Activisme des jeunes féministes
S'organiser de manière créative face à des menaces croissantes
Les jeunes activistes féministes jouent un rôle crucial au sein des organisations et des mouvements pour les droits des femmes à travers le monde. Ce sont elles qui soulèvent les nouveaux problèmes auxquels les féministes sont confrontées aujourd'hui. Leur force, leur créativité et leur adaptabilité sont vitales pour assurer la viabilité des organisations féministes.
Pourtant, elles sont confrontées à toute une série d’obstacles particuliers, notamment l'accès limité au financement et au soutien, le manque de possibilités de renforcement des capacités et une augmentation considérable des agressions sur les jeunes défenseuses des droits humains. Ces obstacles entraînent un manque de visibilité qui rend leur intégration et leur participation effective au sein des mouvements pour les droits des femmes encore plus difficiles.
Une approche multigénérationnelle
Le Programme d’activisme des jeunes féministes de l'AWID a été mis en place pour veiller à ce que les voix des jeunes femmes soient entendues et représentées dans le discours féministe. Nous voulons faire en sorte que les jeunes féministes aient un meilleur accès à du financement, à des opportunités de renforcer leurs capacités et aux processus internationaux.
En plus de soutenir directement les jeunes féministes, nous travaillons également avec des activistes des droits des femmes de tout âge pour élaborer des modèles et des stratégies d’organisation multigénérationnelles plus efficaces.
Nos actions
Nous souhaitons que les jeunes féministes puissent jouer un rôle actif dans les prises de décisions qui concernent leurs droits. Nos actions incluent :
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Favoriser la mise en commun et le partage d'informations par la Plateforme de jeunes féministes. Étant donné l'importance des médias en ligne pour le travail des jeunes féministes, notre équipe a lancé la Plateforme de jeunes féministes en mai 2010. Elle a pour objectifs d’échanger des renseignements, de renforcer les capacités des membres par le truchement de webinaires et de discussions en ligne, et d'encourager la consolidation d’une communauté de jeunes féministes.
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Soutenir la recherche et le renforcement des connaissances sur l'activisme des jeunes féministes, pour accroître la visibilité et l'influence de leur activisme au sein et entre les mouvements pour les droits des femmes et auprès d'autres acteurs-trices clés, tels les donateurs.
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Faire la promotion de la collaboration multigénérationnelle, en explorant de meilleures façons de travailler ensemble.
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Inciter les jeunes féministes à s’engager dans les processus internationaux relatifs au programme de développement, notamment ceux des Nations Unies.
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S’assurer leur collaboration dans tous les domaines prioritaires de l'AWID, y compris le Forum, pour faire en sorte que leurs contributions, leurs perspectives, leurs besoins et leur activisme se traduisent dans les débats, les politiques et les programmes qui les concernent.
Contenu lié
María Digna Montero
María Digna Montero fue una garífuna (afrodescendiente e indígena) defensora de la tierra e integrante de la Organización Fraternal Negra Hondureña (OFRANEH), una organización de base que trabaja para proteger a las comunidades garífunas, sus derechos ancestrales, su cultura, sus recursos y su territorio.
María también enseñaba en la escuela local, e integraba el grupo de trabajo de Educación Bilingüe Intercultural de OFRANEH.
El 12 de octubre (Día de la Resistencia Indígena) de 2019, sujetos desconocidos le dispararon a María varias veces en el patio de su casa.
Fue una de las seis defensoras garífunas asesinadas entre septiembre y octubre de 2019 y, según OFRANEH, no hubo ninguna investigación de estos crímenes por parte de las autoridades. En un comunicado oficial, la organización también subrayó la conexión entre la violencia contra líderes garífunas y el incremento de las industrias extractivas que explotan los recursos naturales en sus comunidades, y definieron esta violencia como «parte de una estrategia de intimidación y de expulsión sistemática por parte del Estado de Honduras.»
«El recrudecimiento de la tensión y de los riesgos crecientes para la seguridad y derechos humanos de las lideresas en las comunidades y territorios ancestrales es producto del despojo, desplazamiento y criminalización hacia las comunidades, y de los mega proyectos extractivos que impulsa el Estado junto con las corporaciones nacionales e internacionales.» - Pronunciamiento de OFRANEH, 13 de octubre de 2019
Snippet FEA Nadia Echazu (FR)
La Coopérative Textile Nadia Echazú porte le nom d'une pionnière dans la lutte pour les droits des personnes trans en Argentine. À bien des égards, le travail de la coopérative célèbre la vie et l'héritage de Nadia Echazú, qui a eu une carrière militante remarquable.
