En ce début de nouvelle année, nous sommes prêt-e-s à nous replonger avec énergie dans le travail nécessaire à la construction d’un monde où les réalités féministes se propagent, où les ressources et l’énergie sont partagées de manière à ce que tout le monde, générations futures comprises, puisse s’épanouir et réaliser son plein potentiel dans la dignité, l’amour et le respect.

Un monde où la planète nourrit la vie sous toutes ses formes. Pour nous inspirer et faire le point sur l’année écoulée, voici un petit récapitulatif de 10 graines de co-création féministe collaborative que nous avons semées l’an dernier.

Cette année encore, nombre d’entre nous à l’AWID avons été inspiré-e-s par la communauté des activistes et les mouvements avec lesquels nous avons investi l’espace. Ce sont les féministes qui se servent des technologies numériques pour créer des communautés dynamiques en ligne, celles et ceux qui protègent la planète pour les générations à venir, les travailleur-euse-s migrant-e-s et les réfugié-e-s qui soulignent la nécessité de disposer de conditions de travail équitables pour tout le monde, et les économistes qui conceptualisent un monde bâti sur des économies justes

Les technologies Internet sont fermement ancrées dans de nombreux paysages de la mobilisation féministe. Mais le « en ligne » est encore une extension du « hors ligne » à bien des égards.

L’AWID s’est entretenu avec Isabel Flota Ayala, une militante du Forum international des femmes autochtones.

Mon organisation publie en ligne des hommages annuels à la mémoire des activistes qui ne sont plus. Ce dont nous avons vraiment besoin c’est que les États assurent leur sécurité.

Pour marquer la Journée internationale des défenseur-e-s des droits humains, nous rendons hommage aux femmes tuées cette année à cause de leur activisme.

Les jeunes féministes résistent et ouvrent de nouvelles voies mais elles ont besoin de soutien financier et de sécurité pour obtenir de réelles avancées.

Le dernier rapport de l’experte onusienne Karima Bennoune constitue désormais un élément important du cadre des droits humains, notamment en ce qu’il détermine la capacité de ce dernier à lutter contre les fondamentalismes et les extrémismes. Il revêt donc une importance particulière pour les féministes.

Le Conseil des droits de l’homme (CDH), qui se réunit habituellement trois fois par an à Genève, constitue le principal « organe politique » des Nations Unies en matière de droits humains. Les gouvernements s’y retrouvent à la fois pour faire progresser les droits humains et pour régler certains conflits politiques. La 36e session du CDH s’est achevée à la fin du mois de septembre.

Cet automne a vu la troisième édition de Chouftouhonna, le festival international d'art féministe de Tunis. Chouftouhonna, un espace féministe intersectionnel par et pour les femmes, met en question les rôles de genre et brisant l'importance du patriarcat.