Philippe Leroyer | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Défenseur-e-s des droits humains

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.

Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.

Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.


Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses

Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.

En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :

  • les agressions physiques et la mort
  • les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
  • le harcèlement judiciaire et la criminalisation
  • l’épuisement

Une approche holistique et collaborative de la sécurité

Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :

  • éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
  • renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.

Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :

  • de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
  • de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
  • de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
  • de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.

Nos actions

Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.

  • Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;

  • Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;

  • Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;

  • Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.

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Key opposition strategies and tactics

Despite their rigidity in matters of doctrine and worldview, anti-rights actors have demonstrated an openness to building new kinds of strategic alliances, to new organizing techniques, and to new forms of rhetoric. As a result, their power in international spaces has increased.


There has been a notable evolution in the strategies of ultra conservative actors operating at this level. They do not only attempt to tinker at the edges of agreements and block certain language, but to transform the framework conceptually and develop alternative standards and norms, and avenues for influence.

Strategy 1: Training of UN delegates

Ultra conservative actors work to create and sustain their relationships with State delegates through regular training opportunities - such as the yearly Global Family Policy Forum - and targeted training materials.

These regular trainings and resources systematically brief delegates on talking points and negotiating techniques to further collaboration towards anti-rights objectives in the human rights system. Delegates also receive curated compilations of ‘consensus language’ and references to pseudo-scientific or statistical information to bolster their arguments.

The consolidated transmission of these messages explains in part why State delegates who take ultra-conservative positions in international human rights debates frequently do so in contradiction with their own domestic legislation and policies.

Strategy 2: Holding international convenings

Anti-rights actors’ regional and international web of meetings help create closer links between ultra conservative Civil Society Organizations (CSOs), States and State blocs, and powerful intergovernmental bodies. The yearly international World Congress of Families is one key example.

These convenings reinforce personal connections and strategic alliances, a key element for building and sustaining movements. They facilitate transnational, trans-religious and dynamic relationship-building around shared issues and interests, which leads to a more proactive approach and more holistic sets of asks at the international policy level on the part of anti-rights actors.

Strategy 3: Placing reservations on human rights agreements

States and State blocs have historically sought to undermine international consensus or national accountability under international human rights norms through reservations to human rights agreements, threatening the universal applicability of human rights.  

The Convention on the Elimination of Discrimination Against Women (CEDAW) has received by far the most reservations, most of which are based on alleged conflict with religious law. It is well-established international human rights law that evocations of tradition, culture or religion cannot justify violations of human rights, and many reservations to CEDAW are invalid as they are “incompatible with the object and purpose” of CEDAW. Nevertheless, reference to these reservations is continually used by States to dodge their human rights responsibilities.

‘Reservations’ to UN documents and agreements that are not formal treaties - such as Human Rights Council and General Assembly resolutions - are also on the rise.

Strategy 4: Creating a parallel human rights framework

In an alarming development, regressive actors at the UN have begun to co-opt existing rights standards and campaign to develop agreed language that is deeply anti-rights.

The aim is to create and then propagate language in international human rights spaces that validates patriarchal, hierarchical, discriminatory, and culturally relativist norms.

One step towards this end is the drafting of declarative texts, such as the World Family Declaration and the San Jose Articles, that pose as soft human rights law. Sign-ons are gathered from multiple civil society, state, and institutional actors; and they are then used a basis for advocacy and lobbying.

Strategy 5: Developing  alternative ‘scientific’ sources

As part of a strategic shift towards the use of non-religious discourses, anti-rights actors have significantly invested in their own ‘social science’ think tanks. Given oxygen by the growing conservative media, materials from these think tanks are then widely disseminated by conservative civil society groups. The same materials are used as the basis for advocacy at the international human rights level.  

While the goals and motivation of conservative actors derive from their extreme interpretations of religion, culture, and tradition, such regressive arguments are often reinforced through studies that claim intellectual authority. A counter-discourse is thus produced through a heady mix of traditionalist doctrine and social science.

