Anit-Racism Movement (ARM) / Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Domaines prioritaires

Aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.

Ressources des mouvements féministes

Image pour partager l'enquête! "Ou est L'argent?"

 

L'enquête "Où est l'argent?" #WITM est maintenant en ligne ! Plongez dans l'enquête et partagez votre expérience du financement de votre organisation avec des féministes du monde entier.

En savoir plus et participer à l’enquête!


Les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et leurs allié-e-s du monde entier s’opposent au pouvoir et imaginent de nouvelles politiques de libération. Des ressources économiques et politiques aux actes quotidiens de résistance et de survie, les contributions qui viennent nourrir ce travail revêtent de nombreuses formes.


L’initiative de l’AWID, Ressources des mouvements féministes (Resourcing Feminist Movements, RFM), met en lumière l’écosystème de financement actuel, qui va des modèles d’attribution des ressources auto-générée aux voies de financement officielles.

A travers nos recherches et analyses, nous examinons de quelles façons les pratiques de financement pourraient mieux servir nos mouvements. Nous faisons une étude critique des contradictions propres au “financement” de la transformation sociale, compte tenu notamment de la répression politique croissante, des programmes anti-droits et du pouvoir grandissant des entreprises. Mais surtout, nous élaborons des stratégies collectives en appui à des mouvements fleurissants, solides et résilients.


Nos Actions

Reconnaissant la richesse de nos mouvements et répondant au contexte actuel, nous oeuvrons à:

  • Créer et élargir les alternatives : Nous développons les pratiques de financement qui accordent une place prépondérante aux priorités des activistes et impliquons un large éventail de donateurs et d’activistes dans la création de nouveaux modèles dynamiques d’attribution de ressources en faveur des mouvements féministes, en particulier dans un contexte qui voit l’espace de participation de la société civile diminuer considérablement.

  • Enrichir nos connaissances : Nous explorons, échangeons et consolidons nos connaissances sur la façon dont les mouvements attirent, organisent et utilisent les ressources qui leur sont nécessaires pour entreprendre des changements significatifs.

  • Plaider : Nous travaillons en partenariat, comme avec le Count Me In! Consortium, afin d’influencer les programmes de financement et permettre aux mouvements féministes d’être en dialogue direct pour déplacer le pouvoir et l’argent.

 

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Mariam Uy Acob

Mariam était assistante juridique à l'Alliance des droits humains Kawagib Moro.

Mariam était une fervente critique de la militarisation imposée aux communautés moro et a constamment dénoncé les bombardements aériens et les cantonnements de troupes. Elle a dû fuir et chercher refuge après avoir révélé et dénoncé des injustices commises à l'encontre des communautés musulmanes aux Philippines.

Il semble que Mariam ait été assassinée par de présumés agents de l'armée à cause de son action en tant que défenseure. Les assaillants qui l‘ont tuée l’ont épiée, ont rattrapé le véhicule dans lequel elle se trouvait et ont fait feu sur elle à sept reprises.


 

Mariam Uy Acob, Philippines

Quelles sont les langues officielles de l’enquête WITM?

À l’heure actuelle, l’enquête est disponible sur KOBO en français, anglais, arabe, espagnol, portugais et russe. Vous pouvez choisir votre langue au début du questionnaire.

Dilma Ferreira Silva

Dilma Ferreira Silva était une activiste de premier plan des droits amazoniens qui s’est battue durant plusieurs décennies pour les droits des personnes affectées par les barrages.

Elle faisait elle-même partie des 32 000 personnes déplacées par Tucuruí, un imposant barrage hydroélectrique, construit au Brésil sous la dictature militaire de 1964-1985. 

En 2005, Dilma a été invitée à rejoindre le Mouvement des personnes affectées par les barrages (MAB) au Brésil et, en 2006, elle y a formé un collectif de femmes pour finir ensuite par devenir coordonatrice régionale du mouvement.

Évoquant son activisme, ses collègues racontent :

« Elle se distinguait très rapidement car elle n’avait jamais peur dans la lutte. » 

Dilma vivait dans la localité rurale de Salvador Allenda, à 50 kilomètres de Tucuru. Elle a dédié sa vie à mieux protéger les communautés et les territoires affectés par la construction d’énormes projets. Elle était particulièrement préoccupée par l’impact de genre de ce type de projets et plaidait pour les droits des femmes.

Lors d’une réunion d’ordre national du MAB en 2011, Dilma évoqua les femmes affectées par les barrages, soulignant :

« Nous sommes les réelles Marias, guerrières, combattantes ici, nous nous confrontons au défi de la lutte quotidienne. »    

Au cours des années suivantes, Dilma a organisé des groupes de terrain du MAB et travaillé avec les communautés pour former des coopératives paysannes qui permirent de mieux distribuer la nourriture au sein des communautés. Ensemble, elles ont amélioré la commercialisation de la pêche et développé un projet de citerne pour un accès à l’eau potable. Elle défendait aussi les agriculteurs·rices dont les terres étaient convoitées par les « grileiros » (personnes qui s’approprient les terres).

Le 22 mars 2019, à l’âge de 48 ans, Dilma, son mari et leur ami·e furent violemment assassiné·e·s. Ces trois meurtres s’inscrivirent dans une vague de violences en Amazonie contre les Movimento dos Trabalhadores Sem (mouvements des travailleurs·ses sans terre) et les activistes écologistes et autochtones.

    

Pendant combien de temps l’enquête reste-t-elle ouverte?

Elle est ouverte jusqu’à la fin août 2024. Merci d’y répondre avant cette date butoir, afin que vos réponses soient incluses dans l’analyse.

Sylvia Robinson

« La vie... c’est vivre dans la joie, se lever avec un but, sentir son énergie créative, répondre à son appel. » – Sylvia Robinson

Sylvia Robinson, infatigable leader et organisatrice communautaire, fut la fondatrice et directrice générale de l’Emergence Community Arts Collective (ECAC) à Washington, D.C.

