
Kalpana Chakma

Les jeunes activistes féministes jouent un rôle crucial au sein des organisations et des mouvements pour les droits des femmes à travers le monde. Ce sont elles qui soulèvent les nouveaux problèmes auxquels les féministes sont confrontées aujourd'hui. Leur force, leur créativité et leur adaptabilité sont vitales pour assurer la viabilité des organisations féministes.
Pourtant, elles sont confrontées à toute une série d’obstacles particuliers, notamment l'accès limité au financement et au soutien, le manque de possibilités de renforcement des capacités et une augmentation considérable des agressions sur les jeunes défenseuses des droits humains. Ces obstacles entraînent un manque de visibilité qui rend leur intégration et leur participation effective au sein des mouvements pour les droits des femmes encore plus difficiles.
Le Programme d’activisme des jeunes féministes de l'AWID a été mis en place pour veiller à ce que les voix des jeunes femmes soient entendues et représentées dans le discours féministe. Nous voulons faire en sorte que les jeunes féministes aient un meilleur accès à du financement, à des opportunités de renforcer leurs capacités et aux processus internationaux.
En plus de soutenir directement les jeunes féministes, nous travaillons également avec des activistes des droits des femmes de tout âge pour élaborer des modèles et des stratégies d’organisation multigénérationnelles plus efficaces.
Nous souhaitons que les jeunes féministes puissent jouer un rôle actif dans les prises de décisions qui concernent leurs droits. Nos actions incluent :
Favoriser la mise en commun et le partage d'informations par la Plateforme de jeunes féministes. Étant donné l'importance des médias en ligne pour le travail des jeunes féministes, notre équipe a lancé la Plateforme de jeunes féministes en mai 2010. Elle a pour objectifs d’échanger des renseignements, de renforcer les capacités des membres par le truchement de webinaires et de discussions en ligne, et d'encourager la consolidation d’une communauté de jeunes féministes.
Soutenir la recherche et le renforcement des connaissances sur l'activisme des jeunes féministes, pour accroître la visibilité et l'influence de leur activisme au sein et entre les mouvements pour les droits des femmes et auprès d'autres acteurs-trices clés, tels les donateurs.
Faire la promotion de la collaboration multigénérationnelle, en explorant de meilleures façons de travailler ensemble.
Inciter les jeunes féministes à s’engager dans les processus internationaux relatifs au programme de développement, notamment ceux des Nations Unies.
S’assurer leur collaboration dans tous les domaines prioritaires de l'AWID, y compris le Forum, pour faire en sorte que leurs contributions, leurs perspectives, leurs besoins et leur activisme se traduisent dans les débats, les politiques et les programmes qui les concernent.
Le produit de l’ensemble de votre recherche est maintenant organisé et révisé. Vous désirez maintenant que les résultats soient visuellement accessibles et attrayants afin d’en faciliter la diffusion.
Dans cette section
- Mettez en forme votre rapport final pour publication
1. Pensez comme pense votre public
2. Collaborez avec un-e graphiste professionnel-le
3. Veillez à la cohérence- Contrôlez la qualité des traductions
Pensez à élaborer des produits plus courts qui accompagnent le rapport complet.
Comme il a été mentionné à la section Synthétisez les résultats de votre recherche, l’AWID tire fréquemment des produits plus succincts du long rapport de recherche. Cela facilite une distribution plus vaste, particulièrement destinée à des publics clés.
Ne perdez jamais de vue votre population cible : qui lira votre rapport ?
Exemples de produits plus courts tirés du long rapport de recherche :
Les gens sont constamment submergés d’information. Votre produit devra être visuellement percutant afin de maintenir l’intérêt de votre public. Ici encore, le fait d’avoir une idée précise de ce que vous souhaitez accomplir et de ceux et celles que vous voulez toucher permettra à la-au graphiste de créer des produits ciblés.
Un très long rapport en format PDF pourrait sembler être la seule façon de présenter votre recherche. Cependant, ce genre de document peut rebuter la plupart des gens, particulièrement s’il est affiché en ligne.
