Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

S'opposer à l’extractivisme et au pouvoir des entreprises

Dans le monde entier, les femmes défenseuses des droits humains défendent leurs terres, leurs moyens de subsistance et leurs communautés contre le pouvoir des entreprises et des industries extractives. Elles se mobilisent et défient de puissants intérêts économiques et politiques qui motivent la spoliation de terres, le déplacement de communautés, la perte des moyens de subsistance et la dégradation de l'environnement.


Pourquoi résister à des industries extractives?

L’extractivisme est un modèle économique et politique de développement qui œuvre à la marchandisation de la nature et privilégie le profit au détriment des droits humains et de l'environnement. Enraciné dans l'histoire coloniale, il creuse les inégalités sociales et économiques au niveau local et mondial. Le plus souvent, les femmes rurales, noires ou autochtones sont les plus touchées par l’extractivisme et sont largement exclues des espaces de prise de décision en la matière. Les femmes se mobilisent pour défier ces forces patriarcales et néocoloniales et défendre les droits, les terres, les personnes et la nature.

Les principaux risques et les violences basées sur le genre

Les femmes qui s’opposent aux industries extractives vivent une série de risques, de menaces et de violations de leurs droits comme la criminalisation, la stigmatisation, la violence et l'intimidation. Leurs histoires révèlent des aspects évidents de violences sexuelles et basées sur le genre. Parmi les auteurs de ces abus se trouvent les autorités locales et fédérales, les entreprises, la police, les militaires, les forces de sécurité paramilitaires et privées, et parfois mêmes leurs propres communautés.

Agir ensemble

L'AWID et la Coalition internationale des femmes défenseures des droits humains (WHRDIC) ont le plaisir d'annoncer la sortie de leur publication « Les défenseuses des droits humains résistent à l’extractivisme et aux pouvoir des entreprises », un rapport basé sur un projet de recherche transrégional qui relate les expériences vécues par des défenseuses en provenance d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.

Nous encourageons les activistes, les membres de mouvements sociaux, la société civile, les donateurs et les décideurs à lire et à faire usage des documents suivants pour leur travail de plaidoyer, comme outil pédagogique et comme source d’inspiration :

Partagez votre expérience et vos questions !

Dites-nous comment vous utilisez la boîte à outils sur les défenseur-e-s des droits humains qui résistent à l'extractivisme et aux pouvoir des entreprises.

◾️ Comment ces ressources peuvent-elles soutenir votre activisme et votre plaidoyer ?

◾️ De quelles informations ou connaissances supplémentaires avez-vous besoin pour utiliser au mieux ces ressources ?

Faites-nous part de vos commentaires


Merci !

C’est avec gratitude que l’AWID reconnaît les contributions précieuses de chaque défenseur-e des droits humains qui a participé à ce projet. Cette recherche a été rendue possible grâce à votre volonté à partager vos expériences. Votre courage, créativité et résilience est une source d’inspiration pour nous toutes et tous. Merci !

Contenu lié

Sainimili Naivalu

"He dado testimonio de la discriminación que vi en las calles, he sufrido burlas y abusos verbales ahí. También he hecho numerosas amistades y he conocido a mucha gente. Puede que haya peligros ahí fuera, pero soy una  sobreviviente y aquí es donde estaré por ahora." - Sainimili Naivalu

Sainimili Naivalu fue una feminista y activista por los derechos de las personas con discapacidades de la aldea de Dakuibeqa en la isla de Beqa, Fiji.

Exigió a las autoridades políticas y a otras partes interesadas que proporcionaran políticas y servicios favorables a la movilidad de las personas con discapacidad, como la construcción de rampas en pueblos y ciudades para aumentar su accesibilidad. Sin embargo, las barreras físicas no fueron las únicas que Sainimili se esforzó por cambiar. Por experiencia propia, sabía que era necesario que se produjeran cambios más complejos en las esferas sociales y económicas. Muchos de los retos a los que se enfrentan las personas con discapacidad tienen su origen en actitudes que llevan a la discriminación y al estigma.

