Flickr/Leonardo Veras (CC BY 2.0)

Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Protection de la famille

Contexte

Au cours des dernières années, nous avons observé une nouvelle tendance inquiétante dans les espaces internationaux consacrés aux droits humains. Les discours axés sur « la protection de la famille » sont en effet utilisés pour défendre des violations des droits de membres de la famille, pour renforcer et justifier l’impunité des auteurs de ces violations et pour restreindre l’égalité des droits au niveau de la vie familiale. 

La campagne en faveur de la « Protection de la famille » est motivée par une volonté conservatrice d’imposer des conceptions « traditionnelles » et patriarcales de la famille et de priver les membres de la famille de leurs droits pour les transférer à « l’institution familiale ».

Les initiatives visant à la « Protection de la famille » reposent sur :

  • la montée du traditionalisme,
  • la montée du conservatisme culturel, social et religieux,
  • l’existence d’une hostilité vis-à-vis des droits humains des femmes, des droits sexuels, des droits des enfants et enfin des droits des personnes dont l’identité de genre et l’orientation sexuelle ne sont pas conformes aux normes.

Depuis 2014, un groupe d’Etats travaille de front dans les espaces dédiés aux droits humains sous le nom de « Group of Friends of the Family » (Groupe des ami-e-s de la famille) ; des résolutions sur la « Protection de la famille » ont été adoptées chaque année depuis 2014.

Ce programme s’est propagé au-delà du Conseil des droits humains. Nous avons observé l’introduction d’un discours régressif autour de la « famille » à la Commission sur la condition de la femme, ainsi que des tentatives d’introduction dans les négociations sur les Objectifs de développement durable.


Notre approche

L’AWID travaille avec des partenaires et des allié-e-s pour s’opposer ensemble à la « Protection de la famille » et à d’autres programmes régressifs et défendre l’universalité des droits humains.

En réponse à l’influence croissante d’acteurs régressifs au sein des espaces dédiés aux droits humains, l’AWID a rejoint des allié-e-s afin de créer l’Observatoire sur l'Universalité des droits (OURs) (site en anglais). L’OURs est un projet de collaboration qui surveille, analyse et diffuse les informations concernant les initiatives anti-droits telles que la « Protection de la famille ».

Le premier rapport de l’OURs, Nos droits en danger, trace une cartographie des acteurs et actrices qui constituent le lobby mondial anti-droits et identifie leur réthorique et stratégies clés ainsi que leur impact sur les droits humains.  

Le rapport précise que le programme de « Protection de la famille » a développé une collaboration entre un large éventail d’acteurs régressifs aux Nations Unies, qu’il décrit comme « un cadre stratégique abritant des positions anti-droits et patriarcales multiples, où le cadre vise entre autres à légitimer et institutionnaliser ces positions. »

Contenu lié

Su’ad Al-Ali

Ardente défenseure des droits des femmes et des enfants, Su’ad dirigeait Al-Weed Al-Alaiami, une organisation irakienne de défense des droits humains.

Elle a participé aux manifestations de juillet 2018 qui ont eu lieu à Bassorah et dans plusieurs autres villes irakiennes pour protester contre le chômage, réclamer des emplois et des services publics appropriés pour les citoyen-ne-s, ainsi que pour exiger l'élimination de la corruption endémique. Le 25 septembre 2018, Su’ad a été assassinée dans le quartier d’Al-Abbasiyah, dans le centre-ville de Bassorah.

Une vidéo de l’incident a montré une personne qui s'est approchée d'elle alors qu'elle montait dans sa voiture, et lui a tiré une balle dans la tête avant de pointer son arme sur son chauffeur, Hussain Hassan, qui a été blessé à l'épaule. Su’ad Al-Ali avait 46 ans et était mère de quatre enfants.


 

Su'ad Al Ali, Iraq

Snippet FEA Trans and Travesti people (EN)

This image represents a faceless person with short dark hair, and dark skin, with a navy blue shirt, and yellow sweater, working behind a burgundy sewing machine on a navy blue piece of fabric

THE TRANS EMPLOYMENT QUOTA
sanctioned by law is not being respected by companies and employers

When will survey results be available?

We will analyze the survey responses, derive insights and trends, and present the results during the 15th AWID International Forum in Bangkok, and online, in December 2024. Register to attend the Forum here!