Si vous voulez partager votre produit avec une communauté en ligne, pensez à créer des mèmes (symboles culturels transmis de façon virale) et des infographies à diffuser dans les médias sociaux, les blogs et les plateformes Web.
Lorsque vous devez décider de créer ou non des produits plus courts, considérez la possibilité de diviser vos résultats en produits plus succincts que vous pourrez partager avec les populations ciblées ou encore à différents moments de l’année, pour susciter un intérêt renouvelé à l’égard de votre produit.
Si avez peu de temps et un peu de ressources financières, nous vous recommandons d’embaucher une entreprise de conception graphique.
Pour des raisons économiques, il peut sembler tentant d’avoir recours au personnel interne pour mettre en forme votre produit. Cependant, un-e graphiste professionnel-le peut avoir d’énormes incidences sur l’aspect de votre produit final et sur les retombées qu’il peut avoir !
La-le graphiste (interne ou embauché-e) doit pouvoir :
Ce dont la-le graphiste aura besoin de votre part :
Les graphistes sont des spécialistes du design visuel. Ils/Elles n’ont pas forcément de connaissances dans le domaine des droits des femmes et ne sont pas au fait des résultats de votre recherche, particulièrement si vous travaillez avec un prestataire externe. Indiquez-leur clairement quels sont les éléments importants du rapport et le public que vous ciblez.
En fonction de ces détails, la personne chargée du graphisme suggérera des moyens de mettre en exergue ces éléments et rendra l’ensemble du produit attrayant.
Lorsque vous créez une série de produits plus succincts, n’oubliez pas de les lier les uns aux autres :
Il est également important d’assurer la participation du personnel afin que ses membres puissent garantir que tous les produits dérivés demeurent fidèles aux résultats de la recherche.
Si vous avez modifié le texte une fois que la conception graphique et la mise en forme du rapport de votre recherche ont été finalisées, assurez-vous de faire parvenir ces changements aux traducteurs-trices.
Si vous créez des produits plus succincts, vous devrez aussi les traduire lorsqu’ils auront été conçus et mis en forme. Ces traductions doivent être suffisamment claires pour permettre à la personne chargée du graphisme de la mettre en page, même si elle ne parle pas la langue.
Après la traduction du produit et avant de le partager, assurez-vous de faire revoir le document par une personne dont la langue maternelle est celle dans laquelle le produit est présenté.
7. Synthétisez les résultats de votre recherche
• 2-3 mois
• 1 personne (ou plus) chargée de la recherche
• 1 éditeur-trice (ou plus)
• Graphiste
• Traducteur(s)-trice(s), si nécessaire
• Liste des espaces de publication
7. Synthétisez les résultats de votre recherche
9. Parlez-en au monde entier !
O inquérito está disponível em árabe, inglês, francês, português, russo e espanhol!
El salario mínimo de Georgia se encuentra en un porcentaje inferior al de todos los países del mundo. Esta realidad afecta mayoritariamente a las mujeres.
El país no solo tiene una brecha salarial de género significativa, sino que las mujeres también trabajan más horas y más horas no reguladas antes de irse a casa para ocuparse de las tareas domésticas y de sus familias. No hay licencia por maternidad, no hay aumentos de salario por horas extras, no hay seguro de desempleo, y no hay licencias por enfermedad u otra protección social. Presionados por organizaciones occidentales, los partidos políticos oligárquicos georgianos han estado implementando reformas que están destruyendo el estado de bienestar, aumentando las medidas de austeridad y empeorando la explotación de lxs trabajadorxs, todo para los beneficios de grandes corporaciones que aplauden al país por su "facilidad para hacer negocios". Los medios de comunicación, cooptados por intereses privados y corporativos, están sesgados sobre estos temas o los silencian. La organización sindical sigue siendo una de las pocas opciones para luchar por los derechos humanos básicos y para hacer que el Estado y las empresas rindan cuentas ante las violaciones y persecuciones diarias y generalizadas contra lxs trabajadorxs, especialmente contra las mujeres.
