
Heike Jensen

Le Conseil des droits de l'homme (CDH) est un organe intergouvernemental clé du système des Nations Unies, responsable de la promotion et la protection des droits humains autour du globe. Il se réunit trois fois par an en session ordinaire, en Mars, Juin et Septembre. Le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) constitue le secrétariat pour le CDH.
Débat et adopte des résolutions sur les questions globales des droits humains ainsi que sur la situation des droits humains dans des pays particuliers
Examine les plaintes des victimes de violations des droits humains et des organisations activistes, au nom des victimes de violations des droits humains
Nomme des experts indépendants (que l'on connaît sous le nom de « Procédures Spéciales ») pour réviser les cas de violation des droits humains dans des pays spécifiques, ainsi que pour examiner et suivre des questions globales relatives aux droits humains
Prend part à des discussions avec les experts et les gouvernements sur les questions de droits humains
Évalue les bilans des États membres de l'ONU en matière de droits humains tous les quatre ans et demi, dans le cadre de l'examen périodique universel.
La prochaine session du CDH a lieu à Genève, en Suisse, du 30 juin au 17 juillet 2020.
AWID travaille avec des partenaires féministes, progressistes et du domaine des droits humains pour partager nos connaissances clé, convoquer dialogues et évènements avec la société civile, et influencer les négociations et les résultats de la session.
Fadila M. était une activiste “tribale” Soulaliyate d’Azrou, dans la province marocaine d’Ifrane. Elle s'est battue contre une forme spécifique de discrimination à l'égard des femmes “tribales” liée à la propriété foncière.
Dans le cadre du Mouvement en faveur des droits fonciers des femmes Soulaliyates, elle a travaillé pour la révision de la législation-cadre relative à la gestion des biens communautaires, avec l'adoption en 2019 de trois projets de lois garantissant l'égalité des femmes et des hommes.
Selon le droit coutumier en vigueur, les femmes n'avaient pas le droit de bénéficier de la terre, surtout celles qui étaient célibataires, veuves ou divorcées. Au Maroc, les droits à la terre collective se transmettaient traditionnellement entre les membres masculins de plus de 16 ans issus d’une même famille. Depuis 2007, Fadila M. faisait partie du mouvement des femmes, à savoir la première mobilisation populaire nationale de revendication de leurs droits fonciers. Parmi leurs victoires, citons le fait qu'en 2012, les femmes Soulaliyates ont pu, pour la première fois, s'inscrire sur les listes de bénéficiaires et disposer d'une indemnisation liée à la cession des terres. Le mouvement a également réussi à faire modifier le dahir de 1919 (décret du roi du Maroc) de façon à garantir aux femmes le droit à l'égalité.
Fadila M. s’est éteinte le 27 septembre 2018. Les circonstances de sa mort, survenue alors qu’elle participait à une marche de protestation sur la question des terres collectives, ne sont pas claires. Si les autorités déclarent que sa mort est accidentelle et qu'elle a fait un arrêt cardiaque sur le chemin de l'hôpital, la section locale de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH), affirme quant à elle que Fadila a été étouffée par un membre des forces policières arborant un drapeau marocain. Sa famille a demandé qu’une enquête soit menée mais les résultats de l'autopsie n'ont pas été communiqués.
Apprenez-en davantage sur le Mouvement en faveur des droits fonciers des femmes Soulaliyates
Veuillez noter: Nous n'avons pu trouver aucune photo de Fadima M. C'est pourquoi cette illustration (au lieu d'un portrait) représente ce pour quoi elle s'est battue et a travaillé : la terre et le droit d'y vivre et d'avoir accès à cette terre et ce qui y pousse.
