Adolfo Lujan | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)
Mass demonstration in Madrid on International Women's Day
Multitudinaria manifestación en Madrid en el día internacional de la mujer

Domaines prioritaires

Aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.

Promotion des droits universels et de la justice

Eradiquer les fascismes et les fondamentalismes

Partout sur la planète, les défenseur·e·s féministes, des droits des femmes et de la justice de genre remettent en question les programmes des acteurs fascistes et fondamentalistes. Ces forces opprimantes prennent pour cibles les femmes, les personnes non conformes dans leur identité de genre, leur expression et/ou orientation sexuelle, ainsi que d’autres communautés opprimées.


Les idéologies discriminatoires sapent et s’emparent de nos systèmes et normes en termes de droits humains de manière à ce que seuls certains groupes aient l’exclusivité des droits. Face à cela, l’initiative Promotion des droits universels et de la justice (Advancing Universal Rights and Justice, AURJ) s’attache à promouvoir l’universalité des droits - le principe fondamental selon lequel les droits humains sont le bien de chaque être humain, quelle que soit son identité, et ce sans exception.

Nous créons un espace pour permettre aux mouvements et à nos allié·e·s féministes, en faveur des droits humains et de la justice de genre de se reconnaître, d’élaborer des stratégies et de recourir à des actions collectives afin de contrecarrer l’influence et l’impact des acteurs anti-droits. Nous cherchons également à faire avancer les cadres, les normes et les propositions féministes et relatifs aux droits des femmes, ainsi qu’à protéger et promouvoir l’universalité des droits.  


Nos actions

A travers cette initiative, nous visons à :

  • Enrichir nos connaissances : Dans le cadre du rôle de premier plan que nous assurons sur la plateforme collaborative, l’Observatoire de l'universalité des droits (Observatory on the Universality of Rights, OURs), l’AWID soutient les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre en diffusant et vulgarisant des connaissances et des messages clés concernant les acteurs anti-droits, leurs stratégies et leur impact au sein des organismes internationaux de protection des droits humains.

  • Promouvoir des programmes féministes : Nous faisons des alliances avec des partenaires au sein d’espaces internationaux dédiés aux droits humains, notamment le Conseil des droits de l’homme, la Commission de la population et du développement, la Commission de la condition de la femme et l’Assemblée générale de l’ONU.

  • Créer et élargir les alternatives : Nous impliquons nos membres afin de garantir que les engagements, les résolutions et les normes à l’échelle internationale sont reflétées et réintroduites dans l’organisation d’autres espaces à l’échelle locale, nationale et régionale.

  • Mobiliser des actions solidaires : Nous agissons aux côtés de défenseuses des droits humains (women human rights defenders, WHRD), y compris de défenseur·e·s trans et intersexes et de jeunes féministes, et oeuvrons à contester les fondamentalismes et les fascismes tout en attirant l’attention sur les situations à risque.   

 

 

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Snippet FEA Map of Spain Union Otras (FR)

Fond moutarde avec une carte rose de l'Espagne et une épingle jaune de l'emplacement de Sindicato Otras ;

Leah Tumbalang

Leah Tumbalang était une femme lumad de Mindanao, aux Philippines. L’histoire du peuple autochtone Lumad recouvre des générations de résistance à l'exploitation minière à grande échelle par les entreprises, la protection des domaines ancestraux, des ressources et de la culture, et la lutte pour le droit à l'autodétermination. 

Leah était une leader lumad, ainsi qu’une dirigeante du Kaugalingong Sistema Igpasasindog tu Lumadnong Ogpaan (Kasilo), une organisation paysanne lumad plaidant contre l'arrivée des sociétés minières à Bukidnon, dans la province de Mindanao. Elle s’est montrée inébranlable dans son activisme antimines, militant avec ferveur contre les effets dévastateurs de l'extraction minière sur l'environnement et les terres des peuples autochtones. Leah était également une organisatrice de la liste du parti Bayan Muna, membre du parti politique de gauche Makabayan.

Depuis près d’une décennie, Leah (ainsi que d’autres membres de Kasilo) recevait des menaces du fait qu'elle codirigeait l'opposition contre le déploiement de groupes paramilitaires soupçonnés d’être soutenus par des intérêts miniers. 