Fuentes: Minimum-Wage y entrevista con Sopo Japaridze en Democracia Abierta
Mena Mangal était une éminente journaliste de télévision, défenseure des droits des femmes et conseillère culturelle du Wolesi Jirga, la chambre basse du parlement national afghan.
Pendant plus d’une décennie, Mena a travaillé pour Ariana TC, la chaîne en pashto Lamar de Tolo TV et la chaîne de télévision nationale privée Shamshad TV. Mena était principalement présentatrice d’émissions sur les droits des femmes et la culture.
« La défenseure des droits des femmes Wazhma Frogh a dit que Mangal « se faisait entendre » et s’exprimait ouvertement en faveur de la défense de son peuple. »
Loin des écrans, elle dirigeait également des plateformes sur les réseaux sociaux, promouvant les droits à l’éducation et au travail des filles et femmes afghanes. Sur le plan de sa vie privée, Mena a longuement écrit sur le mariage arrangé qu’elle a été forcée d’accepter en 2017, et le long processus qui s’en est suivi pour finalement obtenir le divorce.
Dans un post sur Facebook, Mena avait écrit qu’elle recevait des menaces de mort de sources inconnues, mais qu’elle continuerait néanmoins son travail.
Elle a été attaquée le 11 mai 2019 par des hommes armés inconnus et tuée en plein jour et dans un espace public, dans le sud-est de Kaboul.
« La situation nous inquiète, car elle a un impact direct sur les femmes qui travaillent en dehors de la maison... Les femmes journalistes changent de profession du fait de l’augmentation des risques auxquels elles sont confrontées. » - Robina Hamdard, défenseure des droits des femmes à Kaboul
The solidarity economy (including cooperative economy and gift economy) is an alternative framework that is allowing for different forms in different contexts, open to continual change.
This framework is grounded in the principles of:
The producers in a solidarity economy develop economic processes that are intimately related to their realities, preservation of the environment and mutual cooperation.
According to feminist geographer Yvonne Underhill-Sem, the gift economy is an economic system in which goods and services flow between people without explicit agreement of their value or future reciprocity.
Behind gifting is human relationship, generation of goodwill, and attention to the nurturance of the whole society and not just one’s immediate self and family, it is about the collective.
For example, in the Pacific region, this includes: collecting, preparing, and weaving terrestrial and marine resources for mats, fans, garlands, and ceremonial items; and raising livestock and storing seasonal harvests.
The incentives for women to be involved in economic activities are diverse, ranging from the fulfillment of career aspirations and making money for a long-term comfortable life to making money to make ends meet, paying off debt, and escaping from the drudgery of routine life.
To accommodate the diverse environments that women operate in, the concept of solidarity economy is in continual development, discussed and debated.
استطلاع "اين المال" (أين التمويل للتنظيمات النسوية) هو ركيزة أساسية للنسخة الثالثة لأبحاثنا الموجهة نحو العمل. سيتم بحث وتوسيع نتائج الاستطلاع من خلال المحادثات العميقة مع النشطاء/ الناشطات والممولين/ات وسيتم مقارنة النتائج مع تحليلات وبحوث أخرى عن وضع التمويل للحركات النسوية وحركات العدالة الجندرية.
سيتم نشر تقرير أين المال للتنظيمات النسوية في العام 2026.
لمعرفة المزيد عن كيف تسلّط جمعية حقوق المرأة في التنمية الضوء على على تمويل التنظيمات النسوية أو ضدها، انظروا إلى قصة "أين المال" وتقارير سابقة هنا
Jaitun, commonly referred to as ‘Amma’, was committed to ensuring the reproductive rights of women and girls in India. She was particularly dedicated to advocating for those living in poverty and who are most marginalized, including Dalit and Muslim women and girls.
