Philippe Leroyer | Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Analyses Spéciales

L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes

Défenseur-e-s des droits humains

Les défenseuses des droits humains s’auto-identifient comme des femmes ou des personnes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer, intersexes (LBT*QI) ou autres qui défendent les droits. Elles sont exposées à des risques et à des menaces de nature genrée à cause du travail qu’elles accomplissent en faveur des droits humains et/ou en conséquence directe de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle.

Les défenseuses des droits humains subissent une violence et une discrimination systématique du fait de leur identité, mais aussi à cause de la lutte indéfectible qu’elles mènent en faveur des droits, de l’égalité et de la justice.

Le programme Défenseuses des droits humains collabore avec des partenaires internationaux et régionaux ainsi qu’avec les membres de l’AWID pour éveiller les consciences à propos de ces risques et menaces, pour plaider en faveur de mesures féministes et holistiques de protection et de sécurité et enfin pour promouvoir activement une culture du souci de soi et du bien-être collectif au sein de nos mouvements.


Les risques et menaces qui planent sur les défenseuses

Les défenseuses des droits humains sont exposées aux mêmes types de risques que toutes les autres personnes qui défendent les droits humains, les communautés et l’environnement. Mais elles se heurtent également à des violences fondées sur le genre et à des risques spécifiques de nature genrée parce qu’elles remettent en cause les normes de genre en vigueur au sein de leur culture et de leur société.

En défendant les droits, les défenseuses des droits humains sont exposées aux risques suivants :

  • les agressions physiques et la mort
  • les tentatives d’intimidation et le harcèlement, y compris dans les espaces en ligne
  • le harcèlement judiciaire et la criminalisation
  • l’épuisement

Une approche holistique et collaborative de la sécurité

Nous travaillons en collaboration avec des réseaux internationaux et régionaux ainsi qu’avec nos membres pour :

  • éveiller les consciences à propos des violations des droits humains et abus dont sont victimes les défenseuses des droits humains ainsi que de la violence systémique et de la discrimination qu’elles subissent ;
  • renforcer les mécanismes de protection et faire en sorte que des réactions plus efficaces et plus rapides s’organisent quand des défenseuses sont en danger.

Nous travaillons à la promotion d’une approche holistique de la protection des défenseuses, qui suppose notamment :

  • de mettre l’accent sur l’importance du souci de soi et du bien-être collectif, et de reconnaître le fait que ces notions peuvent revêtir une signification différente dans chaque culture ;
  • de documenter les violations dont sont victimes les défenseuses des droits humains dans une perspective féministe intersectionnelle ;
  • de promouvoir la reconnaissance et la célébration du travail et de la résilience des défenseuses des droits humains dans la société ; et
  • de construire des espaces civiques propices au démantèlement des inégalités structurelles, sans restrictions ni obstacles.

Nos actions

Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un monde plus sûr pour les défenseuses des droits humains, leurs familles et leurs communautés. Nous pensons que le fait que les défenseuses œuvrent en faveur des droits et de la justice ne devrait pas leur faire courir de risques ; leur action devrait être appréciée et célébrée.

  • Promouvoir la collaboration et la coordination entre organisations de défense des droits humains et des droits des femmes au niveau international, et ce dans le but de d’apporter des réponses plus efficaces dans le domaine de la sureté et du bien-être des défenseuses des droits humains ;

  • Soutenir les réseaux régionaux de défenseur-es et les organisations, parmi lesquels l’Initiative mésoaméricaine des défenseuses des droits humains et la Coalition des défenseuses des droits humains du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dans leur travail de promotion et de renforcement de l’action collective en faveur de la protection des défenseuses – en mettant en avant l’importance de la création de réseaux de solidarité et de protection, de la promotion du souci de soi ainsi que du plaidoyer et de la mobilisation en faveur de la sécurité des défenseuses ;

  • Faire en sorte que les défenseur-e-s des droits humains et les risques qui les menacent soient plus visibles et mieux reconnus, en rassemblant des informations sur les agressions dont elles sont victimes et en produisant et diffusant des documents sur leurs luttes, leurs stratégies et les difficultés qu’elles rencontrent ;

  • Organiser des réponses urgentes fondées sur la solidarité internationale dès que des défenseuses des droits humains sont en danger, par le biais de nos réseaux internationaux et régionaux mais aussi grâce à nos membres.