« En tant que leader des Lumad au sein de leur communauté, elle est au premier plan pour lutter en faveur de leurs droits à la terre ancestrale et à l'autodétermination ». - Organisation régionale lumad de Kalumbay

Être en première ligne de la résistance implique également souvent d’être la cible de violences et victime de l’impunité. Leah a non seulement reçu de nombreuses menaces de mort, mais elle a été assassinée le 23 août 2019 à Valencia, dans la province de Bukidnon.  

Selon un rapport de Global Witness, « les Philippines sont le pays à avoir été le plus touché en chiffre absolu » pour ce qui est des meurtres d’activistes écologistes en 2018. 


Lisez le rapport du Global Witness, publié en juillet 2019

En savoir plus sur les femmes lumad aux Philippines et leur lutte intergénérationnelle pour l'autodétermination
 

Snippet FEA Principles of Work Antiracism (FR)

Poing noir levé

ANTI-RACISME

Snippet - GII Download (FR)

Quelles mesures seront mises en place pour protéger la santé publique et contenir les risques d'épidémie de la Covid19 ?

Nous surveillons attentivement ce risque parmi d'autres, et nous publierons des informations détaillées concernant la santé et la sécurité dès l'ouverture des inscriptions afin que vous puissiez prendre une décision en toute connaissance de cause. En outre, le format hybride est conçu de façon à offrir une expérience de participation significative aux personnes qui préféreront ne pas voyager ou qui ne sont pas en mesure de le faire.

Qu'en est-il de la justice climatique? Est-ce vraiment le moment d'effectuer autant de vols internationaux ?

Nous nous posons la même question et nous pensons qu'elle n’admet pas de réponse simple. Le Forum de l’AWID pourrait être, pour de nombreux participant·e·s, l'un des rares voyages internationaux qu'ils·elles effectueront au cours de leur vie. La pandémie nous a révélé les possibilités mais aussi les limites des espaces virtuels pour la construction de mouvements : rien ne vaut une rencontre en personne. Les mouvements ont besoin de connexions transfrontalières pour renforcer leur pouvoir collectif face aux menaces qui pèsent sur eux, notamment la crise climatique. Nous sommes d'avis que le prochain Forum de l'AWID pourrait ouvrir un espace stratégique afin d'organiser ces conversations et explorer les alternatives qui se posent aux voyages internationaux. L'élément hybride du Forum est une composante importante de cette exploration.

CFA 2023 - what you need to know - FR

Ce qu'il faut savoir

  • La priorité sera donnée aux activités qui facilitent et encouragent la connexion et l'interaction entre les participant.e.s. 
  • Si votre activité peut se dérouler en ligne ou de manière hybride (en connectant les participant.e.s sur place et en ligne), veuillez réfléchir à la manière de susciter un véritable engagement et une participation active de la part des participant.e.s en ligne.
  • Nous encourageons les rencontres, les dialogues et les échanges entre mouvements, régions et générations.
  • Veuillez concevoir votre activité de manière à permettre une certaine flexibilité quant au nombre de participant.e.s. Si certaines activités peuvent être limitées à de petits groupes, la majorité d'entre elles devront être adaptées à un plus grand nombre de participant.e.s. 
  • Si votre activité correspond à un certain nombre de formats, ou ne correspond à aucun, vous pourrez l'indiquer sur le formulaire de candidature.

Langues dans lesquelles vous pouvez soumettre votre activité 

  • Langues pour les candidatures : les candidatures seront acceptées en Anglais, Français, Espagnol, Thaï et Arabe
  • Langues au Forum : l'interprétation simultanée sera assurée lors des sessions plénières du Forum en Anglais, Français, Espagnol, Thaï et Arabe, ainsi qu'en LSI (Langue des Signes Internationale) et éventuellement d'autres langues. Pour toutes les autres activités, l'interprétation sera proposée dans certaines de ces langues — mais pas toutes — et éventuellement dans d'autres, comme le Swahili et Portugais.

Le processus de proposition d’activités en ligne est-il différent de celui des activités en présentiel ?

Le processus et la date limite de soumission sont exactement les mêmes. Merci d’utiliser le même formulaire, que l’activité proposée ait lieu en personne, en ligne ou un mélange des deux (format hybride).