Como sobreviviente y luchadora, Sainimili contribuyó a la creación conjunta de realidades feministas que fomentasen la inclusión y cambiasen las actitudes hacia las personas con discapacidad. Como afiliada a la Asociación de Lesiones de la Espina Dorsal de Fiji (SIA, por sus siglas en inglés) y a través del proyecto del Foro para Personas con Discapacidades del Pacífico “Pacífico Habilita”, Sainimili asistió a la formación de la Organización Internacional del Trabajo "Inicie su Negocio" en Suva, lo que le permitió transformar sus ideas en su propio negocio. Fue emprendedora en el puesto 7 del mercado de Suva, donde ofrecía servicios de manicura,  y también se encargaba del puesto del mercado de las mujeres de SIA, donde vendía artesanías, sulus y otros objetos. El plan de Sainimili era expandir su negocio y convertirse en una importante empleadora de personas con discapacidad.

Además de su activismo, también fue medallista y campeona juvenil de tenis de mesa.

Sainimili era única, con una personalidad vivaz. Siempre podías saber si Sainimili estaba en una habitación porque su risa y sus historias eran los primero que notabas. - Michelle Reddy

Sainimili falleció en 2019.

Valerie Awino Opiyo

Biography

Valérie possède huit années d'expertise en matière de développement des communications, de plaidoyer digital et de recherche sociale. Ses responsabilités au sein de l'AWID comprennent l'orchestration d'une expérience de Forum hybride innovante, engageante et réussie, en tant que nouvelle composante du 15e Forum international de l'AWID. Avant de rejoindre l'AWID, elle a travaillé chez Women Deliver en tant que conseillère pour le dialogue mondial et coordonnatrice régionale. Valérie s'intéresse vivement aux événements digitaux et hybrides. Parmi certains événements mondiaux qu'elle a menés à bien, on trouve : le Sommet mondial de la jeunesse, la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (Congrès mondial) et Plan International Allemagne (lancement du projet JF-CPiE). Valérie est également l'auteure du livre ‘Relationship Literacy: Wider leçons from young single mothers in Nairobi slums’ (Alphabétisation relationnelle : leçons plus larges tirées de jeunes mères célibataires dans les bidonvilles de Nairobi). Cette publication cherche à amplifier les voix et les expériences vécues des jeunes mères célibataires. Valerie est titulaire d'un master en planification et gestion de projets de l'Université de Nairobi et d'une licence en communication sociale de l'Université catholique d'Afrique de l'Est. Elle est actuellement basée dans la région des lacs de l'ouest du Kenya (Kisumu). Elle adore lire la littérature africaine, visiter des galeries d'art et explorer différentes cultures à travers la nourriture.

Position
Responsable du Forum Hybride
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Snippet - WITM To make - PT

Para dar ênfase à complexidade do financiamento de várias formas de organização feminista;

Snippet FEA Georgia's minimum wage (EN)

Georgia's minimum wage is in the bottom percent of all countries in the world. This reality affects mostly women.

The country not only has a significant gender pay gap, but women also work longer, more unregulated hours before going home to take care of housework and their families. There is no maternity pay, no wage increase for overtime work, no unemployment insurance, and no pay for sick leave or other social protection. Pressured by Western organizations, Georgian oligarchic political parties have been implementing reforms that are destroying the welfare state, increasing austerity measures, and worsening worker exploitation - all for the benefits of big corporations which are applauding the country for its “ease of doing business”. Mass media, coerced by private and corporate interests, either remain silent or biased on these issues. Union organizing remains one of the very few options to fight for basic human rights, and for holding the State and corporations accountable in the face of daily, pervasive violations and persecutions, especially against women.

Sources: Minimum-Wage and Interview with Sopo Japaridze to OpenDemocracy

Community knowledge to build just futures

Context

Today, many community knowledge systems are at risk.

Fast-paced economic, political, and cultural changes are bulldozing environments, practices and livelihoods. Various forms of knowledge are being erased from practice, commodified and colonized in the massive swallow of globalisation and in the promise of short-term gains or band aid solutions.

