 
  Jyotika Singh
 
  Les jeunes activistes féministes jouent un rôle crucial au sein des organisations et des mouvements pour les droits des femmes à travers le monde. Ce sont elles qui soulèvent les nouveaux problèmes auxquels les féministes sont confrontées aujourd'hui. Leur force, leur créativité et leur adaptabilité sont vitales pour assurer la viabilité des organisations féministes.
Pourtant, elles sont confrontées à toute une série d’obstacles particuliers, notamment l'accès limité au financement et au soutien, le manque de possibilités de renforcement des capacités et une augmentation considérable des agressions sur les jeunes défenseuses des droits humains. Ces obstacles entraînent un manque de visibilité qui rend leur intégration et leur participation effective au sein des mouvements pour les droits des femmes encore plus difficiles.
Le Programme d’activisme des jeunes féministes de l'AWID a été mis en place pour veiller à ce que les voix des jeunes femmes soient entendues et représentées dans le discours féministe. Nous voulons faire en sorte que les jeunes féministes aient un meilleur accès à du financement, à des opportunités de renforcer leurs capacités et aux processus internationaux.
En plus de soutenir directement les jeunes féministes, nous travaillons également avec des activistes des droits des femmes de tout âge pour élaborer des modèles et des stratégies d’organisation multigénérationnelles plus efficaces.
Nous souhaitons que les jeunes féministes puissent jouer un rôle actif dans les prises de décisions qui concernent leurs droits. Nos actions incluent :
Favoriser la mise en commun et le partage d'informations par la Plateforme de jeunes féministes. Étant donné l'importance des médias en ligne pour le travail des jeunes féministes, notre équipe a lancé la Plateforme de jeunes féministes en mai 2010. Elle a pour objectifs d’échanger des renseignements, de renforcer les capacités des membres par le truchement de webinaires et de discussions en ligne, et d'encourager la consolidation d’une communauté de jeunes féministes.
Soutenir la recherche et le renforcement des connaissances sur l'activisme des jeunes féministes, pour accroître la visibilité et l'influence de leur activisme au sein et entre les mouvements pour les droits des femmes et auprès d'autres acteurs-trices clés, tels les donateurs.
Faire la promotion de la collaboration multigénérationnelle, en explorant de meilleures façons de travailler ensemble.
Inciter les jeunes féministes à s’engager dans les processus internationaux relatifs au programme de développement, notamment ceux des Nations Unies.
S’assurer leur collaboration dans tous les domaines prioritaires de l'AWID, y compris le Forum, pour faire en sorte que leurs contributions, leurs perspectives, leurs besoins et leur activisme se traduisent dans les débats, les politiques et les programmes qui les concernent.
Asociación de Mujeres Afrodescendientes del Norte del Cauca
 
  «Yo no planeaba ser una cantante, el canto planeó estar en mí.» - Dorothy Masuka (entrevista de Mail & Guardian)
Una de estas canciones, titulada «Dr. Malan» (por el político pro-apartheid D.F. Malan) fue prohibida. Luego, en 1961, grabó «Lumumba», una canción sobre el asesinato del líder anticolonial Patrice Lumumba. El trabajo y el activismo de Dorothy atrajeron la atención de la División Especial de la policía sudafricana, y fue forzada a un exilio político que se prolongaría durante tres décadas. Durante ese tiempo, trabajó con grupos independentistas, incluido el Congreso Nacional Africano. En 1992, cuando el apartheid comenzó a desmoronarse y Nelson Mandela fue liberado de prisión, Dorothy regresó a Sudáfrica.
Su trabajo incluye la primera canción que grabó, en 1953, titulada «Hamba Notsokolo», que fue un éxito durante la década de 1950, y hoy es un clásico muy valorado. También escribió «El Yow Phata Phata», una canción que fue adaptada por Miriam Makeba, quien hizo de «Pata, Pata» un hit internacional.
Arraigados en la resistencia, la música y el activismo de Dorothy (popularmente conocida como «Auntie Dot» [«Tía Dot»]) estaban entretejidos, y dejaron un legado magnífico e inspirador.
Dorothy falleció en Johannesburgo el 23 de febrero de 2019 a la edad de 83 años, por problemas de salud.
Entrevista a Dorothy Masuka de Mail & Guardian (en inglés)
Escucha su música:
A través de eventos presenciales, lives en nuestras redes sociales, un stand de exhibición y más. Nos presentamos para convocar, amplificar y apoyar las voces y la participación de nuestra membresía y aliades.
Juntes vamos a Reclamar Nuestro Poder Feminista al elevar las alternativas y visiones feministas en torno a economías que centran los sistemas colectivos de cuidado y nutren tanto al planeta como a las personas.
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Joanne est une féministe africaine passionnée par le démantèlement des inégalités de genre sur le continent africain. Elle a travaillé avec un certain nombre d'organisations mondiales, de médias et de think tanks, dont entre autres Amnesty International, Wrthy, le Local Development Research Institute, la BBC et la East African Community (EAC). Elle siège au sein de plusieurs conseils d'administration, dont celui de Freely in Hope, une ONG basée au Kenya et en Zambie, qui souhaite outiller les survivant·e·s et les défenseur·e·s dans leur lutte contre les violences sexuelles, et celui de Msingi Trust, un mouvement d'activistes qui se réunissent à la croisée de la foi et des droits humains. Elle est titulaire d'un master en gestion d’affaires, d'un master en politiques publiques et d'une licence en droit. Elle est accro aux livres, avec un penchant pour la fiction.
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Activistas de ASOM en encuentros, desfiles y eventos
 