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Rosa Candida Mayorga Muñoz

Rosa Candida Mayorga Muñoz was a Guatemalan social worker, union leader and labor rights defender. She was affectionately called Rosita and she inspired change. 

In the 1980’s, Rosa became the first female member of the Executive Committee of the Union of Workers of the Institute of National Electrification (STINDE), a union she first joined to advocate for women’s labor rights. For her, this meant fighting for equal opportunities in a company where many women faced a discriminatory and violent system created by company authorities. Rosa had also suffered sexual harassment in her workplace, both by co-workers and managers. She was not to be kept quiet though. 

Rosa continued fighting and was part of the effort to mould the struggle into a more specific form, that of the INDE-STINDE Collective Pact of Working conditions. This pact was a pioneer, the first in Guatemala to typify the concept of (sexual) harassment. It serves as a reference for the Guatemalan legislation on labor matters and is an encouragement for other unions.

“She had no fighting tools other than her own ideals... Many times she was intimidated, harassed to put the fight aside, but her courage generated the image of hope for grassroots unionists. Rosita created an image of respect, not only within her union, but before the authorities of the institution, before the women's movement; she was recognized as a pioneer of the trade union women's movement, in a space that had been more dominated by men.” - Maritza Velasquez, ATRAHDOM

Rosa passed away on 4 April 2018 at the age of 77.  

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Snippet FEA Sabrina Sanchez Bio (ES)

Te presentamos a Sabrina Sanchez, increíble mujer trans, migrante, trabajadora sexual, organizadora, transfeminista y una de las fundadoras del sindicato OTRAS.

Originaria de la Ciudad de México, emigró a España hace 17 años después de graduarse en comunicaciones y comenzó a trabajar como trabajadora sexual.

No pasó mucho tiempo antes de que se involucrara con el activismo trans y el activismo de trabajadoras sexuales en Barcelona. Después de unirse al colectivo Asociación de Profesionales del Sexo (Aprosex), comenzó a trabajar en su secretaría y fundó el sindicato español de trabajadoras sexuales OTRAS.

Actualmente vive en Ámsterdam, donde trabaja como coordinadora de la Alianza Europea de Trabajadoras Sexuales.

Dato divertido: ¡también es mecánica de automóviles y corredora!

قمت بتعبئة الاستطلاع لكنني غيرت رأيي وأريد سحب اجاباتي. ماذا أفعل؟

إن رغبتم/ن في سحب استطلاعكم/ن ومحيه لأي سبب كان، لديكم/ن الحق الكامل بالقيام بذلك. الرجاء التواصل معنا عن طريق هذا النموذج وكتابة "استطلاع المال" في عنوان رسالتكم/ن وسنقوم بسحب ومحي أجوبتكم/ن.

Forum Theme (Forum page)

El tema del 14° Foro Internacional de AWID es Realidades feministas: nuestro poder en acción. 

En este Foro, vamos a celebrar y multiplicar las propuestas poderosas que nos rodean, en sus distintos estadios de evolución.

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Ali Chavez Leeds

tasseography print justice. Print on paper, 4 color screen print, 8.5x11, 2016
Impression sur papier, sérigraphie 4 couleurs, 8.5x11, 2016

«Tasseography» (Tasséomancie)

La tasséomancie est une méthode de divination qui interprète les motifs dans les feuilles de thé et/ou le marc de café. Il s’agit d’une pratique qui se transmet par les femmes de mon côté arménien et qui m’a été enseignée par ma mère, qui elle-même l’a apprise de sa mère, et ainsi de suite. Lorsque je regardais ma grand-mère lire le marc de café du café arménien préparé pour la famille et les amis, je remarquais que, souvent, elle voyait ce qu'elle avait envie de dire. Ces gravures disent certaines des choses que j’ai envie de voir dans le monde ; j'espère que vous aussi.  