Cet espace de performances créatrices foisonnantes rassemblait des initiatives d’éducation, d’engagement citoyen, d’arts, de services sociaux et spirituels et de pratiques de développement durable. Sylvia considérait cet endroit comme une maison où « il existe un équilibre et une synergie avec les activités dont les gens ont besoin pour entretenir la vie ».

Elle comptait également parmi les membres fondateur·trice·s du Georgia Avenue Community Development Taskforce, dans le nord-ouest de la capitale, un groupe de quartier actif dans le domaine de la justice sociale et de l’organisation qui veillait à ce que la communauté ait son mot à dire dans le redéveloppement et l’embourgeoisement du secteur.

« Nous demandons des logements abordables. Nous demandons que les petits commerces qui sont ici depuis longtemps ne soient pas balayés par de nouvelles enseignes. Nous demandons des espaces verts et des lieux où les gens peuvent se rencontrer. Nous demandons à ce que le paysage urbain soit amélioré, avec des rues en meilleur état et des éclairages publics. » – Sylvia Robinson, à propos du travail de la Taskforce

Avant de devenir organisatrice, et après avoir obtenu son diplôme en informatique, Sylvia avait travaillé dans le domaine des systèmes de contrôle du trafic aérien pendant plus d’une décennie. Elle s’est ensuite orientée vers le conseil relatif à la consommation d’alcool et de drogue, s’impliquant davantage dans le travail communautaire.

« Cette implication dans la communauté, c’était ma vocation. » – Sylvia Robinson

Née à Washington D.C. le 14 août 1961, Sylvia est décédée le 18 septembre 2017 après avoir lutté contre le cancer.

« L’esprit et l’héritage de Sylvia continueront d’inspirer cette communauté pour de nombreuses années. » – ECAC

Snippet - CSW69 spaces to watch out for - FR

Les espaces de la CSW69 sur lesquels garder un œil

Apprenez-en davantage sur les prochains événements CSW69 co-organisés par l'AWID ci-dessous

Nilcéa Freire

Nilcéa Freire était une activiste, politicienne et universitaire brésilienne. Ardente défenseuse des droits des femmes et des minorités sous-représentées dans le pays, sa vie et son travail ont été marqués par une longue histoire de luttes et de victoires.

"Nous devons, tout en résistant, continuer à chercher à progresser, et ce que nous pouvons accomplir actuellement, je pense que nous le devons à la fantastique organisation des jeunes femmes blanches, et surtout des femmes noires, dans toutes les capitales d’États et les grandes villes brésiliennes.” - Nilcéa Freire

En 1999, elle est devenue la première femme à occuper le poste de doyenne de l'université d'État de Rio de Janeiro. Elle y a dirigé la mise en œuvre de la première politique d'action positive pour les étudiant·e·s des écoles publiques, demandant au sein d’une école publique que des places soient spécifiquement réservées aux étudiant·e·s noir·e·s à faible revenu. Ce système a été adopté dans des dizaines d'autres universités publiques. 

Quelques années plus tard, Nilcéa dirigea le Secrétariat spécial des politiques pour les femmes sous le gouvernement de l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva. C’est à ce titre qu’elle conduisit la première Conférence nationale des femmes. Plus de 12 000 femmes de tout le pays y participèrent et le résultat de ce travail collectif fut incorporé dans le Plan national des politiques pour les femmes. 

Son engagement envers les femmes, les Afro-Brésilien·ne·s et les populations autochtones se reflète aussi fortement dans son travail de défense de leurs droits, qu’elle a mené dans le cadre des initiatives du bureau de la Fondation Ford du Brésil, dont elle était la directrice régionale. 

L’activiste féministe Manoela Miklos a dit de Nilcéa qu'elle était "une femme sans égal·e".

Nilcéa s’est éteinte à Rio de Janeiro à l'âge de 66 ans, le 29 décembre 2019, des suites d’un cancer.


"Je n’ai pas de mots face à l’annonce de la mort de notre chère Nilcéa Freire. Il m’est trop triste de savoir qu’elle est partie si tôt. Elle s’est toujours rangée du côté de celleux qui ne tolèrent pas les injustices de ce monde. Elle était la ministre des femmes, sans cesse engagée dans la cause féministe. Elle nous manquera beaucoup!” - Jandira Feghali, Federal Deputy

Retrouvez sur YouTube la féministe brésilienne Nilcea Freire et pourquoi il importe de se montrer solidaires avec le Brésil

La mémoire comme forme de résistance : un hommage

L’hommage se présente sous forme d’une exposition de portraits d’activistes du monde entier qui ne sont plus parmi nous qui ont lutté pour les droits des femmes et la justice sociale. 


En 2020, nous adoptons une démarche légèrement différente 

Cette année, tout en continuant à convoquer la mémoire de celleux qui ne sont plus parmi nous, nous souhaitons célébrer leur héritage et souligner les manières par lesquelles leur travail continue à avoir un impact sur nos réalités vécues aujourd’hui.

49 nouveaux portraits de féministes et de défenseur·e·s viennent compléter la gallerie. Bien que de nombreuses des personnes que nous honorons dans cet hommage sont décédé·e·s du fait de leur âge ou de la maladie, beaucoup trop d’entre iels ont été tué·e·s à cause de leur travail et de qui iels étaient.

Les histoires des activistes à l'honneur dans cet Hommage font vivre leur héritage et continuent d'inspirer le travail et l’action de nos mouvements.

Visiter notre exposition virtuelle

Les portraits de l'édition 2020 ont été illustrés par Louisa Bertman, artiste et animatrice qui a reçu plusieurs prix.

L’AWID tient à remercier nos membres, les familles, les organisations et les partenaires qui ont contribué à cette commémoration. Nous nous engageons auprès d’elleux à poursuivre le travail remarquable de ces féministes et défenseur·e·s et nous ne ménagerons aucun effort pour que justice soit faite dans les cas qui demeurent impunis.

