A general view of participants at the 16th session of the Human Rights Council in Geneva, Switzerland.
Analyses Spéciales
L´AWID est une organisation féministe mondiale qui consacre ses efforts à la justice de genre, au développement durable et aux droits humains des femmes
Le Conseil des droits de l'homme (CDH) est un organe intergouvernemental clé du système des Nations Unies, responsable de la promotion et la protection des droits humains autour du globe. Il se réunit trois fois par an en session ordinaire, en Mars, Juin et Septembre. Le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) constitue le secrétariat pour le CDH.
Le CDH :
Débat et adopte des résolutions sur les questions globales des droits humains ainsi que sur la situation des droits humains dans des pays particuliers
Examine les plaintes des victimes de violations des droits humains et des organisations activistes, au nom des victimes de violations des droits humains
Nomme des experts indépendants (que l'on connaît sous le nom de « Procédures Spéciales ») pour réviser les cas de violation des droits humains dans des pays spécifiques, ainsi que pour examiner et suivre des questions globales relatives aux droits humains
Prend part à des discussions avec les experts et les gouvernements sur les questions de droits humains
Évalue les bilans des États membres de l'ONU en matière de droits humains tous les quatre ans et demi, dans le cadre de l'examen périodique universel.
La prochaine session du CDH a lieu à Genève, en Suisse, du 30 juin au 17 juillet 2020.
AWID travaille avec des partenaires féministes, progressistes et du domaine des droits humains pour partager nos connaissances clé, convoquer dialogues et évènements avec la société civile, et influencer les négociations et les résultats de la session.
Avec nos partenaires, notre travail consiste à :
◾️ Suivre, surveiller et analyser les acteurs, discours et stratégies anti-droits et leur impact sur les résolutions du CDH.
◾️ Co-développer un plaidoyer collectif pour contrer les acteurs anti-droits et discuter plus en détails les résultats du Rapport de tendances 2017 du OURs
◾️ Soutenir, coordoner et développer de manière collaborative le Caucus féministe qui émerge au CDH.
Roxana Reyes Rivas, était une philosophe, féministe, lesbienne, poétesse, politicienne et activiste pour les droits des personnes LGBT et des femmes du Costa Rica. Auteure à la plume acérée et à l’humour incisif, elle était irrésistiblement drôle. Née en 1960 et élevée à San Ramón dans la province d’Alajuela, qui était encore une localité rurale à l’époque, elle a toute sa vie refusé d’adhérer aux attentes envers « les femmes ».
Avec le groupe de lesbiennes costariciennes El Reguero, Roxana a organisé pendant plus de dix ans des festivals lesbiens, de joyeux espaces de formation où se rassembler à une époque où le gouvernement du Costa Rica et la société persécutaient et pénalisaient l’existence des lesbiennes. Ces festivals lesbiens étaient, pour des centaines de femmes, le seul endroit où elles pouvaient être elles-mêmes et se regrouper avec leurs semblables.
Roxana aimait répéter que la formation de partis politiques comptait parmi ses passe-temps. « Il est important que les gens comprennent qu’il y a d’autres manières de faire de la politique, et que de nombreuses questions doivent être résolues collectivement. » Elle fut également l’une des fondatrices des partis Nueva Liga Feminista et VAMOS, centrés sur les droits humains.
« La philosophie est faite pour bousculer, pour aider les gens à se poser des questions. Une philosophe qui n’irrite personne ne fait pas son travail. » Pendant 30 ans, Roxana a enseigné la philosophie dans plusieurs universités publiques du Costa Rica. Des générations d’étudiant·e·ss ont suivi ses directives et réfléchi aux dilemmes éthiques que posent la science et les technologies.
L’outil de prédilection de Roxana était l’humour. Elle a créé le prix de l’ignorance La Citrouille étincelante, qu’elle décernait à des personnalités publiques sur ses réseaux sociaux, tournant en dérision leurs expressions et déclarations anti-droits.
