
Florentina Gomez Miranda

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.
Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.
Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.
Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.
En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :
Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :
Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :
Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.
Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;
Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;
Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;
Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.
Brenda Salas Neves is a feminist queer strategist born and raised in the southern Andes. They organize to shift narratives and mobilize resources to support racial and climate justice movements around the world. They have produced media projects to uplift migrant power and rise against U.S. military intervention across Latin America, with Deep Dish TV and the Portland Central America Solidarity Committee. They are a proud member of the Audre Lorde Project and a graduate of the United World Colleges (UWC) movement.
Écoutez cette histoire :
Xena Scullard is a Queer Feminist womxn from the Cape Colony (Cape Town) in South Africa. She identifies as She/Her and as a Camissa/Coloured Queer human who is currently unraveling the threads of erasure, displacement and living colonial legacies. She has for the past 13 years, organized across movements within grassroots organizations, informal feminist collectives as well as philanthropic spaces. Some highlights include organizing the Astraea Global Activist Convening in 2023, Facilitating healing justice centered strategic planning with the Love Alliance Partner Network, organizing the Global Student & Youth Caucus in 2022. She is a feminist facilitator, process designer, coordinator and ideator. She believes in the disruptive power of collective processes in challenging capitalistic agendas that seek to create competition and othering among one another. She is a Senior Atlantic Global Fellow for Racial Equity and Co-Founder & organizer of the Queer Feminist Film Festival. Xena is Director of Shakura Consulting which is a space creativity company she has built with Queer and Feminist siblings, to channel purpose driven consultancy work. She is obsessed with co-creating projects that center healing justice and re-membering the dismembered.
AWID gratefully acknowledges the many people whose ideas, analysis and contributions have shaped the “Where is the Money for Feminist Organizing?” research and advocacy over the years.
First and foremost, our deepest thanks goes to the AWID members and activists who engaged in WITM consultations and piloted this survey with us, sharing so generously of their time, analysis and hearts.
Our appreciation to feminist movements, allies and feminist funds, including but not limited to: Black Feminist Fund, Pacific Feminist Fund, ASTRAEA Lesbian Foundation for Justice, FRIDA Young Feminist Fund, Purposeful, Kosovo Women’s Network, Human Rights Funders Network, Dalan Fund and PROSPERA International Network of Women's Funds - for your rigorous research on the state of resourcing, sharp analysis and continued advocacy for more and better funding and power for feminist and gender justice organizing in all contexts.
El trabajo de AWID es posible gracias al apoyo financiero de una amplia gama de donantes, incluyendo agencias multilaterales y bilaterales, fundaciones privadas y fondos de mujeres.
Absolutely, we want to hear about your experience with resourcing.
Escucha esta historia aquí:
Nombre d’hommes qui partagent notre engagement vis-à-vis du féminisme et des droits humains des femmes sont membres de l’AWID.
El financiamiento externo incluye donaciones y otras formas de financiamiento provenientes de fundaciones filantrópicas, gobiernos, donantes bilaterales, multilaterales y corporativos y de donantes individuales, ya sea que estos se encuentren radicados en tu país o en el exterior. Excluye aquellos recursos que las agrupaciones, organizaciones o movimientos generan de manera autónoma como, por ejemplo, cuotas de membresía, contribuciones voluntarias del personal, afiliadxs o adherentes, colectas comunitarias, alquiler de espacios propios o venta de servicios. Para consultar más referencias, en la propia encuesta se encuentran incluidas las definiciones de los distintos tipos de financiamiento y descripciones breves de distintos tipos de donantes.
une identité de genre latino-américaine
Le terme travesti désigne une identité de genre latino-américaine sans équivalent dans d'autres langues, et exclusivement féminine. C'est une personne désignée de genre masculin à la naissance qui s'identifie comme une femme.
Elles doivent toujours être adressées avec le pronom “elle”. Travesti n'est pas seulement une identité de genre située en dehors de la binarité de genre, c'est aussi une identité culturelle enracinée dans les mouvements latino-américains.
Le terme était initialement péjoratif, mais a ensuite été réapproprié comme symbole de résistance et de dignité. Chaque travesti est trans parce qu'elle ne s'identifie pas au genre désigné à la naissance, mais toutes les travesti ne se considèrent pas comme femmes trans, car travesti est déjà une identité de genre en soi.
Référence: Berkins, Lohana. (2006). Travestis: una Identidad Política . Trabajo presentado en el Panel Sexualidades contemporáneas en las VIII Jornadas Nacionales de Historia de las Mujeres/ III Congreso Iberoamericano de Estudios de Género Diferencia Desigualdad. Construirnos en la diversidad, Villa Giardino, Córdoba, 25 al 28 de octubre de 2006.
L’AWID est engagée en faveur de la justice linguistique, et nous regrettons que l’enquête WITM ne puisse, à l’heure actuelle, être accessible dans d’autres langues. Cependant, si vous avez besoin d’une aide à la traduction ou que vous souhaitez participer à l’enquête dans une autre langue, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse witm@awid.org.