Snippet - CSW68 - Challenging Corporate Power - FR

Défier le pouvoir des entreprises

pour réduire la pauvreté et renforcer les droits humains

📅 Mercredi 13 mars
🕒10 h 30 - 12 h HNE

Organisateurs : AWID, Réseau-DESC, Franciscan International, Womankind Worldwide dans le cadre de Feminists For a Binding Treaty
🏢 Church Center des Nations Unies, 777 United Nations Plaza, New York, 11e étage

Snippet - WITM about research - FR

À propos de l’enquête Où est l’argent ?

L’enquête WITM mondiale est un des piliers essentiels de la troisième édition de notre recherche orientée sur l’action, intitulée Où est l’argent pour l’organisation des mouvements féministes? (abrégé en Où est l’argent ou WITM, pour l’acronyme en anglais). Les résultats de l’enquête seront développés et approfondis à l’occasion de conversations profondes avec des activistes et des financeurs, et les références seront croisées avec d’autres analyses et études existantes sur la situation du financement des mouvements féministes et de l’égalité des genres à travers le monde.

Le rapport complet de la recherche Où est l’argent pour l’organisation des mouvements féministes sera publié en 2026.

Pour en apprendre davantage sur la manière dont l’AWID met en lumière l’argent utilisé pour et contre les mouvements féministes, consultez notre dossier WITM et nos précédents rapports à ce sujet ici.

Quelles sont les langues officielles de l’enquête WITM?

À l’heure actuelle, l’enquête est disponible sur KOBO en français, anglais, arabe, espagnol, portugais et russe. Vous pouvez choisir votre langue au début du questionnaire.

Pendant combien de temps l’enquête reste-t-elle ouverte?

Elle est ouverte jusqu’à la fin août 2024. Merci d’y répondre avant cette date butoir, afin que vos réponses soient incluses dans l’analyse.

Snippet - CSW69 spaces to watch out for - FR

Les espaces de la CSW69 sur lesquels garder un œil

Apprenez-en davantage sur les prochains événements CSW69 co-organisés par l'AWID ci-dessous

WITM - Refreshed INFOGRAPHIC 1 FR

Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblaient les budgets des organisations féministes ?

En 2023, le budget annuel médian des organisations féministes et de défense des droits des femmes était de 22 000 USD. Cette médiane masque de profondes inégalités : quelques groupes accèdent à des ressources considérables, tandis que la grande majorité survit avec des budgets très limités.
Un examen plus attentif des budgets réels révèle une immense diversité et une grande disparité dans les revenus. 

Explorez les données relatives à la taille des budgets féministes

Snippet - COP30 - Our Tools title - EN

Boîte à outils pour les organisations à la COP30

Défenseur-e-s des droits humains

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.

Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.

Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.


Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses

Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.

En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :

  • les agressions physiques et la mort
  • les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
  • le harcèlement judiciaire et la criminalisation
  • l’épuisement

Une approche holistique et collaborative de la sécurité

Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :

  • éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
  • renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.

Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :

  • de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
  • de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
  • de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
  • de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.

Nos actions

Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.

  • Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;

  • Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;

  • Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;

  • Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.

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Accumuler les expériences, travailler dur et rêver en grand – l’histoire de Meher Bano

Accumuler les expériences, travailler dur et rêver en grand – l’histoire de Meher Bano

Pendant son enfance passée dans une société caractérisée par une très forte misogynie, Meher Bano Mirzayee s’est heurtée à de nombreuses difficultés. Pour reprendre ses propres mots, dans cette société, « avoir un fils est une bénédiction et avoir une fille est une honte. C’est vraiment difficile d’être née dans une famille afghane pauvre et non éduquée. Ma chance a tourné quand nous avons émigré au Pakistan et que j’ai pu étudier ».


Le grand rêve de Meher Bano, c’est l’éducation.