Roxana a été emportée par un cancer agressif fin 2019, avant qu’elle ne puisse publier son recueil de poèmes, qu’elle aurait voulu être le cadeau de départ de l’esprit créatif d’une féministe qui a toujours élevé sa voix contre l’injustice.
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FRMag - United against violence (FR)
Ensemble contre la violence
par Karina Ocampo
C’est dans un recoin caché du Chiapas, au Mexique, que nous sommes arrivées, femmes et dissidentes sexuelles, pour organiser nos actions. (...)
📅 Wednesday, March 12, 2025
🕒 12.00-1.30pm EST
🏢 UNDP, 304 E 45th St. Doha Room, 11th Floor (FF Building)
Organizers: UNDP, Femena, SRI and AWID
Snippet FEA Intro Acknowledgments (EN)
We would like to thank the Amar.ela collective of women feminists activists and creatives who made this series possible, and especially Natalia Mallo (the team’s octopus) for her support and accompaniment throughout this journey.
We also extend our deepest gratitude and admiration to all the collectives and people who participated in this project, and we thank them for sharing their time, wisdom, dreams and hopes with us. We thank you for making this world a more just, feminist and sustainable one.
We hope the rest of the world will be as inspired by their stories as we are.
Nilcéa Freire was a Brazilian feminist activist, politician and academic. A persevering advocate for women’s rights and those of underrepresented minorities in the country, her life and work carried a long history of struggles and victories.
"While resisting we have to keep pushing for progress, and what we can achieve at this time, in my view, will be through the stupendous organization of young white women, and especially black women, in all of the state capitals and large cities of Brazil." - Nilcéa Freire
In 1999 she became the first woman to occupy the position of Dean at the State University of Rio de Janeiro. Here, she spearheaded the implementation of the first affirmative action policy for students graduating from public schools, requiring reserved places specifically for low-income black students in a public university. This system was adopted in dozens of other public universities.
Some years later, Nilcéa headed the Special Secretariat of Policies for Women in the government of former president Luiz Inácio Lula da Silva. In this capacity, she led the first National Women’s Conference. Over 12,000 women from across the country participated and the result of this collective work was embodied in the National Plan for Policies for Women.
Her commitment to women, Afro-Brazilians and indigenous peoples was also strongly reflected in her work to promote their rights through initiatives of the Brazil Ford Foundation office where she was a regional director.
The feminist activist Manoela Miklos recounted Nilcéa to be "a woman without equal".
At the age of 66, Nilcéa passed away in Rio de Janeiro on 29 December 2019 of cancer.
"Without words for the news of the death of dear Nilcea Freire. It is too sad to know that she left so early. She was always part of the ranks of those who do not settle for the injustices of the world. She was the Minister of Women, an activist, always active in the feminist cause. Much missed!” - Jandira Feghali, Federal Deputy
Jurema Araújo est une enseignante-poète originaire de Rio de Janeiro. Elle a contribué au magazine Urbana, édité par les poètes Brasil Barreto et Samaral (paix à son âme) et au livre Amor e outras revoluções (L’amour et autres révolutions) avec plusieurs autres écrivain·e·s. En collaboration avec Angélica Ferrarez et Fabiana Pereira, elle a coédité O livro negro dos sentidos (Le livre noir des sens), une anthologie créative sur la sexualité des femmes noires au Brésil. Jurema a 54 ans ; elle a une fille, trois chiens, un chat et beaucoup d’ami·e·s.
Tu la suces avec moi?
La mangue est mon fruit préféré.
J’ouvre ma bouche
et l’avale toute entière,
sa chair est prise entre mes dents
qui se font tendres pour ne pas la blesser
et entre ma langue et mon palais, je la serre
puis je la retire pour en lécher tous les côtés
alors que son jus coule dans ma bouche
et que je m’arrose de ce nectar délicieux
avant de l’introduire de nouveau dans ma bouche
car la mangue est semence et miel;
elle est fibre et saveur.