(Disponível em inglês)
Notre nouveau rapport de recherche Le Diable est dans les détails aborde les lacunes du secteur du développement en termes de connaissance des fondamentalismes religieux et vise à améliorer la compréhension de la façon dont les fondamentalismes religieux entravent le développement et les droits des femmes en particulier. Il offre des recommandations aux acteurs-trices du développement quant aux manières d’éviter de renforcer les fondamentalismes par inadvertance et sur les stratégies pour les contrer. [CTA download link: Lire le document]
Graphic1 | 1. Control of women’s bodies, sexuality, and choice are “warning signs” of rising fundamentalisms. |
2. Neoliberal economic policies have a particularly negative impact on women, and fuel the growth of religious fundamentalisms. | Graphic2 |
Graphic3 | 3. Choosing religious organizations as default for partnerships builds their legitimacy and access to resources, and supports their ideology, including gender ideology. |
4.Everyone has multiple identities and should be defined by more than just their religion. Foregrounding religious identities tends to reinforce the power of religious fundamentalists. | Graphic4 |
Graphic5 | 5. Religion, culture, and tradition are constantly changing, being reinterpreted and challenged. What is dominant is always a question of power. |
6. Racism, exclusion, and marginalization all add to the appeal of fundamentalists’ offer of a sense of belonging and a “cause”. | Graphic6 |
Graphic7 | 7. There is strong evidence that the single most important factor in promoting women’s rights and gender equality is an autonomous women’s movement. |
Le Diable est dans les détails détaille les violations graves à l’encontre des droits humains, et ceux des femmes en particulier, légitimées par des fondamentalismes parrainés par les États ainsi que par des acteurs fondamentalistes non étatiques, tels que les milices, les organisations communautaires religieuses et les particuliers. Le renforcement fondamentaliste de normes sociales patriarcales régressives conduit à la montée de la violence contre les femmes, les filles et les femmes défenseuses des droits humains (WHRDs). La rapport met en avant ces éléments-clé pour comprendre et affronter la situation :
Les acteurs du développement sont en mesure de jouer un rôle important dans ce contexte. La capacité collective des acteurs du développement à reconnaître les fondamentalismes religieux et à les affronter de manière concertée est essentielle pour faire progresser la justice sociale, économique et de genre et les droits humains pour tous, dans un contexte de développement durable. En donnant la priorité à des partenaires progressistes dans le cadre de leurs activités, les acteurs du développement peuvent éviter d’octroyer des ressources ou de la légitimité aux fondamentalistes religieux. Les organisations de femmes ont de l’expertise sur le sujet et ont développé des stratégies pour lutter contre les fondamentalismes : Les acteurs du développement pourraient s’appuyer sur ces connaissances et s’engager à leurs côtés au sein de coalitions intersectorielles pour faciliter leur diffusion
“I didn’t plan to be a singer, singing planned to be in me.” - Dorothy Masuka (interview with Mail & Guardian)
One such song titled “Dr. Malan” (named after the pro-apartheid politician D.F. Malan) was banned. She went on to record “Lumumba” (1961), a song about the assassination of the anti-colonial leader Patrice Lumumba. Dorothy’s work and activism attracted the attention of the Special Branch of the South African police and she was forced into a political exile that would span over three decades. Throughout this time, she worked with pro-independence groups including the African National Congress. In 1992, as apartheid started to crumble and Nelson Mandela was released from prison, she returned to South Africa.
Some of her other work includes the first song she recorded in 1953 entitled “Hamba Notsokolo”, a hit in the 1950s and a valued classic. She also wrote “El Yow Phata Phata”, a song that was adapted by Miriam Makeba, making “Pata, Pata” popular internationally.
Rooted in resistance, Dorothy’s music and activism were intertwined, leaving a magnificent and inspiring legacy. She was also widely known as “Auntie Dot”.
On 23 February 2019 at the age of 83, Dorothy passed away in Johannesburg due to ill health.
Watch Dorothy Masuka in an interview with Mail & Guardian
Listen to some of her music:
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El hogar de Esther Mwikali estaba en la aldea de Mithini, en el condado de Murang'a, Kenya. Esther fue una defensora del derecho a la tierra destacada y valorada que investigó los abusos contra okupas de tierras reclamadas por magnates. La investigación de la que participó Esther incluyó también violaciones del derecho a la tierra cometidas por personas con poder en Makuyu.
Luego de que Esther faltara a una de las reuniones de la aldea, un grupo de búsqueda salió a rastrear a Esther. El 27 de agosto de 2019, dos días después de su desaparición, el cuerpo de Esther fue encontrado en una granja cerca de su casa, con signos de tortura. Esther había sido brutalmente asesinada.
"El trabajo de Esther por evitar el desalojo de lxs integrantes de las comunidades de las tierras reclamadas por magnates era conocido por todxs. Para lxs activistas locales no existía ninguna duda de que su asesinato estaba relacionado con las luchas en la zona por el acceso a la tierra; un trágico recordatorio de la alarmante frecuencia con que se llevan a cabo las ejecuciones extrajudiciales en Kenia."- Global Wittness Report, Julio 2020
"Asociamos la muerte de Mwikali con las luchas locales por el derecho a la tierra, y exigimos al Gobierno que investigue el asunto sin demora." - James Mburu, portavoz de lxs okupas.