Jaitun was the vital force behind the case Jaitun v Janpura Maternity Home & Ors. Her perseverance for justice led to a ground-breaking judgment issued by the High Court of Delhi, holding the Indian government accountable for failing to deliver a number of its legally-binding obligations such as reproductive health care and the right to food.
Her daughter Fatema who was living under the poverty line was denied reproductive services and had to deliver her child in public, under a tree. At the time, both Jaitun and Fatema were homeless as a result of their home being demolished by the government as part of redevelopment and gentrification in New Delhi.
“The judgment has since been used by countless lawyers and activists globally, including the Former United Nations Special Rapporteur on the Right to Health, not only as a source of inspiration but as a solid springboard to further justice.” - Jameen Kaur
Jaitun has inspired many other women living in poverty to claim their rights. She passed away in 2017.
“In Jaitun’s death, we have now lost an inimitable warrior for justice, but her spirit of defiance lives on.” - Jameen Kaur
“In my 18 years as a human rights advocate, I have not met a woman that has inspired and moved my spirit in the same way Amma did. Her roaring courage; her imitable humour - we used to compare her to the Bollywood actress Hema Melini - as she would be upset we had spent so much time away from her - she would say, with a twinkle in her eye, ‘You have forgotten Amma, Amma is not speaking to you’ and then with great dramatics turn her back, only to turn around laughing and stretching her arms out for a hug. Her kindness and ultimately her love and joy for love and the right for all of us to live with dignity. I miss her terribly.” - Jameen Kaur
La crisis económica global actual ofrece claras evidencias de que las políticas económicas de las últimas tres décadas no han funcionado.
La devastación causada por la crisis en los hogares más vulnerables del Norte y del Sur Globales nos recuerda que la formulación de políticas económicas y la realización de los derechos humanos (económicos, sociales, políticos, civiles y culturales) han estado separados durante demasiado tiempo. Las políticas económicas y los derechos humanos no tienen por qué ser fuerzas opuestas sino que pueden existir de manera simbiótica.
Las políticas macroeconómicas afectan el funcionamiento de la economía en su totalidad, e influyen sobre la disponibilidad y la distribución de los recursos. En este contexto, las políticas fiscales y monetarias son fundamentales.
Estas políticas afectan los principales precios como las tasas de interés y de cambio que a su vez influyen de manera directa sobre otros elementos como el nivel de empleo, el acceso a créditos que se puedan pagar y el mercado de la vivienda.
Aplicar un marco de referencia de derechos humanos a las políticas macroeconómicas les permite a los Estados cumplir mejor con su obligación de respetar, proteger y promover los derechos económicos y sociales. Los derechos humanos son estándares universales que gozan de consenso internacional. Estas normas legales se expresan en tratados de Naciones Unidas como la Declaración Universal de Derechos Humanos (DUDH), el Pacto Internacional sobre Derechos Civiles y Políticos (PIDCP) y el Pacto Internacional sobre Derechos Económicos, Sociales y Culturales (PIDESC).
El artículo 1 de la DUDH dice que «Todos los seres humanos nacemos libres e iguales en dignidad y derechos».
Aunque la DUDH fue escrita hace más de seis décadas, su relevancia perdura. Muchas de las ideas que expresa se refieren a preocupaciones y temáticas centrales a las que continuamos enfrentándonos en todo el mundo: el rechazo a los tratos crueles, inhumanos o degradantes (artículo 5), protección contra toda discriminación (artículo 7), la propiedad (artículo 17), igual salario por trabajo igual. (artículo 23.2) y el acceso a la educación (artículo 26.1) son asuntos pertinentes tanto en países ubicados al norte como al sur del Ecuador.
En un sentido más específico, la legislación internacional obliga a los Estados a respetar, proteger y promover los derechos humanos, que incluyen a los derechos económicos y sociales, de las personas bajo su jurisdicción. Esto cobra una relevancia particular en este momento de crisis financiera. En Estados Unidos, la regulación estatal se desvirtúa en función de intereses particulares. El fracaso en cuanto a extender el rol de supervisión de los gobiernos en el contexto de cambios sociales y económicos es también un fracaso frente a la obligación de proteger los derechos humanos.