Et je suis ivre lorsque je termine,
toute miellée et sucrée,
mes lèvres trempées.
Mmmmm, quel est l’intérêt de la mangue, si ce n’est pour l’étaler?
Nous vous présentons le Black Book of Senses (Le livre noir des sens)
Je vais être honnête : lorsque Angélica et Fabi m’ont proposé de créer une collection de textes érotiques écrits par des femmes noires, j’ignorais ce que c’était que de produire un recueil. Je maîtrisais le thème de l’érotisme, mais créer un recueil… J’ai souri, timide et flattée. Je crois que je les ai remerciées – du moins je l’espère! – et je me suis dit : mais qu’est-ce que c’est que ce truc, putain?! C’est quoi ce mot pompeux que je vais devoir intégrer tout en le mettant en pratique?
Aujourd’hui, je sais ce que c’est que de créer un recueil : c’est faire l’amour avec les écrits de quelqu’un d’autre, avec l’art de quelqu’un d’autre dans le but d’en faire un livre. Et c’est exactement ce que j’ai fait. J’ai dévêtu le texte de chaque autrice avec une lascivité littéraire. J’ai eu un rapport avec les mots et les sens d’autres personnes. J’ai été pénétrée par des poèmes que je n’avais pas écrits; des contes que je n’aurais jamais osé imaginer m’ont retournée, ont chamboulé mes sentiments, ma libido. Et c’était un orgasme inhabituel et merveilleux : éthéré, corporel, sublime, à la fois intellectuel et sensitif.
Ces textes pulsaient comme un clito durci par le désir, trempé, dégoulinant de joie à chaque lecture. Des mots dont la grivoiserie m’aspirait, me faisant plonger plus profondément dans cet univers humide.
Ces femmes noires sont allées au fond de leur excitation et ont transformé leurs fantasmes érotiques les plus profonds en art. Ces œuvres sont imprégnées de la manière dont chaque autrice vit la sexualité : libre, noire, individuelle, la sienne, son pouvoir retrouvé.
J’ai choisi de classer les textes en différentes parties dans le livre, chacune étant organisée en fonction du contenu le plus délicat, explosif, évident ou implicite qu’elle renfermait.
Pour ouvrir la porte à cette « envulvée noiressence », nous proposons la section Préliminaires, avec des textes qui introduisent le lecteur dans ce monde de délices. Il s’agit d’une caresse plus générale et délicate afin d’accueillir les sujets que les textes aborderont dans le reste du livre.
Puis vient la chaleur du Toucher, qui évoque les ressentis de la peau. Cette énergie qui brûle ou transite nos corps, fait bouillir nos hormones et éveille à leur tour nos autres sens. Et même si nous sommes nombreux·ses à être voyeurs·euses, le contact de la peau sur une bouche humide et chaude est excitant, comme si vous naviguiez dans la douceur de la personne qui se trouve avec vous. On est séduit par le contact ferme ou doux qui nous fait frissonner et ce picotement délicieux qui nous traverse du cou au bas du dos et qui ne disparaît que le lendemain. Et la chaleur des lèvres, la bouche, la langue humide sur la peau – ah! la langue dans l’oreille, mmmm – ou peau contre peau, les vêtements glissant sur les corps, comme s’ils se voulaient une extension de la main de l’autre. S’il n’y a pas d’urgence, l’excitation absolument sauvage d’une étreinte ferme, un peu de douleur – ou pourquoi pas, beaucoup?
La section Son – ou mélodie? – nous montre que l’attirance pour une personne passe également par l’ouïe : c’est la voix, les chuchotements, cette musique qui permet la connexion des corps et peut constituer la trame même du désir. Pour certain·e·s d’entre nous, la seule voix d’une personne ayant un joli timbre, qu’il soit rauque, traînant ou mélodieux, suffirait à nous donner un orgasme auditif. Elle n’aurait qu’à jurer grossièrement ou nous murmurer des mots doux à l’oreille pour nous faire frissonner du cou au coccyx.