Our Promise
Impression relief sur papier, 11 × 14 in, 2021

«Our Promise» (Notre promesse)

Cette gravure célèbre la résilience, le sacrifice et la force des combattant·e·s de la liberté de l’Asie du Sud-Ouest et de l’Afrique du Nord à travers l'histoire et la solidarité qui existe. Elle a été inspirée à l'origine par un article que j'ai lu sur une exposition organisée à Tatvan, un district de Bitlis, qui mettait en lumière la présence arménienne dans la région. Mes ancêtres sont originaires de Bitlis, se situant aujourd'hui sur le territoire de la Turquie actuelle.

looking at the cup
Impression relief sur papier, 8.5 × 11 in, 2020

«Looking at the Cup» (Regarder la tasse)

La tasséomancie (la lecture du marc de café) est une pratique culturelle utilisée par les femmes arméniennes depuis des siècles pour se parler entre elles et les unes aux autres, un langage codé permettant d'entamer des conversations, d'établir des relations et de tisser des liens.

À propos d’Ali Chavez Leeds 

]Ali Chavez Leeds portrait
Ali Cat Leeds (elle/iel) est une artiste et graveuse qui vit sur les territoires non cédés de Cowlitz, Multnomah et des tribus confédérées de Grand Ronde, au confluent de deux rivières, également connu sous le nom de Portland, Oregon. Elle produit ses œuvres sous le nom de Entangled Roots Press. Ses impressions mêlent le littéral et le métaphorique pour éclairer et commenter le monde qui nous entoure. Les impressions en relief, sérigraphiques et typographiques vont du carnage de la déforestation à la beauté des mouvements des peuples. Les impressions d'Ali s'inspirent d'histoires ancestrales et s'orientent vers des avenirs libérateurs ; elles enchevêtrent les leçons des jardins, les symboles dans le marc de café, les fils tissés d'Arménie et d'Euskal Herria, jusqu'à la page imprimée.

Mirna Teresa Suazo Martínez

Mirna Teresa Suazo Martínez era parte de la comunidad garífuna (afrodescendiente e indígena) de Masca, en la costa norte del Caribe de  Honduras. Era una líder comunitaria, y una ferviente defensora del territorio indígena, tierra que fue vulnerada cuando el Instituto Nacional Agrario de Honduras otorgó licencias territoriales a gente ajena a la comunidad.

Este acto deplorable derivó en repetidos acosos, abusos y violencia contra la comunidad de Masca, dado que los intereses económicos de diferentes grupos se unieron a los de las fuerzas armadas y las autoridades hondureñas. Según la Organización Fraternal Negra Hondureña (OFRANEH), la estrategia de estos grupos es expulsar y exterminar a la población indígena.

«Masca, la comunidad Garífuna localizada junto al valle del Cuyamel, forma parte de la zona de influencia de una de las supuestas ciudades modelo, situación que ha disparado las presiones territoriales a lo largo de la costa Garífuna.» - OFRANEH, 8 de septiembre de 2019

Mirna Teresa, presidenta del Patronato de la comunidad de Masca en Omoa, también rechazaba con firmeza la construcción de dos plantas hidroeléctricas sobre el río que lleva el mismo nombre que su comunidad, Masca.

«La comunidad garífuna atribuye el agravamiento de la situación en su región a su oposición  contra la explotación turística, el monocultivo de palma africana y  el narcotráfico, al mismo tiempo que busca construir una vida alternativa a través del cultivo del coco y de otros productos de autoconsumo.» - Voces Feministas, 10 de septiembre de 2019

Mirna Teresa fue asesinada el 8 de septiembre de 2019 en su restaurante «Champa los Gemelos».

Fue una de las seis defensoras garífunas asesinadas solo entre septiembre y octubre de 2019. Según OFRANEH, las autoridades no han investigado estos crímenes.

«En el caso de las comunidades Garífunas, buena parte de los homicidios están relacionados con la tenencia y el manejo de la tierra. No obstante, las rencillas entre el crimen organizado han tenido como resultado asesinatos, como los recientemente ocurridos en Santa Rosa de Aguán.» - OFRANEH, 8 de septiembre de 2019

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Snippet FEA Principles of Work Antiracism (FR)

Poing noir levé

ANTI-RACISME

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Feminist Embodiments of Hope and Power

A Film Series on Feminist Realities from the SWANA region


by Esra Ozban

In a product-obsessed world, prioritizing process is a fundamental feminist method. Processes matter, and curation is no exception. While figuring out which of the films from the SWANA region would speak the loudest to the Feminist Realities theme, the global pandemic we are still facing shifted our everyday lives tremendously. Even to think, write, or express myself has become an everyday struggle. I kept missing all of my deadlines and sending apology emails to Kamee Abrahamian, whom I was working with as an independent curator for AWID’s Feminist Film Club. Kamee’s invaluable support, understanding, and suggestions reminded me that even in two different parts of the world, as colleagues who never met in person, we can co-create micro versions of the Feminist Realities for which we live and yearn. 