La Coopérative Textile Nadia Echazú porte le nom d'une pionnière dans la lutte pour les droits des personnes trans en Argentine. À bien des égards, le travail de la coopérative célèbre la vie et l'héritage de Nadia Echazú, qui a eu une carrière militante remarquable.
Peu de temps après sa mort, ses collègues militantes ont fondé la coopérative en son nom, pour honorer la marque profonde qu'elle a laissée sur l'activisme trans et travesti en Argentine.
Snippet - WITM About the survey - PT
Sobre o inquérito
- GLOBAL E DIVERSO: Reflete sobre as realidades de financiamento da organização feminista em escala global e separadas por regiões
- CONTEXTUALIZADO: Dá enfâse às vozes, perspetivas e experiências vividas dos movimentos feministas com toda a sua riqueza, coragem e diversidade, nos seus respetivos contextos
- CRIADO EM COLABORAÇÃO: Desenvolvido e testado em colaboração conjunta com membres da AWID e parceires do movimento
- COMPLEMENTAR: Contribui para os testemunhos existentes e aprofunda os mesmos sobre o estado de financiamento para a organização feminista, de direitos das mulheres e de justiça de género por ativistas, financiadores feministas e aliados
- MULTILINGUE: Disponível em árabe, inglês, francês, português, russo e espanhol.
- CONFIDENCIAL: Damos prioridade à sua privacidade e ao seu anonimato. A AWID jamais divulgará informações sobre uma organização específica ou informações que permitam identificar uma organização através da respetiva localização ou características. A nossa política de privacidade detalhada está disponível aqui.
- ACESSÍVEL: Acessível para pessoas com uma variedade diversificada de habilidades auditivas, de movimento, visuais e cognitivas, sendo que demora aproximadamente 30 minutos a ser realizado.
- REPRODUZÍVEL: Pode ser reproduzido através dos movimentos nos seus respetivos contextos; ferramentas de inquérito e conjuntos de dados estarão disponíveis publicamente para abranger mais inquéritos e advocacia coletiva.
Principaux éléments de rhétorique
Les ultraconservateurs ont développé un certain nombre d’arguments relatifs aux droits humains sur le plan international, lesquels instrumentalisent la religion, la culture, la tradition et la souveraineté nationale dans le but de porter atteinte aux droits liés au genre et à la sexualité. Les acteurs anti-droits s’éloignent de plus en plus d’un langage explicitement religieux.
Nous constatons de plus en plus fréquemment que des acteurs rétrogrades – qui dénigraient auparavant le concept des droits humains – tentent désormais de le récupérer et de le manipuler pour atteindre leurs objectifs.
La protection de la famille
Ce discours émergent qui prospère actuellement semble inoffensif, mais il fonctionne comme un cadre général abritant de multiples positions patriarcales et anti-droits.
Le thème de la « protection de la famille » est donc un exemple particulièrement parlant de l’évolution de la stratégie de certains acteurs rétrogrades que utilisent désormais un plaidoyer holistique et intégré.
L’argumentaire sur la « protection de la famille » est utilisé pour déplacer le sujet de droits humains de l’individu vers des institutions déjà puissantes.
Il prône également une conception unitaire, hiérarchique et patriarcale de la famille qui suppose une discrimination à l’égard des formes familiales situées en dehors de ces limites rigides. Il tente également d’atténuer l’importance actuellement accordée à la reconnaissance et à la protection des droits des membres vulnérables de la famille pour privilégier la non-discrimination, l’autonomie et l’absence de violence dans le contexte des rapports familiaux.
Le droit à la vie
Le Saint-Siège et un certain nombre de groupes chrétiens de défense des droits cherchent à s’approprier la notion de droit à la vie pour servir leur lutte contre l’avortement. En introduisant la doctrine religieuse conservatrice dans le langage des droits humains, ils soutiennent l’idée qui veut que le droit à la vie, tel qu’énoncé dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, s’applique dès le moment de la conception.