Dans Saveur, nous confirmons que la langue est imbattable lorsqu’il s’agit d’aller goûter les endroits les plus enfouis et parcourir les corps pour se faire plaisir. Parfois, on l’utilise audacieusement pour goûter le nectar de l’autre. L’idée d’offrir sa fraise ou sa mangue délicieuse et juteuse à des morsures ou des coups de langue – ou des coups de langue et des morsures – nous désarme. Mais rien n’est plus délicieux que de goûter aux grottes et collines de la personne avec laquelle on est. Enfoncez votre langue bien profond pour goûter à ce bout de fruit… ou passez des heures à goûter le gland d’une queue dans votre bouche, passez votre langue sur des seins gourmands pour en goûter leurs tétons. Il s’agit de se souvenir d’une personne par la Saveur qu’elle nous a laissée.
Il y a aussi les textes où c’est le nez qui déclenche le désir. L’Odeur, mes chers·ères lecteurs·trices, est capable de nous éveiller aux délices du désir. Parfois, nous rencontrons des gens qui sentent si bon que nous voudrions les aspirer par le nez. Lorsque vous sillonnez le corps de l’autre avec le nez en commençant par le cou, sentez ce frisson délicieusement inconfortable qui parcourt votre colonne vertébrale et déshabille votre âme! Ce nez impudent se déplace ensuite vers la nuque où il capture le parfum de l’autre de telle sorte qu’en l’absence de cette personne, ce même parfum évoque, voire se répand en nous dans des souvenirs olfactifs qui ressuscitent l’odeur affolante de cette dernière.
Nous en venons au Regard – le plus traître des sens selon moi – où nous percevons le désir à partir d’un point de « vue ». Les textes présentent le désir et l’excitation par le biais de la vue, qui à son tour provoque les autres sens. Il suffit parfois d’un sourire pour nous rendre dingues. L’échange de regards? Celui qui dit : « J’ai envie de toi, là, maintenant ». Ce regard possédé qui s’éteint quand vous avez fini de baiser, ou pas. Celui-là est très particulier; il attire à lui l’autre qui ne pourra en détourner ses yeux très longtemps. Ou les regards du coin de l’œil – quand on détourne le regard au moment où l’autre va tourner la tête, comme un jeu du chat et de la souris? Pris·e·s en flagrant délit, il ne nous reste plus qu’à lui décocher un large sourire.
Pour finir, l’explosion. En se promenant à travers Tous les sens, les textes mêlent des sentiments qui prennent des allures d’alarme et nous entraînent vers le plaisir suprême : l’orgasme.
Bien sûr, ces différents contes et poèmes ne diffèrent d’aucune façon explicite. Certains sont subtils. L’excitation fait appel à tous nos sens et, plus fondamentalement, à notre tête. C’est là que ça se passe, c’est là que se fait la connexion à tout notre corps. J’ai organisé les poèmes selon la façon dont je les sentais à chaque lecture. Libre à vous de ne pas être d’accord! Mais pour moi, il existe un sens particulier par lequel le désir passe et puis explose. Et il y a quelque chose de délicieux à découvrir duquel il s’agit.
Pour pouvoir transformer l’excitation en art, nous devons nous libérer de tous nos préjugés, de nos prisons et des stigmates dans lesquels cette société centrée sur les Blancs nous a enfermé·e·s.
Chaque fois qu’une autrice noire transforme l’érotique en art, elle brise ces chaînes racistes et néfastes qui paralysent son corps, répriment sa sexualité et nous transforment en objet de convoitise d’un autre. Écrire de la poésie érotique, c’est reprendre le pouvoir sur son propre corps et parcourir sans crainte les délices du désir pour soi-même, pour les autres, pour la vie.