Feminist Realities for me have a lot to do with sisterhoods. Sisterhoods that help womxn clearing mines in Artsakh/Nagorno-Karabakh. Sisterhoods baked in Vegan Inclusive Trans Cake by young trans feminists in Ankara that remind cis-ters that they are not welcomed by the Z generation. Sisterhoods that are growing into the mint on Dragica Alafandi’s rooftop in the Dheisheh Refugee Camp in Occupied Palestine in Sowing seeds of resistance. Sisterhoods that embrace intimate, sexual, and revolutionary proximities in Gezi Park in #resistayol. Sisterhoods that unearth an imagined encounter between two generations of womxn in exile in the streets of Haifa in Your father was born 100 years old and so was the Nakba. Cross-species sisterhoods that build in a fictional (brave) space created by Mounia Akl in Submarine for her rebel character Hala, who refuses to evacuate from a city full of garbage and is left behind with a dog friend.
 
This selection gathers bits and pieces of many Feminist Realities that have been realized in the SWANA region over the last couple of years. We will continue to imagine, learn, and share feminist embodiments of hope and power. In the meantime, let’s immerse ourselves in the powerful alternatives brought to life by the filmmakers and protagonists of these films. We may co-create every step, every act, and every attempt as we continue to cohabitate this world with others who are living Feminist Realities and continue to dream more of them into existence. 



MOTHERLAND 


By Emily Mkrtichian& Jesse Soursourian

“With beautiful visuals paired with compelling verité scenes, Motherland is a show of female camaraderie and strength… The film is a testament of women around the world who are willing to work harder to overcome any obstacle they meet.”
    - Nosarieme Garrick, award winning filmmaker

“Motherland is an inspiring visualization of solidarity, courage, and grit…”
    - Hers is Ours Collective, organizers of the Outsider Moving Art & Film Festival

Motherland from jesse soursourian on Vimeo.

Emily Mkrtichian on Feminist Realities and Artsakh/NKR:
We shot the short film, Motherland, in the Republic of Artsakh in 2018. I was drawn to each of these women for their strength, their resilience and their humor -- despite the context in which they lived. In 2018, that context was the aftermath of a brutal war in the 1990’s, after which their country remained an unrecognized (or, in the international community, disputed) territory that was not given the autonomy and independence so many other countries enjoy. Artsakh was also deeply affected by the consequences we see in almost all places that go through violent conflict -- consequences that so often fall on women to bear: PTSD, high rates of alcoholism, high rates of domestic abuse, less equality and freedoms granted to women, little to no representation of women in politics and civil service. In the face of all these challenges, this film tries to capture the fire and power of the women of Artsakh, one that might not fit the traditional Western feminist paradigm, but one they have created for themselves through deep community ties, care for their families, hard work, and the ability to laugh with eachother through it all. Today, the Republic of Artsakh has been newly devastated by another war that left it without 70% of the lands these women grew up understanding were theirs. Yet, I can promise you that these women, and thousands of others, continue to pull their families, communities, and culture together through the same networks of care, commitment to hard work, and deep riotous laughter in the face of an uncertain future. 



SOWING SEEDS OF RESISTANCE


By Baladi-Rooted Resistance

“A timely film to watch after having born witness to the latest bombardment of Gaza by Israeli Defence Forces. A glimpse into the way that women in Palestinian communities survive structural oppression, through the story of a library of traditional seeds.. and the women that sustain them as a form of nourishing rebellion.”