« Dans ma vie, trois choses comptent : accumuler les expériences, travailler dur et rêver en grand »

Très tôt, alors qu’elle n’était encore qu’en 7e, Meher Bano Mirzayee a commencé à créer des bijoux au Pakistan. Elle était si créative dans l’élaboration de nouveaux modèles de bracelets, de colliers et de boucles d’oreille que le propriétaire du magasin qui l’employait a souhaité l’engager à plein temps alors même qu’elle allait encore à l’école. « Ça a été très difficile pour moi de travailler pour le compte d’une personne qui interférait de la sorte avec ma scolarité. Mais j’ai fini par réussir à gérer à la fois l’école et le travail. »

Plus tard, de retour en Afghanistan, Meher Bano a poursuivi ses études tout en se consacrant à un certain nombre d’activités bénévoles. Elle a notamment travaillé pour l’organisation Afghanistan’s New Generation, (la nouvelle génération de l’Afghanistan) donné des cours à des étudiant-e-s et participé aux activités des organisations Women for Afghan Women (femmes pour les femmes afghanes) et Everywoman Everywhere. Elle a effectué des stages en tant que traductrice de bulletins d’information pour 1TV Afghanistan et en tant qu’assistante de direction pour le Conseil pour l’Afghanistan de Son altesse le Prince Aga Khan Shia Imami Ismaili.

Pour Meher Bano, l’expérience et les rêves sont intimement liés au fait de travailler dur

« Le succès vient en travaillant dur. C’est la clé pour atteindre nos objectifs dans le futur. » Meher Bano doit sa réussite scolaire à son travail acharné et à sa volonté farouche de remettre en cause et de changer la façon dont la société afghane voit les filles et les femmes. « Je travaille dur pour faire quelque chose de nouveau dans ce monde. Je veux que mon peuple cesse de penser que les filles ne servent à rien. Je veux leur prouver qu’ils ont tort. »

Meher Bano considère l’éducation, les inégalités et la sécurité comme les défis majeurs que son pays doit relever. Et elle nous explique pourquoi : 

« Le patriarcat est si profondément ancré dans la société afghane que celle-ci ne permet habituellement pas aux filles de suivre une scolarité. Dans mon pays, le problème sécuritaire fait que les familles n’autorisent pas les femmes à aller à l’école ou à travailler à l’extérieur. Les gens se sentent en insécurité et ils veulent protéger les femmes. Et ce type de protection génère des inégalités entre hommes et femmes, entre garçons et filles. Cela donne l’impression que les femmes sont faibles et que les hommes sont puissants et forts. Ils protègent les femmes de la mauvaise façon, ils les empêchent de jouir de leurs droits. » – Meher Bano Mirzayee

Pour contribuer au changement que Meher Bano’s envisage pour son pays, elle s’est fixé comme objectif de devenir un modèle pour les autres filles afghanes et un leader capable de mener les autres vers le succès. En partageant les connaissances et les idées avec d’autres personnes, il est possible de contribuer à faire naître le leadership et des leaders mais aussi de renforcer l’action collective. Il s’agit là de l’un des éléments que Meher Bano considère comme indispensables à la construction d’un mouvement.

En 2016, avec un groupe d’amies, elle a organisé un atelier intitulé « Afghan Girls’ Leadership », dont l’objectif était de permettre aux jeunes filles de Kaboul de devenir de véritables leaders. Quinze d’entre elles ont pris part à ce programme qui comprenait notamment des journées de service communautaire et des ateliers de créativité qui visaient, comme l’a expliqué l’une des participantes « à nous placer dans une situation où nous nous trouvions soudainement confrontées à un problème que nous étions censées résoudre avec ce que nous avions sous la main à cet instant précis. »

Le groupe a créé une page Facebook sur laquelle on peut par exemple lire : 

« L’intérêt et la passion des jeunes leaders afghanes pour l’apprentissage est le moyen que nous proposons pour que l’Afghanistan devienne un pays paisible et bien gouverné. »

À l’heure actuelle, Meher Bano étudie à l’Université américaine d’Asie centrale au Kirghizistan grâce à l’obtention d’une bourse. Elle étudie l’administration des affaires ainsi que la psychologie en option. « Dans cette université, j’ai expérimenté le fait de me confronter à des personnes, des cultures et des langues différentes mais aussi à de nombreuses idées nouvelles. Je pense que l’expérimentation est le cœur de la vie. Je rêve d’accumuler de nouvelles expériences et d’apprendre davantage en voyageant dans d’autres pays. »

Meher Bano dit avoir choisi de devenir membre de l’AWID parce qu’elle a été séduite par sa vision.