Strategy 6: Mobilizing Youth

This is one of the most effective strategies employed by the religious right and represents a major investment in the future of anti-rights organizing.

Youth recruitment and leadership development, starting at the local level with churches and campuses, are a priority for many conservative actors engaged at the international policy level.  

This strategy has allowed for infiltration of youth-specific spaces at the United Nations, including at the Commission on the Status of Women, and creates a strong counterpoint to progressive youth networks and organizations.

Key anti-rights strategies

Strategy 7: Defunding and delegitimizing human rights mechanisms

When it comes to authoritative expert mechanisms like the UN Special Procedures and Treaty Monitoring Bodies and operative bodies like the UN agencies, regressive groups realize their potential for influence is much lower than with political mechanisms[1].

In response, anti-rights groups spread the idea that UN agencies are ‘overstepping their mandate,’ that the CEDAW Committee and other Treaty Bodies have no authority to interpret their treaties, or that Special Procedures are partisan experts working outside of their mandate. Anti-rights groups have also successfully lobbied for the defunding of agencies such as the United Nations Population Fund (UNFPA).

This invalidation of UN mechanisms gives fuel to state impunity. Governments, when under international scrutiny, can defend their action on the basis that the reviewing mechanism is itself faulty or overreaching.

Strategy 8: Organizing online

Conservative non-state actors increasingly invest in social media and other online platforms to promote their activities, campaign, and widely share information from international human rights spaces.

The Spanish organization CitizenGo, for example, markets itself as the conservative version of Change.org, spearheading petitions and letter-writing campaigns. One recent petition, opposing the establishment of a UN international day on safe abortion, gathered over 172,000 signatures.


Overarching Trends:

  • Learning from the organizing strategies of feminists and other progressives.
  • Replicating and adapting successful national-level tactics for the international sphere.
  • Moving from an emphasis on ‘symbolic protest’ to becoming subversive system ‘insiders.’

By understanding the strategies employed by anti-rights actors, we can be more effective in countering them.

 


[1] The fora that are state-led, like the General Assembly, the Human Rights Council, and UN conferences like the Commission on the Status of Women and the Commission on Population and Development


Other Chapters

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Snippet FEA different lines of work FOR S4 (EN)

Lines of work:

FOR

Join Us - old 5 Apr 2023 (changed by Ritu)

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لماذا عليّ أن أفكر بتعبئة الاستطلاع؟

هنالك العديد من الأسباب لتعبئة الاستطلاع منها أنه لديك الفرصة لمشاركة تجربتك المعاشة المتعلقة بحشد الموارد لدعم تنظيمك، أن تعمل/ين من منطلق قوة كخبير/ة بما يتعلق بالأموال ولأين تتحرك ولأين تصل وبذلك المشاركة بالجهد المشترك والمناصرة لتحريك التمويلات الأكبر والأفضل. لقد أثبت استطلاع "أين المال" في العشرين عام الأخيرة أنه مصدر أساسي للشركاء/ الشريكات وكذلك للممولين/ات. ندعوك من كل قلبنا للمشاركة بالنسخة الثالثة لتسليط الضوء على الوضع الفعلي للموارد، وتحد الحلول الخاطئة، والإشارة إلى كيفية تغيير التمويل حتى تزدهر الحركات وتواجه التحديات المعقدة في عصرنا.

Lorena Borjas

Lorena Borjas, femme trans et activiste latino-américaine, travaillait et vivait dans le quartier de Jackson Heights dans le Queens, à New York. Dans ces rues, pendant des années, elle s’est occupée de sa communauté à plaider en faveur des droits des personnes trans et immigrées, soutenir les individus ayant survécu à la traite des êtres humains et à la maltraitance et défendre les droits des travailleures du sexe et des personnes vivant avec le VIH et le sida.

Lorena se battait avec force, sans relâche, afin d’aider, de défendre et de soutenir les personnes les plus marginalisées et discriminées par la transphobie, la misogynie et le racisme.  