Definition

Buen Vivir, a concept adapted from Andean Indigenous peoples’ knowledges, is described as the collective achievement of a life in fulfillment, based
on harmonic and balanced relations among human beings and all living beings, in reciprocity and complementarity. It means acknowledging that human beings are a part
of nature, we depend on nature and are inter-dependent among ourselves.

Inherent in Buen Vivir is a vision that integrates production and reproduction as inseparable processes of the economy, of wealth production and living conditions.

Feminist perspective

In this sense, a broad understanding of Buen vivir from a feminist lens values relationships and resources mobilized in production and reproduction cycles—favouring equilibrium of not just the market kind—to guarantee continuity and changes as long as they are compatible with economic justice and life sustainability.

From a feminist perspective there have also been criticisms of the binary conceptions of gender and complementary of men and women. Binary conceptions leave little space for a deeper discussion on heteropatriarchy and non-conforming gender relationships.

Nevertheless, one of the main contributions of centralizing the principle of Buen Vivir to political, economic and social frameworks, is that equality is no longer the paradigm of individual rights, but the transformation of society as a whole.


Learn more about this proposition:

Part of our series of


  Feminist Propositions for a Just Economy

Sylvia Rivera

Sylvia Rivera était une militante pour les droits civiques, travestie et travailleuse du sexe.

Connue comme la drag queen de couleur de New York, Sylvia était une infatigable et féroce défenseure des marginalisé·e·s et exclu·e·s au début des années 1970, alors que le mouvement pour les « droits des gays » prenait de l’ampleur aux États-Unis.

Dans un discours bien connu prononcé pour Chistopher Street Day en 1973, Sylvia s’est exclamée, parmi une foule de membres de la communauté LGBT : 

« Vous me dites tous d’aller me cacher, la queue entre les jambes.
Je ne supporterai plus ces conneries.
On m’a battue.
On m’a cassé le nez.
On m’a jetée en prison.
J’ai perdu mon travail.
J’ai perdu mon appartement.
Tout ça pour la libération gay, et vous me traitez de la sorte?
C’est quoi votre putain de problème à tous?
Réfléchissez à ça! » 

En 1969, à l’âge de 17 ans, Sylvia a participé aux célèbres émeutes de Stonewall en jetant, paraît-il, le deuxième cocktail molotov en signe de protestation contre la descente de la police dans le bar gay de Manhattan. Elle a continué à être une figure centrale des soulèvements qui ont suivi, organisant des rassemblements et ripostant aux brutalités policières.

En 1970, Sylvia a collaboré avec Marsha P. Johnson à la création de Street Transvestite Action Revolutionaries (S.T.A.R.), collectif et organisation politique qui mettait sur pied des projets de soutien mutuel pour les personnes trans vivant dans la rue, celles et ceux aux prises avec la toxicomanie ou en détention, et spécialement pour les personnes trans de couleur et celles et ceux vivant dans la pauvreté. 

Refusant les étiquettes, Sylvia a incité les personnes du mouvement de libération gay à penser différemment, et ce, tout au long de sa vie. Elle a déclaré : 

« J’ai quitté ma maison en 1961, à l’âge de 10 ans. Je me suis démenée sur la 42e rue. Le début des années 1960 n’était pas génial pour les drag queens, les garçons efféminés ou les garçons qui se maquillaient comme on le faisait. À l’époque, on se faisait battre par la police, par tout le monde. Je n’ai pas vraiment fait mon coming out en tant que drag queen avant la fin des années 1960. C’était vraiment la débandade lorsque des drag queens se faisaient arrêter. Je me rappelle la première fois où je me suis fait arrêter, je n’étais même pas habillée entièrement en drag. Je marchais dans la rue et les flics m’ont tout simplement attrapée. Les gens maintenant prétendent que je suis une lesbienne, parce que je suis avec Julia, ce à quoi je leur je réponds : « Non, je suis juste moi. Je ne suis pas une lesbienne. » J’en ai marre d’être étiquetée. Je ne suis même pas en faveur de l’étiquette de transgenre. J’en ai marre de vivre avec des étiquettes. Je veux juste être qui je suis. Je suis Sylvia Rivera »

Par son activisme et son courage, Sylvia Rivera a présenté un miroir où se reflétait tout ce qui n’allait pas dans la société, mais aussi la possibilité d’une transformation. Sylvia est née en 1951 et décédée en 2002.