  Esther Mwikali habitait dans le village de Mithini, dans le comté de Murang’a au Kenya. Activiste des droits fonciers, importante et appréciée, elle travaillait sur les abus à l’égard de squatters vivant sur des terres revendiquées par des magnats. Esther a participé à une enquête qui comprenait également des violations de droits fonciers à Makaya par de puissants individus.
Suite à l’absence d’Esther lors d’une réunion de village, une équipe de patrouille est partie à sa recherche. Le 27 août 2019, deux jours après sa disparition, on retrouva son corps dans une ferme proche de sa propriété, montrant des signes de torture. Elle fut sauvagement assassinée.
« Esther était reconnue pour son travail auprès des membres de la communauté, empêchant les évictions de terres revendiquées des magnats. Les activistes du coin n’ont aucun doute sur le lien entre son meurtre et les luttes constantes pour les terres dans la région. C’est un tragique rappel de la fréquence alarmante d’assassinats extrajudiciaires régulièrement menés au Kenya » - Global Wittness Report, juillet 2020
« Nous associons la mort de Mwikali aux luttes pour les terres par ici. Nous demandons au gouvernement de mener une enquête sur ce sujet au plus tôt. » - James Mburu, porte-parole des squatters
« Des mesures devraient être prises à l’égard des individus suspectés d’avoir menacé les squatters, et notamment la famille Mwikali. » - Alice Karanja, National Coalition of Human Rights Defenders (coalition nationale des défenseur·e·s des droits humains)
« L’impact de son travail et sa ténacité demeureront encore en vie pour les prochaines décennies au Kenya. CJGEA console avec les personnes endeuillées et appelle à la justice. » - Center for Justice and Governmental Action (Centre pour la justice et l’action gouvernementale, CJGEA) communiqué de presse, 13 septembre 2019
 
  
Para compartir tu experiencia con el financiamiento de tu organización.
Maria is a graphic designer and visual communicator. Maria has worked with NGOs and Human Rights like Profamilia and OXFAM. As a woman of the Global South, she feels especially called to use her skills to work with organizations that help protect the wellbeing, as well the rights of millions of girls and women in Latin America.
Venez rencontrer Aura Roig, militante féministe visionaire, anthropologue, directrice et fondatrice de la coopérative Metzineres.
Elle a consacré les deux dernières décennies à la recherche, à la conception et à la mise en place de politiques de soutien aux personnes qui se droguent, basées sur la réduction des méfaits, les droits humains et le féminisme intersectionnel.
Après avoir expérimenté et appris des communautés qui consomment des drogues dans le monde entier, elle est retournée à Barcelone pour créer la Xarxa de Dones que Usen Drogues (le Réseau des Femmes qui Consomment des Drogues, XADUD). XADUD était un espace d'entraide et de solidarité avec la lutte pour les droits des groupes marginalisés, qui plus tard deviendra la coopérative Metzineres.
Aujourd'hui, Aura travaille à étendre le modèle Metzineres pour prendre en charge des groupes plus grands, tout en documentant de manière approfondie son parcours et son apprentissage prolifiques.
 