« Elle nous a poussé·e·s à briller avec authenticité, à devenir le cri subversif qui affirme “ je suis là et je mérite moi aussi d’être heureux·se ” » - Cecilia Gentili, activiste trans et ami·e de Lorena 

Ayant elle-même fait face à de nombreux traumatismes et difficultés en tant qu'immigrée transgenre et victime de la traite des êtres humains, Lorena a puisé dans le puits de ses expériences des connaissances et d’une mémoire émotionnelle afin d'aider à construire et à renforcer la communauté dont elle faisait partie, et qui faisait partie d'elle. Pour ce faire, elle a notamment organisé et mobilisé des aides allant de la fourniture de préservatifs à la mise en relation de femmes trans avec différents services, en passant par la création d'une clinique de dépistage du VIH à son propre domicile.

« C’était une si belle âme qui aidait les autres alors que son parcours d’immigrée, et d’immigrée trans, était difficile et douloureux. Elle était convaincue que la communauté trans avait besoin d’amour, d’acceptation et de compassion, et elle a tout donné. » - Luchia Dragosh, superviseuse de production chez QPTV dans le cadre d’un documentaire sur Lorena 

En plus de 25 ans d'activisme, elle a également fondé le Fonds communautaire Lorena Borjas avec Chase Strangio (avocat et activiste des droits des trans), qui aide les nombreux·ses membres de sa communauté (et en particulier les personnes trans) confronté·e·s aux problèmes d'immigration à éviter le cycle arrestation-prison-expulsion. 

Lorena est décédée en mars 2020 des suites de complications liées à la COVID-19.  

Son oeuvre, gigantesque et merveilleuse, sera poursuivie dans les rues du Queens par le réseau et la communauté qu’elle a cocréés.  

« Nous reprendrons son travail là où elle l’a laissé, travail essentiel au bien-être de ses “ pajaras ” (oiselles), comme elle aimait appeler les filles trans du Queens qu’elle avait prises sous son aile. » - Cecilia Gentili 


Hommages : 

« Lorena nous a apporté de la lumière alors que nous vivions une période très sombre ici à New York. Elle nous a apporté sa lumière alors que nous faisions face à l’ ”épidémie de crack ”, à la crise du sida, aux changements dans les politiques d’immigration. » - Cristina Herrera, fondatrice et directrice générale de Translatina Network et amie de Lorena

« Lorena a fait plus que quiconque pour faire la lumière sur l’épidémie de traite dans les communautés transgenres et permettre à d’autres femmes trans d’échapper à l’exploitation. » - Lynly Egyes (a représenté Borjas pour le compte du Transgender Law Center)

Regardez un documentaire sur Lorena Borjas (seulement en anglais)

Lisez l'article sur Lorena Borjas dans la rubrique Postscript du New Yorker (seulement en anglais)

Lisez un article d'opinion de Cecilia Gentilin dans le New York Times (seulement en anglais)
 

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Tributo: Recordamos a lxs activistas feministas que cambiaron nuestro mundo
En esta galería en línea, rendimos homenaje a más de 450 valientes feministas y activistas de todas las regiones del mundo y 88 países que ya no están con nosotrxs.

Lxs traemos a todxs a nuestra memoria colectiva y llevamos su legado de lucha como nuestra antorcha en los movimientos feministas y por los derechos de las mujeres.

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Siete recomendaciones feministas de políticas para frenar los flujos financieros ilícitos

La creciente dominación de los mercados y las instituciones financieras internacionales en la definición de las políticas económicas globales ha tenido como resultado la captura del poder popular en aras del interés de las élites y las grandes corporaciones globales.

Este informe «Flujos financieros ilícitos» analiza su desproporcionado impacto de género y los marcos legales y políticos actuales que permiten a las corporaciones multinacionales beneficiarse del fraude fiscal en detrimento de las personas y el planeta.