"Es necesario tomar medidas con respecto a las personas que presuntamente han amenazado a lxs ocupantes ilegales, incluida la familia de Mwikali". - Alice Karanja, Coalición Nacional de Defensorxs de Derechos Humanos
"El impacto de su trabajo y su tenacidad permanecerán vivos en Kenia durante décadas. El CJGEA consuela a las personas afligidas y pide justicia". - Comunicado de prensa del Centro para la Justicia y la Acción Gubernamental (CJGEA, por sus siglas en inglés), 13 de septiembre de 2019
Sindicato OTRAS
Financiamento externo inclui subsídios e outras formas de financiamento de fundações filantrópicas, governos, financiadores bilaterais, multilaterais ou empresariais, e doadores individuais, tanto a nível nacional como internacional. Não inclui recursos gerados autonomamente por grupos, organizações e/ou movimentos, como, por exemplo, quotas de membres, contribuições voluntárias de colaboradores, membres e/ou apoiantes, angariações de fundos comunitários, aluguer de espaços ou venda de serviços. Para facilitar a consulta, estão incluídas no inquérito definições dos diferentes tipos de financiamento e descrições resumidas de diferentes doadores.
We believe that for feminist movements to be transformative and strong we must continue to work across our similarities and differences. We also must interrogate power and privilege both within and outside our movements.
六大主軸支持起論壇中女性主義理念實現的框架。每個主軸都以實現的女性主義理念、經驗和願景為中心,探討抵抗與主張、奮鬥與另類選擇之間持續不斷的關係。我們希望能共同探討出女性主義理念實現的構成要素,並找到讓女性主義理念實現在人生不同領域,欣欣向榮發展的推動力。
這些實現的理念可能以生活方式、夢想和構思中的想法充分表達,或是寶貴的經驗和重要的時刻。
這些主軸並不是孤立的主題,而是與論壇活動相互串連的載體。我們預期許多活動會處在這些主題的交匯處,不同的爭取方式、社群和運動之間的交匯處。這些說明只是初步的描述,會隨著女性主義理念實現之旅的開展而不斷地演變。
本議題主軸聚焦以下問題:個人、社群和運動如何滿足自身的基本需求,並用以人為本及自然為本的方式,確保我們所需繁盛發展的資源。「資源」指的是食物、水、清潔的空氣以及金錢、勞動力、資訊、知識和時間等等。
女性主義者對抗以剝削和榨取掛帥的主流經濟體制,對於組織我們的經濟與社會生活,女性主義提出了方案、累積經驗與付諸實踐,本主軸借重其經驗,表彰深具影響力與啟發性者。糧食和種子主權、女性主義的工作和勞動願景、公正和永續的貿易體系等等,只是將要探索的一部分問題而已。我們將勇敢面對在壓迫的經濟體制下為了生存而產生的矛盾。
女性主義針對經濟正義與創造財富進行了廣泛分析,本主軸以此為前提研究組織與運動獲得資金與資源的主題,探討如何將資源轉移到需要的地方,如何從稅捐正義和基本收入的模式轉移到不同的慈善模式以及運動該如何發揮創意並自主開源。
我們力求樹立新的願景,並擴展女性主義治理、當責和正義以實現的理念與經驗。面對全球危機以及法西斯主義和基本教義派崛起,這個主軸以女性主義的、激進又解放的模式、實務與理念為重心,從在地到全球,探討社會與政治生活的組織。
本議題主軸將探討女性主義治理的樣貌,從女性主義的地方自治經驗、在民族國家以外建立制度,再到我們對多邊主義的願景。我們將交流社群、組織和運動中正義和當責製程序的經驗,包括修復式、以社群為本、轉型正義模式,而這些模式拒絕國家暴力和監獄產業綜合體。
以旅行、移民和難民以及女性主義組織經驗為中心,我們追求一個沒有致命邊境政權的世界:一個可以自由移動,旅程令人雀躍的世界。
科技在我們生活中扮演的角色越來越吃重,線上與線下真實之間的分野越來越模糊。女性主義者廣泛應用科技與線上空間來營造社群、相互學習和動員行動。借助線上空間,我們可以拓寬實體世界的邊界。但另一方面,數位通訊主要歸企業所有,而其對用戶的責任卻很少。資料探勘、監視和安全漏洞已成為常態,網路暴力和騷擾也是。
本議題主軸探討了數位化現實下的女性主義機遇和挑戰。我們將探討主導數位環境私有平台的替代方案、探索網路空間時維持身心健康的策略,以及如何應用科技來克服取得服務的挑戰。關於愉悅、信任和人際關係,我們將探索科技可發揮的潛力。
女性主義理念實現也存在於自身:體現的經驗。父權、順性別異性戀與資本主義掛帥結構的核心依然為對勞動、移動、生殖以及性相的掌控。要顛覆這種壓迫,擁有多元性別、性相和能力的人相會,打造喜悅、關懷、愉悅及強烈欣賞自我與他人的空間以及次文化。
本議題主軸將探討不同社會與文化中。女性、跨性別者、非二元性別者、非常規性別者、陰陽人,對於授意權、能動性與慾望的多元想法、敘事、想像力及文化表現。
我們將分享贏得生育權和正義的戰略,並闡明能實現和尊重人身自主、完整和自由的社會實務。該議題主軸串連不同抗爭和運動,相互交流彼此關於身心健康和愉悅的經驗和觀點。
想像一顆女性主義的星球。水的聲音聽起來如何?空氣的味道聞起來如何?土壤的觸感摸起來如何?星球與包括人類在內的生命之間有什麼關係?實現的女性主義理念亦即環境和氣候正義的實現。女性主義、原住民、去殖民和生態抗爭通常源自轉型願景以及人與自然之間的關係。
本議題主軸以我們星球的福祉為中心,反映了人類與地球互動並重塑地球的方式。永續女性主義星球包含探索傳統知識和生物多樣性,並學習女性主義關於以下議題的實踐,包括去成長(degrowth)、公社共有實踐、平行經濟模式、農業生態、糧食和能源主權倡議等。
雖然我們認為所有的議題主軸息息相關,但此主軸確實是貫串所有主軸,因此無論您提交的活動與哪一類議題主軸串連,我們也邀請您在提案中加入組織面向。