  Sara Hegazy, a bold Egyptian LGBTQI+ rights activist, lived in a society where the members of her community, their bodies and lives often face lethal prejudice. The roots of Sara’s resistance were in the deconstruction of a dominant, oppressive and patriarchal system, and its anti-rights actors.
"[In Egypt], every person who is not male, Muslim, Sunni, straight, and a supporter of the system, is rejected, repressed, stigmatized, arrested, exiled, or killed. This matter is related to the patriarchal system as a whole, since the state cannot practice its repression against citizens without a pre-existing oppression since childhood." - Sara Hegazy wrote on March 6, 2020
The suppression of Sara’s voice by the Egyptian government reached its violent peak in 2017, when she was arrested for raising a rainbow flag at the Mashrou’ Leila (Lebanese band whose lead vocalist is openly gay) concert in Cairo. What followed were charges of joining an illegal group along with “promoting sexual deviancy and debauchery”.
"It was an act of support and solidarity — not only with the [Mashrou' Leila] vocalist but for everyone who is oppressed...We were proud to hold the flag. We wouldn't have imagined the reaction of society and the Egyptian state. For them, I was a criminal — someone who was seeking to destroy the moral structure of society." - Sara Hegazy
Sara was jailed for three months, where she was tortured and sexually assaulted. In January 2018, after being released on bail, she sought asylum in Canada where she was safe but imprisoned by the memories of the abuse and violence her body and soul had gone through.
"I left this experience after three months with a very intense, serious case of PTSD [post-traumatic stress disorder]. Prison killed me. It destroyed me." - Sara Hegazy told NPR
Sara took her own life on 14 June 2020, leaving a handwritten note in Arabic:
“To my siblings – I tried to find redemption and failed, forgive me.”
“To my friends – the experience [journey] was harsh and I am too weak to resist it, forgive me.
“To the world – you were cruel to a great extent, but I forgive.”
Her legacy and courage will be carried forward by those who love her and believe in what she fought for.
“To Sarah: Rest, just rest, spared from this relentless violence, this state-powered lethal patriarchy. In rage, in grief, in exhaustion, we resist.” - Rasha Younes, an LGBT rights researcher at Human Rights Watch. Read the complete text
Mashrou’ Leila’s lead vocalist sings tribute to Sara Hegazy
 