Para realizar los derechos económicos y sociales, los Estados deben cumplir con los principios fundamentales de derechos humanos. Algunos de esos principios pueden tener consecuencias importantes para la gobernabilidad de las instituciones y mercados financieros, pero esas posibilidades todavía no se han explorado del todo.
Los derechos económicos y sociales tienen una base institucional y legal concreta. Las declaraciones globales, tratados internacionales, pactos y en varios casos también las constituciones nacionales han incorporado aspectos del marco de referencia de los derechos económicos y sociales, por lo que ofrecen una infraestructura institucional en el derecho doméstico e internacional.
Algunas personas consideran que tal vez no resulte útil pensar en una justicia global por las complejidades institucionales que implica. Sin embargo, esto pasa por alto el hecho de que las instituciones globales ya ejercen impactos tanto positivos como negativos sobre la justicia social.
Resulta útil identificar las consecuencias que tienen algunos elementos de los marcos alternativos para la gobernabilidad económica y específicamente los que cuentan con el apoyo de instituciones existentes. Los derechos económicos y sociales constituyen uno de esos marcos de referencia específicos. Se trata de un marco de referencia en continua evolución que requiere de conversaciones y deliberaciones permanentes para abordar sus áreas aún no desarrolladas y sus potenciales deficiencias.
Existem várias razões pelas quais a sua resposta ao inquérito WITM é importante. Por exemplo, tem a oportunidade de partilhar a sua experiência vivida com a mobilização de financiamento para apoiar a sua organização; de reivindicar o seu poder como especialista sobre como o dinheiro circula e os bolsos em que entra; e de contribuir para a defesa coletiva e consistente junto de financiadores para mover mais recursos de maior qualidade. Ao longo das últimas duas décadas, o inquérito WITM da AWID tem-se revelado um recurso fundamental para ativistas e financiadores. Convidamo-lo a juntar-se a nós na sua terceira edição para destacar o estado efetivo do financiamento, desafiar soluções falsas e apontar a forma como o financiamento precisa de mudar para que os movimentos prosperem e enfrentem os desafios complexos do nosso tempo.
Isabel Cabanillas de la Torre fue una activista joven y una artista feminista muy querida de Ciudad Juárez, México, conocida por sus hermosos diseños evocadores de indumentaria pintada a manoen los que los ojos eran una característica emblemática de su trabajo. Sus murales transformaron los edificios abandonados y vacíos del centro de Ciudad Juárez, al sumarles vida y crítica política a sus paredes.
A través de su arte y de su activismo político, Isabel buscó llamar la atención sobre la violencia de género que se extendía por su ciudad natal. Colaboró como voluntaria con la red Mesa de Mujeres en el proyecto «Observatorio Ciudadano de Género», que monitoreaba la actuación de jueces, fiscales y defensorxs públicxs en casos de femicidios y otras violaciones a los derechos basadas en el género. Integró también «Hijas De Su Maquilera Madre», una colectiva feminista cuyo nombre alude a las hijas de madres que son trabajadoras de la maquila. Algunas de estas madres fueron las primeras víctimas de femicidio en Ciudad Juárez.
El último proyecto de Isabel (todavía en curso) fue una instalación artística para protestar contra una compañía canadiense que quería extraer cobre de los Médanos de Samalayuca.
El 18 de enero de 2020 Isabel fue atacada a balazos mientras volvía a su casa del centro de Ciudad Juárez en bicicleta, víctima, aparentemente, de un asesinato selectivo. Su cuerpo fue encontrado junto a su bicicleta.
El asesinato de Isabel desató una nueva ola de indignación contra los femicidios de la región: cientos de personas marcharon hacia el puente de la frontera entre EEUU y México, y lo bloquearon durante horas mientras cantaban «Ni una más», que es la protesta continua de las colectivas feministas contra los asesinatos de las mujeres en todo México. Solamente en 2019, 3.142 mujeres y niñas fueron asesinadas en el país; muchas de ellas fueron atacadas específicamente por su género.
