
Maria Margarita Che Chub

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.
Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.
Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.
Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.
En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :
Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :
Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :
Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.
Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;
Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;
Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;
Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.
C'est un centre communautaire, où l'on peut suivre des cours et se former à des activités créatives génératrices de revenus comme la coiffure, la cuisine et la création artistique. Les enfants peuvent également profiter d'activités culturelles et éducatives.
Le MSTC ne travaille pas seul. Iels collaborent avec des institutions et des collectifs artistiques pour produire des expériences culturelles, sportives et éducatives, ainsi qu'un accès critique à des services de santé. Depuis sa création, ce projet participatif a été porté essentiellement par des femmes, sous la direction de l'activiste afro-brésilienne Carmen Silva, autrefois sans abri.
Sauf si vous avez des problèmes d’accessibilité et/ou que vous répondez aux questions de l’enquête dans une autre langue, nous vous encourageons fortement à utiliser KOBO pour une collecte et une analyse standardisées des données WITM.
AWID currently has hundreds of prominent, innovative organizations working on issues related to women’s rights and development as members. Criteria for membership are the same as for individuals, although membership fees and membership benefits are different, and are geared to address the needs of our member organizations.
« J’ai constaté la discrimination dans la rue, que ce soit par des taquineries ou des agressions verbales qui y ont lieu. Je me suis aussi faite plein d’ami·e·s et j’y ai rencontré plusieurs personnes. Il se peut que ce soit dangereux là-bas, mais je suis une survivante, et pour le moment, c’est là où je suis. » - Sainimili Naival
Elle a demandé aux responsables et acteurs politiques de fournir des politiques et des services adaptés au handicap, comme la construction de rampes dans les villes et les villages afin d'accroître leur accessibilité. Les barrières physiques n’étaient pas les seules qu’elle aspirait à modifier. Sur la base de sa propre expérience, elle savait que des changements plus difficiles devaient être menés dans les sphères économiques et sociales. Bon nombre des défis avec lesquels sont aux prises les personnes handicapées trouvent leurs racines dans les attitudes discriminantes et stigmatisantes.
Survivante et combattante, Sainimili a contribué à co-créer des réalités féministes qui renforcent l’inclusion et font évoluer les attitudes par rapport à l’égalité des personnes handicapées. Elle a été membre de la Spinal Injury Association of Fiji (SIA) ainsi que participé à la formation « Démarrez votre entreprise » de l’Organisation internationale du Travail à Suva via le projet « Pacific Enable » (le Pacifique rend possible) du Forum Asie-Pacifique sur le handicap. Elle a ainsi pu transformer ses idées en une entreprise qui lui était propre. Elle était commerçante sur l’étal de marché 7 de Suva, offrant des services de manucure, tout en gérant un stand au marché des femmes SIA pour y vendre de l’artisanat, des suls et des objets historiques. Sainimili planifiait d’élargir son commerce et de devenir une employeuse majeure de personnes handicapées.
Outre son activisme, elle était également médaillée de tennis de table et une récente championne.
Avec sa personnalité vive, Sainimili était unique. On savait toujours lorsqu’elle était dans la pièce car ses rires et ses histoires étaient la première chose qu’on pouvait remarquer. - Michelle Reddy
Sainmili est décédée en 2019.
Yes, we invite you to share more on issues that are important to you by responding to the open question(s) at the end of the survey.
Nous sommes ravis de partager notre nouveau Plan stratégique (2023-2027) avec tout le monde. Bien tôt, AWID fera une annonce pour informer notre communauté et nos membres.
L’Association pour les droits des femmes dans le développement (AWID) est une organisation féministe, associative et internationale de soutien aux mouvements.
Depuis plus de 35 ans, l’AWID fait partie d’un incroyable écosystème des mouvements féministes qui oeuvrent en faveur de la justice de genre et des droits humains des femmes à travers le monde.
L’AWID imagine un monde où les réalités féministes prospèrent, où les ressources et le pouvoir sont partagés de façon à permettre à chacun-e, y compris aux générations futures, de s’épanouir et de réaliser leur plein potentiel dans la dignité, l’amour et le respect et où la Terre nourrit la vie dans toute sa diversité.
Notre mission est d’aider les mouvements féministes, en faveur des droits des femmes et de la justice de genre à s’épanouir, à être un élément moteur de l’opposition aux systèmes d’oppression et à co-créer des réalités féministes.