L’érotisme littéraire reflète ce que nous sommes lorsque nous en faisons de l’art. Nous montrons ici le meilleur de nous-mêmes, nos visions de l’amour trempées de plaisir, assaisonnées d’érogénéité, répandues dans nos corps et traduites par notre conscience artistique. Nous sommes multiples et nous partageons cette multiplicité de sensations dans des mots dégoulinants d’excitation. Oui, même nos mots dégoulinent de notre désir sexuel, mouillant nos vers, transformant nos pulsions sexuelles en paragraphes. Pour nous, jouir est révolutionnaire.
Nous devons noircir nos esprits, nos corps et notre sexualité, renouer avec notre plaisir et nous réapproprier nos orgasmes. Ce n’est qu’alors que nous serons libres. Tout ce processus est une révolution et il se fait dans la douleur. Mais il y a du bonheur à se découvrir très différent·e·s de ce que l’on attendait de nous.
Je sens que je suis à vous, je suis à nous. Goûtez, prenez plaisir, régalez-vous de ces mots merveilleux avec nous.
Ce texte est une adaptation des introductions de “O Livro Negro Dos Sentidos” [Le livre noir des sens], un recueil érotique de poèmes composés par 23 autrices noires.
Continuez à explorer Incarnations transnationales
Cette édition du journal, en partenariat avec Kohl : a Journal for Body and Gender Research (Kohl : une revue pour la recherche sur le corps et le genre) explorera les solutions, propositions et réalités féministes afin de transformer notre monde actuel, nos corps et nos sexualités.
نصدر النسخة هذه من المجلة بالشراكة مع «كحل: مجلة لأبحاث الجسد والجندر»، وسنستكشف عبرها الحلول والاقتراحات وأنواع الواقع النسوية لتغيير عالمنا الحالي وكذلك أجسادنا وجنسانياتنا.
Esmeralda takes over the Internet : How social media has helped Romani women to reclaim visibility
by Émilie Herbert-Pontonnier
Remember Esmeralda? The exotic "Gypsy" heroine born under the pen of the French literary giant Victor Hugo and popularized by Disney studios with their Hunchback of Notre Dame. (...)
Sin trabajadorxs domésticxs no hay economía de los cuidados Un Manifiesto
Snippet - GII Intro (FR)
Investissement à impact de genre et émergence de fausses solutions :
une analyse pour les mouvements féministes
L'investissement à impact de genre est désormais considéré comme une solution contre les inégalités de genre. Et pourtant, comme le montre notre rapport, il fait partie du problème. Les institutions publiques et privées en font la promotion en tant que moyen pour parvenir à l'égalité de genre et pour accroître les ressources des femmes et des filles.
Mais en aucun cas, ces affirmations ne sont étayées par des preuves.
Au contraire, l’investissement à impact de genre constitue plutôt une nouvelle version de vies et de sociétés soumises à une même logique financière, qui continue de façonner les profondes inégalités de notre monde.
Avec ce rapport, l'AWID offre aux lecteurs·rices - féministes, défenseur·euse·s de la justice de genre et autres parties prenantes de l'investissement à impact de genre - une analyse critique et des preuves étayées pour comprendre l’investissement à impact de genre, ses récits et les implications économiques et politiques qu’il a pour les mouvements féministes.
Leah Tumbalang fue una mujer lumad de Mindanao, en Filipinas. La historia del pueblo indígena lumad abarca generaciones de resistencia contra la minería corporativa a gran escala, de protección de los territorios ancestrales, los recursos y la cultura, y de lucha por la autodeterminación.
Leah era una líder lumad, y dirigente de Kaugalingong Sistema Igpasasindog to Lumadnong Ogpaan (Kasilo), una organización lumad y campesina que lucha contra la instalación de corporaciones mineras en Bukidnon, en la provincia de Mindanao. Fue inclaudicable en su activismo anti minería, al emprender con fervor campañas contra los efectos devastadores de la extracción de minerales en el medio ambiente y las tierras de los pueblos indígenas. Era también una organizadora política de la lista electoral Bayan Muna, que integra el partido político de izquierda Makabayan.