« Ils ont essayé de nous enterrer. Ils ne savaient pas que nous étions des graines » - Proverbe mexicain

L'Hommage a été inauguré en 2012

Le premier hommage aux défenseur-e-s des droits humains a pris la forme d’une exposition de portraits et de biographies de féministes et d’activistes disparu·e·s lors du 12e Forum international de l’AWID en Turquie. Il se présente maintenant comme une gallerie en ligne, mise à jour chaque année.

Depuis, 467 féministes et défenseur-e-s des droits humains ont été mis·es à l'honneur.

Visiter notre exposition virtuelle

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Vie Féminine et Handicap : lutter contre les discriminations au Sénégal

Vie Féminine et Handicap : lutter contre les discriminations au Sénégal

L’association Vie Féminine et Handicap est devenue membre de l’AWID en 2008 « pour mieux défendre nos idées, mieux sensibiliser sur les discriminations dont les femmes en situation de handicap sont victimes en Afrique et offrir une meilleure visibilité de nos actions », confie la Présidente de l’association, Ndoya Kane. 


Prendre en compte les besoins spécifiques des femmes en situation de handicap 

Créée en 2008, Vie Féminine et Handicap se donne pour mission de lutter contre la pauvreté des femmes en situation de handicap au Sénégal et de façon plus globale sur tout le continent africain. Dans le cadre d’une vision où le handicap ne devrait pas constituer un frein à la dignité et au bien-être des femmes, l’association se donne pour objectifs principaux de lutter contre la pauvreté, les Infections Sexuellement Transmissibles et le Sida chez les femmes en situation de handicap, tout en renforçant leur accès aux nouvelles technologies de l’information. 

Vie Féminine et Handicap a été créée pour que les problématiques des femmes handicapées soient gérées à partir d’une perspective qui prenne en compte leurs besoins spécifiques, liés à la fois à leurs statuts de femme et de personne handicapée, et pour que leur situation économique évolue de façon positive et que la société soit mieux sensibilisée aux questions du handicap sans préjugés négatifs. 
Constituée d’une cinquantaine de membres et agissant principalement sur les départements de Pikine et de Guédiawaye dans la région de Dakar, Vie Féminine et Handicap entreprend des activités de sensibilisation et de formation des femmes en situation de handicap ainsi que de plaidoyer envers les autorités, qui portent à la fois sur la question de l’exercice des droits humains des femmes handicapées, leur pouvoir économique et leur santé sexuelle et reproductive.  « Nous organisons des activités de sensibilisation sur le handicap dans les quartiers en y invitant les autorités communales, les jeunes et les personnes « valides » car le handicap est entouré de beaucoup de préjugés négatifs dans la culture sénégalaise et africaine en général. Nous participons aussi à des conférences aux niveaux africain et international pour débattre de la situation des femmes handicapées en Afrique et dans le monde pour une meilleure harmonisation de nos stratégies », souligne Ndoya Kane.

« Sans faire preuve de solidarité, sans comprendre que notre combat n’est pas mené pour défendre les intérêts d’une seule organisation de personnes handicapées, mais de tou-te-s, nous n’obtiendrons jamais de résultats. Toutes les organisations de personnes handicapées doivent comprendre que le combat que nous menons est plus important que les rivalités internes et que nous devons avancer ensemble pour réussir à obtenir des résultats durables », expliquait Ndoya Kane en 2010 dans un rapport de l'AWID.

Mutualisation des ressources et autofinancement des membres

L’association a mis en place depuis février 2010 une caisse d’autofinancement (CAF), qui consiste à mettre en commun les cotisations des membres pour permettre à chacune de disposer de financements de petits projets personnels et d’initier des activités génératrices de revenus pour ses membres, axées notamment autour du petit commerce. L’idée de créer cette CAF est née de la volonté des membres elles-mêmes, qui constituent un groupe très précaire disposant de faibles ressources économiques et dont l’accès aux crédits formels s’avère par conséquent impossible.

La CAF a par exemple permis à Marétou Diop, une habitante de Guédiawaye, d’ouvrir une boutique dans le marché de son quartier pour y vendre des denrées alimentaires. « Maintenant, les autres femmes viennent adhérer à notre Caisse d’Autofinancement pour trouver du crédit et financer leurs activités », souligne Ndoya Kane. 

« Les discussions de groupe sont d’autant plus importantes qu’elles permettent de nous retrouver entre femmes handicapées et renforcent la confiance chez certaines pour parler de leur condition de femme en toute aisance. Nous choisissons ensemble quel problème existe et essayons d’avoir recours à des spécialistes pour nous entretenir sur la question », raconte Ndoya Kane.

Source
AWID

Feminine Life and Disability: Fighting against the discrimination in Senegal

Feminine Life and Disability: Fighting against the discrimination in Senegal

The organization Vie Féminine et Handicap (Feminine Life and Disability) became an AWID member in 2008 “to better defend our ideas, to better promote awareness of the discrimination faced by women living with disability in Africa, and to increase visibility of our work,” says President of the organization, Ndoya Kane. 


Considering the specific needs of women living with disability

Launched in 2008, the mission of Vie Féminine et Handicap is to fight against poverty among women living with disability in Senegal and globally, but especially across the African continent. With a vision where disability is no longer a barrier to a woman’s dignity or well-being, the main objectives of the organization are to combat poverty, sexually transmitted infections, and AIDS among women living with disability, while strengthening their access to new information technologies.    

Vie Féminine et Handicap was created to address the issues of disabled women from a perspective that considers their specific needs, related to both their status as a woman and as a person living with a disability – and to ensure that their economic situation evolves in a positive way and to better sensitize society to disability issues without the negative prejudice. 

Comprised of some fifteen members and working mainly across the Pikine and Guédiawaye departments in the Dakar region, the work of Vie Féminine et Handicap includes awareness raising and training for women living with disability, as well as advocacy with decision-makers around the human rights of women living with disability, their economic empowerment, and their sexual and reproductive health. “We do awareness raising on the issue of disability in neighbourhoods by inviting community authorities, youth and ‘able-bodied’ people, because disability is surrounded by a lot of negative prejudice in the Senegalese and African context in general. We also participate in conferences at the African and International level to discuss the situation of disabled women in Africa and around the world to better align our strategies,” highlights Kane. 