El informe concluye con siete recomendaciones feministas de políticas para exigir transparencia y rendición de cuentas por parte del poder corporativo para frenar los flujos financieros ilícitos.


Recomendaciones de políticas para la incidencia

Los flujos financieros ilícitos están llamando la atención como nunca antes: ya sea en negociaciones para el desarrollo, como los que condujeron a la Agenda 2030 y a la Conferencia sobre Financiamiento para el
Desarrollo de Addis Abeba en 2015, u ocupando los titulares de los medios hegemónicos con la publicación de documentos filtrados sobre finanzas offshore conocidos como los «Panama Papers». En otro ejemplo, en un
referendum de febrero de 2017, el pueblo ecuatoriano votó para prohibir que políticxs y funcionarixs públicxs posean acciones, compañías o capital en paraísos fiscales. El Gobierno de Ecuador es ahora, dentro del grupo
G-77, una de las voces principales que reclaman en las Naciones Unidas la creación de un organismo tributario global para poner fin a los paraísos fiscales.

Esta atención pública potencialmente da impulso para que lxs feministas, los movimientos sociales y lxs defensores de la justicia tributaria presionen por la transformación del sistema financiero internacional, donde
se arraigan desigualdades globales, incluidas las desigualdades de género.

Ofrecemos aquí siete pedidos de políticas como contribución a los crecientes esfuerzos de incidencia de actores por la justicia social, feministas, por los derechos de las mujeres y por la igualdad de género.

1. Abordar los flujos financieros ilícitos como una violación de los derechos humanos y los derechos de las mujeres:

  • Los FFI impiden el cumplimiento de la obligación de los Estados de movilizar los máximos recursos disponibles para la realización de los derechos humanos, incluidos los compromisos de larga data sobre los derechos de las mujeres y la igualdad de género.
  • El aumento de la de la rendición de cuentas de las corporaciones es una posibilidad que está sobre la mesa del Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas (ONU). Ya se ha establecido un grupo de trabajo abierto intergubernamental para elaborar un instrumento vinculante internacional que regule, según las normativas internacionales de derechos humanos, las actividades de las corporaciones transnacionales y otras empresas comerciales. Este proceso tiene el potencial de abordar la evasión fiscal corporativa como una violación de los derechos humanos, incluidos los derechos de las mujeres, y debería recibir más apoyo de los países del Norte y del Sur globales.

2. Garantizar que las corporaciones multinacionales paguen su parte:

  • • Desarrollar mecanismos internacionales para detener las prácticas fiscales fraudulentas y evitar las exenciones fiscales a las corporaciones. Los Estados miembros de las Naciones Unidas deberían iniciar negociaciones para redactar el borrador de una convención de la ONU para combatir las prácticas fiscales fraudulentas. La convención debería adoptar un sistema de consolidación y prorrateo para gravar las ganancias corporativas globales.
  • Revisar específicamente las regulaciones nacionales de los países ricos que requieren que las CMN paguen impuestos solo en el país de residencia y no en los países de actividad económica. Esta práctica daña sobre todo a los países en desarrollo, ya que cada vez pierden más base tributaria que se desplaza a jurisdicciones de baja o nula tributación. Al respecto deberían considerarse propuestas tales como el enfoque de tributación unitaria.

3. Apoyar el establecimiento de un organismo tributario internacional de las naciones Unidas:

  • Un organismo tributario de las Naciones Unidas, con iguales derechos de voto y membresía universal, debería tener la facultad de revisar la política tributaria nacional, regional y global y de garantizar que los Estados cumplan con los compromisos de larga data sobre derechos humanos, incluidos los derechos de las mujeres y la igualdad de género.