  
Feminist, women’s rights, gender justice, LBTQI+ and allied movements around the world are at a critical juncture, facing a powerful backlash on previously-won rights and freedoms. Recent years have brought the rapid rise of authoritarianism, violent repression of civil society, criminalization of women and gender-diverse human rights defenders, escalating war and conflict in many parts of our world, continued perpetuation of economic injustices, and the intersecting health, ecology and climate crises.
Leila es una líder, defensora y consultora feminista transnacional, con más de veinticinco años de experiencia en la promoción de los derechos humanos, la igualdad de género y la justicia sexual y reproductiva en salud, derechos y justicia a nivel local y global. Leila nació en Argelia y se educó en Estados Unidos, Francia y Marruecos; a lo largo de su carrera profesional, ha vivido y trabajado en África, Europa y Estados Unidos.
Durante más de cinco años fue Vicepresidenta de Programas en el Fondo Global de Mujeres (GFW), supervisando el otorgamiento estratégico de subvenciones, el fortalecimiento de los movimientos, la incidencia global y las colaboraciones filantrópicas. En GFW duplicó las subvenciones otorgadas a más de 17 millones USD, inauguró el trabajo sobre movimientos feministas y de género en las crisis, creó un programa para niñas adolescentes liderado por un consejo asesor de niñas, y dirigió su trabajo de incidencia filantrópica. Antes de eso, entre 2002 y 2016 se desempeñó en el equipo de dirección de Ipas, donde publicó extensamente sobre derecho al aborto y justicia, lideró tareas de incidencia globales, y se asoció con grupos feministas que trabajan sobre gestión autónoma, movilización comunitaria y reducción de estigmas respecto de la integridad corporal y de los derechos sexuales y reproductivos. Mientras vivió en África del Norte, cofundó una empresa consultora feminista interseccional, Strategic Analysis for Gender Equality (SAGE), que trabajaba en las intersecciones de los derechos económicos, de género y sexuales y reproductivos, y dirigió el trabajo nacional, regional y mundial sobre género de la oficina de El Cairo de la Fundación Ford durante cinco años.
Leila tiene una vasta experiencia en educación popular, incidencia, organizaciones sin fines de lucro, juntas de desarrollo, filantropía, y monitoreo y evaluación. Es una hábil comunicadora comprometida con la utilización del enfoque interseccional para priorizar y difundir las voces y las experiencias de las personas más marginadas. Ha recibido la beca «Op-ed Public Voices» de la Fundación Ford, y fue becaria Fulbright en Marruecos. Sus publicaciones cubren una amplia gama de tópicos, incluyendo enfoques feministas y decoloniales a la filantropía, la promoción de los derechos humanos de las mujeres en contextos mayoritariamente musulmanes, estrategias feministas para impulsar la justicia reproductiva, el fomento de los abortos autogestionados, y la lucha contra los estigmas y la discriminación.
Actualmente Leila se desempeña como Copresidenta de la Junta Directiva del Centro por los Derechos Constitucionales (CCR), e integra la Junta Directiva del Highlander Research and Education Center. Es también funcionaria del consejo de rendición de cuentas del Numun Feminist Technology Fund y del comité asesor de la African Women’s Human Rights Defenders Platform. Anteriormente ha integrado las Juntas de la SisterSong Women of Color Reproductive Justice Collective, de la Red Mundial de Mujeres por los Derechos Reproductivos (WGNRR), del Fondo Global de Mujeres (GFW), del Fondo de Acción para el Aborto Seguro (SAAF), y del Proyecto de Tecnologías para la Salud Reproductiva (RHTP). Fue elegida Tesorera e integrante del Comité Ejecutivo de la Junta Directiva de Prospera, y del Comité de Dirección de Fenomenal Funds por cuatro años. Leila tiene una Maestría en Salud Pública, y una Maestría en Estudios de Medio Oriente y Norte de África; ha estudiado derecho islámico en Marruecos, y cursó estudios doctorales en sociología en Francia. Ha estudiado árabe y alemán, habla francés e inglés en forma fluida.
Women sustain Care | Care Sustains Life | Life Sustains Economy | Who takes care of women? | Not one less1 | Together | Sunday lunch
1Nenhuna a menos literally translates as “not one woman less” or “ni una menos” in Spanish - a famous feminist slogan in Latin America that emerged in Argentina as a response to increasing gender-based violence.
 
  | 1 | Provide AWID members, movement partners and funders with an updated, powerful, evidence-based, and action-oriented analysis of the resourcing realities of feminist movements and current state of the feminist funding ecosystem. | 
| 2 | Identify and demonstrate opportunities to shift more and better funding for feminist organizing, expose false solutions and disrupt trends that make funding miss and/or move against gender justice and intersectional feminist agendas. | 
| 3 | Articulate feminist visions, proposals and agendas for resourcing justice. | 
A nomad of cultures, born in Hong Kong, rooted in Turkish-Pakistani heritage, Fatima’s love for narratives - both in reading and co-creating them - fueled her passion for communications activism. Supported by her education in journalism, Fatima has worked for 7 years in digital and media communications fields with NGOs that provide education opportunities and legal aid to refugee and asylum seekers, as well as with the Muslim feminist movement which applies feminist and rights-based lenses in understanding and searching for equality and justice within Muslim legal tradition. She is a regular op-ed writer on feminist issues in the Global South.
Through storytelling in this hyper-digital age of social media, Fatima continues to collaborate with community organizers and grassroots activists to create audiovisual content with the aim to cultivate bridges of understanding towards collective liberation and decolonization. On days when she’s not working, she intently watches independent feminist films coming from Iran, Morocco and Pakistan and on other days, she performs spoken word poetry with her comrades in Kuala Lumpur.