 “Without solidarity, without an understanding that the fight that we lead is not done in the interest of a sole disabled people’s organization, but in the interest of all, we will never achieve any results. Each disabled people’s organization to understand that the fight that we lead outweighs the competition and that we have to go forward together to succeed in getting long lasting results,” explained Ndoya Kane in 2010, in a repport produced by AWID

Pooling resources and the self-financing of members

Since February 2010, the organization has established a self-financing fund, which consists of pooling member contributions to allow each one to finance small personal projects and to initiate income-generating activities for its members, mainly focused on small business. The idea to create the fund originated from our members themselves, a vulnerable group with limited economic resources and for which access to credit is nearly impossible.

The Fund for example allowed Marétou Diop, a resident of Guédiawaye, to open a shop in her neighbourhood market and sell foodstuffs. “Now the other women are joining our self-financing fund to receive credit and finance their activities,” highlights Ndoya Kane.  

“Group discussions are even more important as they give us the opportunity to meet among women living with disability and build confidence in some to comfortably talk about the issues they face as women. Together we decide which challenges exist and try to engage specialists in addressing the issue,” says Kane.    

Source
AWID

Género y discapacidad: la lucha contra la discriminación en Senegal

Género y discapacidad: la lucha contra la discriminación en Senegal

La organización Vie Féminine et Handicap [vida femenina y discapacidad] se afilió a AWID en el año 2008. La Presidenta de la organización, Ndoye Kane, afirma que esto se hizo  « con el fin de defender mejor nuestras ideas, mejorar la concientización  sobre la discriminación experimentada por las mujeres que viven con discapacidad en África y para dar mayor visibilidad a nuestro trabajo». 


Tener en cuenta las necesidades específicas de las mujeres que viven con discapacidad

Vie Féminine et Handicap comenzó a operar en 2008 y su misión es luchar contra la pobreza que sufren las mujeres que viven con discapacidad en Senegal y en todo el mundo –aunque   especialmente en el continente africano. En su visión, la discapacidad dejar de ser una barrera para la dignidad o el bienestar de las mujeres. Los principales objetivos de la organización son la lucha contra la pobreza, las infecciones de transmisión sexual y el sida entre las mujeres que viven con diversidad funcional, fortaleciendo su acceso a las nuevas tecnologías de la información.

Vie Féminine et Handicap se creó para abordar cuestiones relevantes a las  mujeres con diversidad funcional — desde una perspectiva que toma en cuenta sus necesidades específicas como mujeres y personas que viven con una discapacidad —;   para garantizar que su situación económica evoluciona de manera positiva;  y para mejorar la sensibilidad social a temas relacionados con la discapacidad, eliminando los prejuicios negativos.

La organización cuenta con 15 integrantes y trabaja, principalmente,  en los departamentos de Pikine y Guédiawaye de la región de Dakar. Su tarea incluye crear conciencia y capacitar a mujeres que viven con diversidad funcional;  y también hacer incidencia con tomadores de decisión por los derechos humanos de las mujeres que viven con discapacidad, su empoderamiento económico y su salud sexual y reproductiva. «Creamos conciencia sobre el tema de la diversidad funcional en las comunidades, invitando a las autoridades, a la juventud y a las personas sin discapacidades, porque en Senegal y en el contexto africano hay, por lo general, muchos prejuicios negativos en torno a las capacidades diferentes. También participamos en conferencias regionales e internacionales para hablar de la situación de las mujeres discapacitadas en África y en el mundo; y para alinear mejor nuestras estrategias», subraya Kane.

«Sin solidaridad, sin una comprensión de que la lucha que nosotras lideramos no es para una sola organización de personas discapacitadas, sino para todas, nunca lograremos ningún resultado. Cada organización de personas con diversidad funcional debe comprender que la lucha que estamos librando es más importante que la competencia y que debemos avanzar juntas para seguir obteniendo resultados duraderos.», explicó Ndoya Kane,  en el 2010 en un informe de AWID.

Recursos combinados y el financiamiento autónomo de la membresía

En febrero de 2010, la organización creó un fondo de autofinanciamiento,  que combina los aportes de su membresía para que cada integrante financie pequeños proyectos personales y para iniciar actividades de generación de ingresos, particularmente bajo la forma de pequeños negocios. La idea de crear este fondo surgió de la propia membresía –un  grupo vulnerable con recursos económicos limitados y para  el que resulta casi imposible acceder al crédito.

Un ejemplo de este trabajo es la historia de Marétou Dio, quien vive en Guédiawaye: el fondo le permitió instalar un puesto en el mercado de su comunidad y vender productos alimenticios. «Ahora hay mujeres que se están sumando a nuestro fondo autofinanciado para obtener crédito y costear sus actividades», indica Ndoya Kane.

«Las conversaciones grupales son todavía más importantes porque  abren la oportunidad de reunirnos con otras mujeres que viven con discapacidad y  generar relaciones de confianza para hablar cómodamente sobre los problemas que nosotras enfrentamos. Decidimos colectivamente cuáles son los desafíos que afrontamos e intentamos traer especialistas para abordarlos», explica Kane.

Source
AWID

Movilización por las mujeres y las niñas víctimas de la violencia de la guerra en RDC

Movilización por las mujeres y las niñas víctimas de la violencia de la guerra en RDC

La organización Initiatives des Femmes en Situations Difficiles pour le Développement Intégré [Iniciativas de las mujeres en situaciones precarias por el desarrollo integrado] se afilió a AWID en 2012 porque consideraron que era «una red a través de la cual IFESIDI podía beneficiarse de la enorme experiencia acumulada en la promoción y la protección de los derechos de las mujeres».


«¡Juntas en la lucha por los derechos de las mujeres y las niñas!»