Durante casi una década Leah (junto con otrxs integrantes de Kasilo) recibió amenazas debido a su oposición al despliegue de grupos paramilitares, que se cree son respaldados por intereses mineros.
«Como líder lumad de su comunidad, ella está en la primera línea de lucha por sus derechos a la tierra ancestral y a la autodeterminación.» - Kalumbay Regional Lumad Organization
Estar en la vanguardia de la resistencia también significa, a menudo, ser un blanco para la violencia y la impunidad, y Leah no solamente recibió numerosas amenazas de muerte, sino que fue asesinada el 23 de agosto de 2019 en la ciudad de Valencia, en Bukidnon.
Según un informe de Global Witness, «en números absolutos, Filipinas fue el país peor afectado» en lo que respecta a activistas ambientalistas asesinadxs en 2018.
« Je n’y connais pas grand-chose sur la spiritualité ou sur ce qui se passe lorsqu’on meurt, mais ma vie de queer crip coréenne me laisse penser que notre esprit corporel terrestre n’est qu’une petite partie du tout. En ne considérant pas nos ancêtres, nous choisissons de ne voir qu’un aperçu de qui nous sommes. » - Stacey Park Milbern
Stacey Park Milbern s’identifiait comme une femme de couleur, queer, handicapée et précurseure. Leader, mobilisatrice historique et fortement respectée dans le mouvement pour les droits des personnes handicapées et la justice, elle défendait également les droits de nombreuses autres communautés, et non seulement celles auxquelles elle appartenait. L’activisme de Stacey s’appuyait fortement sur ses expériences à l’intersection du genre, du handicap, de la sexualité et de la race.
Stacey a cofondé avec quelques ami·e·s le club de culture sur la justice liée au handicap, un groupe de travail en soutien aux diverses communautés, notamment les plus vulnérables, aidant entre autres les personnes sans-abri à accéder aux ressources durant la pandémie de COVID-19.
Elle a également coproduit une campagne impactante pour le documentaire « Crip Camp » de Netflix. Elle était membre du conseil d’administration de la WITH Foundation et a dirigé plusieurs organisations aux niveaux local, régional et national. Stacey écrivait joliment et vigoureusement :
« Mes ancêtres sont des personnes déchirées de leurs amours par la guerre et les déplacements. C’est grâce à elleux que je connais le pouvoir de construire un foyer avec tout ce que l’on trouve, peu importe l’endroit et les personnes qui sont avec nous. Mes ancêtres sont des queers qui vivaient au Sud américain. Grâce à elleux, j’ai compris l’importance des relations, des lieux et d’une vie vécue en grand, même lorsque cela peut être dangereux. Tou·te·s mes ancêtres connaissent le désir. Ce désir est souvent notre espace de connexion... » - Stacey Park Milbern
Elle est née à Séoul, en Corée, a grandi en Caroline du Nord et continué son parcours dans la région de la baie de San Francisco. Stacey est décédée à la suite de complications chirurgicales le jour de son 33ème anniversaire, le 19 mai 2020.