4. Promover la transparencia y la recolección de datos con perspectiva de género:

  • Deben realizarse mayores esfuerzos globales para pulir los datos comparables sobre fraude fiscal, por ejemplo, con datos desglosados por género que ponen al desnudo los prejuicios de género de ciertos sistemas tributarios.
  • Los países deben garantizar un esquema para el intercambio automático de información que garantice el acceso público y global a datos clave que afectan los recursos disponibles para la realización de los derechos humanos.
  • Implementar obligaciones informativas país por país para que las corporaciones multinacionales publiquen, como parte de sus informes anuales, las ganancias obtenidas y los impuestos pagados en cada país donde operan.
  • Debe haber más cooperación de los gobiernos para compartir sus registros públicos nacionales que dan a conocer los verdaderos beneficiarios de compañías, fideicomisos, fundaciones y estructuras legales similares, además de otra información financiera.

5. Promover la justicia tributaria a través de políticas fiscales nacionales progresivas:

  • Promover la justicia tributaria a través de políticas fiscales progresivas. Esto implica aumentar el peso de los impuestos directos sobre los ingresos de capital y los sectores sociales de alta rentabilidad y, al mismo tiempo, reducir y eliminar el peso tributario que recae en las mujeres y las personas pobres. Los segmentos precarizados de la sociedad, donde las mujeres están sobrerrepresentadas, no deberían terminar pagando más impuestos, en relación con sus ingresos, que los segmentos más adinerados, que a menudo se benefician de subsidios impositivos, moratorias y reducciones fiscales.
  • Los gobiernos deben revisar desde una perspectiva crítica los dañinos acuerdos comerciales y de inversión que otorgan incentivos y exenciones fiscales, que perpetúan la desigualdad y los prejuicios de género.

6. Garantizar la participación de las organizaciones por los derechos de las mujeres, los movimientos sociales y la sociedad civil progresista en sentido amplio:

  • Las decisiones sobre política económica y fiscal carecen a menudo de perspectiva de género. La interacción de los ministerios de género y de finanzas, y de estos con la sociedad civil y las defensoras de derechos humanos, es fundamental para entender mejor el impacto que tienen las decisiones sobre los ingresos públicos en los derechos de las mujeres y la igualdad de género.
  • Debe establecerse un ambiente propicio que proteja a las defensoras de derechos humanos y otrxs activistas (incluidxs lxs denunciantes y activistas para la justicia tributaria) que expongan el fraude fiscal e informen sobre la corrupción.

7. Poner fin a la impunidad de las actividades delictivas asociadas con los flujos financieros ilícitos y garantizar la rendición de cuentas:

  • Establecer un mecanismo coordinado global entre autoridades fiscales nacionales, mecanismos de derechos humanos e igualdad de género y unidades de inteligencia, para garantizar que las actividades delictivas asociadas con los FFI no continúen impunes.
  • Fortalecer los sistemas de justicia nacionales y globales para lograr la rendición de cuentas de individuos y entidades por la financiación de actividades delictivas a través de los FFI.

 


 

Leer el informe completo

Snippet FEA Striking against all odds (ES)

Luchar contra viento y marea: la historia de la victoria sin precedentes de la Red de Solidaridad

En enero de 2022, la Red de Solidaridad organizó una huelga con 400 trabajadorxs. ¿Su principal demanda? Aumentar los salarios. La huelga fue convocada después de meses de conversaciones fracasadas con el Ministerio de Asuntos Sociales de Georgia como parte de un conflicto laboral.

Después de semanas de protestar, negociar, hablar con la prensa, resistir represalias y soportar el frío del invierno georgiano, lxs trabajadorxs obtuvieron concesiones sin precedentes del gobierno: aumento de los salarios, prestaciones por maternidad, cobertura de los costos de transporte, el cese de despidos, la compensación por los días de huelga, y más.

La huelga no solo resultó en ganancias materiales, sino que también hizo que lxs trabajadorxs se sintieran unidxs y empoderadxs para defenderse y luchar por condiciones de trabajo dignas ahora y en el futuro. Se convirtieron en una fuente de inspiración para todxs lxs trabajadorxs del país.

Puedes leer más sobre su victoria aquí.