Faten Nabhan

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Snippet - WITM About the survey - PT

Sobre o inquérito

  • GLOBAL E DIVERSO: Reflete sobre as realidades de financiamento da organização feminista em escala global e separadas por regiões
  • CONTEXTUALIZADO: Dá enfâse às vozes, perspetivas e experiências vividas dos movimentos feministas com toda a sua riqueza, coragem e diversidade, nos seus respetivos contextos
  • CRIADO EM COLABORAÇÃO: Desenvolvido e testado em colaboração conjunta com membres da AWID e parceires do movimento
  • COMPLEMENTAR: Contribui para os testemunhos existentes e aprofunda os mesmos sobre o estado de financiamento para a organização feminista, de direitos das mulheres e de justiça de género por ativistas, financiadores feministas e aliados
  • MULTILINGUE: Disponível em árabe, inglês, francês, português, russo e espanhol.
  • CONFIDENCIAL: Damos prioridade à sua privacidade e ao seu anonimato. A AWID jamais divulgará informações sobre uma organização específica ou informações que permitam identificar uma organização através da respetiva localização ou características. A nossa política de privacidade detalhada está disponível aqui.
  • ACESSÍVEL: Acessível para pessoas com uma variedade diversificada de habilidades auditivas, de movimento, visuais e cognitivas, sendo que demora aproximadamente 30 minutos a ser realizado.
  • REPRODUZÍVEL: Pode ser reproduzido através dos movimentos nos seus respetivos contextos; ferramentas de inquérito e conjuntos de dados estarão disponíveis publicamente para abranger mais inquéritos e advocacia coletiva.

Snippet FEA collaborator and allies Photo 4 (ES)

La foto muestra a Sopo hablando en un evento público en el interior. Sostiene el micrófono mientras lee sus notas y está sentada en una silla entre otras tres personas que son oradores o moderadores.

Feminist Alternatives Project

As feminists many of us feel frustrated as we lurch from one political ‘moment’ to another; our work constrained by the parameters of organisational mandates, funding trends or political agendas, our time spent arguing over the need for gender analysis rather than building alliances for change.


The Gender & Development Network’s project on Feminist Alternatives provides space to consider what is important, to listen deeply to others and to accept challenges to our assumptions. Transformative progress towards feminist societies requires fundamental change that is context-specific, recognising intersectionality, the multiplicity of feminism, and the pivotal role of women’s collective action.

Rather than attempt to write a single paper, we have therefore produced a collection of thought pieces from academics, activists and practitioners around the world – not to suggest that we have the answers, but rather to encourage and provoke debate with the hope that more articles can be added in the future.

We are delighted to link our collection to AWID’s Feminist Propositions for a Just Economy.

Find out more about the Feminist Alternative project

Yamile Guerra

Yamile Guerra was a well-known lawyer, community leader and political activist in the Santander region of Colombia.

She was actively working to resolve disputes between local communities and developers, advocating against illegal land appropriation. Yamile had occupied various political posts, including as the Secretary General for the Santander government in Bogota and also aspired for the Mayor’s Office of Bucaramanga. In the last few years of her life, Yamile became increasingly active in environmental causes, particularly in the defense of the biodiverse wetlands of Santurbán against development, a region which supplies nearly 2 million people with freshwater.

According to her family and friends, Yamile received daily threats against her life and had asked the authorities for protection. 

“She was very very aware of this issue [land litigation] and she said many times that she felt insecure.” - Alixon Navarro Munoz, journalist and friend of Guerra family

On July 20, 2019 Yamile was shot to death by two men in Floridablanca, Santander. She had just finished discussing a land dispute with them. A suspect was later arrested for her murder and admitted to being paid to carry out her assassination. According to reports, Yamile was the third member of her family to have been killed in relation to land disputes. Her father, Hernando Guerra was murdered several years previously.