Defensoras del África subsahariana

En nuestro Tributo Virtual 2015 a las defensoras de derechos humanos que ya no están con nosotros/as recordamos a cuatro mujeres del África subsahariana, tres de las cuales fueron asesinadas por el trabajo que realizaban y/o por su identidad de género y orientación sexual. Sus muertes ponen en evidencia la violencia que suelen enfrentar las personas LGBT en la región y en  el mundo. Únete a AWID para honrar a estas defensoras de derechos humanos, su trabajo y su legado, compartiendo los memes aquí incluidos con tus colegas, amistades y redes; y tuiteando las etiquetas #WHRDTribute y #16Días.


Por favor, haz click en cada imagen de abajo para ver una versión más grande y para descargar como un archivo.  

 

Fahmida Riaz

« Après
Après l’amour la première fois,
Nos corps et nos esprits nus
Une galerie des glaces,
Complètement désarmés, absolument fragiles,
Nous nous couchons dans les bras de l’autre
Respirant attentivement,
Avec la crainte de briser
Ces figurines en cristal. » - Fahmida Riaz

Fahmida Riaz a brisé les tabous sociaux en écrivant sur le désir des femmes dans ses poèmes, créant des récits alternatifs à propos du corps des femmes et de leur sexualité, et établissant de nouveaux standards dans la littérature urdu.

Son travail s’est confronté à de sévères critiques de la part des conservateurs, qui l’ont accusée d’utiliser des expressions érotiques et « pornographiques » dans son langage poétique.  

Fahmida a finalement été mise sur liste noire et accusée de sédition en vertu de l’article 124A du Code pénal pakistanais sous la dictature de Zia-ul-Haq. Forcée à l’exil en 1981, elle a passé presque sept ans en Inde avant de retourner au Pakistan. 

Dans la préface de « Badan Dareeda » (Un corps ravagé), un recueil de poèmes publié en 1974, elle écrit :

Si, en effet, je suis forcée à me tenir aujourd’hui devant ce maqtal et me confronte à la potence, je dois y faire face, la tête haute. Mes poèmes sont la trace d’une tête mutilée : des sons émanant même lorsque suspendue par des cordes… Un corps ravagé a pris la forme de razmia, ou  d’un son de rupture. Et si cette rupture est effectivement choquante pour les gens, c’est que la poète a atteint son intention : elle a réussi à la perturber. (traduction de l’urdu vers l’anglais par Asad Alvi) 

La splendeur de Fahmida résidait dans sa défiance de toute logique ou toute catégorie particulière de genre, nation, religion ou culture. Elle refusait d’être mise dans le rôle d’une « femme poète », brisant les définitions traditionnelles de la poésie féminine, des concepts et des thématiques (variant entre conscience politique, corps, culture, désir, religion, foyer), et renversant les inhibitions assignées à son genre.   

« Il faut que vous compreniez que la culture ne peut avoir d’essence. Les cultures changent, circulent entre elles, formant de nouvelles cultures. La culture est née de cette façon. Il n’y a pas de conflits de cultures. »

Fahmida a écrit plus de 15 livres de poésie et de fiction, dont son poème ‘Taaziyati Qaraardaaden’ («Résolutions de condoléances» en anglais) qui pourrait servir d'hommage approprié à sa vie et à son héritage et de collection de poèmes (Apna Jurm To Saabit He «Mon crime est prouvé») publié en 1988 durant son exil.

Fahmida Riaz est née à Meerut, en Inde, le 28 juillet 1946 et est décédée le 21 novembre 2018 à Lahore, au Pakistan. 

Snippet FEA Brisa Escobar Quote (ES)

“Mis sueños y objetivos siempre han sido los mismos que los de Lohana Berkins: que la cooperativa siga de pie y no cierre. Seguir dándole este lugar a nuestras compañeras travesti, darles trabajo y un lugar de apoyo”

Brisa Escobar,
presidenta de la Cooperativa

Snippet - WITM Who should - AR

من يجب أن يجيب على الاستطلاع؟

الاستطلاع هذا مخصّص للمجموعات، المنظمات والحركات التي تعمل بالأساس أو فقط على حقوق النساء، أفراد مجتمع الميم - عين، والحقوق الجندرية، في جميع السياقات، على جميع المستويات، وفي جميع المناطق. إن كان واحد من هذه المبادئ اساسًا لمجموعتكم/ن، تنظيمكم/ن أو شبكتكم/ن، أو أي نوع تنظيم آخر، إن كان مسجلاً أم لا، جديداً أو طويل العمر، ندعوكم/ن للإجابة على الاستطلاع.

exclamation mark

*في الوقت الحالي، لا نطلب من الأفراد أو الصناديق النسوية أو النسائية تعبئة الاستطلاع.