Nous promouvons notre travail au travers des stratégies suivantes:
Nous tirons collectivement parti de notre portée, de notre pouvoir, de nos ressources et de nos relations afin d’influencer stratégiquement les politiques et les pratiques. Nous visons à promouvoir les programmes féministes à travers les collaborations que nous menons avec les décideurs politiques, les fonda-trices-teurs et les activistes au sein des espaces régionaux et internationaux. Dans le cadre des efforts que nous déployons pour renforcer notre pouvoir et influence collectifs, nous incitons également les mouvements féministes et de lutte pour les droits des femmes à accorder une place centrale aux mouvements historiquement opprimés.
Nous nous servons de notre pouvoir mobilisateur pour faciliter le dialogue et élaborer des stratégies sur des questions clés. Nous connectons nos membres et nos allié-e-s les une-s- aux autres, et partageons et échangeons nos ressources, nos idées et nos actions sur des questions pertinentes. Nous organisons des rassemblements et mettons à disposition des espaces nous permettant de consolider nos mouvements et de nouer des rapports les un-e-s avec les autres, d’imaginer et d’envisager de nouveaux horizons, de développer des stratégies d’influence efficaces et de créer ensemble des programmes et des processus importants.
Nous mobilisons nos membres et les mouvements que nous soutenons pour consolider l’action collective en solidarité avec les causes et les défenseur-e-s féministes en danger. Nous créons des partenariats, pratiquons l’écoute active et tissons des liens de solidarité continus et sur le long terme. Aux côtés de défenseur-e-s, nous oeuvrons à établir une base de connaissances et à soutenir des réseaux de solidarité autour de la protection et du bien-être.
Nous reconnaissons la valeur unique des stratégies culturelles et créatives dans la lutte contre les oppressions et l’injustice. Nous travaillons avec des artistes qui accordent une place prépondérante aux voix féministes et aux récits des communautés historiquement opprimées. Nous voyons en cette tactique émergente l’art et l’expression créative comme autant de moyens nous permettant d’imaginer un monde où l’on continue de célébrer des réalités féministes, et où ces dernières continuent de prospérer.
Nos initiatives oeuvrent à l’intersection des zones de changement que nous abordons, des mouvements que nous priorisons et des stratégies que nous déployons:
Nous surveillons, documentons et visibilisons la façon dont les acteurs anti-droits opèrent et conspirent au sein des espaces multilatéraux, et soutenons les mouvements et allié-e-s féministes, oeuvrant en faveur des droits des femmes et de la justice de genre pour contrer leur influence et leur impact.
En travaillant sur l’extractivisme, la justice fiscale et la responsabilisation des entreprises, nous acquérons des connaissances sur le pouvoir des entreprises et leur influence; nous plaidons pour la responsabilisation des entreprises et la distribution équitable des richesses; et amplifions les propositions féministes en faveur d’économies plus justes.
Nous développons des analyses accessibles et orientées vers l’action concernant l’état des ressources attribuées aux mouvements féministes. Nous nous efforçons d’influencer les pratiques et politiques des donateurs, d’approfondir et maintenir les subventions en faveur de changements sociaux féministes et de soutenir les besoins et les stratégies des mouvements.
L’AWID s’engage expressément à avoir de l’impact dans le monde et à renforcer nos propres résiliences et apprentissages organisationnels afin de consolider davantage les mouvements féministes internationaux.
Sans le généreux soutien et le financement de nos donateur-e-s, notre travail ne serait pas possible.
“But when was the master
ever seduced from power?
When was a system ever broken
by acceptance?
when will the BOSS hand you power with love?
At Jo’Burg, at Cancun or the U.N?
– Molara Ogundipe
Across the different continents and countries, Professor Ogundipe taught comparative literature, writing, gender, and English studies using literature as a vehicle for social transformation and re-thinking gender relations.
A feminist thinker, writer, editor, social critic, poet, and activist Molara Ogundipe succeeded in combining theoretical work with creativity and practical action. She is considered to be one of the leading critical voices on African feminism(s), gender studies and literary theory.
Molara famously coined the concept of “stiwanism’ from the acronym STIWA – Social Transformations in Africa Including Women recognizing the need to move “away from defining feminism and feminisms in relation to Euro-America or elsewhere, and from declaiming loyalties or disloyalties.”
In her seminal work ‘Re-creating Ourselves’ in 1994, Molara Ogundipe (published under Molara Ogundipe-Leslie) left behind an immense body of knowledge that decolonized feminist discourse and “re-centered African women in their full, complex narratives...guided by an exploration of economic, political and social liberation of African women and restoration of female agency across different cultures in Africa.”
In speaking about the challenges she faced as a young academic she said:
”When I began talking and writing feminism in the late sixties and seventies, I was seen as a good and admirable girl who had gone astray, a woman whose head has been spoilt by too much learning".