    - Jessica Horn, PanAfrican feminst strategist, writer and co-creator of the temple of her skin


“Watching women coming together and working collectively for food autonomy is both therapeutic and empowering for me.”
    - Hers is Ours Collective, organizers of the Outsider Moving Art & Film Festival

Baladi-Rooted Resistance Team on Feminist Realities:
How to talk about Feminist Realities when you live in Deheisheh, a Palestinian refugee camp, built 70 years ago to serve 3000 refugees, but now home to 15000 people, in the occupied West Bank? Or when the land you farm is under constant threat by illegal settlers.
If you’re a woman in occupied Palestine you will have to struggle not only against patriarchy but also against colonialism and a brutal military occupation. 

Dragiča and Vivien are fighting these multiple systems of domination in their own way. 
Vivien uses native seeds to help Palestinians maintain their identity. Growing traditional food in traditional ways has great significance: “If you’re not a producer anymore, you’re a consumer, and what better way to enslave someone than turning them into your consumer. This is happening all around the world, but here you have it doubled with the military occupation.”

31.5% of households in the West Bank are food insecure. Through a rooftop edible garden, Dragiča managed to increase her family’s food autonomy. In the crowded camp, where the Israeli army conducts regular nighttime incursions to arrest and harass residents, Dragiča’s rooftop garden not only nourishes her family, but it especially nourishes her soul.



#RESISTAYOL


By Ruzgar Buski

Ruzgar Buski on Feminist Realities:
I don’t know what to say about Feminist Realities but as a trans artist, an activist from Turkey, I know our realities are harsh. We live with violences- physical, emotional, economical, sexual! That is why we have to build our own networks, and co-creating micro realities for each other is a Feminist Reality for me. #resistayol is my first film, and at the beginning I was planning to make a film by/for/with trans people that does not try to convince anyone to the fact that trans people are human or focuses on raising awareness on trans issues. However, Gezi Uprising, one of the biggest uprising in the history of Turkey, happened and the film became something different. 

I believe the production process really affects what the film is. We tried very hard for women, trans and non-binary people to work on every step of the film. This film is made by people who gathered with camaraderie and friendship. Kanka Productions is founded on transfeminist comradeship. I want the film to give hope, to heal because we carry a lot of traumas in our bodies- this is what makes us and what bonds us. Healing is a never-ending process and we have to create spaces to breath. #resistayol is an hour of breathing collectively.

Boysan Yakar in #resistayol:
Well lubunyas (queers) were sitting in the park, all of a sudden bulldozers arrived and everyone got pissed off. Actually in summary this is it. It's Lubunya's park,and we had thirty days to explain that to this huge city. Everyone acknowledged that at night ibnes (faggots) fuck in that park...LGBTI Block carried our commune there. We already didn't trust the state and police  and didn't have any security, we've established our own ways of doing things, our own laws and customs to survive... We carried our law to Gezi rapidly...With an effort to establish some common language and understanding among all these groups, the LGBT language of togetherness spread all through the park. Every day was a Pride march, everyone was continuously saying ‘ayol’. We spruced up the stinky, fusty language of the left. I guess we had such an impact because we've been disowned for all these years. From the most radical ones to the most conservative and nationalist ones, they all needed us, because everyone got used to being confronted with everything. Τhey were not used to such energy, our energy. That’s why it was a great political space for us. Every day, we actualized our biggest and main struggle there, that is, a struggle for visibility and recognition. That’s why we left Gezi with a huge gain.


VEGAN INCLUSIVE TRANS CAKE


By Pembe Hayat

“...a multifaceted statement, showing the joy that exists in the friendships within the queer  community in Turkey as a display of rebellion and resistance.”
 
    - Nosarieme Garrick, award winning filmmaker

“...fun, light, and random. In a world constantly marked and scarred by violence against the trans community, nothing, no action, is (unfortunately) deprived of meaning. So to more joy, love, and meaningful randomness!”
 

    - Hers is Ours Collective, organizers of the Outsider Moving Art & Film Festival

Cayan Azadi in Vegan Inclusive Trans Cake:
Hello Barbies, Kens, porcelain dolls,  Olive Oyls, cabbage dolls. Brides of Chucky, sisters of Chucky, brother-in-laws of Chucky and last but not least, esteemed brother-in-law lovers.

So why did we make this cake. 

Now we got the news that a trans woman sex worker has attempted suicide due to the violence from street-guards and police on the street. She’s being kept at a police station now and that’s exactly why we made this cake. This transvestite cake is baked to show that we exist in every part of life, that we exist persistently and this cake shows that won’t be wiped off or ignored in this society. 