Yamile’s assassination is part of a wave of violence and systematic killing of hundreds of social activists and human rights defenders in Colombia. According to the Institute for Development and Peace Studies (INDEPAZ), at the time of Yamile’s death, over 700 community leaders and human rights activists had been killed since the country signed a peace agreement in August 2016. Most were murdered for confronting illegal drug trafficking and mining operations, with indigenous people, Afro-Colombians and women human rights defenders being most at risk. 

Less than a week after Yamile’s death, thousands of Colombians marched all over towns and cities, holding up black and white photos of activists who had been killed, with signs that read: "Without leaders there can be no peace" and "No more bloodshed”.

Yamile Guerra was only 42 years old at the time of her assassination. 

How did AWID get started?

AWID began in 1982 and has grown and transformed since then into a truly global organization.

Find out more:

Read From WID to GAD to Women's Rights: The First 20 Years of AWID

Snippet - WITM FAQ - PT

Perguntas Frequentes

Snippet FEA different lines of work S4 (FR)

Lignes de travail :

CONTRE

Actores principales de la oposición

Estamos presenciando un nivel de participación sin precedentes de actores anti-derechos en los espacios internacionales de derechos humanos. Para reforzar su impacto y amplificar sus voces, estxs actores se dedican cada vez más a la construcción de alianzas tácticas que atraviesan sectores, fronteras regionales y nacionales y credos religiosos.


Esta «alianza non-santa» conformada por actores conservadores de tradición religiosa católica, evangélica, mormona, ortodoxa rusa y musulmana, ha encontrado una causa común en una serie de discursos compartidos y acciones de incidencia que intentan hacer retroceder los logros de lxs feministas y del movimiento de derechos sexuales a nivel internacional.

Santa Sede

  • Actividades principales: La «Santa Sede», como gobierno de la iglesia católica romana, utiliza su condición singular de estado Observador Permanente en la ONU para ejercer presión a favor de nociones conservadoras, patriarcales y heteronormativas de la feminidad, las identidades de género o «la familia» y para difundir políticas contra el aborto y la anticoncepción.

  • Sede: Ciudad del Vaticano, Roma, Italia.

  • Afiliación religiosa: Católica

  • Conexiones con otrxs actores anti- derechos: grupos de la derecha cristiana estadounidenses; alianzas ortodoxas interreligiosas; organizaciones de la sociedad civil (OSC) católicas

Organization of Islamic Cooperation [Organización para la Cooperación Islámica, OIC]

  • Actividades principales: Se describe a sí misma como la «voz colectiva del mundo musulmán» y actúa como un bloque de estados en los escenarios de la ONU. La OIC intenta crear lagunas en la protección de los derechos humanos a partir de referencias a la religión, la cultura o la soberanía nacional. También propaga el concepto de «familia tradicional», y contribuye a un régimen de derechos humanos paralelo pero restrictivo (ver como ejemplos la Declaración de los Derechos Humanos en el Islam o la Declaración de El Cairo de 1990).

  • Sede: Yeda, Arabia Saudita

  • Afiliación religiosa: Musulmana

  • Conexiones con otrxs actores anti-derechos: Representaciones de estados ultra conservadores (como Rusia) ante la ONU.

World Congress of Families [Congreso Mundial de las Familias]

  • Actividades principales: Conferencias internacionales y regionales; investigación, producción y difusión de conocimiento; cabildeo en las Naciones Unidas «para defender la vida, la fe y la familia»

  • Sede: Rockford, Illinois, Estados Unidos

  • Afiliación religiosa: Predominantemente católica y cristiana evangélica

  • Conexiones con otrxs actores anti-derechos: Sutherland Institute, un grupo de expertxs conservador; Iglesia de los Santos de los Últimos Días; Departamento para la Familia y la Vida de la iglesia ortodoxa rusa; Sacerdotes por la Vida (anti-abortistas); Foundation for African Culture and Heritage [Fundación para la Cultura y el Patrimonio Africano]; Polish Federation of Pro-Life Movements [Federación Polaca de Movimientos Pro-vida]; European Federation of Catholic Family Associations [Federación Europea de Asociaciones de Familias Católicas]; Comité de las organizaciones no gubernamentales sobre la familia ante Naciones Unidas; Red Política por los Valores; Georgian Demographic Society [Sociedad Demográfica Georgiana]; parlamentarioxs de Polonia, Moldavia y otros países; FamilyPolicy [Instituto de Políticas de la Familia]; Russian Institute for Strategic Studies [Instituto Ruso de Estudios Estratégicos]; Hatze Oír y C-Fam; entre otrxs.