Molara Ogundipe stood out for her leadership in combining activism and academia; in 1977 she was among the founding members of AAWORD, the Association of Women in Research and Development. In 1982 she founded WIN (Women In Nigeria) to advocate for full “economic, social and political rights” for Nigerian women. She then went on to establish and direct the Foundation for International Education and Monitoring and spent many years on the editorial board of The Guardian.
Growing up with the Yoruba people, their traditions, culture, and language she once said :
“I think the celebration of life, of people who pass away after an achieved life is one of the beautiful aspects of Yoruba culture.”
Molara’s Yoruba ‘Oiki’ praise name was Ayike. She was born on 27 December 1940 and at the age of 78, Molara passed away on 18 June 2019 in Ijebu-Igbo, Ogun State, Nigeria.
Metzineres
Los datos se procesarán para fines estadísticos y así arrojar luz sobre el estado de la dotación de recursos para los movimientos feministas de todo el mundo, y solo se exhibirán de forma desglosada. AWID no divulgará información acerca de ninguna organización en particular ni publicará información que permita identificar a una organización por su ubicación o características sin el consentimiento acreditado de dicha organización.
In 2002 AWID celebrated its 20th anniversary. Given the challenging political, economic and funding environment in which women's organizations must survive, a milestone such as this is worthy of recognition.
In the past two decades the geo-political landscape has been transformed and development theories have come and gone, but approaches to ensure women benefit from development processes have endured.
In its twenty-year history, AWID grew from a volunteer organization for U.S. "Women in Development" (WID) specialists to an international network striving to support proactive and strategic gender equality research, activism and policy dialogue.
On the occasion of its 20th anniversary, this paper charts not only the changes in AWID's organizational structure and goals but also the shifts in policy approaches to gender equality in a changing global environment, through the lens of a membership organization committed to improving the lives of women and girls everywhere.
Yamile Guerra fue una conocida abogada, líder comunitaria y activista política de la región colombiana de Santander.
Trabajó activamente para resolver las disputas entre comunidades locales y empresas promotoras, y abogó contra la apropiación ilegal de las tierras. Yamile ocupó varios cargos políticos, entre ellos la Secretaría General del Gobierno de Santander en Bogotá, y se presentó también a la Alcaldía de Bucaramanga. En los últimos años de su vida, Yamile se volvió cada vez más activa en las causas medioambientales contra los desarrollos urbanos, particularmente, en la defensa de los humedales biodiversos de Santurbán contra los desarrollos urbanos, una región que abastece de agua dulce a casi 2 millones de personas .
Según su familia y amigxs, Yamile recibía amenazas de muerte a diario y había pedido protección a las autoridades.
"Ella era muy consciente de este problema [litigio de tierras] y manifestó repetidamente que se sentía insegura". - Alixon Navarro Muñoz, periodista y amigo de la familia Guerra.
El 20 de julio de 2019, Yamile fue asesinada a tiros por dos hombres en Floridablanca, Santander. Acababa de terminar de discutir con ellos por una disputa de tierras. Un sospechoso fue arrestado más tarde por su asesinato y admitió haber recibido un pago por llevar a cabo su asesinato. Según varios informes, o Yamile fue la tercera integrante de su familia en ser asesinada a causa de las disputas por tierras. El padre de Yamile, Hernando Guerra, había sido asesinado también varios años antes.
El asesinato de Yamile forma parte de una ola de violencia y asesinatos sistemáticos contra cientos de activistas sociales y defensorxs de los derechos humanos en Colombia. Según el Instituto de Estudios para el Desarrollo y la Paz (INDEPAZ), en el momento de la muerte de Yamile, más de 700 líderes comunitarios y activistas de derechos humanos habían sido asesinadxs desde que el país firmó un acuerdo de paz en agosto de 2016. La mayoría de ellxs fueron asesinadxs por enfrentar el tráfico ilegal de drogas y las operaciones mineras. Las personas indígenas, afrocolombianas y las mujeres defensoras de derechos humanos son lxs activistas que corren mayor riesgo.
Menos de una semana después de la muerte de Yamile, miles de colombianxs marcharon por pueblos y ciudades sosteniendo fotos en blanco y negro de activistas que habían sido asesinadxs, en las pancartas se podía leer: "Sin líderes no puede haber paz" y "No más derramamientos de sangre".
Yamile Guerra tenía solo 42 años en el momento de su asesinato.
383 personnes. |
Non. L’enquête s’appuie sur les 20 années de mobilisation de l’AWID dans l’objectif d’obtenir davantage de financement de meilleure qualité pour des changements sociaux menés par des féministes. Cette enquête est la troisième édition de la recherche Où est l’argent pour l’organisation des mouvements féministes? Notre objectif est de mener une enquête WITM tous les 3 ans.
2009 UN Conference on the World Financial and Economic Crisis and its Impacts on Development