 

تعرف على المزيد حول الاستطلاع: راجع/ي الأسئلة الشائعة

راجع/ي الأسئلة الشائعة

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"We have found AWID to be a very exciting network and we are involved in many of its platforms." - Engabu Za Tooro (AWID institutional member)

"I am looking forward to a fruitful engagement with the team. Feeling great. Thanks for accepting me as a member." - R. Chakraborty (AWID individual member)

"Thank you so much AWID, your work is tremendous. I really appreciated your efforts." - E. Khan (AWID individual member)

Sylvia Rivera

Sylvia Rivera was a civil rights activist, a transvestite and sex worker.

Known as the New York Drag queen of color, Silvia was fierce and tireless in her advocacy, in defense of those who  were marginalized and excluded as the “gay rights” movement mainstreamed in the United States in the early 1970’s.

In a well-known speech on Christopher Street Day in 1973, Sylvia, shouted through a crowd of LGBT community members: 

“You all tell me, go and hide my tail between my legs.
I will no longer put up with this shit.
I have been beaten.
I have had my nose broken.
I have been thrown in jail.
I have lost my job.
I have lost my apartment.
For gay liberation, and you all treat me this way?
What the fuck’s wrong with you all?
Think about that!” 

In 1969, at age 17, Silvia took part in the iconic Stonewall Riots by allegedly throwing the second Molotov cocktail to protest the police raid of the gay bar in Manhattan. She continued to be a central figure in the uprisings that followed, organizing rallies and fighting back police brutality.

In 1970, Sylvia worked together with Marsha P. Johnson to establish Street Transvestite Action Revolutionaries (S.T.A.R.), a political collective and organisation that would set up projects of mutual support for trans people living on the streets, those struggling with drug addiction and in prisons and in particular for trans people of color and those living in poverty. 

Defiant of labels, Silvia lived life in a way that challenged people in the gay liberation movement to think differently. She said: 

“I left home at age 10 in 1961. I hustled on 42nd Street. The early 60s was not a good time for drag queens, effeminate boys or boys that wore makeup like we did. Back then we were beat up by the police, by everybody. I didn't really come out as a drag queen until the late 60s. when drag queens were arrested, what degradation there was. I remember the first time I got arrested, I wasn't even in full drag. I was walking down the street and the cops just snatched me. People now want to call me a lesbian because I'm with Julia, and I say, "No. I'm just me. I'm not a lesbian." I'm tired of being labeled. I don't even like the label transgender. I'm tired of living with labels. I just want to be who I am. I am Sylvia Rivera. 

Through her activism and courage, Sylvia offered a mirror that reflected all that was wrong within society, but also the possibility of transformation. Sylvia was born in 1951 and passed away in 2002. 

Snippet FEA Map of Georgia (FR)

Cette image montre les pays de la Géorgie et de l'Espagne en rose corail turquoise avec des épingles jaunes indiquant l'Espagne, l'Union OTRAS, et l'Union du réseau de solidarité de la Géorgie sur les cartes.

Snippet - WITM To Strengthen - RU

Укрепить наш коллективный голос и влияние на увеличение и улучшение финансирования феминистских организаций, организаций по защите прав женщин, ЛГБТКИ+ и смежных организаций по всему миру

7. Sintetiza los resultados de la investigación

Ahora que has analizado toda la información que recogiste — de la encuesta, las entrevistas, la investigación secundaria y otras fuentes que hayas utilizado — ya puedes generar el producto final.

En esta sección:

El producto final

El producto final será un documento que resume, analiza y critica la información que obtuviste. Será lo que compartas con la audiencia cuando les presentes tu investigación y se la expliques.

En AWID por lo general elaboramos un informe escrito exhaustivo en el que analizamos cada conjunto de información y sintetizamos todos los resultados que encontramos, para luego generar productos más breves como infografías o resúmenes (que explicaremos en la sección siguiente, «Finalización y formato»).

