous le réimaginions radicalement?
With over 30 years of finance experience, Christine has devoted her career to furthering nonprofit missions on a global scale. Her contributions extend to serving as Treasurer on the Board of an NGO. Christine joined AWID in 2007 as Controller and in 2023 took on the role as Director of Finance. During her spare time she enjoys traveling, gardening and hiking.
Co-editeurices Création graphique et illustration Stratège des communications Editrice de la langue arabe Responsable de la traduction
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Una nómada de las culturas, nacida en Hong Kong y con raíces turco-paquistaníes, el amor de Fatima por la narración, ya sea su lectura o su creación conjunta, le infundió la pasión por el activismo de las comunicaciones. Formada en periodismo, ha trabajado durante siete años en los ámbitos de la comunicación digital y los medios de comunicación con ONG que brindan oportunidades educativas y asistencia jurídica a personas refugiadas y solicitantes de asilo, así como con el movimiento feminista musulmán, que aplica un enfoque feminista y de derechos para comprender y buscar la igualdad y la justicia en la tradición jurídica musulmana. Escribe con habitualidad artículos de opinión sobre asuntos feministas en el Sur Global.
Mediante la narración en esta era hiperdigital de las redes sociales, Fatima sigue colaborando con organizadores comunitaries y activistas de base para crear contenido audiovisual, a fin de tender puentes de comprensión hacia la liberación colectiva y la descolonización. Durante los días en que no trabaja, mira atentamente largometrajes feministas independientes de Irán, Marruecos y Pakistán, e interpreta poesía oral con sus camaradas de Kuala Lumpur.
ترجمة مايا زبداوي
Originaire de la cordillère des Andes, Brenda Salas est un·e stratège féministe queer. Iel œuvre à changer les discours et mobiliser les ressources pour soutenir les mouvements de justice raciale et climatique dans le monde entier. Brenda a produit de nombreux projets de communication pour exalter le pouvoir des migrant·e·s et dénoncer les interventions militaires américaines en Amérique latine avec Deep Dish TV et le Portland Central America Solidarity Committee (Comité de Solidarité avec l’Amérique centrale de Portland). Fier·ère d’être membre de l’Audre Lorde Project, iel est titulaire d’un diplôme du mouvement United World Colleges (UWC).
Xena Scullard est une féministe queer originaire de la colonie du Cap (Cape Town) en Afrique du Sud. Elle s’identifie avec le pronom « elle », et comme une être humaine queer Camissa/de couleur qui démêle les fils de l’effacement, du déplacement et des héritages coloniaux vivants. Ces 13 dernières années, elle a organisé des mouvements au sein d’organisations de terrain, de collectifs féministes informels et d’espaces philanthropiques. Elle a notamment organisé l’Astraea Global Activist Convening (Le Rassemblement Global Activiste d’Astraea) en 2023, développé la planification stratégique centrée sur la justice curative avec le Love Alliance Partner Network (Réseau Partenaire de l’Alliance de l’Amour), et organisé le Global Student & Youth Caucus (Caucus Mondial des Étudiant·e·s et des Jeunes) en 2022. Elle est intermédiaire féministe, conceptrice de processus, coordinatrice et idéatrice. Elle croit en la puissance subversive des processus collectifs pour lutter contre les programmes capitalistes qui visent à monter les individus les uns contre les autres par le biais de la compétition et de l’altérité. Elle est membre global senior de l’Atlantic Fellows for Racial Equity (Boursier·ère·s de l'Atlantique pour l'Équité Raciale) et cofondatrice et organisatrice du Queer Feminist Film Festival. Xena est aussi directrice de Shakura Consulting, une société d’espace créatif qu’elle a créée avec des adelphes queers et féministes pour concentrer des services de consulting structurés autour d’objectifs. Elle place la justice curative au cœur de ses projets et œuvre pour la ré-inclusion des personnes de couleur marginalisées.
Upasana es unx ilustradorx y artista no binarie de Calcuta, India. Su obra explora narrativas identitarias y personales, que empean restos o evidencias visuales de los contextos con los que trabaja. Le atraen especialmente los diseños en patrones que, para ellx, comunican verdades complejas sobre el pasado, el presente y el futuro. Cuando Upasana no está ilustrando, organiza y dirige un centro de arte comunitario queer y trans de la ciudad.
En partenariat avec de jeunes activistes féministes et des organisations dirigées par des jeunes, l'AWID co-organise Beijing sans Entraves en parallèle et indépendamment de Beijing + 25.