« Je veux travailler en faveur des droits des filles et des femmes. Je veux me battre pour leurs droits et je veux qu’hommes et femmes soient égaux dans ce monde parce que nous sommes tous et toutes des êtres humains. » - Meher Bano Mirzayee

Source
AWID

Get experience, work hard, and have a big dream - Meher Bano’s Story

Get experience, work hard, and have a big dream - Meher Bano’s Story

As a young girl, Meher Bano Mirzayee grew up facing many difficulties in a society carrying strong misogynistic characteristics, where, she says “having a son is a precious thing and having a daughter is shameful. It is hard to be born in an uneducated and poor Afghan family. My luck was good as we immigrated to Pakistan and started getting educated.”


Education is Meher Bano’s big dream

“In my life, three things are most important: get experience, work hard, and have a big dream.”

She started working  as a jewelry designer in Pakistan at an early age, when she was only in grade seven. Her creativity in making new designs of bracelets, necklaces and earrings made  the shop-owner want to hire her full-time, despite her still being in school. “It was so hard for me to work with such a person who interferes in my education. Finally, I succeeded to manage both of them, work and school.”

Later, back in Afghanistan again, Meher Bano attended college and was involved in a number of volunteer activities, including working for the Afghanistan New Generation Organization, teaching students, engaging in the work of Women for Afghan Women, and Everywoman Everywhere. She completed internships as a news translator for 1TV Afghanistan and as an assistant manager at His Highness Prince Aga Kahn Shia Imami Ismaili Council for Afghanistan. 

For Meher Bano, experiences and dreams are strongly connected to hard work.

“Working hard is the reason for success. Working hard is the key to achieve what we want in our future.” The education she completed so far was driven by hard work and the wish to challenge and change the way in which Afghan society views girls and women. “I am working hard to do something new in this world. I want to change the ideas my people have about girls being useless. I want to prove them wrong.”

Meher Bano sees some of the biggest challenges in her country being lack of education, an unequal environment, and security problems.

She tells us why:

“Because patriarchy is so deeply entrenched, Afghan society generally does not allow their daughters to get an education. The security problem in my country makes families not allow women to go to school or work outside. They are scared of bad security and they want to protect the women. This kind of protection creates inequality between men and women, boys and girls. It gives an impression that women are weak and men powerful and strong. They protect women in the wrong way, they don’t give them their rights.”

Part of Meher Bano’s  vision for change in her country, is to become a role model for other Afghan girls, and be a leader that will motivate others towards success. Sharing knowledge and ideas with others helps create leadership and leaders, and strengthens collective action. This is one of the components Meher Bano sees as crucial for movement building. 

In 2016, together with friends, she organized “Afghan Girls’ Leadership”, a workshop for Afghan school girls in Kabul to work towards becoming strong leaders. Fifteen young girls participated in the program that included activities such as community service days and a creativity workshop with the aim to, as one of the participants wrote, “exemplify a situation where we suddenly face a problem and we have to find a solution from whatever is accessible at the moment.”

The group has formed a Facebook page with one of the posts being:

“The Afghan girls young leaders focus and passion of learning is our means towards a peaceful and well-governed Afghanistan.”

Currently, Meher Bano is studying at the American University of Central Asia in Kyrgyzstan on a scholarship she received. Her major is in Business Administration and minor in Psychology. “In this university I experienced meeting diverse people, different cultures and languages, and many new ideas. For me, experiencing is the main part of life. I would love to get more experience and increase my knowledge by travelling to various countries.” She said she joined AWID as a member because of its vision.

“I want to work for girls and women’s rights. I want to fight for their rights and I want equality in this world because we are all humans.” - Meher Bano Mirzayee

Source
AWID

Adquirir experiencias, esforzarse y albergar un gran sueño: La historia de Meher Bano

Adquirir experiencias, esforzarse y albergar un gran sueño: La historia de Meher Bano

De niña, Meher Bano Mirzayee creció enfrentando múltiples dificultades en una sociedad con fuertes características misóginas, donde, nos dice «tener un hijo es algo valioso y tener una hija es causa de vergüenza. No es fácil cuando se proviene de una familia afgana pobre y sin educación. Yo tuve buena suerte porque inmigramos a Pakistán y allí fue que comenzamos educarnos».