Durante más de veinte años, las guerras que afectaron a la República Democrática del Congo (RDC) han sido la causa de violaciones masivas a los derechos humanos —especialmente los derechos de las mujeres, las adolescentes y la niñez—, entre ellas la violación y otras formas de violencia contra mujeres y niñas. La apropiación de sus recursos y su consiguiente empobrecimiento, así como el estar en situaciones de vulnerabilidad como desplazadas tras ataques contra sus aldeas, son todos factores que contribuyen a la situación precaria en que viven las mujeres y las niñas. Frente a esa realidad, IFESIDI fue creada en 2002 para mejorar la situación social de las mujeres y niñas víctimas de la violencia relacionada con la guerra, incluidas aquellas que viven en zonas rurales, y para promover y proteger sus derechos. Esta organización no confesional y sin fines de lucro está formada por 35 integrantes; sus actividades cubren al menos la totalidad de la provincia de Kivu Sur, en el este de la RDC. Con el lema «¡Juntas en la lucha por los derechos de las mujeres y las niñas!», IFESIDI espera que las congoleñas de todas las edades puedan vivir con dignidad algún día.

Fortalecer las capacidades económicas y educativas de las mujeres víctimas de la guerra

Además de servicios de consejería para mujeres y niñas víctimas de violencia en diferentes esferas —doméstica, académica y profesional—, IFESIDI está implementando un programa de desarrollo de capacidades económicas y educativas para mujeres víctimas de la guerra. Este programa incluye capacitación laboral, como la fabricación artesanal de jabón, y corte y confección.

Una de las beneficiarias del programa explica: «Antes de que IFESIDI me invitara y me capacitara, yo acarreaba bolsas pesadas de arena para los trabajadores de la construcción en la ciudad de Bukavu y me pasaba el día entero yendo y viniendo con esas bolsas en la espalda. Como mujer desplazada que vivía sin recursos financieros en esta ciudad, no tenía esperanza de seguir viviendo y nadie me miraba al pasar a mi lado... Pero hoy, gracias a IFESIDI, puedo hablar, y cuando paso la gente sabe que «Ahí va la ‘'mamá’ Ponga Musema ».

Movilización como parte de los 16 Días de activismo

Como parte de la campaña «16 Días de activismo contra la violencia de género», que comienza el 25 de noviembre y termina el 10 de diciembre, IFESIDI está organizando actividades para crear conciencia, un panel de debate, estrategias de incidencia, intercambios y una evaluación con las mujeres y las niñas con las que trabaja la organización.


Conéctate:

Source
IFESIDI

Pour les femmes et les filles victimes de violences de guerre en RDC

Pour les femmes et les filles victimes de violences de guerre en RDC

L’association Initiatives des Femmes en Situations Difficiles pour le Développement Intégré (IFESIDI) est devenue membre de l’AWID en 2012, considérant cette dernière comme « un réseau à travers lequel l’IFESIDI pourrait bénéficier de beaucoup d’expériences dans le cadre de promotion et de protection des droits des femmes. »


« Ensemble dans la lutte pour les droits des femmes et des filles ! »

Depuis plus de vingt ans, les guerres frappant l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) sont à l’origine de violations massives de droits humains – notamment ceux des femmes, des filles et des enfants – incluant des viols et d’autres formes de violences faites aux femmes et aux filles. La situation précaire des femmes et des filles se trouve exacerbée par l’appropriation de leurs ressources, leur paupérisation conséquente ainsi que par leur mise en situation de vulnérabilité liée aux déplacements, suite aux attaques dans leur village. Face à cette réalité, IFEDISI s’est créée en 2002 pour améliorer les conditions sociales des femmes et des filles victimes de violences liées aux guerres, notamment de celles qui vivent en milieu rural, ainsi que pour promouvoir et protéger leurs droits. Cette association non confessionnelle et à but non lucratif est composée de 35 membres et ses activités couvrent au moins toute la province du Sud Kivu à l’Est de la RDC.  Porteuse du slogan « Ensemble dans la lutte pour les droits des femmes et des filles ! »,  IFEDISI souhaite que les femmes et les filles congolaises puissent vivre un jour dans la dignité.

Renforcement des capacités économiques et éducatives des femmes victimes de guerre

En plus de ses activités d’écoute des femmes et des filles victimes de violences dans divers milieux – notamment domestique, scolaire et professionnel –, l’association mène actuellement un programme de renforcement des capacités économiques et éducatives des femmes victimes de guerre. Ce programme comprend des activités d’apprentissage de métiers, liés entre autres à la savonnerie artisanale, la coupe de tissu et la couture.

L’une des bénéficiaires du programme raconte : « Avant d’être  invitée par l’IFESIDI et d’être formée, je transportais de lourds sacs de sable pour les constructeurs de bâtiments dans la ville de Bukavu et faisais des vas-et-viens avec ces sacs sur mon dos à longueur de journée.  Femme déplacée que je suis dans cette ville, sans ressources financières, j’étais sans aucun espoir de pouvoir continuer à vivre et personne ne me regardait quand je passais… Mais aujourd’hui, grâce à l’IFESIDI, je peux parler, je peux passer et les gens sauront que c’est  « mama » Ponga Musema qui passe ! »

Mobilisée dans le cadre des 16 jours d’activisme 

Dans le cadre de la Campagne des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre qui débute le 25 novembre et se termine le 10 décembre, l’IFESIDI organise cette année des activités de sensibilisation, conférence-débat, stratégies de plaidoyer, échanges et évaluation en présence des femmes et des filles ciblées par l’association.


Connectez-vous:

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IFESIDI

Mobilizing for Women and Girl Victims of War Violence in the DRC

Mobilizing for Women and Girl Victims of War Violence in the DRC

The organization l’Initiatives des Femmes en Situations Difficiles pour le Développement Intégré (Initiatives of Women in Difficult Situations for Integrated Development, IFESIDI) became an AWID member in 2012, which they consider “a network through which IFESIDI could benefit from lots of experience in the area of promoting and protecting women’s rights.”


“Together in the fight for women’s and girls’ rights!” 