« Beaucoup de gens le diraient : c’était une leader. Elle couvrait tous les aspects de ce rôle. Vous savez, parfois il y a des conduites de premier rang, de milieu ou de l’arrière. Et elle était d’une certaine façon capable de mener tous ces rangs. » - Andraéa LaVant, activiste pour les droits des personnes handicapées
« Perdre Stacey au moment où nos communautés ont le plus besoin de son leadership est une réelle épreuve, surtout dans un contexte où sa force, sa vision et son cran étaient de plus en plus reconnus dans des milieux autres que ceux du handicap, lui offrant des leviers plus importants pour faire progresser le travail de toute une vie… Nous n’aurons pas la chance de savoir où son leadership charismatique nous aurait mené·e·s. Mais une chose est sûre : ce que Stacey nous a donné, en un temps relativement court, continuera de bénéficier à d’autres dans les prochaines années. » - Disability Rights Education and Defense Fund (Fonds de défense et d’éducation sur les droits liés au handicap)
Queridos movimientos feministas: Carta de la Junta Directiva
Queridos movimientos feministas:
En nombre del Consejo Directivo escribo para expresar nuestra más profunda gratitud, valoración y respeto por Hakima Abbas y Cindy Clark, nuestras extraordinarias codirectoras ejecutivas durante los últimos cinco años, que están dejando sus cargos para que se renueve el liderazgo de AWID en el momento en que entramos en un nuevo plan estratégico y una nueva fase de nuestra vida organizacional. En forma consistente ellas pusieron en práctica los mejores principios del liderazgo organizacional feminista y de la ética del cuidado al mismo tiempo que nos guiaban durante uno de los momentos más impredecibles y turbulentos de la historia mundial reciente: la sindemia de COVID-19 y la espiral político global descendente que le siguió. Ellas sostuvieron a AWID, a nuestro personal y a nuestro Consejo Directivo con firmeza, con suavidad y con amor mientras todxs atravesamos de diversas formas los impactos de esa situación. Nunca perdieron de vista la visión y la misión de AWID al responder con respeto y de manera estratégica a distintos cambios que surgieron, uno de ellos nada menos que la cancelación del Foro AWID.
Mirando hacia el futuro, esperamos continuar con el modelo de codirección dada la naturaleza, el alcance y el peso de las responsabilidades que implica el rol ejecutivo en AWID. Nuestra primera experiencia de coliderazgo fue un éxito a muchos niveles, como ya lo han visto.
El Consejo Directivo decidió darle prioridad en primera instancia a un proceso de búsqueda interno, reconociendo el gran potencial que existe en el equipo actual de AWID. Esperamos completar la transición para fines de 2022. Hakima y Cindy dejarán sus cargos en distintos momentos y facilitarán una transición fluida para los nuevos liderazgos.
Es difícil para el Consejo y para otrxs que han trabajado de cerca con ellas y que las aman ver a Cindy y a Hakima alejarse de AWID. De todos modos, tengan la certeza de que el Consejo de AWID está liderando el proceso de transición reconociendo plenamente las marcas hermosas, inspiradoras e indelebles que dejarán Hakima y Cindy como parte de nuestra historia de 40 años; recibiendo con los brazos abiertos el próximo paso en la incorporación de los nuevos liderazgos y apoyándolos; e inspirándonos a todxs a obrar aún mejor en este momento de la vida de AWID.
Las transiciones organizacionales importantes nunca son simples ni fáciles. A veces son forzadas, están más allá del control de todxs, son tensas e incluso destructivas. Como yo, ustedes habrán visto ejemplos de esa clase de transiciones. Otras veces las necesidades y aspiraciones del personal están en sintonía con las de la organización. Aunque nosotrxs no elegimos ni deseamos que Cindy y Hakima dejen AWID, su decisión y la entrada de AWID en su próximo plan estratégico y en una nueva década de su existencia están en una misma sintonía. Lo mejor de todo es que estamos en las manos maravillosas, súper competentes, creativas y feministas del personal y del Consejo Directivo de AWID.
Les agradecemos, queridos Movimientos Feministas, su confianza en AWID. También les pedimos que nos apoyen en nuestra transición de liderazgos en los próximos meses. Sigamos construyendo, profundizando y fortaleciendo las conexiones entre nosotrxs tal como lo hemos hecho en estos últimos 40 años.
Por favor manténganse en contacto para que les contemos más acontecimientos concretos y actualizaciones. En las próximas semanas volverán a saber de nosotrxs.
Con solidaridad y amor feministas, Margo Okazawa-Rey
Presidenta del Consejo Directivo de AWID