1. Escribe con claridad

  • Organiza la información según cómo te gustaría contar la historia. Puedes respetar el orden de la encuesta. O reagrupar algunas preguntas para que la conclusión surja de manera fluida y siga una progresión lógica.
  • Adapta el lenguaje al público. Utiliza un lenguaje universal y evita las jergas o los términos demasiado técnicos.

La importancia de la edición

El trabajo de edición implica corregir el texto, garantizar que la redacción sea concisa, revisar que los datos proporcionados sean exactos, señalar las inconsistencias que se deben resolver, acomodar el texto para que fluya y posiblemente también sugerir títulos.

Lo ideal es que la persona que haga este trabajo entienda y conozca tu labor en cuanto a WITM pero que no haya participado directamente de la investigación, así puede aportar una perspectiva nueva.

2. Consigue que el producto tenga un aspecto atractivo

  • Utiliza la información recogida para generar gráficos y tablas. Estas herramientas visuales constituyen una forma atractiva de subrayar los principales resultados de la investigación y validar los análisis.
  • Busca imágenes relevantes que puedan ilustrar el informe.
  • Destaca las principales cifras y/o los testimonios de impacto.

Recuerda: Cuanto más accesible sea el producto, más personas querrán leerlo (y compartirlo).

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Revisión y comentarios

Cuando llegues a este momento, ya habrás compilado toda la información, la habrás analizado y convertido en un producto final, que probablemente sea un informe extenso.

1. Pule los resultados

Antes de encarar los pasos siguientes deberías compartir el producto final con organizaciones, activistas y donantes que puedan comentarlo (lxs «consultorxs»).

Este es un momento excelente para pedirles que revisen lo siguiente:

  • ¿Hay algo fundamental que esté ausente delanálisis del panorama actual del financiamiento y sus tendencias?
  • ¿Hay algo fundamental que esté ausente de las conclusiones?
  • ¿Hay alguna inexactitud en la información que necesite ser corregida?
  • ¿Tienen alguna sugerencia general sobre cómo fortalecer el informe para que cumpla con las metas que habías mencionado en el marco de la investigación?

Una vez que hayas incorporado todos los comentarios de las personas a las que consultaste, asegúrate de que la persona a cargo de la edición vuelva a revisar el informe.

Con esto ya tendrás la versión final y completa del informe. Si quieres publicarlo en otros idiomas, ahora es el momento de enviarlo a traducir.

2. Facilita los comentarios

  • Es probable que las personas a las que consultes estén ocupadas con su trabajo habitual. Asegúrate de darles un plazo razonable para que te hagan llegar sus comentarios.
  • Pídeles comentarios breves y específicos, para que les resulte fácil responder. Si quieres, puedes simplemente copiar y pegar los puntos que mencionamos en la sección anterior.
  • Si vas a publicar el informe en varios idiomas, asegúrate de contar con personas que también puedan revisar las versiones finales traducidas de el/los producto/s.

Las personas que revisen el informe (lxs «consultorxs») te estarán haciendo un aporte significativo. Considera la posibilidad de otorgarles alguna forma de reconocimiento.

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Paso previo

6. Realiza una investigación secundaria

Paso siguiente

8. Finalización y formato


Duración estimada

• 2 - 5 meses

Personas que se necesitan

• 1 persona (o más) de investigación
• 1 Editor (editor web o si crea un producto en línea)
• Traductores (si ofrece encuesta en varios idiomas)

Recursos necesarios

• Lista de organizaciones de asesores, activistas y financiadores.
• Documento de Síntesis (sección de "marco de su investigación")
• Los resultados de su(s) encuesta(s)
• Preguntas de la entrevista
• Resultados de las entrevistas
• Los datos de la investigación secundaria
• Todos otros datos utilizados en el informe


Paso previo

6. Realiza una investigación secundaria

Paso siguiente

8. Finalización y formato


Planilla «¿Estoy listx?»

Descargar el manual en PDF

Cynthia Cockburn

Cynthia Cockburn fue una socióloga feminista, escritora, académica, fotógrafa y activista por la paz.

Estudió los aspectos relacionados con el género en la violencia y el conflicto e hizo importantes contribuciones al movimiento por la paz gracias a sus investigaciones sobre masculinidad y violencia, así como gracias a su activismo local e internacional.