Aucun des instruments universels relatifs aux droits humains ne vient étayer ce discours. Pourtant, c’est une stratégie attrayante pour les acteurs anti-droits dans la mesure où le droit à la vie ne peut être violé en aucune circonstance et qu’il constitue une norme juridiquement contraignante.
Les droits sexuels
Les acteurs anti-droits utilisent un certain nombre d’arguments dans leur campagne pour porter atteinte aux droits sexuels. Ils soutiennent que les droits sexuels n’existent pas ou qu’il s’agit de « droits nouveaux » nuisibles aux enfants et à la société et/ou que ces droits sont en opposition avec la culture, la tradition ou le droit national.
Dans le cadre onusien, les conservateurs plaident contre le droit à une éducation sexuelle complète (ESC) en attaquant ce concept à plusieurs niveaux. Ils prétendent que l’ESC viole les « droits parentaux », qu’elle nuit aux enfants et qu’il s’agit d’un endoctrinement idéologique plutôt que d’une forme d’éducation. Ils affirment également que cette éducation sexuelle complète est imposée aux enfants, aux parents et aux Nations Unies par de puissants lobbyistes qui cherchent à tirer profit des services qu’ils fournissent aux enfants et aux jeunes.
Les tentatives visant à invalider les droits relatifs à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre prolifèrent. Les ultraconservateurs font valoir le fait que l’application des principes et du droit relatifs aux droits humains – qui existent pourtant depuis longtemps – consiste en fait à créer de « nouveaux droits ». Ils prétendent enfin que le contenu des droits devrait varier radicalement parce que ceux-ci devraient être interprétés à l’aune de la « culture » ou des « particularismes nationaux ».

Les droits reproductifs
Les organisations de la droite chrétienne se mobilisent depuis longtemps contre les droits reproductifs, aux côtés du Saint-Siège et d’autres alliés anti-droits. Elles affirment souvent que les droits reproductifs sont en fait une forme de contrôle de la population imposée par l’Occident aux pays du Sud global. Paradoxalement, ce discours émane le plus souvent d’acteurs issus des États-Unis et de l’Europe occidentale, dont beaucoup travaillent activement pour exporter leur rhétorique et leurs politiques fondamentalistes.
Ces acteurs rétrogrades reprennent également des arguments « scientifiques » élaborés par des groupes de réflexion ultraconservateurs et citent des sources usant de méthodologies de recherche peu fiables pour montrer que l’avortement a de nombreux effets secondaires psychologiques, sexuels, physiques et relationnels.
La protection des enfants et les droits parentaux
Les acteurs anti-droits visent à promouvoir le concept de « protection de la famille », mais ils tentent également de créer une nouvelle catégorie de « droits parentaux » à laquelle les normes existantes relatives aux droits humains ne donnent aucun fondement.
Paradoxalement, ce discours tente de dévoyer les systèmes de protection des droits dont les enfants jouissent par principe, tels qu’énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant, pour renforcer les droits des parents à exercer un contrôle sur leurs enfants et à limiter leurs droits.
La violence contre les femmes
Les acteurs anti-droits tentent de plus en plus fréquemment de s’approprier et de subvertir les références et les arguments défendus par les défenseuses des droits humains, et notamment la notion de violence contre les femmes (VCF).
Dans le cadre de la Commission sur la condition de la femme ainsi que dans d’autres espaces, ces acteurs utilisent notamment la technique rhétorique suivante : ils abordent la violence contre les femmes comme un cadre dans lequel il est possible d’intégrer des arguments hostiles aux droits reproductifs et de nature patriarcale.
Les ultraconservateurs, par exemple, défendent l’idée qui veut que les relations intimes entre partenaires qui ne sont ni hétéronormatives ni traditionnelles constituent un facteur de risque de violence. Ils soulignent que les pères sont nécessaires à la protection des familles contre la violence.
Le genre et l’« l’idéologie du genre »
Le Saint-Siège se livre à une critique incessante du genre, de l’« idéologie du genre », des « radicaux du genre » et de la théorie du genre. Les acteurs anti-droits interprètent souvent le terme « genre » comme un code caché pour parler des droits des personnes LGBT*Q. La droite religieuse utilise le concept de genre comme un outil transversal qui relie beaucoup de ses thèmes de prédilection. De plus en plus souvent, les opposant-e-s acharné-e-s à ces notions de genre se braque sur les questions relatives à l’identité de genre et aux droits des personnes trans*.