Amaba andar en bicicleta.
«La bicicleta era un símbolo de libertad para ella. Simbolizaba ser libre en las calles.» - Marisol, amiga de Isabel
Lxs actores anti-derechos han logrado ejercer un impacto sustancial sobre nuestro marco de derechos humanos y sobre la interpretación progresiva de estas normas, especialmente las relacionadas con el género y la sexualidad.
Cuando se trata del impacto de lxs actores conservadorxs sobre los espacios políticos internacionales, el panorama general de la situación actual es de inmovilidad y retrocesos.
Hemos visto cómo se diluyen los acuerdos y compromisos existentes; se estancan las negociaciones; o se debilitan en forma sostenida las agencias de Naciones Unidas, los organismos de revisión de los tratados y los Procedimientos Especiales, al mismo tiempo que se logra introducir un lenguaje regresivo en documentos internacionales de derechos humanos.
La CSW, que se celebra anualmente en marzo, ha sido durante mucho tiempo uno de los lugares más en disputa dentro del sistema de las Naciones Unidas. En marzo de 2015, los actores conservadores marcaron el tono ya antes de que comenzaran los eventos o las negociaciones: el documento final de la Comisión fue una Declaración muy débil, consensuada antes de que las activistas por los derechos de las mujeres siquiera hubieran arribado a la sede de la CSW.
En la CSW de 2016, el nuevo Caucus de la Juventud fue infiltrado por un gran número de actores que se hicieron oír contra el aborto, la salud y los derechos sexuales y reproductivos, y que a gritos hicieron callar a las organizaciones juveniles progresistas. Una vez más, las intensas negociaciones dieron como resultado un texto deslucido, que incluía lenguaje regresivo sobre «la familia».
Precisamente ahora que los derechos humanos de las mujeres han cobrado una importancia urgente, la CSW se ha convertido en un espacio despolitizado y debilitado. Utilizarla para lograr avances en los derechos resulta cada vez más difícil, ya que la energía de lxs progresistas se agota tratando de defender los logros obtenidos frente a la reacción conservadora.
Como organismo intergubernamental responsable de la promoción y protección de los derechos humanos en todo el mundo, el CDH es un punto de entrada fundamental para lxs actores conservadores. En los últimos años, este mecanismo ha sido el escenario de una serie de acciones anti-derechos que han resultado perjudiciales.
En concordancia con otrxs actores anti-derechos, una estrategia de los Estados y bloques de Estados conservadores es negociar agresivamente para eliminar lenguaje positivo e introducir enmiendas hostiles a las resoluciones, sobre todo a las que tratan de derechos relacionados con género y sexualidad.
Por ejemplo, durante la sesión de junio de 2016 del CDH, los Estados miembros de la Organización para la Cooperación Islámica y sus aliados atacaron una resolución sobre la discriminación contra las mujeres. Las negociaciones fueron muy tensas y tuvieron como resultado que se eliminaran múltiples referencias a temas como el derecho de las mujeres y las niñas a ejercer control sobre su sexualidad, su salud sexual y reproductiva y sus derechos reproductivos; la necesidad de derogar las leyes que perpetúan la opresión patriarcal hacia las mujeres y las niñas en las familias y aquellas que penalizan el adulterio o perdonan la violación dentro del matrimonio.
El CDH también ha sido el espacio en el que se desplegaron iniciativas conservadoras perniciosas para cooptar las normas de derechos humanos e introducir un lenguaje conservador de «derechos humanos», como ocurrió con las resoluciones sobre «valores tradicionales» lideradas por Rusia y, más recientemente, con toda la agenda sobre «Protección de la Familia».