Yes, there is violence in our lives, yes there is a lot of shade as well but despite all of that, we can still have fun, enjoying life as much as we can. Bon appetit, sis! 


YOUR FATHER WAS BORN 100 YEARS OLD AND SO WAS THE NAKBA  ابوكي خلق عمره ١٠٠ سنة، زي النكبة


By Razan AlSalah


SUBMARINE

By Mounia Akl

“It is directed as a poem is written… simple, a touch abstract, and moving.” 
 
    - Hers is Ours Collective, organizers of the Outsider Moving Art & Film Festival

Esra Ozban:
Esra Ozban is a film programmer and filmmaker from Turkey. Their artistic, curatorial, and scholarly work intersects critical archival practices, sex work, pornography, feminist/queer film cultures among others.


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Barbara Allimadi

Barbara Allimadi était une militante politique et des droits humains originaire d’Ouganda. En 2012, elle a coorganisé une manifestation contre l’agression policière télévisée d’Ingrid Turinawe, opposante politique dont le sein a été pressé par un officier de police. Durant la manifestation, Barbara et d’autres activistes se sont déshabillées et n’ont gardé que leur soutien-gorge devant le poste central de police de Kampala. Cet épisode fut par la suite  désigné par la tristement célèbre « manifestation en soutien-gorge » en Ouganda. 

« Nous avons opté pour une manifestation en soutien-gorge. Nous avons pensé qu’elle serait la plus appropriée par rapport aux faits. Ce n’est pas comme si nous étions en train de dire que nous ne nous respections pas. Nous étions dégoûtées par les actes commis. »  - Barbara Allimadi, 2013 (Daily Monitor)

Diplômée en électronique et en ingénierie des communications de l’Université métropolitaine de Londres, Barbara était ingénieure réseau au Royaume-Uni et une fervente amatrice de musique reggae. Elle retourna en Ouganda en 2007, au moment du décès de sa mère. 

En 2019, elle fut désignée Coordonnatrice pour les affaires internationales et la diaspora de l’Alliance for National Transformation (alliance pour la transformation nationale, ANT), un parti politique lancé la même année par un leader d’opposition.    

« Nous voulons disposer d’une vie sûre et de biens, sans souffrance, sans blessure ni même de mort aux mains des forces de sécurité, qui sont censées nous protéger. Nous voulons surtout un environnement stable et propice dans lequel nous pourrons réaliser nos rêves et nos ambitions. » - Barbara Allimadi, vidéo de l’ANT

Barbara est décédée le 27 avril 2020. 


Hommages :

« J’étais tellement fière de ma sœur pour plein de raisons, mais surtout pour sa recherche téméraire de la paix, de la démocratie, de la justice et de l’égalité en Ouganda. Au summum de son activisme, elle conduisait de nombreuses marches dans les rues de Kampala, jusqu’aux postes de police et au Parlement. » - Doris Allimadi, sœur de Barbara

« C’est avec une tristesse profonde que nous avons appris le décès précoce de Barbara Allimadi. Elle était une force vaillante, infatigable et courageuse pour le mouvement de libération en Ouganda. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille. Elle nous manquera terriblement. » - Akina Mama wa Afrika (tweet du 28 avril 2020)

« Le décès de Barbara est extrêmement triste pour nous, et pour toute sa famille. Elle s’est dévouée entièrement à lutter pour la justice, la liberté et les droits des autres, tout en servant la société civile jusqu’à sa récente adhésion au parti. » Maj Gen Mugisha Muntu, coordonnateur national de l’ANT

« Une soeur magnifique, charmante, drôle, charismatique et inspirante. Mes enfants ont perdu leur tante. L’Ouganda a perdu une combattante pour les libertés, brave et courageuse. Barbara disait autrefois “tant que vous pouvez respirer, continuez à agir pour atteindre vos rêves”  » - Doris Allimadi, sœur de Barbara

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FRMag - Freeing the Church

Freeing the Church, Decolonizing the Bible for West Papuan Women

by Rode Wanimbo

I was born and grew up in Agamua, the Central Highlands of West Papua. My father belongs to the Lani tribe and my mother comes from Walak. (...)

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< artwork: “Offerings for Black Life” by Sokari Ekine