Center for Family and Human Rights [Centro para la familia y los derechos humanos, C-Fam]

  • Actividades principales: Cabildeo en las Naciones Unidas, en particular ante la Comisión de la Condición Jurídica y Social de las Mujeres, para «defender la vida y la familia»; difusión de información en medios (boletín Friday Fax); construcción de movimientos; formación para activistas conservadorxs.

  • Sede: Nueva York y Washington D.C., Estados Unidos

  • Afiliación religiosa: Católica

  • Conexiones con otrxs actores anti-derechos: International Youth Coalition [Coalición Internacional de Jóvenes]; Alianza Mundial de la Juventud; Human Life Internacional [Vida Humana internacional]; Santa Sede; Sociedad Civil para la Familia (la coordina); Family Research Council (Estados Unidos) [Comité de investigación sobre la familia] y otras OSC cristianas/católicas anti-derechos; delegación de los Estados Unidos ante la CSW.

Family Watch International [Observatorio Internacional de la Familia]

  • Actividades principales: Cabildeo en favor de políticas por «la familia», anti-LGBTQ y anti-ESI  (educación sexual integral) en escenarios internacionales de derechos humanos; capacitación para sociedad civil y representantes de Estados (por ejemplo, una guía de recursos sobre lenguaje consensuado de las Naciones Unidas en torno a la familia); difusión de información; producción y análisis de conocimiento; campañas en línea.

  • Sede: Gilbert, Arizona, Estados Unidos.

  • Afiliación religiosa: Mormón

  • Conexiones con otrxs actores anti-derechos: líder del UN Family Rights Caucus [Grupo de incidencia por los derechos de la familia ante la ONU]; C - Fam; Jews Offering New Alternatives to Homosexuality [Judíos ofreciendo nuevas alternativas a la homosexualidad, JONAH]; National Association for Research and Therapy of Homosexuality [Asociación Nacional de Investigación y Terapia de la Homosexualidad, NARTH]; Congreso Mundial de las Familias; CitizenGo; Magdalen Institute [Instituto Magdalena]; Asociación La Familia Importa; Group of Friends of the Family [Grupo de Amigos de la Familia], que es un bloque de 25 Estados.

Alianza Mundial de la Juventud

  • Actividades principales: Incidencia en espacios políticos internacionales, entre ellos Naciones Unidas, la Unión Europea y la Organización de Estados Americanos por «la familia», y contra los derechos sexuales y los derechos reproductivos; capacitación a sus jóvenes integrantes en el uso de la diplomacia y la negociación, relaciones internacionales, actividades de grupos de base y creación de mensajes; programa de pasantías para fomentar la participación de lxs jóvenes en su trabajo; Emerging Leaders Conference [Conferencia de Líderes Emergentes] que tiene lugar en forma regular; producción y difusión de conocimiento.

  • Sede: Nueva York (Estados Unidos) y oficinas regionales en Nairobi (Kenia), Quezon City (Filipinas), Bruselas (Bélgica), Ciudad de México (México) y Beirut (Líbano).

  • Afiliaciones religiosas: Principalmente católica pero tiene como objetivo lograr una membresía pluriconfesional.

  • Conexiones con otrxs actores anti-derechos: C-Fam; Vida Humana Internacional; Santa Sede; Campaign Life coalition [Coalición Campaña por la Vida].