La educación es el gran sueño de Meher Bano

«En mi vida, hay tres cosas que son lo más importante: adquirir experiencias, esforzarse y albergar un gran sueño.»

Meher Bano comenzó a trabajar como diseñadora de joyas en Pakistán desde muy pequeña, cuando apenas estaba cursando el séptimo grado. Debido a su creatividad en el diseño de brazaletes, collares y pendientes, el propietario de la tienda quiso contratarla a tiempo completo pese a que ella todavía iba a la escuela. «Era muy difícil trabajar con una persona que interfería en mi formación, hasta que finalmente, logré conciliar ambas cosas: trabajo y escuela».

Más tarde, ya de regreso en Afganistán, asistió a la universidad y participó en diversas actividades de voluntariado, incluido el trabajo para la Organización Nueva Generación de Afganistán, impartió clases, y colaboró con la labor de Mujeres por las Mujeres Afganas, y Todas las Mujeres de Todas Partes. Realizó pasantías como traductora de noticias para 1TV Afganistán y subgerente del Consejo de imanes ismaelitas chiíes Su Alteza Príncipe Aga Kahn para Afganistán. 

Para Meher Bano, las experiencias y los sueños están fuertemente vinculados al esfuerzo

«Es el esfuerzo lo que nos conduce al éxito. El esfuerzo es fundamental para lograr aquello que deseamos para el futuro». La formación que adquirió hasta ahora fue gracias al trabajo denodado y al deseo de desafiar y cambiar la concepción que la sociedad afgana tiene de las niñas y las mujeres. «Trabajo con ahínco para hacer algo nuevo en este mundo. Quiero cambiar las ideas que mi pueblo tiene de las niñas, según las cuales, estas son inservibles. Quiero demostrar que se equivocan».

Meher Bano cree que algunos de los mayores desafíos de su país son la falta de educación, un entorno de desigualdad y los problemas de seguridad.

Así nos explica los motivos:

« Puesto que el patriarcado se encuentra tan enquistado, la sociedad afgana en general no permite que sus hijas reciban educación. El problema de la seguridad en mi país hace que las familias no permitan a las mujeres asistir a la escuela o trabajar fuera de casa. Tienen temor a la falta de seguridad y quieren proteger a las mujeres. Esta protección crea desigualdades entre los hombres y las mujeres, los niños y las niñas. Da la impresión de que las mujeres son débiles y que los hombres son poderosos y fuertes. Protegen a las mujeres de manera equivocada, no les conceden sus derechos. »

Parte de las aspiraciones de cambio de Meher Bano para su país es convertirse en un modelo de imitación para otras jóvenes afganas y ser una líder que motive a otras a alcanzar el éxito. El intercambio de conocimientos e ideas le ayuda a crear liderazgo y líderes y a fortalecer la acción colectiva. Este es uno de los elementos que, en opinión de Meher Bano, son vitales para construir movimientos. 

En 2016, junto con un grupo de amigas, organizó el taller «Liderazgo y Mujeres Afganas», un espacio para el fortalecimiento del liderazgo destinado a alumnas de Kabul. En el programa participaron 15 jóvenes. En ese marco, se organizaron actividades como jornadas de servicio comunitario y un taller de creatividad que buscó, como escribió una de las participantes, «ilustrar una situación donde de manera repentina enfrentamos una problema y debemos encontrar una solución con lo que sea que tengamos a mano en ese momento».

El grupo creó una página en Facebook donde difunde algunas publicaciones, entre ellas la siguiente:

«El interés y la pasión de las jóvenes líderes afganas por aprender son nuestro medio para lograr un país pacífico y bien gobernado.»

En la actualidad y gracias a una beca, Meher Bano está estudiando en la Universidad Americana de Asia Central en Kirguistán. Su especialización es en administración de empresas con enfoque en psicología. «En esta universidad he tenido oportunidad de conocer a personas muy diversas, distintas culturas e idiomas y muchas ideas nuevas.

Para mí, las experiencias son lo principal en la vida. Me encantaría vivir más experiencias y aumentar mis conocimientos recorriendo varios países». Comentó que se afilió a AWID movida por nuestra visión.