La complémentarité et la dignité humaine
À l’heure actuelle, un certain nombre d’ultraconservateur utilisent la rhétorique de la complémentarité des sexes. Leur argumentaire est structuré autour de l’hypothèse de la différence entre les sexes : les hommes et les femmes sont censés jouer des rôles différents mais complémentaires dans le mariage et la vie familiale, mais aussi dans leur engagement dans la vie communautaire, politique et économique.
La référence aux rôles « naturels » vise à rejeter fondamentalement le caractère universel des droits humains en matière d’égalité et de non-discrimination.
Cet argument est également utilisé pour justifier les violations de ces droits par les États et les acteurs non étatiques. Il contribue en outre au non-respect de l’obligation faite aux États de lutter contre les préjugés et les pratiques fondés sur des rôles stéréotypés attribués aux hommes et aux femmes.
La souveraineté nationale et l’anti-impérialisme
Ce discours suggère que les gouvernements nationaux sont injustement ciblés par les organes des Nations Unies ou par d’autres États agissant par l’intermédiaire de l’ONU. Il s’agit d’une tentative de déplacer le sujet des droits humains de l’individu ou de la communauté marginalisée qui subit une violation de ses droits vers une institution puissante et/ou rétrograde, à savoir l’État, dans le but de justifier des exceptions nationales aux droits universels, voire de soutenir l’impunité des États.
La liberté de religion
Les acteurs anti-droits ont récupéré la rhétorique de la liberté de culte pour justifier les violations des droits humains. Mais les ultraconservateurs se réfèrent à la liberté de culte d’une manière qui contredit frontalement l’objectif de ce droit humain et est en opposition fondamentale avec le principe de l’universalité des droits.
Le raisonnement avancé est que la liberté de culte est menacée et compromise par la protection des droits humains, en particulier de ceux liés au genre et à la sexualité.
Selon l’argument central des conservateurs, le droit à la liberté de culte est destiné à protéger une religion plutôt que la liberté des personnes d’avoir ou de ne pas avoir de croyances religieuses.
Pourtant, en vertu du droit international relatif aux droits humains, le droit protège les croyants plutôt que les croyances, et le droit à la liberté de religion, de pensée et de conscience comprend le droit de ne pratiquer aucune religion ou de ne pas adhérer à une croyance, mais aussi celui de changer de religion ou de conviction.
Les droits culturels et les valeurs traditionnelles
Les acteurs anti-droits utilisent communément des tactiques fondées sur les références à la culture et aux traditions pour saper les droits humains, dont le droit à l’égalité. Présentée comme monolithique, statique et immuable, la culture apparaît souvent comme une réalité en totale contradiction avec les « normes occidentales ».
Dans les débats politiques internationaux, les acteurs anti-droits font allusion à la culture pour saper l’universalité des droits : ils préconisent un relativisme culturel qui éclipse ou limite les revendications en matière de droits. Ces acteurs font également un usage rétrograde de la notion de droits culturels, qui repose sur une représentation volontairement faussée du concept de droit humain. Les États doivent veiller à ce que les pratiques traditionnelles ou culturelles ne soient pas détournées pour justifier certaines violations du droit à l’égalité.
Le droit relatif aux droits humains prévoit en effet l’égalité d’accès, de participation et de contribution à tous les aspects de la vie culturelle pour tous et toutes, y compris les femmes, les minorités raciales et religieuses ainsi que les personnes dont le genre et la sexualité sont non conformes.
Subvertir l’« universel »
Les acteurs anti-droits engagés dans les espaces politiques internationaux manipulent de plus en plus fréquemment les références à l’universalité des droits humains fondamentaux pour inverser le sens de l’universalité des droits.
Plutôt que d’utiliser le terme universel pour décrire l’ensemble des droits humains indivisibles et interdépendants, les ultraconservateurs délimitent et décrivent un sous-ensemble de droits humains « véritablement fondamentaux ».
Les autres droits considérés comme des « droits nouveaux » et facultatifs, seraient donc laissés à la discrétion des États. Cette rhétorique est particulièrement efficace dans la mesure où le contenu de la catégorie des droits véritablement universels reste implicite, ouvrant ainsi la porte à des variations dans l’interprétation.