Iglesia ortodoxa rusa

  • Actividades principales: La iglesia ortodoxa rusa, capitalizando sus estrechos vínculos con el Estado ruso, ha actuado como un agente promotor de cambios en las normas en debates internacionales sobre derechos humanos. Rusia y su iglesia ortodoxa han cooptado el lenguaje de los derechos para poner el acento en la «moralidad» y en los «valores tradicionales» como supuestas fuentes principales de los derechos humanos. Rusia lideró una serie de resoluciones sobre «valores tradicionales» ante el Consejo de Derechos Humanos y es la primera en presentar enmiendas hostiles a las resoluciones progresistas en áreas como la mortalidad materna, la protección del espacio para la sociedad civil y el derecho a la protesta pacífica.
  • Conexiones con otrxs actores anti-derechos: Organización para la Cooperación Islámica; iglesias ortodoxas de Europa oriental y del Cáucaso, por ejemplo la iglesia ortodoxa georgiana; derecha cristiana de los Estados Unidos incluyendo a los grupos evangélicos; Congreso Mundial de las Familias; Grupo de Amigos de la Familia (bloque de Estados).

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Otros capítulos

 

Binta Sarr

Binta Sarr fue una activista por la justicia social, económica, cultural y política, y una ingeniera hidráulica en Senegal. Después de 13 años en la administración pública, Binta dejó ese camino para trabajar con mujeres rurales y marginadas.

Fue de este compromiso que surgió la Association for the Advancement of Senegalese Women [Asociación para el Avance de las Mujeres Senegalesas] (APROFES, por sus siglas en inglés), un movimiento y organización de base que Binta fundó en 1987. Uno de sus principales enfoques fue la formación de dirigentes, en relación no solo con las actividades económicas, sino también con los derechos de las mujeres y el acceso a los puestos de toma de decisiones.

"Las poblaciones de base deben organizarse, movilizarse, asumir el control ciudadano y exigir la gobernabilidad democrática en todos los sectores del espacio público. La prioridad de los movimientos sociales debe ir más allá de la lucha contra la pobreza y debe centrarse en programas de desarrollo articulados y coherentes en consonancia con los principios de los derechos humanos, teniendo en cuenta al mismo tiempo sus necesidades y preocupaciones tanto a nivel nacional como subregional y desde una perspectiva de integración africana y mundial". - Binta Sarr

Partiendo de la convicción de Binta de que el cambio fundamental de la condición de la mujer requiere una transformación de las actitudes masculinas, APROFES adoptó un enfoque interdisciplinario,  al utilizar la radio, los seminarios y el teatro popular, además de proporcionar una educación pública innovadora y  brindar apoyo cultural a las acciones de sensibilización. Su compañía de teatro popular representó piezas originales sobre el sistema de castas en el Senegal, el alcoholismo y la violencia conyugal. Binta y su equipo también analizaron la conexión crucial entre la comunidad y el mundo en general.

"Para APROFES, se trata de estudiar y tener en cuenta las interacciones entre lo micro y lo macro, lo local y lo global y también, las diferentes facetas del desarrollo. Desde la esclavitud hasta la colonización, el neocolonialismo y la mercantilización del desarrollo humano, la mayor parte de los recursos de África y del Tercer Mundo (petróleo, oro, minerales y otros recursos naturales) están todavía bajo el control de carteles financieros y las otras multinacionales que dominan este mundo globalizado". - Binta Sarr

Binta fue una de las integrantes fundadoras de la sección femenina de la Asociación Cultural y Deportiva Magg Daan. Recibió distinciones del Gobernador Regional y del Ministro de Hidrología por su "devoción por la población rural".

Nacida en 1954 en Guiguineo, un pequeño pueblo rural, Binta falleció en septiembre de 2019.


Tributos:

"La pérdida es inconmensurable, el dolor es pesado y profundo, pero resistiremos para no llorar a Binta; no lloraremos a Binta, mantendremos la imagen de su amplia sonrisa en todas las circunstancias, para resistir e inspirarnos en ella, para mantener, consolidar y desarrollar su obra..." - Página de Facebook de Aprofes, 24 de septiembre de 2019.

"¡Adiós Binta! Creemos que tu inmenso legado será preservado." - Elimane FALL , presidente de ACS Magg-Daan