Cynthia aportó un análisis feminista potente sobre la militarización y la guerra, y fue una de las académicas cuyos escritos y estudios demostraron claramente cómo la violencia de género desempeñaba un papel clave en la perpetuación de la guerra. Al trabajar en estrecha colaboración con activistas por la paz en distintos países en conflicto, sus conclusiones abarcaron diversos contextos, entre ellos: Irlanda del Norte, Bosnia y Herzegovina, Israel/Palestina, Corea del Sur, Japón, España y el Reino Unido. También logró incluir en sus investigaciones y escritos académicos una interpretación sobre cómo la violencia se experimenta como un continuo de tiempo y escala y cómo se percibe de forma muy diferente cuando se analiza desde la perspectiva de género.

En sus propias palabras: "El género nos ayuda a ver la continuidad, la conexión entre los casos de violencia".

Cynthia conectó su trabajo de investigación con el activismo que sostuvo a nivel local e internacional con los movimientos por la desmilitarización, el desarme y la paz. Ayudó a iniciar el campamento de paz de las mujeres de Greenham Common, que defendía el desarme nuclear universal en Gran Bretaña, y formó parte también de la creación del capítulo londinense de Women in Black [Mujeres de Negro]. A lo largo de las décadas, Cynthia organizó y participó en vigilias semanales locales y en el coro político Raised Voices [Elevar las Voces], para el que, además de cantar, escribió varias letras de canciones que forman parte de su repertorio.

Su activismo la llevó a apoyar también el trabajo de la Women’s International League for Peace and Freedom [Liga Internacional de Mujeres por la Paz y la Libertad] (WILPF, por su siglas en inglés), el European Forum of Socialist Feminists [Foro Europeo de Feministas Socialistas] y Women Against Fundamentalism [Mujeres contra el Fundamentalismo].

"Cynthia arrojó claridad feminista, tejió comunidades feministas, cantó canciones de paz, escuchó, escuchó, escuchó, observó los pájaros - y detuvo el tráfico. Siempre estaré agradecida y en deuda con ella, la otra 'Cynthia'" - Cynthia Enloe.

Cynthia nació en julio de 1934 y falleció en septiembre de 2019, a la edad de 85 años.

Snippet FEA collaborator and allies Photo 2 (EN)

The photo on depicts eight women standing together during a protest. Many are holding banners while Sopo is holding the megaphone close to the mouth of a woman worker with short red hair, wearing a white scarf and a black coat reading a manifesto.

Snippet - WITM About the survey - AR

عن الاستطلاع

  • عالمي ومتنوع يعكس وقائع التمويل للتنظيم النسوي على المستوى العالمي ومقسّم حسب المناطق
  • مقسم حسب النطاق يضع أصوات، وجهات النظر والتجارب المعاشة للحركات النسوية في المركز ويسلط الضوء على ثروتها، شجاعتها وتنوّعها، كل واحدة في نطاقها
  • مشترك: تم تطوير وتجربة الاستطلاع باستشارة أعضاء/ عضوات جمعية حقوق المرأة في التنمية والشركاء/ الشريكات في الحركة
  • تكميلي يساهم ويعزّز الأدلة المتواجدة عن وضع التمويل للحركات النسوية والنسائية وحركات العدالة الجندرية من النشطاء/ الناشطات، الممولين/ات النسويين/ات والحلفاء/ الحليفا
  • متعدد اللغات متاح باللغة العربية، الانجليزية، الفرنسية، البرتغالية، الروسية والاسبانية
  • إعطاء الأولوية للخصوصية والأمان نحن ملتزمون/ات بالحفاظ على سرية وسلامة بياناتك. اقرأ/ي سياسة الخصوصية الخاصة بنا لمعرفة المزيد حول التدابير التي نتخذها لضمان حماية معلوماتك.
  • متاح متاح لأشخاص مع درجات سمع، حركة، رؤية، وقدرات فكرية مختلفة، ويحتاج تقريباً 30 دقيقة لإتمامه.
  • قابل للنسخ يمكن للحركات نسخ الاستطلاع لما يتناسب مع نطاقاتها. ستكون أدوات الاستطلاع متاحة لإجراء أبحاث إضافية ومناصرة مشتركة.