For over twenty years, the wars affecting eastern Democratic Republic of Congo (DRC) have been at the root of massive human rights violations – particularly the rights of women, girls and children – including rape and other forms of violence against women and girls.  The appropriation of their resources and their consequent impoverishment, as well as being placed in a vulnerable situations from displacement following attacks in their village, all contribute to a precarious situation for women and girls. Faced with this reality, IFESIDI was created in 2002 to improve the social conditions of women and girl victims of violence related to war, including those living in rural areas; and to promote and protect their rights. This non-denominational non-profit is composed of 35 members, its activities covering at least the whole of the South Kivu province in eastern DRC. With the slogan “Together in the fight for women’s and girls’ rights!” IFESIDI hopes that Congolese women and girls can one day live in dignity.

Strengthening the Economic and Educational Capacities of Women Victims of War

In addition to counselling services for women and girl victims of violence in different spheres – namely domestic, academic and professional – the organization is currently conducting an economic and educational capacity building program for women victims of war. The program includes job training, related to, among others, artisan soap making, fabric cutting and sewing.  

One of the beneficiaries of the program explains: “Before being invited by IFESIDI and being trained, I was carrying heavy bags of sand for construction workers in the city of Bukavu, going back and forth with these bags on my back all day long. The displaced woman that I am in this city, without financial resources, I was without any hope to continue to live and no one looked at me when I passed by… But today, thanks to IFESIDI, I can talk, I can pass by and people will know that it’s “mama” Ponga Musema who is passing by!”      

Mobilizing as part of the 16 Days of Activism

As part of the 16 Days of Activism against Gender-Based Violence campaign, which begins on 25 November and ends 10 December, IFESIDI is organizing awareness raising activities, a panel discussion, advocacy strategies, exchanges and an evaluation with the women and girls that the organization targets.


Get connected

Source
IFESIDI

Garantizar la seguridad para las/os defensoras/es de derechos humanos, proteger la libertad de expresión

Garantizar la seguridad para las/os defensoras/es de derechos humanos, proteger la libertad de expresión

Originaria de Pakistán, Javeria Ayaz Malik es activista de derechos humanos, así como experta en comunicaciones y seguridad. Vive en Johannesburgo, Sudáfrica, y trabaja como Asesora en Seguridad Internacional y jefa del Departamento de Seguridad del Personal en ActionAid International. En ese rol coordina la política de protección y seguridad de la organización y entabla vínculos externos con redes globales de seguridad. Javeria también asesora a líderes de ActionAid sobre estrategias apropiadas para gestión de la seguridad dirigidas a reducir los riesgos que puede enfrentar el personal en materia de protección y seguridad al cumplir con sus tareas.


Javeria tiene una trayectoria profesional en periodismo y comunicación masiva. Trabajó para la televisión nacional de Pakistán, investigando y escribiendo guiones además de ser presentadora tanto de televisión como de radio. Javeria cree fervientemente en los derechos humanos, la libertad de expresión y la igualdad, y considera que el periodismo y la comunicación fueron sus «primeros amores». Nos comparte sus ideas acerca de la relación entre el periodismo y la seguridad:

"El periodismo ético y objetivo puede influir sobre la sociedad, empoderar a las personas que viven en la pobreza y exigir rendición de cuentas a quienes son responsables de cumplir obligaciones. No es sorprendente que las/os periodistas continúen sufriendo amenazas por parte de regímenes opresores e intereses corporativos en todo el mundo. Por eso mis conocimientos sobre seguridad se tornan relevantes."

Como capacitadora certificada y con experiencia en materia de seguridad, Javeria ha desarrollado planes y metodologías de formación que incluyen módulos específicos dirigidos particularmente a mejorar las estrategias de protección para defensoras/es de derechos humanos y sobre todo para las mujeres defensoras. Javeria es una de las escasas mujeres del Sur Global que son expertas en seguridad y desde esa perspectiva dice:

"En esta época y este momento, ¡las mujeres estamos librando una batalla constante! Cada día enfrentamos estereotipos y acoso, pero todo eso solo nos ha hecho más fuertes y más decididas."

Javeria ha estado afiliada a AWID desde marzo de 2015. Cuenta que «me sumé a AWID para entrar en contacto con personas afines a mí y participar más en iniciativas por los derechos de las mujeres a nivel global».


Puedes contactarte con Javeria mediante el directorio en línea o enviando un correo electrónico a membership@awid.org

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Asia del Sur

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Kit de réseaux sociaux sur le Forum de l’AWID

Aidez-nous à faire parler du Forum de l’AWID 2016 !

Ce kit inclut des messages types adaptés pour Twitter, Facebook LinkedIn et Instagram ainsi que des images qui peuvent être utilisées pour accompagner ces messages.

L’utilisation de ce kit est simple, il vous suffit de suivre les étapes suivantes :

  1. Choisissez ci-dessous vos messages favoris :
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  2. Téléchargez vos images préférées
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  3. Faites correspondre vos messages et images préférés comme bon vous semble.
  4. Partagez-les sur vos comptes réseaux sociaux personnels et/ou professionnels.
Et voilà : vous pouvez désormais commencer !