«Quiero trabajar por los derechos de las niñas y las mujeres. Quiero luchar por sus derechos y quiero igualdad en este mundo porque todas y todos somos seres humanos. » - Meher Bano Mirzayee

Source
AWID

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L’AWID EN 2014 : Renforcer les processus d’organisation en faveur des droits des femmes dans le monde entier

L’AWID a le plaisir de partager son rapport annuel 2014.

Du renforcement des connaissances sur les enjeux liés aux droits des femmes à l’élaboration de réponses plus efficaces aux violences perpétrées contre les défenseuses des droits humains, nos efforts de l’an dernier n’ont cessé de poursuivre la consolidation des mouvements féministes et de droits des femmes du monde entier.

Consultez le rapport pour en apprendre davantage sur la façon dont nous avons renforcé les capacités de nos membres et plus largement de notre public , exercé de fortes pressions pour que les droits des femmes demeurent au premier plan des principaux processus internationaux relatifs au développement et aux droits humains, et contribué à améliorer la couverture médiatique des problématiques des droits des femmes et des processus organisationnels qui y sont liés. Le rapport propose une vue panoramique de nos projets ainsi que certains chiffres qui témoignent concrètement de notre impact.

La collaboration est au cœur de toutes nos actions et nous anticipons avec enthousiasme une autre année de travail ensemble afin de mener nos mouvements vers un niveau supérieur.


Coup d'oeil à l'intérieur du rapport

Dans un contexte de plus en plus exigeant, nous pouvons néanmoins discerner d’importants signes d’espoir de voir les priorités relatives aux droits des femmes progresser. Les activistes des droits des femmes jouent toujours un rôle crucial dans la création d’espaces au sein desquels il est possible d’exiger des changements structurels, de soutenir les communautés, de s’opposer à la violence et de préserver les acquis essentiels/ importants/majeurs. Il y a en effet des occasions à saisir pour influencer les nouveaux acteurs et mobiliser des ressources plus abondantes en faveur des organisations de droits des femmes.

Pour ce faire, il est essentiel de mener de solides actions collectives et de renforcer le processus d’organisation des activistes des droits des femmes.
 

Notre impact

  • Nous avons contribué au renforcement des connaissances sur les problématiques des droits des femmes
  • Nous avons renforcé notre communauté en ligne
  • Nous avons contribué à l’amélioration des réponses aux violences perpétrées contre les défenseuses des droits humains
  • Nous avons renforcé le mouvement grâce à des processus de travail collaboratifs
  • Nous avons exercé une pression maximale pour que les droits des femmes demeurent au premier plan des processus internationaux majeurs relatifs au développement
  • Nous avons permis aux organisations de droits des femmes d’influencer plus efficacement les donateurs et à la communauté des donateurs de mieux percevoir et comprendre les organisations de droits des femmes
  • Nous avons contribué à accroître et à améliorer la qualité de la couverture faite par les médias généralistes des problématiques des droits des femmes et des organisations actives dans ce domaine

Je suis sincèrement enchantée par tout ce qu’a réalisé l’AWID depuis 1982 et j’espère être en mesure d’apporter ma contribution, même modeste, à ce dur labeur en faveur des femmes et de l’égalité de genre. » — Aleksandra Miletic-Santic, Bosnie Herzégovine

Nos membres


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Nos membres individuel-le-s et institutionnels viennent de 163 pays situés dans TOUTES les régions du monde. Les dernier-ère-s membres à avoir rejoint notre association viennent de l’Inde, du Royaume-Uni, du Sri Lanka et du Kirghizistan. Nos membres contribuent un éventail riche et diversifié de perspectives, d’expériences, de connaissances, d’énergie et d’inspiration !

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Les témoignages de nos membre

« Nous trouvons que l’AWID est un réseau particulièrement stimulant et nous nous impliquons dans beaucoup de ses plateformes. » – Engabu Za Tooro (membre institutionnel de l’AWID)

« Je me réjouis d’entamer une collaboration fructueuse avec l’équipe. J’en suis très heureuse. Merci de m’avoir acceptée parmi vos membres. » – R. Chakraborty (membre individuelle de l’AWID)

« Je tiens à remercier infiniment l’AWID ! Vous accomplissez un travail gigantesque. Vos efforts sont grandement appréciés. » – E. Khan (membre individuelle de l’AWID)