Les 5 principales menaces qui pèsent sur nous

Dans le contexte actuel, nous avons cerné cinq grandes menaces à la lutte pour des économies justes d’un point de vue féministe :


1. La financiarisation de l'économie mondiale

« La financiarisation fait référence à l'importance croissante des marchés financiers, des intérêts financiers, des institutions financières et des élites de la finance dans le fonctionnement de l'économie et de ses institutions de gouvernance, sur la scène nationale et internationale. » Gerald Epstein

Epstein Gerald A. 2006 ; Financialization and the World Economy, Editions Edward Elgar, en anglais seulement.

Les institutions financières exercent une forte influence sur la gouvernance économique et l’orientation des politiques de développement. La domination croissante du secteur des entreprises et des institutions financières internationales, dans le cadre de la définition des politiques publiques locales et mondiales, a abouti à la prise en otage de l'État dans l'intérêt du capital. Le système financier actuel, en ce compris les politiques controversées de crédit et d’endettement, font partie intégrante de l'expansion et de la reproduction des processus d'accumulation du capital.

Cela soulève des questions importantes sur la façon de réglementer et de repenser le système financier mondial, non seulement pour éviter les conséquences désastreuses des crises de la dette, mais également pour permettre des moyens de subsistance durables et la réalisation des droits économiques et sociaux sans périodes de recul.

Pour plus de détails, voir l'article de Balakrishnan et Heintz Debt, Power, and Crisis: Social Stratification and the Inequitable Governance of Financial Markets (Dette, pouvoir et crise : la stratification sociale et la gouvernance inéquitable des marchés financiers), disponible en anglais uniquement.


2. Des accords commerciaux nuisibles

Au cours des 20 dernières années, les cadres des accords commerciaux (bilatéraux ou multilatéraux) ont été élargis, démontrant un intérêt accru pour les droits de propriété intellectuelle (DPI) à octroyer aux sociétés.
 
Les droits de propriété intellectuelle ont clairement bénéficié aux sociétés multinationales, causant d'énormes répercussions sur la capacité des nations et des peuples les plus pauvres à réaliser les droits humains, notamment :

  • le droit à l'alimentation
  • le droit de préserver
  • le droit d'utiliser et de vendre des semences
  • le droit d'accès aux médicaments essentiels

En outre, la libéralisation de l'importation des produits agricoles a entraîné un afflux de produits bon marché et compromis l’emploi des agriculteur-trice-s indépendants dans les pays pauvres, ainsi que la sécurité alimentaire. Les dispositions de protection de l'investissement inscrites aux accords commerciaux limitent la marge de manœuvre des gouvernements nationaux leur permettant de créer et de faire respecter des règlements sur des questions aussi cruciales que la protection de l'environnement, le droit du travail et la durée des droits d'auteur.

En exposant les pièges de ces accords, les mouvements féministes ont été et sont toujours à la fine pointe de la résistance.

(Voir par exemple, les réactions de réseaux féministes du monde entier contre les négociations relatives au Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI) et au Partenariat transpacifique (PTP) (en anglais).


3. Les écosystèmes et la biodiversité menacés à une échelle sans précédent

La marchandisation des ressources de la Terre, la dégradation environnementale et le changement climatique qui résultent de décennies d'industrialisation agressive, du pillage et de l'extraction liée aux ressources de la planète, ont endommagé la biodiversité et la résilience écologique. Ces dommages menacent maintenant l'existence de la société humaine elle-même.

La communauté internationale n'a pas réussi à modifier les modes de production et de consommation qui sont à la racine du problème. Au lieu de cela, les gouvernements, avec le soutien de grandes entreprises intéressées au profit, penchent en faveur d’une «économie verte». Cette approche favorise les « technologies économes en énergie » (y compris l'énergie nucléaire, les biocarburants, les organismes génétiquement modifiés et la géo-ingénierie) et les systèmes d’échanges de droits d’émission de carbone comme solutions miracles.

4. La marchandisation des terres et l’accélération du phénomène mondial de l’accaparement des terres et des ressources

Les phénomènes d’accaparement des terres et de l'appropriation des ressources ne sont pas nouveaux et les résistances étaient déjà au cœur de l’histoire coloniale. Ce qui est nouveau, c’est la rapidité et la manière dont les terres et les ressources naturelles sont devenues des marchandises pour de nouveaux marchés.