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Autres chapitres
Cristina Morales Jose
Nilcéa Freire
Nilcéa Freire était une activiste, politicienne et universitaire brésilienne. Ardente défenseuse des droits des femmes et des minorités sous-représentées dans le pays, sa vie et son travail ont été marqués par une longue histoire de luttes et de victoires.
"Nous devons, tout en résistant, continuer à chercher à progresser, et ce que nous pouvons accomplir actuellement, je pense que nous le devons à la fantastique organisation des jeunes femmes blanches, et surtout des femmes noires, dans toutes les capitales d’États et les grandes villes brésiliennes.” - Nilcéa Freire
En 1999, elle est devenue la première femme à occuper le poste de doyenne de l'université d'État de Rio de Janeiro. Elle y a dirigé la mise en œuvre de la première politique d'action positive pour les étudiant·e·s des écoles publiques, demandant au sein d’une école publique que des places soient spécifiquement réservées aux étudiant·e·s noir·e·s à faible revenu. Ce système a été adopté dans des dizaines d'autres universités publiques.
Quelques années plus tard, Nilcéa dirigea le Secrétariat spécial des politiques pour les femmes sous le gouvernement de l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva. C’est à ce titre qu’elle conduisit la première Conférence nationale des femmes. Plus de 12 000 femmes de tout le pays y participèrent et le résultat de ce travail collectif fut incorporé dans le Plan national des politiques pour les femmes.
Son engagement envers les femmes, les Afro-Brésilien·ne·s et les populations autochtones se reflète aussi fortement dans son travail de défense de leurs droits, qu’elle a mené dans le cadre des initiatives du bureau de la Fondation Ford du Brésil, dont elle était la directrice régionale.
L’activiste féministe Manoela Miklos a dit de Nilcéa qu'elle était "une femme sans égal·e".
Nilcéa s’est éteinte à Rio de Janeiro à l'âge de 66 ans, le 29 décembre 2019, des suites d’un cancer.
"Je n’ai pas de mots face à l’annonce de la mort de notre chère Nilcéa Freire. Il m’est trop triste de savoir qu’elle est partie si tôt. Elle s’est toujours rangée du côté de celleux qui ne tolèrent pas les injustices de ce monde. Elle était la ministre des femmes, sans cesse engagée dans la cause féministe. Elle nous manquera beaucoup!” - Jandira Feghali, Federal Deputy
Snippet FEA Map of Georgia (EN)

Snippet - WITM FAQ - PT
Perguntas Frequentes
Media Centre
AWID in the media
News compilation regarding AWID's work and organization.
- Is #MeToo a West-only movement?. Aljazeera, Jan 2018
- The principles of self-care. Sur Conectas, Dec 2017
- Change Through Humour! Meet Nidhi Goyal, India’s First-Ever Disabled Woman Comedian. The better India, Sep 2017
- Women are still targeted over fighting for human rights. Egypt today, Dec 2017
- Egypt: Hunting out Feminists in Egypt – Azza Soliman and Mozn Hassan Embody the State’s Refusal of Feminist Activism in both Private and Public Spheres. World Organization Against Torture, Jan 2017
- Access to land for indigenous women: an essential condition for eradicating gender violence. Intercontinental cry, Dec 2016
- Get Bangladesh women in unions to improve worker rights: campaigner. Reuters, Sep 2016
- Funding for women’s rights groups in poor countries falls by more than half. The Guardian, Sep 2016
- Men are 'allies to the cause' of equality for women, says campaigner. Reuters, Sep 2016
- Violent Extremist Groups Take Special Aim at Women, UN Official Says. Voa news, Sep 2016
- At a global forum of feminists, one thing is clear: it's where you live that counts. The Guardian, Sep 2016
- To End Malnutrition, Empower Women, Say Experts. News deeply, Jun 2016
- Gloria Steinem supports Salvadoran women in their fight against femicide. PR Newswire, Jun 2016
- Every hour, five women are killed by partners or family members. Left foot forward, Mar 2016
- Combatting Violence Against Women in Algeria: Mobilizing and Challenges. Reuters, Dec 2015
- When women human-rights activists are in danger, it’s women who come to their rescue. Vanity Fair, Jul 2015
- Another World Is Possible, Without the 1 Percent. Huffington Post, Mar 2015
- Use the power of the people to challenge the people in power!. New internationalist, Mar 2015
- Brazil: Sexual and Reproductive Health Rights (SRHRs) Challenged by Religious-Based Political Parties. Reuters, Oct 2013