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Tweets pour votre compte personnel

Rejoignez-moi au #AWIDForum, LE lieu pr se connecter ac D mouvements 2 droits D femmes & 2 justice sociale http://forum.awid.org/forum16/fr

Hâte 2 repenser les #HorizonsFéministes ac D activistes D droits D femmes & 2 la justice sociale au #AWIDForum ! http://forum.awid.org/forum16/fr

Je suis tellement ravie 2 participer au #AWIDForum en mai prochain. Nous pouvons désorms ns inscrire. Rejoignez-moi ! http://forum.awid.org/forum16/fr


Tweets pour votre compte institutionnel

Inscriptions désormais ouvertes pour le #AWIDForum! Costa do Sauípe, Brésil, 8-11 sept. 2016 http://forum.awid.org/forum16/fr

Participez au #AWIDForum, 1 rassemblement historique mondial d'activistes 2 la justice sociale & D droits D femmes http://forum.awid.org/forum16/fr

Participez au #AWIDForum pour célébrer les acquis de nos mouvements & analyser les leçons tirées pour aller de l’avant : http://forum.awid.org/forum16/fr

#AWIDForum : bien plus qu’un simple événement, la possibilité de rompre l’oppression & faire avancer la justice http://forum.awid.org/forum16/fr

Participez au #AWIDForum pour célébrer, repenser et renouveler nos mouvements & nos réflexions. http://forum.awid.org/forum16/fr


Horizons féministes

Créons ensemble des #HorizonsFéministes. Inscrivez-vous au #AWIDForum 2016. Costa do Sauípe, Brésil http://forum.awid.org/forum16/fr

Rejoignez-nous pour ré-imaginer & co-créer des #HorizonsFéministes au #AWIDForum 2016. Inscrivez-vous: http://forum.awid.org/forum16/fr

#HorizonsFéministes: saisir l'opportunité au #AWIDForum de faire avancer nos visions pour un monde juste http://forum.awid.org/forum16/fr

Nous serons 2000 activistes D mouvements sociaux au #AWIDForum, élaborant des stratégies sur nos #HorizonsFéministes http://forum.awid.org/forum16/fr


Construction de mouvements transversaux

Nous sommes bien plus qu’une lutte à enjeu unique. Rejoignez-nous au #AWIDForumhttp://forum.awid.org/forum16/fr

Participez au #AWIDForum, un espace de stratégies entre mouvements et d’influence pour notre pouvoir collectif: http://forum.awid.org/forum16/fr

Mobiliser la solidarité & le pouvoir collectif à travers les mouvements sociaux au #AWIDForumhttp://forum.awid.org/forum16/fr

Briser les cloisons entre nos mouvements. Ré-imaginer & co-créer nos futurs. Tou-te-s au #AWIDForum http://forum.awid.org/forum16/fr

« Etre solidaire » est un verbe. Mettons-le en action au #AWIDForum: http://forum.awid.org/forum16/fr


Messages spéciaux

Les bailleurs qui s’engagent avec les mouvements sociaux & de droits des femmes au #AWIDForumhttp://forum.awid.org/forum16/fr

Médias et mouvements: amplifier les #HorizonsFéministes au #AWIDForumhttp://forum.awid.org/forum16/fr

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Messages pour votre profil personnel


N’attendez plus! Nous pouvons tou-te-s nous inscrire au Forum de l’AWID 2016. L’idée de retrouver des camarades activistes et ré-imaginer ensemble nos horizons féministes me réjouit tellement… Rendez-vous au Brésil ! http://forum.awid.org/forum16/fr

Je suis tellement ravie à l’idée de participer au Forum de l’AWID en mai prochain… Et nous pouvons désormais nous inscrire ! Rejoignez-moi ! http://forum.awid.org/forum16/fr

Je me réjouis à l’idée de ré-imaginer des horizons féministes avec 2000 personnes venant d’incroyables mouvements de droits des femmes et de justice sociale au Forum de l’AWID. Inscrivez-vous et retrouvez-moi au Brésil ! http://forum.awid.org/forum16/fr

 


Messages pour la page de votre organisation


Les inscriptions sont désormais ouvertes pour le Forum de l’AWID 2016 qui aura lieu à Costa do Sauípe au Brésil. Bien plus qu’un simple événement, il s’agit d’un espace clé pour les activistes des droits des femmes et de la justice sociale afin de se rassembler et de ré-imaginer nos horizons féministes. À ne pas manquer ! http://forum.awid.org/forum16/fr

Rejoignez-nous au Forum de l’AWID 2016 au Brésil! Des activistes et des mouvements du monde entier se rassembleront pour célébrer, élaborer des stratégies, inspirer et renouveler nos luttes collectives ainsi que nos réflexions. Inscrivez-vous dès maintenant ! http://forum.awid.org/forum16/fr

Le Forum de l’AWID 2016 constituera un rassemblement mondial historique d’activistes et de mouvements de droits des femmes et de la justice sociale. Rejoignez-nous pour faire tomber les cloisons, renforcer la solidarité et tirer profit de notre pouvoir collectif. Inscrivez-vous dès maintenant ! http://forum.awid.org/forum16/fr

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Le Forum de l’AWID 2016 constituera un rassemblement mondial historique d’activistes et de mouvements de droits des femmes et de la justice sociale. Rejoignez-nous pour célébrer, élaborer des stratégies, inspirer, se renouveler et tirer profit de notre pouvoir collectif. Les inscriptions sont désormais ouvertes ! http://forum.awid.org/forum16/fr

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Inna Michaeli

Biography

Inna est une activiste et sociologue féministe queer comptant de nombreuses années d'engagement profond dans les luttes féministes et LGBTQI+, l'éducation politique et l'organisation par et pour les femmes migrantes, ainsi que la libération de la Palestine et la solidarité avec cette dernière. Inna a rejoint l'AWID en 2016 et occupé différents postes, dont celui de directrice des programmes plus récemment. Basée à Berlin, en Allemagne, elle a grandi à Haïfa, en Palestine/Israël, et est née à Saint-Pétersbourg en Russie. Elle porte ces territoires politiques et cette résistance au passé et au présent colonial dans son féminisme et sa solidarité transnationale.

Inna est l'auteure de « Women's Economic Empowerment: Feminism, Neoliberalism, and the State » (« L'autonomisation Économique des Femmes : Féminisme, Néolibéralisme et l’État », Palgrave Macmillan, 2022), un ouvrage basé sur une thèse qui lui a valu un doctorat de l'Université Humboldt de Berlin. En tant qu'universitaire, elle a enseigné des cours sur la mondialisation, la production de connaissances, l'identité et l'appartenance. Inna est titulaire d'un master en études culturelles de l'Université hébraïque de Jérusalem. Elle a été membre du conseil d'administration de +972 Advancement of Citizen Journalism, et l’est actuellement pour Jewish Voice for a Just Peace in the Middle East (en Allemagne). Auparavant, Inna a travaillé avec la Coalition des Femmes pour la Paix et est une passionnée de la mobilisation des ressources pour l'activisme populaire.