Les institutions financières internationales jouent un rôle central dans la promotion des marchés fonciers dans les pays en développement. Ces institutions financent des réformes agraires qui permettent à de puissants acteurs financiers de faire main-basse sur des terres à des fins spéculatives en échange de maigres promesses d'emplois et de croissance. L'accaparement des terres a de profondes répercussions négatives sur l'accès des populations locales aux biens et services essentiels, sans compter les déplacements forcés et la dégradation de l'environnement qui y sont associés.

Les personnes qui résistent à l'accaparement des terres, parmi lesquelles des femmes défenseuses des droits humains, sont confrontées quotidiennement à diverses formes de violence, y compris les agressions physiques et les abus sexuels.

5. Des fondements patriarcaux profondément ancrés qui soutiennent le système capitaliste

Ces fondements patriarcaux sont particulièrement hégémoniques dans les modèles néolibéraux actuels.

Les nombreuses manières dont l'économie politique et le développement sont liés à la sexualité ou au genre sont évidentes : pensez à la manière dont le capitalisme détermine ce qui est qualifié de travail et comment la ‘valeur humaine’ est fondée sur la productivité du travail salarié.

En règle générale, la position des femmes dans l'économie mondiale continue de reposer sur l’exploitation de leur travail fondée sur le genre : ce travail est sous-évalué et on retrouve essentiellement les femmes dans les emplois précaires, la sphère de la subsistance domestique et de la production non rémunérée et dans la sphère ‘reproductive’. Puisque le travail de reproduction est systématiquement associé au travail non rémunéré des femmes, il a fourni un immense soutien au capitalisme, en même temps qu’il est la source d'oppressions fondées sur le genre et l'assujettissement.

Cette situation est aggravée par le fait que dès lors où les mécanismes de protection sociale commencent à diminuer, le fardeau du travail des femmes augmente proportionnellement.

En outre, le phénomène de la migration mondiale, stimulé par des milliers de réfugiés économiques qui fuient la pauvreté endémique à travers le monde, n’est pas étranger au type de relations de pouvoir entre hommes et femmes du système capitaliste. Les fonds envoyés dans le pays d’origine deviennent une source importante de financement et de développement pour les familles et les communautés restées au pays.  Ce phénomène a un coût important pour les femmes migrantes qui luttent pour gagner un salaire décent dans leur pays d’accueil.

Dans la même veine, nous avons vu comment les systèmes capitalistes patriarcaux font usage de la violence et de l'oppression pour maintenir le statu quo. La hausse des dépenses militaires mondiales et l’escalade de la violence perpétrée à la fois par des acteurs étatiques et non étatiques, sont des stratégies adoptées pour contrôler la dissidence, le corps et la voix des femmes et régler les différends économiques, politiques et sociaux.

Partout dans le monde, la violence, l'incarcération et la discrimination ciblent de manière disproportionnée :

  • les femmes et les communautés de couleur
  • les peuples autochtones
  • les personnes handicapées
  • les travailleur-euse-s du sexe
  • les populations démunies
  • les personnes LGBT*QI

Pour contester la violence structurelle et ses liens avec un système mondial capitaliste, nous devons procéder à une analyse intersectionnelle qui tienne compte du genre, de la race/de l'origine ethnique, de l'âge, des compétences, de la nationalité, de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre des personnes, entre autres statuts.

La crise profonde du système actuel de gouvernance mondiale est également évidente lorsqu’on examine les maigres accords intergouvernementaux conclus et la façon dont ils manquent souvent de mécanismes de responsabilisation les plus fondamentaux. Le système multilatéral qui a servi la gouvernance mondiale par le passé ne parvient plus à répondre aux multiples crises actuelles. Ce même système continue d'être profondément antidémocratique, marqués par l’augmentation de la présence et de la puissance des sociétés qui occupent désormais les espaces précédemment réservés aux États.

Repenser, Renouveler et Réactiver

Ces menaces nous forcent, nous les féministes, à repenser nos perspectives et nos stratégies, à renouveler et à réactiver notre engagement pour la construction d’un mouvement en faveur d’une économie juste, en partenariat avec d'autres mouvements.

Ces menaces nous incitent à envisager, d’une perspective féministe, de vastes programmes de transformation socioéconomique qui tiennent compte des réalités de la majorité des personnes démunies. Le temps est venu d’opérer les changements nécessaires pour mettre en place une économie juste et pour relever les défis systémiques persistants.


Voir également

Quelle est l’origine de ce projet?

Notre vision