當今的世界是如何組織女性運動的?這個問題將我們的注意力轉移到參與者、權力機制、資源、領導力,我們所處的經濟狀態,我們對正義和當責的認知,數位化時代,以及對自治、身心健康和集體關懷的經驗上。我們希望所有議題主軸都可以創造一個可以誠實反思的空間,思考運動中的權力分配、資源分配與協商。
該論壇不僅僅是一個四天的會議。它更為女權主義現實實踐的運動增強之旅提供了另一個驛站,該旅程早已開始也將在論壇結束後繼續。
« Je n’y connais pas grand-chose sur la spiritualité ou sur ce qui se passe lorsqu’on meurt, mais ma vie de queer crip coréenne me laisse penser que notre esprit corporel terrestre n’est qu’une petite partie du tout. En ne considérant pas nos ancêtres, nous choisissons de ne voir qu’un aperçu de qui nous sommes. » - Stacey Park Milbern
Stacey a cofondé avec quelques ami·e·s le club de culture sur la justice liée au handicap, un groupe de travail en soutien aux diverses communautés, notamment les plus vulnérables, aidant entre autres les personnes sans-abri à accéder aux ressources durant la pandémie de COVID-19.
Elle a également coproduit une campagne impactante pour le documentaire « Crip Camp » de Netflix. Elle était membre du conseil d’administration de la WITH Foundation et a dirigé plusieurs organisations aux niveaux local, régional et national. Stacey écrivait joliment et vigoureusement :
« Mes ancêtres sont des personnes déchirées de leurs amours par la guerre et les déplacements. C’est grâce à elleux que je connais le pouvoir de construire un foyer avec tout ce que l’on trouve, peu importe l’endroit et les personnes qui sont avec nous. Mes ancêtres sont des queers qui vivaient au Sud américain. Grâce à elleux, j’ai compris l’importance des relations, des lieux et d’une vie vécue en grand, même lorsque cela peut être dangereux. Tou·te·s mes ancêtres connaissent le désir. Ce désir est souvent notre espace de connexion... » - Stacey Park Milbern
Elle est née à Séoul, en Corée, a grandi en Caroline du Nord et continué son parcours dans la région de la baie de San Francisco. Stacey est décédée à la suite de complications chirurgicales le jour de son 33ème anniversaire, le 19 mai 2020.
Lisez un essai écrit par Stacey Park Milbern (en anglais)
Écoutez un entretien avec Stacey Park Milbern (en anglais)
#StaceyTaughtUs : enregistrez votre histoire pour le projet Disability Visibility
« Beaucoup de gens le diraient : c’était une leader. Elle couvrait tous les aspects de ce rôle. Vous savez, parfois il y a des conduites de premier rang, de milieu ou de l’arrière. Et elle était d’une certaine façon capable de mener tous ces rangs. » - Andraéa LaVant, activiste pour les droits des personnes handicapées
« Perdre Stacey au moment où nos communautés ont le plus besoin de son leadership est une réelle épreuve, surtout dans un contexte où sa force, sa vision et son cran étaient de plus en plus reconnus dans des milieux autres que ceux du handicap, lui offrant des leviers plus importants pour faire progresser le travail de toute une vie… Nous n’aurons pas la chance de savoir où son leadership charismatique nous aurait mené·e·s. Mais une chose est sûre : ce que Stacey nous a donné, en un temps relativement court, continuera de bénéficier à d’autres dans les prochaines années. » - Disability Rights Education and Defense Fund (Fonds de défense et d’éducation sur les droits liés au handicap)