Position
Codirectrice Exécutive
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L’économie solidaire

Définition

L'économie solidaire (qui inclut l'économie coopérative et l’économie du don) est un cadre alternatif qui adopte différentes formes dans divers contextes et qui est ouvert au changement continuel.

Ce cadre est fondé sur les principes suivants :

  • la solidarité, l’entraide et la coopération
  • l'équité dans toutes les dimensions
  • le bien-être social
  • la durabilité
  • la démocratie sociale et économique
  • le pluralisme

Dans une économie solidaire, les producteurs mettent en place des processus économiques qui sont intimement liés à leurs réalités, à la préservation de l'environnement et à la coopération mutuelle.

Le contexte

Selon la géographe féministe Yvonne Underhill-Sem, l'économie du don est un système économique dans lequel les biens et les services circulent entre les personnes sans accord explicite de leur valeur, ou sans impliquer de réciprocité ultérieure.

Derrière le don il y a la relation humaine, la bienveillance et l'attention portée à la nurturance* de toute la société, non seulement limitée à soi-même et aux proches. Il s’agit ici de la notion du collectif.

Par exemple, dans la région du Pacifique, cette approche comprend la collecte, la préparation et le tissage de ressources terrestres et marines pour fabriquer des tapis, des ventilateurs, des guirlandes et des objets de cérémonie. Elle comprend également l'élevage du bétail et le stockage des récoltes saisonnières.

Perspective féministe

Pour les femmes, les incitations à s’engager dans des activités économiques sont diverses et multiples, allant de la réalisation d’aspirations de carrière afin de gagner de l'argent pour une vie confortable à long terme, à gagner de l'argent pour joindre les deux bouts, à rembourser une dette ou encore à échapper aux corvées de la vie courante.

Pour s’adapter aux divers environnements au sein desquels les femmes travaillent, le concept d'économie solidaire est en développement permanent et est continuellement discuté et débattu.


Pour en savoir plus sur cette proposition :

Glossaire :

Nurturance : Nourriture et soins émotionnels et physiques donnés à quelqu'un.

Gopika Bashi

Biography

Gopika est une activiste et campaigner féministe indienne du secteur de la justice de genre et des droits humains. Son expérience s’ancre dans le travail auprès de femmes et d’une diversité de jeunes sur des questions telles que l'accès à la justice, la violence sexuelle basée sur le genre, le genre et la sexualité, le financement de l'activisme féministe et les droits du travail. Gopika a fourni des conseils dans le financement des mouvements féministes, notamment à FRIDA | Le Fonds de Jeunes Féministes et au Fond Mondial pour la Résilience. Auparavant, elle a également dirigé le programme Ressources des Mouvements Féministes à l'AWID. Elle est passionnée par l'intersection de l'activisme féministe et de la pratique créative, et a été rédactrice et responsable des pratiques équitables pour « Bystander Anthology », un groupe de narration graphique sud-asiatique du collectif Kadak. Elle s’est récemment découverte un profond amour pour l’escalade en plein air et continue d’apprendre et de grandir tout au long de cette aventure. Gopika est basée à Bangalore, en Inde.

Position
Directrice des Programmes
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Voici votre guide pratique et les infographies «Vers un écosystème de financement féministe»

Fatima Qureshi

Biography

Culturellement nomade, née à Hong Kong et enracinée dans un héritage turco-pakistanais, l'amour de Fatima pour les récits - tant pour les lire que pour les cocréer - a alimenté sa passion pour l'activisme à travers la communication. Forte de sa formation en journalisme, Fatima a travaillé pendant 7 ans dans les domaines de la communication numérique et médiatique avec des ONG qui offrent des opportunités d'éducation et de l’aide juridique aux réfugié·e·s et demandeur·se·s d'asile, ainsi qu'avec le mouvement féministe musulman qui applique une perspective féministe et fondée sur les droits dans la compréhension et la quête d’égalité et de justice au sein de la tradition juridique musulmane. Elle rédige régulièrement des tribunes sur les questions féministes dans les pays du Sud.

Grâce à la narration dans cette ère ultra digitale des réseaux sociaux, Fatima continue de collaborer avec des animateur·rice·s communautaires et des activistes de terrain pour créer du contenu audiovisuel dans le but de cultiver des ponts de compréhension vers la libération collective et la décolonisation. Les jours où elle ne travaille pas, elle regarde attentivement des films féministes indépendants venant d’Iran, du Maroc et du Pakistan, et les autres jours elle interprète de la poésie orale avec ses camarades à Kuala Lumpur.

Position
Responsable des Communications du Forum
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Ika Vantiani

Bunga-Transgirl are girl, Analog collage, 2020
Bunga-Transgirl are girl (Les filles-Bunga trans sont des filles) collage Analog, 2020

Bunga ou fleur en francais est un symbole qui est souvent associé aux femmes en Indonésie. Ce qui signifie qu'une fleur peut également être associée aux femmes transgenres. Parce que les femmes transgenres sont des femmes. Aussi belles, aussi fortes, l’une comme l’autre a vécu sans attendre d'être "cueillie", mais en grandissant, en s'épanouissant et en mourant à sa guise. Cette œuvre est un hommage à mes ami·e·s transgenres à l'occasion de la Journée Internationale de la Visibilité des Personnes Transgenres.

À propos d’Ika Vantiani 

Ika Vantiani portrait
Ika Vantiani est une artiste, conservatrice et créatrice indonésienne basée à Jakarta. Ses œuvres explorent l'idée d'être une femme dans la société d'aujourd'hui où médias et consommation sont inextricablement liés. Ika utilise le principe du collage et l'étend à des ateliers, des installations et au street art. Ika est membre de collectifs d'artistes dont Micro Galleries, The Collage Club et It's In Your Hands Collective. 

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