- Why Economic Justice Is Central to LGBT Rights. Huffington Post, Jul 2012
Press releases
Press kits and statements
Social Media Kits
- A tribute to WHRDs who are no longer with us
- “Movements Matter” digital visual art series
- Brazil 2016 Forum Social Media Kit
Videos
Conferences, talks, seminars video recordings
| Impunity for violence against women defenders of territory, common goods, and nature in Latin America March 16, 2018 |
Rural women's resistance to closing civic space March 15, 2018 |
|
| Empowering rural women in mining affected environments March 13, 2018 |
Feminist Perspectives on Accountability March 13, 2018 |
Gender Perspectives on Corporate Accountability March 12, 2018 |
Helen Rumbali
Cristina Bautista
“If we stay quiet they kill us and if we talk [they kill us] too. So, let’s talk.” - Cristina Bautista, 2019
A tireless defender of the rights of Nasa people, Cristina spoke strongly and loudly against the violence directed at her community. In a speech before the United Nations, she called for the protection of Indigenous women’s lives and their involvement in different spheres of life. In 2017, Cristina was a UN Human Rights Office Indigenous fellow and she was awarded a grant from the UN Voluntary Fund for Indigenous Peoples in 2019.
“I would like to bring to light the current situation of the Indigenous people in Colombia, the killing of Indigenous leaders, the repression of social protest. Instead of helping, the peace deal has increased war and the exploitation of sacred territories in Colombia… In the current situation, in almost all Indigenous nations as women we have been working to find a better future for our families. I don’t want more women from the countryside to continue living under these circumstances. We need opportunities for Indigenous women to participate in politics, in the economy, in society and in culture. Today gives me true strength, to see all these women here and that I am not alone.” - Cristina Bautista, 2019
On 29 October 2019, Cristina was murdered along with four unarmed Indigenous guards in an attack which was allegedly carried out by armed members of “Dagoberto Ramos”, a FARC dissident group.
According to Global Witness, “the murder of community and social leaders has risen dramatically in Colombia in recent years.”
“The Nasa community has repeatedly raised the alarm with the authorities about threats to their safety. Despite efforts by successive Colombian Governments, indigenous peoples continue to face great risks, especially religious or community leaders like Cristina Bautista.” - UN press briefing, 1 November 2019
Watch a speech by Cristina Bautista in August 2019 in which she denounced previous murders of Indigenous guards (Spanish only)
Snippet FEA collaborator and allies Photo 1 (ES)

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Marinalva Manoel
Paulina Cruz Ruiz
Paulina Cruz Ruiz, de la región de Rabinal, Baja Verapaz, en Guatemala, fue una autoridad ancestral Maya Achí (Indígena) y una defensora de los derechos humanos. Paulina se involucró activamente en la organización comunitaria y la resistencia, lo cual incluyó la adopción de medidas legales contra los proyectos mineros en territorios Indígenas, proyectos que afectarían y perjudicarían severamente el tejido socio ambiental.
"El modelo de industria extractiva promovido por el gobierno guatemalteco y la construcción de proyectos de desarrollo a gran escala en tierras indígenas, sin el consentimiento de la comunidad afectada, ha sido una fuente de disputas permanentes con los movimientos de resistencia". - Minority Rights Group International
Paulina también formó parte de la Marcha por la Dignidad, la Vida y la Justicia, del 1º de mayo de 2019, en la cual miles de guatemaltecxs iniciaron una marcha de ocho días contra la corrupción y la impunidad en la persecución y el asesinato de dirigentes de derechos humanos, líderes campesinxs e indígenas y defensorxs de la tierra.
Paulina fue asesinada el 14 de septiembre de 2019 cerca de su casa en la aldea de Xococ.
Según el Grupo Internacional de Derechos de las Minorías: "actualmente, uno de los principales problemas que afectan a las comunidades mayas es la creciente actividad de la industria minera".
Para leer más sobre la comunidad Maya en Guatemala
Para leer más sobre la Marcha por la Dignidad, la Vida y la Justicia