Reason to join 5

Expande tus fronteras. Lxs afiliadxs de AWID representan de forma creciente una intersección diversa y vibrante de feministas que trabajan, entre otras cosas, en temáticas asociadas a la tierra, los derechos de lxs trabajadorxs, los derechos sexuales y la autonomía corporal. Al afiliarte, puedes conectar tus luchas con las de otros movimientos.

Наша группа, организация и/или движение не получали и не мобилизовывали финансирование от внешних спонсоров – можем ли мы принять участие в опросе?

Да! Мы признаем и ценим различные причины, по которым феминистки(-ты), работающие в различных контекстах, не имеют внешнего финансирования. Эти причины могут разниться: от невозможности подавать заявки на гранты из-за несоответствия требованиями и/или невозможности получения денег из-за рубежа, до использования генерируемых автономно ресурсов, в качестве самостоятельной политической стратегии. Мы хотим услышать ваше мнение, независимо от наличия или отсутствия у вас опыта работы с внешним финансированием.

Rosane Santiago Silveira

Rosane Santiago Silveira was affectionately known as Rô Conceição. A Brazilian environmental and human rights activist, she fervently fought to protect the environment where it was most threatened. 

This included defending it on the island of Barra Velha, where it was endangered by oil exploration, as well as safeguarding it by campaigning against land-grabbing and expansion of eucalyptus plantations in Bahia State, where Rosane was a member of the Cassurubá Extractivist Reserve Council.

“Extractive Reserve is a protected area where resident families make their living off natural products extracted from the forest. These activities help maintain the forest integrity.” - Global Justice Ecology Project (original source: Rede Brasil Atual)

She was part of trade union activities, human rights and cultural movements. Rosane dedicated much of herself to causes that were not only close to her but are also of concern to land, forests, rivers, and communities whose rights and lives are continuously at risk.

She was tortured and murdered on 29 January 2019 in Nova Viçosa, a city in southern Bahia. 

“Unfortunately, today there is a feeling of total insecurity, because of the State’s absence in prosecuting these crimes. We were with her at Christmas, and everyone realised that she was worried and now we know that she had received three death threats,”  - Tuian, Rosane’s son in an interview with Rádio Brasil Atual (original source: Rede Brasil Atual)

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Bureau administratif

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SYNDICAT OTRAS

L’Organisation Sindicale des Travailleur·euses du Sexe (Organización Sindical de Trabajadoras del Sexo, OTRAS) est le premier syndicat de travailleur·euses du sexe de l'histoire de l'Espagne. Le syndicat est née de la nécessité de garantir les droits sociaux, juridiques et politiques des travailleur·euses du sexe dans un pays où les mouvements d'extrême droite se renforcent au jour le jour.

Après des années de lutte contre le système juridique espagnol et les groupes abolitionnistes du travail du sexe qui ont appelé à sa fermeture, OTRAS a finalement obtenu son statut légal de syndicat en 2021.

Son objectif? Décriminaliser le travail du sexe et garantir des conditions et des environnements de travail décents pour tous·tes les travailleur·euses du sexe.

Le syndicat représente plus de 600 travailleur·euses du sexe, dont beaucoup de personnes immigrantes, racialisées, trans, queer, ou de genre non-conforme.

Our values - bodily autonomy

Autonomie, intégrité et libertés corporelles

Nous célébrons le droit de chacun·e à choisir son identité, ses relations, ses objectifs, son travail, ses rêves et ses plaisirs, et ce qu'iel fait de son esprit, de son corps et de son âme. Nous croyons qu'il est nécessaire de travailler à l'accès aux ressources, aux informations et à des environnements sûrs et favorables qui permettent d'atteindre cet objectif.

Quais são os idiomas oficiais do inquérito WITM?

Por enquanto, o inquérito no KOBO está disponível em árabe, inglês, francês, português, russo e espanhol. Terá a oportunidade de selecionar um dos idiomas no início do inquérito.