En 2015 varias organizaciones religiosas y de derecha religiosas decidieron abrir un nuevo frente y comenzaron a hacer incidencia en el Comité de Derechos Humanos, el órgano responsable de la supervisión del cumplimiento del Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos (PIDCP), un instrumento fundamental de derechos humanos.
Cuando el Comité anunció que estaba redactando una nueva interpretación autorizada sobre el derecho a la vida, grupos anti-derechos se movilizaron con la esperanza de incorporar su discurso anti-aborto en el tratado.
Más de 30 actores no estatales conservadores enviaron aportes escritos, defendiendo que su discurso engañoso sobre el «derecho a la vida» — según el cual la vida comienza con la concepción y el aborto constituye una violación a ese derecho — se incorporara en la interpretación del artículo 6 del Comité.
Esta incidencia de los grupos conservadores frente al Comité de Derechos Humanos constituye un giro estratégico ya que históricamente estos actores han intentado socavar e invalidar la labor esencial de los órganos de monitoreo de los tratados, entre ellos el propio Comité de Derechos Humanos.
Lxs actores anti-derechos participaron en el cabildeo por los nuevos Objetivos de Desarrollo Sostenible (ODS) en 2015, centrándose de nuevo en los derechos relacionados con el género y la sexualidad. Tuvieron un éxito limitado en sus intentos por incorporar lenguaje regresivo en la Agenda 2030.
Aun después de haber logrado rechazar lenguaje progresista en el texto final, lxs actores conservadorxs redefinieron su estrategia. En un intento por evadir la responsabilidad estatal y socavar la universalidad de los derechos, varios estados han formulado diversas reservas a los ODS.
En nombre del Grupo Africano, Senegal afirmó que los estados de esta región solo «implementarían los objetivos en consonancia con los valores culturales y religiosos de sus países».
La Santa Sede también hizo algunas reservas, «confiada en que la promesa de ‘Nadie va a quedarse atrás’» se leería «incluyendo el derecho a la vida de la persona, desde la concepción hasta la muerte natural».
Arabia Saudita dio un paso más, declarando que no seguiría ninguna norma internacional relativa a los ODS que hiciera referencia a la orientación sexual o la identidad de género, que considera «contrarias a la ley islámica».
Lxs actores anti-derechos están ocupando cada vez más espacio en la Asamblea General de la ONU (AG). En su sesión 71 (2016), la AG fue escenario de una ferviente manifestación antiderechos en contra del nuevo mandato creado por la resolución del Consejo de Derechos Humanos sobre la orientación sexual y la identidad de género (OSIG) en junio de 2016: el Experto Independiente sobre esta temática. Hubo cuatro intentos de socavar este mandato en el marco de la AG.
Primero , el Grupo Africano lideró un intento de aprobar una resolución hostil al mandato en el Tercer Comité, que en esencia se proponía aplazar indefinidamente su implementación. Si bien este intento no fue exitoso, constituyó una táctica novedosa y preocupante. Al bloquear retroactivamente desde la AG la implementación de un mandato creado por el Consejo de Derechos Humanos lxs actores anti-derechos buscan socavar directamente la autoridad del CDH frente a la Asamblea General. Después se dirigieron al Quinto Comité (responsable de asuntos administrativos y presupuestarios) para atacar el mandato.
En una acción sin precedentes, varios Estados intentaron (de nuevo, sin éxito) bloquear el financiamiento para todxs lxs expertos en derechos humanos de las Naciones Unidas, incluido el nuevo experto sobre OSIG.
Si bien ninguno de estos esfuerzos logró bloquear la creación e implementación del nuevo mandato, el apoyo significativo que recibieron, lo novedoso de la estrategia empleada y las sólidas alianzas construidas con criterios regionales a través de negociaciones marcan dificultades que habrá que enfrentar en el futuro.
كلا. نقدّر عملكم/ن لكننا لا نطلب في هذه المرحلة من الصناديق النسوية والنسائية تعبئة الاستطلاع. نشجعكم/ن على مشاركة الاستطلاع مع شركائكم/ن و شبكاتكم/ن النسوية.